• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

réseaux sociaux

Écrire avec son iPad : les «complets»

11 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

Dans ce quatrième volet concernant les applications de prise de notes sur iPad (et mac), ce billet s’intéresses aux applications que nous avons regroupé précédemment dans la catégorie des applications «complètes». Celle-ci regroupe les applications dépassant les critères élémentaires attendus d’une application utilisée sur son iPad ou son Mac.

Il s’agit principalement des critères supplémentaires suivants :

  • disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, windows, linux);
  • publication d’une page texte/image sur des réseaux sociaux (facebook, twitter, foursquare, …) et pourquoi pas sur mes blogs (wordpress);
• ouverture de fichiers aux formats .pdf, .doc ou .docx;
  • possibilités d’exportations.

Les applications suivantes ont été retenues pour l’évaluation : Outline+, NoteSuite, OneNote, Evernote, MacJournal.

Evernote

Parmi celles-ci, l’application certainement la plus connue est celle d’Evernote qui est un éco-système à lui tout seul. Le principe consiste à ouvrir un compte personnel sur Evernote, gratuit ou premium, puis de travailler sur vos différents appareils au travers d’applications spécifiques.
Pour une présentation succincte d’Evernote :
http://youtu.be/dxm-EN6hf8E

Le nombre de système d’exploitation ou d’appareil mobiles sur lesquels Evernote peut être installé est impressionnant. Concernant les appareils mobiles :

  • iPad, iPhone, iPod Touch
  • Android
  • Windows Phone
  • Blackberry
  • WebOs

Concernant les systèmes d’exploitation :

  • Mac OS X
  • Windows Desktop
  • Windows 8 (Touch)

Pour Linux, il vous faudra utiliser Evernote au travers de votre navigateur internet.

La version Premium (abonnement annuel) vous permet notamment de synchroniser plus de fichiers entre vos applications et leurs serveurs. Elle dispose également d’un mode de présentation avec votre mac :
http://youtu.be/xwDqhdDQzTg

La version Premium vous permet également de disposer de vos carnets hors-ligne lorsque vous ne disposez pas de connection ou de réseau. Vos carnets peuvent être partagés en ligne et vous pouvez collaborer à plusieurs sur le même document.

Chaque entrée peut associer ou joindre des documents de différentes nature (image, fichiers word ou pdf…). Evernote est particulièrement intéressant concernant les fichiers .pdf puisque leurs serveurs les scannent pour vous permettre de faire une recherche en mode texte sur ceux-ci. Associé avec Skitch (version Mac OS, iOS, Android, Windows), vous pourrez également annoter vos .pdf comme le montre cette vidéo :
http://youtu.be/XE325A4RvQc

A fin 2013, Evernote a rencontré quelques problèmes lors de son passage à IOS 7 (voir mon article : Evernote ? Devra mieux faire pour son fondateur et le PDG de la société). Elle reste cependant une application solide et recommandable.

NoteSuite

NoteSuite se veut un concurrent d’Evernote. Les problèmes rencontrés avec la version mac m’incitent à vous déconseiller fortement cette application (voir mon article NoteSuite et ses problèmes sur Mac). Passez rapidement votre chemin !

Outline+ & OneNote

Outline+ et OneNote sont deux logiciels pour votre iPad qui vous permettront de travailler avec vos carnets OneNote de Microsoft et enregistrés sous SkyDrive.
Ce sont des applications qui vous seront particulièrement utiles si vous travaillez sous Windows et que vous travaillez de manière collaborative avec d’autres utilisateurs de OneNote. Depuis peu cependant, Outline+ propose une version de bureau pour Mac OS X.
Une présentation d’Outline+ :
http://youtu.be/apXEOw7xl6U

Une présentation de OneNote pour iPad de Microsoft :
http://youtu.be/vZviDTuaVlA

Au niveau de l’utilisation, les carnets OneNote me font pensez à l’ancien ClarisWorks dans la manière de travailler avec différents bloc (texte, image, dessin) présents sur votre page.
Concrètement, j’ai rencontré quelques problèmes lors de ma synchronisation des mes carnets avec Outline+ et je déconseillerai cette application au profit de l’application OneNote. Ce qui signifie qu’actuellement je ne vois guère l’intérêt de Outline+ (et donc de OneNote) pour une utilisation iPad/Mac.

