
15h45. Quelque part entre Oslo et Kiel. Le ciel est bas et lourd. Un ciel crépusculaire marque ainsi mon départ de Norvège. A l’opposé de mon état d’esprit.
Je repars la tête pleine de belles images, de paysages divers et fabuleux. J’ai retrouvé la magie et les sentiments qui m’animaient 25 ans auparavant en découvrant l’Irlande.
Pas un jour n’a ressemblé au précédent. Alors que je pensais avoir eu mon comptant d’images fortes, le jour suivant apportait son nouveau lot de surprises et d’émotions supplémentaires. J’ai passé ma semaine à soupirer d’aise, à reprendre mon souffle devant de telles beautés à accueillir.
Que mon monde d’avant paraît loin… La distance réelle et émotionnelle est faite. Le chapitre « syndic » est clos et bien clos. Bon vent aux suivants et tout le meilleur, sincèrement.
Pour ma part, je vais profiter encore de cet état d’entre-deux. Entre ma vie de syndic et celle qui m’attend dès fin août.
J’apprécie ce nomand’s land.
« Dans les Hauts. Dans Tes Bras » d’Eric Constantin parle à l’instant à mon âme. Je me laisse porter par la ligne d’accordéon. Eric Constantin, voilà une heureuse découverte. Je me retrouve régulièrement dans ses interstices temporels :
«Dans les hauts et dans les bas
Pendant ces secondes infimes
Quand mon coeur sort de là,
Quand mon coeur sort de ma poitrine…
Dans les hauts et dans les bas
Tous ceux qui sont partis me manquent
Où les mots ne me consolent pas,
Ne me consolent que tes bras.
Dans les hauts, dans tes bras
Dans les hauts, dans tes bras…»
Merci à lui de traduire régulièrement mes états d’âmes et mes (in)certitudes. Merci d’être entré dans mon univers musical et dans ma vie un peu par hasard. Et d’avoir de si belle manière conclu mon mandat par un bien beau concert.
Mais surtout merci à Christine pour être ces bras à moi, tes yeux bruns pétillants, ce sourire, ce rire contagieux qui me rendent à chaque fois meilleur et me permettent d’avancer. Ma compagne de route, mon âme soeur. Merci aussi de me laisser partir ainsi , fuguer jusqu’en Norvège s’il le faut.
Merci aussi à mes deux trésors d’enfants. Comme le dit à nouveau si bien Eric Constantin :
«Oh là, là
Quelle était ma vie avant
Quelle était ma vie avant
Oh, oh, oh là, là
Avant d’avoir un enfant…»
Quelle est belle ma vie ainsi…
C’était beau, et plein de coeur, ce reportage, ou plutôt cette phase de vie.
Merci pour ce commentaire qui me va droit au coeur et auquel j’ai pris bien du temps avant de répondre. 😀