
A 8h15, le réveil sonne après une bonne nuit de sommeil. Dehors, le temps a changé, désormais il est gris et il pleut.
Après un déjeuner copieux, il est temps de reprendre la route. A 10h30, la moto est chargée de son bardas et moteur, direction une station d’essence, car Captain Adventure a soif.
Une fois le plein fait, le rapide regard sur le temps donne la décision : ce sera l’autoroute.
Jusqu’à Göttingen, elle sera plaisante. Montées, descentes, tracé sinueux, forêts agrémentent le trajet. La pluie aussi en alternance avec un temps couvert. Après Göttingen, l’autoroute est plus monotone. Seuls les travaux agrémenteront et ralentissent quelque peu l’avancement du voyage. Quand la route le permet, je tourne la poignée des gaz… en toute légalité. Ça pousse…
Après 300 kilomètres, j’aperçois le premier bout de ciel bleu et même du soleil.
A 16h03 et deux pauses, j’arrive à Hambourg et à mon hôtel. Rapidement, je prends possession de la chambre, je gare ma moto dans le garage de l’hôtel (8€), je me change et à 17h00 je m’en vais découvrir la capitale de l’Allemagne du Nord.

Et c’est une très belle découverte. Il n’y a pas à dire, mais les Allemands maîtrisent l’art de la ville. Autant la vieille ville (largement reconstruite après la guerre) que la ville nouvelle sont plaisantes. S’ ajoute encore la patte des alternatifs. En plus, la ville est largement traversée par l’Elbe et c’est alors un enchantement de ponts et de canaux.

Il y a également beaucoup de monde dans les rues. Normal pour un samedi. Beaucoup de personnes vivant en rue également. Tout cela sans agressivité.

Beaucoup de gens sont installés le long de l’Elbe et profitent alors du soleil. Cependant, si je débute ma visite avec le soleil, soudain de brusques et violents orages se déclenchent, puis prennent rapidement fin. Tout ceci en une fraction de seconde ou presque. Dans ces moments-là, les arcades des bâtiments sont les bienvenues comme le tablier du métro aérien.

Au final, c’est une ville qui mérite le détour. Il faut se laisser entraîner en-dehors des chemins battus. Vous passerez alors de quartiers en quartiers, chacun très différent l’un de l’autre. Une surprise, ou presque, vous attend à chaque coin de rue. Avec l’Elbe, c’est aussi le port et ses quartiers, mais je n’ai pas eu le temps d’y parvenir, arrêté par la pluie et la faim.
Je me dirige donc vers une brasserie précédemment repérée. Le repas ne sera pas à la hauteur de l’attente. En même temps, je peux observer les clients qui regarde le quart de finale Allemagne-Italie. La joie après le but allemand fait place à de l’anxiété après l’égalisation de l’Italie. Je pars après la première prolongation. Il se fait tard.
Sur le retour, je profite pour admirer la ville de nuit.
Le long du canal les maisons et l’eau ont un petit air de Venise.

Lorsque j’arrive à proximité de la gare centrale, je m’arrête dans une fan zone. C’est l’heure des penalties.

Les supporters passent par tous les états d’âme avant l’explosion finale.

La nuit promet d’être longue. Je m’interroge sur la tolérance aux Klaxons. Est-ce une heure après le match comme sur la Riviera. Suspens.
Résumé du jour : 486 km parcourus, 6,4 litres au 100 km.
Prochaine étape : Hirsthal et le ferry pour Kristiansand
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