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Ou quand, je découvre dans une grange une Cadillac jaune de 1957 et, dans une autre, un side-car ukrainien de 1959…
Entre Ringebu et Lillehammer, je prends les chemins de traverse. Fort charmant, le paysage m’inspire. Je m’arrête tout en restant sur Captain Adventure pour prendre une photo.
Bizarrement, j’entends comme le sifflement d’un oiseau. Celui-ci reprend. Non décidément ce n’est pas un oiseau. Alors je me retourne et lève la tête. Je n’avais pas vu au-dessus qu’il y avait une ferme. C’est son propriétaire qui me fait signe de le rejoindre. J’imagine que c’est parce que la vue est plus belle pour y faire des photos.
Comme je suis poli et que de tels élans spontanés sont rares chez les Norvégiens, je le rejoins et descends de ma moto.
Nous faisons les présentations. Lui, Bjorn, moi Lyonel. 😉
En fait, ce n’est pas tellement du paysage qu’il souhaite m’entretenir, mais il veut me présenter ses trésors, dissimulés dans deux granges, soit d’abord un side-car ukrainien de 1959, ramené par son frère, puis une Cadillac jaune de 1957, achetée du côté de Ringebu.
Dans un anglais hésitant (nous sommes deux), il me parle du fait que sa première femme n’a malheureusement pas eu l’occasion de rouler dans le side-car, mais que sa deuxième épouse oui. Que sa belle-fille roule elle avec la moto norvégienne de 1971 garée dans le même grange et qu’elle aurait souhaité être emmenée à son mariage dans la Cadillac jaune.
Malheureusement une mauvaise essence a mis le side-car sur les plots.
Bjorn m’indique également que la prospérité des Norvégiens leur font perdre de vue les réalités de la terre.
Entretemps, il s’est mis à pleuvoir. Ce sera un peu râté pour la photo de paysage. Pas grave.
Nous échangeons encore quelques propos sur la vie, le voyage et les motos. Puis vient pour moi le temps de reprendre ma route. Sous la pluie.
Bye Bjorn et merci pour cette tranche de vie norvégienne.
Merci à la moto et la photographie d’avoir permis cette improbable rencontre.
Ainsi va ma vie du motard sur les routes de par le monde.
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