Très bon texte adressé à un défenseur de Dieudonné et démontant le système d’un mec qui «fait du business sur la Shoah en dénonçant le Shoah business.»
En même temps, ce texte démontre l’échec du devoir de mémoire de la Shoah en milieu scolaire lorsque celle-ci n’inflige aux élèves qu’«un terrorisme émotionnel» plutôt que de démonter les mécanismes à l’oeuvre dans un système tel le nazisme.
A méditer doublement.
Shoah
Revue de presse : Shoah, entre impression de réel et récit réaliste | Cinémadoc
La recherche de Rémy Besson sur le film Shoah permet d’établir que le régime de vérité dont Shoah relève n’est pas celui de l’histoire orale, mais bien de celui d’un film de cinéma extrêmement construit, aussi bien lors du tournage que lors du montage. Seul un travail en archive permet d’établir que ce film relève d’une construction aussi bien au niveau de la bande image que de la piste son. Il s’avère alors que l’objectif poursuivi par l’équipe du film était moins de proposer une mise en contact la plus directe possible entre les spectateurs et les acteurs de l’histoire, que de proposer un récit. En cela, le terme – utilisé aussi bien par le réalisateur que par la monteuse – de fiction de réel semble le mieux adapté pour le qualifier. Le fait d’identifier et de caractériser une part de fiction dans ce film ne mène aucunement à prouver qu’il n’atteint pas quelque chose de la vérité de l’expérience vécue par les acteurs de l’histoire. Ce travail conduit plus justement à un déplacement d’un paradigme, celui de l’histoire orale, à un autre, celui d’un récit réaliste.
Shoah, entre impression de réel et récit réaliste | Cinémadoc
Revue de presse : « La liste Goering » ou le mystère de la condition humaine | RTS – Signature
Il ne faut jamais désespérer du genre humain. Pendant que le haut dignitaire nazi et criminel de guerre Hermann Goering planifiait la mort de millions de Juifs, son frère Albert, lui, s’abritait derrière ce nom célèbre pour sauver des dizaines de vies juives. Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, enquête d’ailleurs sur le frère cadet du dirigeant nazi en vue de lui décerner le titre de « Juste parmi les nations ». Ainsi, les guerres et les génocides ont leurs salauds mais aussi leurs héros.
« La liste Goering » ou le mystère de la condition humaine | RTS – Signature
Revue de presse : Décès de Wilhelm Brasse, photographe qui fixa pour l’éternité les horreurs d’Auschwitz
Wilhelm Brasse, ancien prisonnier du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau qui sur ordre des autorités, avait pris en photo des dizaines de milliers de ses compagnons, est décédé mardi à l’âge de 95 ans à Zywiec, dans le sud de la Pologne, a déclaré à l’AFP Pawel Sawicki, un porte-parole du musée d’Auschwitz. M. Brasse a également fourni des documents sur les expérimentations pseudo-médicales du docteur Josef Mengele et d’Eduard Wirths, médecin en chef SS d’Auschwitz-Birkenau.
Dèces de Wilhelm Brasse, photographe qui fixa pour l’éternité les horreurs d’Auschwitz
François Hollande défonce la France pétainiste. Merci. | Chroniques de Juan
Dimanche 22 juillet 2012, François Hollande n’a pas seulement rendu hommage aux victimes de la Rafle du Vel’d’Hiv de juillet 1942 — auxquelles Jacques Chirac avait déjà rendu hommage au contraire de François Mitterand —, il a surtout évoqué les heures noires de la collaboration et la responsabilité de la France,
« Nous sommes rassemblés ce matin pour rappeler l’horreur dun crime, exprimer le chagrin de ceux qui ont vécu la tragédie, évoquer les heures noires de la collaboration, notre histoire, et donc la responsabilité de la France.»
du régime de Vichy et de Pétain dans leurs participations à l’extermination des Juifs.
« Ce crime sest déroulé ici, dans notre capitale, dans nos rues, dans nos cours d’immeuble, dans nos cages d’escalier, sous nos préaux d’école. Il allait ouvrir la voie à dautres rafles, à Marseille et dans toute la France, c’est-à-dire des deux côtés de la ligne de démarcation. Il y eut aussi d’autres déportations, notamment celle de Tsiganes. »
via Chroniques de Juan: François Hollande défonce la France pétainiste. Merci..
Revue de presse : Enseigner l’histoire de la Shoah | Mémorial de la Shoah
Le Mémorial de la Shoah et le ministère de l’éducation nationale ont ouvert le 27 mars un nouveau site destiné aux enseignants.Il propose des séquences adaptables pour la classe du primaire au lycée. Le site propose des fiches historique thématiques, des documents d’archive et de nombreux documents pédagogiques. Les enseignants ont là un appui formidable pour cet enseignement. Le site propose également des circuits de visite pour aborder la Shoah sous un autre angle.
Revue de presse : Enseigner l’histoire de la Shoah | Mémorial de la Shoah
Le Mémorial de la Shoah et le ministère de l’éducation nationale ont ouvert le 27 mars un nouveau site destiné aux enseignants.Il propose des séquences adaptables pour la classe du primaire au lycée. Le site propose des fiches historique thématiques, des documents d’archive et de nombreux documents pédagogiques. Les enseignants ont là un appui formidable pour cet enseignement. Le site propose également des circuits de visite pour aborder la Shoah sous un autre angle.
Revue de presse : Gino Bartali, un Juste sur un vélo | LeTemps.ch
Un aspect méconnu qui grandit encore Gino Bartali. Le sportif toscan, éternel adversaire de Fausto Coppi, devrait être prochainement proclamé «Juste parmi les nations» par l’Etat d’Israël pour son rôle durant la Seconde Guerre mondiale. L’article retrace d’abord la carrière et la rivalité existant avec Coppi.
Le rôle des média généralistes dans le devenir-référence de Shoah (1985-1987)
Merci à Rémy Besson pour sa mise à disposition de sa contribution Le rôle des média généralistes dans le devenir-référence de Shoah (1985-1987) proposée lors du colloque Si la photographie est bonne, organisé par André Gunthert (Lhivic/ EHESS), à l’INHA le 20 octobre 2011.
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Source : Le devenir référence de Shoah (1985-1987)
Etudes Photo n°27 – Le Rapport Karski | Cinémadoc

En 1977, Claude Lanzmann et son équipe ont retrouvé le résistant polonais Jan Karski. Fin 1978, après plus de trente années de silence, Karski accepte d’être filmé à son domicile pendant deux jours. Dans Shoah (1985), Claude Lanzmann octroie trente-neuf minutes à ce témoignage. En 2010, le réalisateur a repris l’entretien original pour réaliser un nouveau film, Le Rapport Karski, diffusé sur la chaîne franco-allemande Arte. À vingt-cinq ans d’intervalle, Shoah et Le Rapport Karski ont été perçus comme des documentaires, c’est-à-dire comme des films donnant un accès le plus direct possible aux paroles des témoins. Si, dans les deux cas, le réalisateur affirme son souhait de transmettre la « vérité », tant les propos qu’il a tenus au sujet de ses films que les choix visuels qu’il a effectués diffèrent. Il apparaît ainsi que la transmission de la vérité à laquelle aspire le réalisateur prend des formes distinctes selon le contexte de réalisation et questionne ainsi plus généralement la part de la médiation dans la réalisation d’un film dit documentaire.
Cet article de Rémy Besson dans Etudes Photos no 27 est donc un article important par rapport à un film régulièrement utilisé ou cité dans l’étude du génocide des Juifs.