
Une fois les affaires déposées et une bonne douche, il est temps de visiter Bergen. Il est 17h00 et je rentrerai à l’hôtel à passer 22h30…
Quand tu visites une ville pour la première fois, tu n’échappes pas aux passages touristiques obligés… D’autant que Bergen est également une ville très touristique. Je change de catégorie : hier je croisais surtout des camping cars, aujourd’hui c’est des cars de touristes. D’un tourisme plutôt individuel, j’entre dans la catégorie du tourisme de masse.
Après un petit moment d’adaptation, on s’y fait surtout qu’il y a de belles choses à voir. Touristiques certes, mais originales et belles. Parmi les incontournables : le funiculaire Fløbanen (ce sera mon histoire du jour) et le quartier médiéval reconstruit de Bryggen avec ses maisons en bois dont la plus ancienne date de 1702.
Concernant ce quartier, tu regardes d’abord les façades colorées comme sur les photos et tu dis «ok», mais tu dois surtout pénétrer dans ce quartier à partir de ce qui ressemble à des corridors. Et là, t’es saisi et tu n’en sors plus. Tu ne sais plus où donner de la tête (et de l’appareil photo). Je me suis retrouvé dans le même état de ravissement qu’hier avec la Rv44. C’est dit.
La troisième journée débute quand, en redescendant avec le funiculaire, tu ne suis pas le flot des touristes, mais tu décides de prendre la flèche à gauche et te perdre dans les rues. Tu découvres alors des choses moins convenues, mais tout à fait intéressante. Tu vis au rythme des quartiers que tu traverses. Je découvre notamment quelques intéressantes oeuvres de Street Art, preuve que tu es bien dans une grande ville.
La quatrième journée débute parce que cette fois-ci tu as eu le temps de visiter la ville, que tu peux prendre un apéro et qu’ensuite tu peux aller manger normalement au restaurant.

J’ai choisi le Bryggeloftet parce que le détective Varg Veum va y manger un steak de baleine dans la première enquête que j’ai lue. Pour ma part, je mangerai un très bon carpaccio de baleine avant de succulentes moules. La belle vie.

La cinquième journée s’annonce quand, à 22h00, tu ressors du restaurant pour être saisi de la plus belle lumière du jour. Impossible de rentrer. Impossible de ne pas refaire de photo. En plus, des musiciens jouent dans les rues et j’écoute ainsi du Léonard Cohen, puis du Neil Young. A 22h30, la lumière descend doucement et il fait plus frais. Il est alors l’heure de rentrer.
http://youtu.be/j2tZgzkbWg0
C’est pas tous les jours que t’as cinq journées en une !
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