
Un jour ou l’autre, j’imagine que la question se pose de sa/ses relation(s) avec l’entreprise Google. Voilà mon histoire. 😉
Google dépendance : les faits
Il ne s’agit pas seulement de sa dépendance/relation avec le moteur de recherche, mais à tous les services que l’entreprise propose, je cite en vrac:
– Blogger, sa plate-forme de blog
– Google Reader, son aggrégateur de flux rss
– Google Docs, sa suite office collaborative en ligne
– Google Site, sa solution d’hébergement de pages web
– Google Calendar, son calendrier collaboraatif
– Gmail, sa plate-forme client-mail
– YouTube et Google Vidéos, hébergement et consultation de vidéos en ligne
– Picasa, album et partage de photos en ligne
– Chrome, son navigateur internet.
Une jolie toile, déjà, non? Je pourrais encore y ajouter Google Ads (sa régie publicitaire), Google Analytics (mesure d’audience pour site web) ou Google News (son agence de nouvelles en ligne). Et j’en passe, mais vous conviendrez que cette courte énumération dresse le portrait d’une entreprise qui s’intéresse à votre vie numérique sous toutes ses formes.
Bien sûr, les risques d’une mainmise de Google sur nos vies quotidiennes ont été évoqués depuis un bon bout de temps. Alors pourquoi est-ce que je m’en préoccupe maintenant? Bonne question. C’est l’objet de ce billet.
En préambule, je dois avouer que je suis (ou plutôt devrai-je dire étais) un utilisateur satisfait des produits offerts par Google ou rachetés par lui. Je leur reconnais l’avantage de la sobriété et de la simplicité à la Apple, mâtiné d’une couche collaborative de très bon aloi. Je peux même y ajouter une ouverture vers l’extérieur, car il est toujours possible de récupérer ses données dans des formats standards et aujourd’hui universels.
Qu’est-ce qui m’est arrivé alors? Qu’est-ce qui a changé?
Je peux dater le moment du changement: l’arrivée de Chrome.
Ainsi une dépêche de l’ATS du 9 septembre 2008 nous apprenait que:
Le Préposé fédéral à la protection des données recommande aux utilisateurs du nouveau navigateur internet Chrome de Google de bien s’informer. Il conseille en outre aux internautes de ne pas utiliser tous les services du géant américain de l’internet. Du point de vue de la protection des données, il est préoccupant qu’un seul prestataire de services recueille énormément de données, a expliqué le porte-parole du Préposé fédéral à la protection des données. De plus, les risques pour la sphère privée s’accroissent à mesure qu’une société internet ajoute des fonctionnalités. /ATS
Personnellement, je ne suis guère tenté par la paranoïa (y a qu’à voir la diversité d ma présence sur le net), mais là je dois dire que lorsqu’il s’agit d’une annonce faite par un haut responsable de l’Administration suisse, peu contraignante et regardante à l’égard des entreprises privées (qui a dit « Sécuritas »?) cela devient sérieux, non? Enfin, moi, cela m’a fait réfléchir. Même si les outils proposés par Google me convenaient individuellement, le doute a pris le dessus et, en bon citoyen helvétique, j’ai décidé d’appliquer ses recommandations.
Début octobre a donc marqué le début de mon entreprise de Dégoogolisation. D’une part personnelle en choisissant ou revenant à d’autres outils que ceux proposés par Google. Ensuite ma démarche a également touché les outils ou widgets utilisés par mes sites.
A suivre…
[…] conséquente de solutions Google, j’ai décidé de me dégoogliser (voir mon billet : Faut-il en finir avec la Google dépendance?). Ce billet est donc aussi l’occasion de faire le point sur mon univers actuel de […]