MacJournal

MacJournal est une application «historique» sur Mac OS X que j’avais quelque peu perdu de vue depuis un certain temps.
Les premières version pour iPad et iPhone n’étaient guère séduisantes notamment en raison du non-support des caractères enrichis (gras, italiques, soulignés…).
En préparant cette série d’articles, j’ai néanmoins été refaire un petit tour du côté de l’application iPad et Mac.
Une heureuse surprise m’attendait. L’application pour iPad a évolué de manière satisfaisante, sauf pour l’intégration des fichiers intégrés ou des fichiez images qui ne s’intègrent pas directement dans votre entrée, mais en attachement (via un pop-up menu).
Une présentation de MacJournal, version Mac :
http://vimeo.com/57685251

C’est surtout la puissance et la souplesse de la version Mac qui me séduise. Grâce à son créateur, Dan Schimpf, MacJournal a su régulièrement évolué, y compris dans sa version IOS. Vous pouvez grandement la personnaliser en fonction de vos besoins.
De plus avec les révélations sur la NSA, on peut s’interroger sur les bienfaits de l’informatique dans les nuages. Dans ce cadre-là, MacJournal est susceptible de vous rassurer puisque vous synchroniserez vos carnets d’adresse entre votre Mac et votre iPad via votre réseau wifi personnel.
Concernant mon usage personnel, MacJournal me permet de publier directement mes notes sur mes différents blogs. Pour chaque blog, j’ai ainsi créé un dossier particulier me permettant de lui associer un blog spécifique tant pour la publication que la récupération de mes publications.
Par ailleurs, vous pourrez très facilement publier vos contenus sur Facebook, Twitter ou Linkedin ainsi que par courriel. Pour leur part, les formats d’exportation et d’importation sont nombreux (.rtf, .doc, .docx, .odt, .pdf, .epub, podcast, etc.). C’est un vrai couteau suisse.
Vous l’aurez compris, c’est mon coup de coeur de ce début 2014 en la matière.

Au final

A moins de travailler au quotidien sous Windows et OneNote, Evernote reste l’application qui vous permettra le mieux de collaborer et d’échanger à plusieurs et sur différentes plate-formes.
Pour une utilisation personnelle et sur Mac (même s’il existe une version pour Windows) uniquement, je vous recommande MacJournal. C’est l’application que vous choisirez également si vous ne souhaitez pas partager vos données dans le nuage (cloud computing).

Les articles précédents :

  1. Bon à procrastiner
  2. Ecrire avec son iPad : les basiques
  3. Écrire avec son iPad :  écrire à la main ou dessiner
  4. Productivité : 10 applications pour mon iPad

Écrire avec son iPad :  écrire à la main ou dessiner

7 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 7 commentaires

Après avoir présenté deux logiciels «basiques» de prises de notes (Notes d’Apple et SimpleNote), ce deuxième volet concerne des applications permettant la prise de note manuscrite ou de dessiner à l’aide de son iPad.

Pour ces applications, les critères diffèrent bien évidemment. Ces logiciels doivent permettre la prise de note manuscrite ou le dessin soit avec un stylet (basique ou connecté via bluetooth), soit avec vos doigts.

Par contre, la synchronisation avec votre Mac n’a pas la même importance puisque l’écran de votre Mac n’est pas (encore) tactile.

Par ailleurs, pour ce genre de logiciels, les dossiers sont remplacés par le concept du carnet à la manière «Moleskine». Ces carnets ou leurs pages doivent cependant pouvoir être exportées soit sous forme d’images, soit sous la forme d’un fichier .pdf.

