J’ai pas boudé mon plaisir ce vendredi soir en assistant à la projection de Robin des Bois de Ridley Scott. Après Gladiator, le couple Ridley Scott – Russel Crowe nous en remet ainsi une couche.
En même temps, il m’est difficile d’être uniquement spectateur dans ce genre d’ouvrage. Cependant, il faudra quelque temps à l’historien pour défaire l’écheveau ainsi concocté.
Voici un bref compte-rendu de ce qui a titillé mon attention.

En premier lieu, derrière un Robin des Bois prolo, Ridley Scott nous propose avant tout une vision de ce fameux Moyen-Âge noir qui tranche avec la version des versions hollywoodiennes antérieures. Comme si à Prince Vaillant, Herman et sa série de Tours du Bois Maury ou Bourgeon et ses Compagnons du Crépuscule avaient pris le relais dans la transcription picturale du Moyen-Âge.
En second lieu, il est difficile de ne pas faire quelques rapprochements avec Gladiator du même duo. Dès le début d’ailleurs, puisque comme dans Gladiator, Robin des Bois débute avec une bataille épique. L’empereur Commode est remplacé par le roi Jean qui lui parvient à rester vivant et au pouvoir à la fin du film. Pas de retour à la République donc, mais une vague promesse que l’aventure ne fait que commencer pour Robin et Marianne réunis dans la forêt de Nottingham.
Enfin, en passant, les barges de débarquements des troupes françaises sur les côtes anglaises paraissent tout droit sorties de Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg!
Ah, j’oubliais lors de ma première rédaction, le petit côté Le Retour de Martin Guerre lorsque Robin vient à Nottingham et que Sir Walter Loxley lui propose de remplacer son fils et de jouer le rôle de l’époux de Lady Marianne!
Voilà mes premières impressions d’après projection.
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