
La nouvelle vient de tomber ce soir, Facebook rachète Instagram.
Cela n’est pas du goût de nombre d’utilisateurs. Certains clôturent déjà leurs comptes. D’autres cherchent d’abord à récupérer leurs photos avant de le faire. ((Si vous êtes de ceux qui chercher à récupérer vos photos publiées sur Instagram, vous pouvez le faire via Instaport. Depuis hier soir, le site rencontre quelques difficultés à répondre à la demande. Un peu de patience s’imposera donc.))
C’est l’occasion de rappeler que la propriété de ses données n’est pas négociable et de rechercher des solutions qui vous préserve.
A ce sujet, le billet de Michelle Carrupt tombe à pic : Que faire de toutes nos photos?
Sur la question (ou la mode) des (fausses) photos vintage, Nathan Jurgenson ((Fausses photos vintages | OWNI)) soutient que ces photos provoquent un sentiment d’authenticité qui manquent souvent aux photos numériques postées sur les réseaux sociaux. Un supplément d’âme en quelque sorte.
Jurgenson indique également que
l’essor des fausses photos vintage est une tentative de créer une sorte de «nostalgie pour le présent,» une tentative de rendre nos photos plus importantes et réelles. Nous voulons doter nos vies présentes des sentiments puissants liés à la nostalgie. Et, finalement, cela va bien plus loin que des photos imitation vintage ; la popularité momentanée des photos style-Hipstamatic souligne une tendance plus large de voir le présent de plus en plus comme un éventuel passé documenté.
Bonjour et merci pour le lien 😉
« voir le présent de plus en plus comme un éventuel passé documenté. » C’est ça qui me dérange le plus je crois, surtout lorsque les auteurs de photo vintage n’ont qu’une vision très partielle et partiale du passé, forcément, ils ne l’ont pas connu 😉
De rien. Ton/votre article tombait à point nommé.
On peut aussi dire que c’est une manière de documenter son propre passé ou de donner une certaine «épaisseur» au présent.
J’aime bien l’idée d’une forme de démocratisation de la photographie et de photographie décomplexante et décomplexée.
De toute façon, vintage ou pas, il y a des photos qui fonctionnent et d’autres pas au-delà de celui ou celle qui les a prises.