La qualité des outils de saisie (crayon, stylo, marqueur, plumes), la variété de leur épaisseur d’écriture et les couleurs sont des critères importants. De même que leur capacité à intégrer une photo de votre bibliothèque ou prise sur le vif.

Enfin la qualité de l’«encre» et vos sensations au toucher sont des critères essentiels et personnels.

Quatre applications sont maintenant brièvement présentées en fonction de leurs spécificités. Toutes permettent de relier un stylet bluetooth à l’application.

Bambo Papers

Cette application est l’oeuvre de Wacom, le spécialiste de la tablette graphique qui doit s’adapter aux nouvelles règles apportées par l’iPad et ses cousines androidesques.

Présentation en vidéo de l’application :

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Export d’un carnet entier via mail, DropBox ou Evernote soit au format propre à Bambo Paper, soit en .pdf.
    • Exportation sur Photos, Dropbox, Evernote, Facebook, Twitter, Tumblr
    • 6 outils de trois tailles chacun, 27 couleurs, un effaceur

Penultimate

Penultimate est la première application satisfaisante étant apparue sur iPad au niveau de la sensation au toucher et de la qualité de l’encre digitale. Depuis elle a été rachetée par Evernote et fonctionne en trinôme avec Evernote et Skitch.

Présentation en vidéo de l’application :

http://youtu.be/ItRaJBmdOL0

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Exportation d’un carnet entier dans iBooks, Noteshelf, CloudOn, NoteSuite, Skydrive, Evernote, Skitch, GoogleDrive, Box, Pearltrees, …
    • Exportation d’une page via Flickr. Il est également possible aussi d’ouvrir une page dans une application IOS : FlickStrackr, Tumblr, CloudOn, Skydrive, Evernote, Skitch, GoogleDrive, DayOne, Box, Pearltrees, …
    • Qu’un seul style d’outil, trois tailles et 10 couleurs

Noteshelf

Cette fois-ci, c’est un «petit» qui est au commande de cette application qui n’a rien à envier, bien au contraire, aux deux précédentes.

Présentation en vidéo de l’application :

http://youtu.be/x4yr3Cui-Aw

Principales caractéristiques :

    • Importation et prise de photos sont possibles
    • Exportation ou envoi possible vers Twitter, Facebook, émail, iTunes, Box, Photo Album, Dropbox et Evernote
    • au format image ou pdf
    • différents type d’outils d’écriture : crayon, plume, stylo, marqueur et gommes en plusieurs couleurs
    • permet aussi d’importer et d’annoter des fichiers .pdf

Paper

Une application quelque peu différente des trois précédentes, c’est une application faite pour le dessin et le croquis avant toute chose. Inégalée par sa gestion des couleurs en y ajoutant (paiement) son mélangeur.

Présentation en vidéo de l’application :

Principales caractéristiques :

    • 4 outils, une gomme, 29 couleurs prédéfinies, un mélangeur
    • Partage du carnet via Tumblr, Facebook, Twitter, mail et Pellicule

Verdict :

Si vous dessinez principalement, c’est Paper qu’il vous faut. Si votre utilisation est tournée vers la prise de note avant tout, les trois autres applications seront en mesure de vous satisfaire. Cela sera plus une question d’appréciation personnelle ou du choix proposé par l’application à l’exportation/publication de vos notes.

Écrire avec son iPad : les basiques

5 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

À la suite de mon dernier article, je vous présente les deux applications retenues dans ma catégorie «basiques, mais efficaces», de logiciels de prise de notes : Notes d’Apple et SimpleNote.

Ces deux applications remplissent mon cahier des charges de base. À savoir :

  • être disponible pour mon iPad et mon mac;
  • se synchroniser via iCloud de préférence;
  • interface épurée pour de la pure prise de notes;
  • classement des notes par mot-clé (tags) ou dossiers.

