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Pour la première fois depuis le départ, ce n’est pas le réveil qui fait débuter ma journée. En ce dimanche, je me laisse aller. Il est 8h40 quand je me réveille.
Je descends ensuite prendre mon déjeuner norvégien et en profite pour publier mon journal de la veille concernant la route des Trolls.
Il est 11 heures quand je quitte à pied l’hôtel.
Ma première étape du jour est pour l’opéra. Le bâtiment est magnifique. Il sert également de promontoire aux promeneurs. Je découvre également que la ville a élaboré un circuit piétonnier au fil de l’eau. Allons-y.
Je poursuis en direction de l’Est. Un nouveau quartier de bord de fjord – Sørenga– se dresse. Sympa. Avec un côté bobo évident.
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On y trouve néanmoins de sympathiques bains publiques. L’air et l’eau sont à 21 degrés. Le soleil darde quelques rayons. J’en profite pour m’installer. le mobilier urbain me rappel celui rencontré en Suède deux ans auparavant. De bons souvenirs de l’Eurogym d’Helsingborg reviennent à ma mémoire.
Il y a incontestablement un art scandinave de la vie en plein air en ville et au bord de l’eau… J’en aurai une autre illustration encore plus gigantesque en fin de journée.
Après une bonne pause, reposé, je reprends ma route piétonnière.
Soudain, je découvre un autre aspect de l’urbanité d’Oslo. Des jardins familiaux installé dans un nomand’s land dans un entre-deux entre nouveaux quartiers et friches portuaires.
Au loin, le downtown découpe ses tours majestueuses. Grandeurs et décadences… ou les indices d’un monde à au moins deux vitesses.
Les quelques sdf croisés dans les parcs m’indiquent sans réelle surprise qu’ici aussi existent des oubliés de la croissance ou de réfractaires à celle-ci.
Un peu à l’écart, il est également possible de découvrir des vestiges de l’Oslo médiéval, ville qui s’est ensuite déplacée et reconstruite à l’emplacement actuel. Certains viennent profiter de ces lieux, vrais vestiges d’un romantisme qui n’est là pas de pacotille.
Je traverse ensuite les voies ferrées et me retrouve dans d’autres quartiers.
De ces quartiers qui ressemblent à la vraie vie avec de vrais gens. Des gens pour un dimanche ordinaire, des enfants qui jouent et rient à la place de jeux, des quartiers de l’immigration et même un bâtiment abritant un centre de promotion de l’Islam, situé à une centaine de mètres de la prison d’Oslo, sise ainsi en pleine ville. Je découvre aussi une belle exposition de photos en plein air, illustration d’une mixité culturelle et sociale qui se veut réussie.
Au gré de mes pérégrinations, je rejoins le musée consacré à Munch. J’en profite pour une visite rapide. Je me rends ensuite en face au Musée et jardin botaniques où je découvre avec amusement un jardin viking.
J’entreprends ensuite de rejoindre le centre-ville. Pour m’aider, je suis ce qui s’avère être un sdf. Je m’en rends compte au moment où il se cherche et trouve un logis dans les taillis d’un des nombreux espaces verts qui agrémentent la ville.
Après quelques divagations, j’atterris aux jardins du Palais royal, d’une royauté norvégienne fort récente puisqu’elle date de l’indépendance de 1905. En plus, la famille royale est d’origine danoise.
De là, je rejoins, après mes quatre-heures, à nouveau le bord de mer. Cette fois-ci, je suis à l’autre extrémité de la promenade au fil de l’eau. Je découvre le quartier pendant de Sørenga, le Tjuvholmen. Époustouflé, je suis retombé dans cet Oslo de cette modernité de début de 21e siècle.
Pas de doute, c’est grandiose et majestueux. Carte blanche a été laissée à l’imagination des architectes. Même pas un sdf pour gâcher le tableau. Ne vous trompez pas cependant, je suis ébloui et sur le cul. Göteborg et Helsingborg sont définitivement enfoncés. L’architecture développée est tout simplement bluffante. Quelle audace ! Je ne sais pas où donner de la tête.
Je m’arrache difficilement d’un tel lieu et poursuis ma promenade pour rejoindre l’Aker Brygge (Bryggen). Bars, terrasses et boutiques à la mode se succèdent, installés dans les bâtiments d’un ancien chantier naval. Les bâtiments font face à la forteresse d’Akerhus.
Quelque peu fourbu, je fais une pause, puis je mange. C’est l’heure du souper. Il est 19 heures.
Après le souper, l’heure de la finale de l’Eurofoot approche. J’entends les bruits provenant de l’écran géant – en fait deux – installé à deux pas de la forteresse. Les jardins de cette dernière fermant à 21 heures, je fais une brève incursion pour appréhender l’ambiance de la Fan zone. N’étant ni Français, ni Portugais, ni Norvégien, j’en ressors rapidement pour terminer ma promenade du jour. Celle-ci prend fin à proximité d’où elle avait débuté.
Un dernier regard pour l’Opéra et je rentre à mon hôtel.
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