En juillet 91/92 sortait le mensuel n° 30 avec trois inédits intitulé: « Voulez vous chanter Cohen? » France Inter associé aux inrockuptibles via Sony/ Columbia sortait pratiquement en même temps la fameuse compilation intitulée: « I’m your fan », the songs of Leonard Cohen.

Bien évidemment comme dans toute entreprise de ce genre, la qualité des interprétations est variable. Certains prennent des risques, d’autres restent pris par l’original. Toujours est-il qu’en conclusion de l’album, John Cale, ancien membre du Velvet Underground reprenait Hallelujah. En voici sa version en vidéo :
Quelques années plus tard, Rufus Wainwright proposait une nouvelle version d’Hallelujah. : »(Elle figure d’ailleurs dans le film Shrek) »: Voici sa version au piano en public:
Rufus Wainwright a également repris, à sa manière, Everybody Knows. Dans cette vidéo, outre l’interprétation sublime de cette chanson, Wainwright raconte sa première rencontre avec Leonard Cohen et ce dernier donne également son avis sur l’interprétation de Wainwright:
Enfin, je terminerai ce petit tour d’horizon des reprises d’Hallelujah par la version de Jeff Buckley (1966-1997) à la guitare (9 min 36!):
C’est ainsi que se termine cette journée Leonard Cohen. J’espère qu’elle vous aura plu.
la reprise de Hallelujah par Rufus Wainwright est sublime. d’ailleurs c’est grâce à la b.o. de Shrek que je l’ai découverte 🙂
Bonjour et merci d’être passé sur Heavy Mental.
Hellelujah est ma chanson préférée de tous les temps. en particulier la version flamboyante de Rufus W. Elle me tire les larmes des yeux a chaque ecoute.
Celle de John Cale est trop solenelle, trop théatrale. En revanche vous ne parlez pas de la version originale de LC, qui me semble au dessous des reprises. La version de Buckley est très belle elle aussi.
Il s’agit vraiment d’un cas d’école ou on peut voir à l’oeuvre l’imùportance de l’interpretation dans un standard de la musique populaire anglo saxonne. Merci de compiler tous les liens vidéos.
Ce qui est interessant est que Cohen a rajouté 2 strophes au texte original, certains les chantent, d’autres non.
Excellent blog ! (C’est André Gunthert de histoire visuelle qui m’a donné votre lien.)
@ Fabienne : c’est marrant le nombre de personne qui découvre cette chanson, mais pas via Leonard Cohen. Ainsi Caleb, c’est la version de Buckley qui l’a amené à Leonard Cohen
@ Cecil: effectivement j’aurais pu ajouter un lien vers une version vidéo de la version de Leonard Cohen. Elle existe et elle est kitsch à souhait. Dans le mouvement original, ce billet est le troisième consacré le même jour à Leonard Cohen. C’est lui qui démarrait la journée avec « Take This Waltz ». Ceci explique partiellement cela…
Autrement, vous avez raison sur l’importance de l’interprétation et leur richesse dans le cas présent. Un beau retour à la tradition ancienne de l’oeuvre qui tient plus dans la manière de réarranger le matériel existant que dans une nouvelle création.
Merci aussi pour les précisions sur les deux strophes, je n’y avais jamais fait attention…
Merci enfin pour les compliments (et merci aussi à André Gunthert dont j’apprécie grandement le travail). 🙂
Euh, les gros nazes : c’est COHEN l’AUTEUR !!! Vous êtes vraiment des pas bien malins. Faut se renseigner avant de jouer aux chroniqueurs impertinents… « Il a rajouté deux strophes… » j’adoooore. N’importe quoi.
@ Thomas : la politesse n’a jamais fait de mal à personne. Y compris lorsqu’on s’adresse à des «gros nazes»…
Je l’ai redecouverte ce soir en générique de fin d’un Cold Case et du coups j’ai cherché plus loin…
Je suis parti comme beaucoups de shrek et j’ai vu de nombreux sites dont celui ci.
J’ai donc appris pour L.Cohen ce soir comme un inculte que je suis. 😉
Pour information j’ai même vu une version avec Jeanne Birkin
http://www.clipzik.com/jane-birkin-et-nosfell-hallelujah-5082.html