Les deux applications sont centrées sur la prise de notes sans superflu. En voici un exemple avec Notes (mode lecture) :

wpid-PastedGraphic-2014-01-4-18-01-e1388855549987Simple, mais efficace. Vous pourrez ensuite reprendre votre texte dans une autre application pour le mettre en forme. Les deux applications sont gratuites.

Notes présente l’avantage d’être fourni d’office avec votre Mac, iPhone ou iPad. Vous pourrez reprendre ou modifier les notes sur d’autres systèmes d’exploitation via votre navigateur et votre compte iCloud. Vos notes pourront être classées dans des dossiers. Vos différents comptes mail, y compris exchange, sont reconnus et vous pourrez également récupérer ou créer des notes issues de vos comptes. Avec la version de bureau (Mac), vous pouvez même ajouter des images, malheureusement on attend encore cette possibilité sur iPad.

Avec SimpleNote, il vous faudra ouvrir un compte sur le site du logiciel pour synchroniser vos notes sur vos différents appareils. Par contre, l’application sera disponible également sur Android ou Kindle.

simplenoteLe classement des notes se fera par mots-clés (tags) et non par dossiers. Cela représente un avantage puisque plusieurs mots-clés permettent de classer vos notes pour les retrouver. Par contre, il faudra veiller à ne pas multiplier vos mots-clés.

SimpleNote dispose d’une interface aussi épurée que Notes. L’image ci-dessous vous en donne un aperçu ainsi que les fonctionnalités supplémentaires dont elle dispose :

wpid-PastedGraphic2-2014-01-4-18-01Ainsi SimpleNote permet de mettre des notes en avant, indépendamment de leur date de création. l’application vous permet également d’avoir l’historique de votre travail et de le restaurer. Vous pouvez également publier la note en ligne pour vos éventuels lecteurs. L’envoi de vos notes par mail, message, Twitter ou su Facebook est également possible. Enfin, il possible de collaborer à plusieurs sur le même document (collaborate).

Il faut noter que, via le site, il vous est possible d’exporter vos notes dans différents formats. Pas de problème donc, si l’application ne vous convient plus.

SimpleNote est une application certes épurée, mais pas simpliste. Seuls quelques buts rencontrés en travaillant en ligne ont refroidit quelque peu mon enthousiasme à l’égard de cette application.

Concernant les critères supplémentaires, ces deux applications remplissent les conditions suivantes pour Notes et SimpleNote :

  • interface et consultation web possible;
  • support d’un clavier externe via bluetooth.

Pour sa part, SimpleNote vous permettra en plus

  • de collaborer à plusieurs sur le même document;
  • est disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, Kindle)
  • d’exporter, via le web, vos notes;

Pour rédiger du texte, ces deux logiciels seront largement suffisant. Leur style épuré rend inutile, à mon avis, l’utilisation d’un éditeur de texte. Au final, SimpleNote est un peu plus complet que Notes sans que cela soit déterminant dans votre choix final, car les deux seront vous satisfaire.

Bon à procrastiner

4 janvier 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici journée à bon procrastiner ! Aucune scrupule devant le temps maussade de l’extérieur. Une bonne occasion de tester des applications de prise de notes – avec clavier ou le stylet – pour iPad.

Le domaine a passablement évolué depuis un ou deux ans. Les premiers pas des applications de prises de notes avaient de la peine à me convenir. Même Notebooks que je présentais n’a pas tenu sur la distance (https://lyonelkaufmann.ch/Blog/2011/06/10/productivite-quel-carnet-de-notes-pour-mon-ipad/).

Il faut dire que mon cahier des charges pour une telle application n’a rien d’une sinécure. Probablement qu’il est impossible de disposer d’une seule application pour répondre à l’ensemble de mes besoins. Essayons d’y voir plus clair concernant un cahier des charges “réaliste” d’une telle application.

Critères d’évaluations de base:
• être disponible pour mon iPad et mon mac;
• se synchroniser via iCloud de préférence, Skydrive, GoogleDrive ou Evernote;
• interface épurée pour de la pure prise de notes ou alors doit pouvoir gérer du texte enrichi (gras, italique, …);
• classement par mot-clé (tags) ou dossiers.

Critères d’évaluation supplémentaires :
• interface et consultation web possible;
• collaboration à plusieurs sur le même document;
• disponible sous d’autres systèmes d’exploitation (android, windows, linux);
• publication d’une page texte/image sur des réseaux sociaux (facebook, twitter, foursquare, …) et pourquoi pas sur mes blogs (wordpress);
• support d’un clavier externe via bluetooth;
• ouverture de fichiers aux formats .pdf, .doc ou .docx;
• possibilités d’exportations;
• qualité des outils de prise en charge du stylet pour l’écriture manuscrite ou le dessin;
• un mode plein écran spécifique;
• choix des polices de caractères.

Répartitions des applications par catégories :
• les basiques, mais efficaces : Notes, SimpleNote
• écrire à la main ou dessiner : Bambo Papers, Penultimate, Noteshelf, Paper
• les complets : Outline+, NoteSuite, OneNote, Evernote, MacJournal
• les éditeurs de texte : ByWord, ia Writer, Writer Pro
• les inclassables : DayOne, Pages, WordPress

À suivre….

La popularité de la presse sur les réseaux sociaux | Crossmédias

10 mars 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De l’autre côté de l’Atlantique, le New-York Times possède aujourd’hui un plus grand nombre de followers sur Twitter que d’abonnés à sa version papier (observation relevée par le site spécialisé américain Journalistics). Le journal différencie ses stratégies web et papier. Alors que la première ne diffuse que des annonces courtes, la version imprimée en propose des approfondissements. Cette différenciation offre une complémentarité des supports.

Ainsi la consommation d’informations synthétiques vient concurrencer l’analyse approfondie d’un fait social. On peut se demander s’il existe un risque à ce que les internautes n’approfondissent plus autant les questions d’actualité. Ce qui est certain, c’est l’absence de lien logique entre le succès sur le web d’un quotidien et le nombre d’abonnés à sa version imprimée

viaPresse et Réseaux Sociaux, quels usages ? | Crossmédias.

Sommes-nous des influenceurs? : La longue traine m’a rattrapé!

16 septembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ou quand une série d’articles datant de l’été 2007 confirme la théorie de la longue traîne de Chris Anderson, fournit un aperçu du travail journalistique en 2010 et apporte un éclairage sur la notoriété à l’ère des reseaux sociaux.

En juillet-août 2007, je rédigeais une série de quatre articles consacrés à la Grande Depression et au New Deal. Deux articles traitaient plus particulièrement de la question historiographique. L’ensemble rencontra un joli succès d’estime. Une recherche sur Google le confirme puisque, en formulant la requête « crise economique 1930 new deal » ou « Grande Dépression new deal », l’un ou l’autre de mes articles figure dans les cinq premiers résultats. Fort bien déjà jusqu’ici.
Maintenant, en ce début septembre 2010, un économiste américain, Douglas Irwin, publie un article de recherche dans lequel il affirme que la crise mondiale du début des années 1930 serait davantage due à la France et à l’accumulation de ses réserves d’or qu’aux Etats-Unis. Sur la base d’une dépêche de l’AFP, le site de L’Expansion.fr publie alors le 14 septembre un article intitulé « La Grande Dépression des années 30 est-elle due à la France? » ((http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-grande-depression-des-annees-30-est-elle-due-a-la-france_238874.html))
Dans la foulée, L’Expansion confie à une journaliste, Laura Raim, le soin d’investiguer notamment sur l’apparent côté novateur de la thèse développée par Irwin. Elle part donc à la recherche autant d’un historien que d’économistes. Dans sa quête, les moteurs de recherche sont convoqués: aujourd’hui ils ont remplacé les carnets d’adresse des journalistes toujours plus contraints par le temps. C’est ainsi, via l’adresse mail indiquée sur mon site, que je reçois hier dans ma messagerie une demande de contact pour que je donne « mon éclairage sur le sujet ». Par mail, je lui retourne mes coordonnées téléphoniques.
A mon tour de consulter la toîle, je lis rapidement le prémier article de L’Expansion qui me renvoie à l’article d’Irwin en anglais. Je complète en lisant sa notice biographique sur Wikipedia. Tout cela me permet notamment de le replacer rapidement au sein de son courant de pensée. Il se situe très clairement dans les approches libérales et monétaristes popularisées par Milton Friedman ((pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article: http://lyonelkaufmann.ch/histoire/2007/08/03/grande-dpression-et-new-deal-2-que-nous-dit-lhistoriographie-1/))
Rapidemment le téléphone sonne et nous engageons une discussion d’une vingtaine de minutes. Au final je me retrouve en compagnie d’économistes et il s’agit maintenant de répondre à la question suivante

« La France a-t-elle vraiment provoqué la Grande Dépression? » ((http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-france-a-t-elle-vraiment-provoque-la-grande-depression_238997.html))

Une nouvelle problématique qui pourrait être utilisée en classe pour traiter ce sujet. Avis aux amateurs.

C’est ainsi qu’à l’ère des réseaux sociaux, on peut étre convoqué dans la posture de l’expert pour les médias et que se construit une notoriété « digitale ».

Comment apprend-on dans les communautés en ligne?

12 septembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Bonne nouvelle! Une enquête récente confirme qu’on apprend dans les communautés en ligne. Fort bien, mais on y apprend pas forcément ce qui était attendu au départ. Comment en tenir compte alors avant de se lancer? Comment s’assurer que tous les élèves en bénéficieront?

Dans cet article de Thot ((Comment apprend-on dans les communautés en ligne?)), Christine Vaufrey rend compte des résultats de l’étude réalisée par l’Institute for Prospective Technological Studies (IPTS) qui a publié un rapport intitulé L’innovation pédagogique dans les nouvelles communautés d’apprentissage (Pedagogical Innovation in New Learning Communities, en anglais seulement). Ce rapport rend compte de l’étude approfondie de douze communautés d’apprentissage en ligne.

Les résultats de cette enquête indiquent qu’effectivement on apprend dans ces différentes communautés en ligne, mais que les membres de ces communautés apprennent
– majoritairement de manière informelle, et de manière inattendue;
– au travers des interactions entre pairs, bien plus qu’en dialoguant avec un « expert » désigné comme tel (apprentissage majoritairement collaboratif, construit sur une multitude d’interactions et non pas sur un système de question / réponse unique);
– pour autant qu’ils parviennent à faire des liens, des connexions entre les sujets et à transférer les apports de l’expérience des autres sur les leurs;
– plus facilement si les membres de la communauté ont un intérêt commun que celui-ci soit personnel ou professionnel;
– mieux en étant ouvert au changement, à l’innovation et à la création;
– grâce à l’engagement des membres dans la vie de leur communauté, engagement lui-même sous-tendu par le sentiment de progresser, de renforcer ses capacités (empowerment) et la prise de responsabilités.

Au final, l’apprentissage intervient sur des champs spécifiques (qui vont, dans le cas des communautés analysées, du montage vidéo à la microbiologie en passant par l’administration publique), mais aussi et surtout sur des compétences transversales telles que l’ouverture et l’expression culturelles, la tolérance, le respect des autres, la capacité à animer un processus démocratique.

En conclusion, les auteurs du rapport soulignent que les modèles pédagogiques traditionnels ne sont pas radicalement remis en cause dans les communautés virtuelles d’apprentissage, mais que celles-ci créent de nouveaux équilibres entre enseignement et apprentissage d’une part, et entre connaissances structurées pré-existantes et connaissances, d’autre part.

Pour ma part, ces résultats m’incitent à rapprocher ces dispositifs de communautés en ligne aux démarches de pédagogie de projet. En effet, comparativement à des démarches d’apprentissage plus habituelles, celles-ci déterminent a priori l’ensemble des apprentissages à réaliser. Or, l’enquête met justement en évidence le caractère inattendu d’une (grande) partie des apprentissages développés et leur caractère informel. Bien entendu, une pédagogie de projet comporte également des apprentissages attendus, mais organise de manière plus souple les parcours pour tenir compte des apprentissages effectivement réalisés, combler les « trous » et prendre en compte les apprentissages inattendus.
De plus, la phase de indispensable de la dévolution en pédagogie de projet ((Interdisciplinarité et pédagogie de projet)) facilitera l’intérêt commun des participants ainsi que leur engagement dans la tâche. Elle est même indispensable pour que la communauté en ligne soit bénéfique pour tous les participants. Autrement, les communautés en ligne risquent bien de bénéficier en premier lieu aux élèves intrinsèquement motivés et accroitront les écarts entre les « bons » élèves et les autres. Ce risque me paraît particulièrement évident dans des démarches pédagogiques plus traditionnelles.

Dans un autre ordre d’idée, les communautés en ligne paraisssent intéressantes dans le développement de savoir-faire techniques principalement en lien avec des habiletés numériques (p. ex. montage vidéo).

Le 14 juillet 1789 sur mode Twitter | ZERO SECONDE

4 juillet 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Original, amusant et indirectement une bonne idée d’activité en histoire. Il serait possible d’étudier l’emploi de twitter dans un événement comme les dernières élections iraniennes puis de transposer son utilisation relativement à un événement historique. A méditer/suivre…
ZERO SECONDE: un 14 juillet 1789 sur Twitter (par Martin Lessard)

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann

Historien & Blogueur

Afficher le Profil Complet →

Derniers articles

  • Montréal : Début des séries (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal Boutiques (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Maison de Leonard Cohen (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Pionnière inspirante, figure syndicale, « trop » féministe: hommages à gauche après la mort de Christiane Brunner – rts.ch – Suisse 19 avril 2025
  • Pergolas @Place des Anciens-Fossés (La Tour-de-Peilz) 19 avril 2025
  • Love Hotel, le livre de François Prost 18 mars 2025
  • Brève de comptoir 18 mars 2025
  • Nature morte – Cep d’Or Vevey (12.02.2025) 13 février 2025
  • Google, Wikipédia et ChatGPT. Les trois cavaliers de l’apocalypse (qui ne vient pas). – affordance.info 13 février 2025

Catégories & Pages

  • Blogcafé
  • Photo du mois
  • Photo du jour
  • Roadbook
  • TubesCafé
  • Politique de confidentialité

Recherche

Pages et Articles Phares

  • La Tour-de-Peilz - Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland
    La Tour-de-Peilz - Un parcours pour Gustave Courbet le Boéland
  • Frédérik Mey - Songez Que Maintenant (1973)
    Frédérik Mey - Songez Que Maintenant (1973)
  • Amy Belle
    Amy Belle
  • «Va Pensiero» de Verdi en 2011 : un symbole de résistance patriotique comme en 1842
    «Va Pensiero» de Verdi en 2011 : un symbole de résistance patriotique comme en 1842
  • Ce peu d’amour | Stephan Eicher
    Ce peu d’amour | Stephan Eicher
  • Roadbook : Zum Nußbaum | Berlin
    Roadbook : Zum Nußbaum | Berlin
  • Bruce Springsteen (Live in Dublin)
    Bruce Springsteen (Live in Dublin)
  • # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
    # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
  • #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
    #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
  • Wordpress: Mettre de l'ordre dans ses pages
    Wordpress: Mettre de l'ordre dans ses pages

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Creative Commons License
Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025
Magazine Pro de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…