Le roman dystopique de Margaret Atwood imagine une dictature nommée Gilead, où les femmes fertiles sont forcées d’avoir des relations sexuelles avec des hommes puissants pour enrayer la chute de la natalité.
Une suite, trente-quatre ans après. La romancière canadienne Margaret Atwood va publier un nouveau roman, intitulé Les Testaments, qui prolongera l’univers de La Servante écarlate. L’ouvrage sortira en anglais en septembre, puis en français en novembre, a annoncé, jeudi 20 juin, l’éditeur Robert Laffont.
« J’ai commencé “La Servante écarlate” à Berlin-Ouest, en 1984 – oui, George Orwell regardait par-dessus mon épaule –, sur une machine à écrire allemande que j’avais louée. Le Mur était tout autour de nous. De l’autre côté, il y avait Berlin-Est, et aussi la Tchécoslovaquie et la Pologne, que j’ai visités tous les trois à l’époque. Je me souviens de ce que me disaient les gens et de ce qu’ils ne me disaient pas. Je me souviens des pauses significatives. Je me souviens que j’étais moi-même obligée de faire attention à ce que je disais, de peur de mettre quelqu’un en danger par inadvertance. Tout cela s’est retrouvé dans mon livre. » (Margaret Atwood)
Publié originellement en 1985 – en 1987 en français –, La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale) est un roman dystopique imaginant une dictature nommée Gilead, où les femmes fertiles sont forcées d’avoir des relations sexuelles avec des hommes puissants pour enrayer la chute de la natalité. Les autres femmes sont des épouses (qui ne peuvent pas avoir d’enfants), des domestiques ou des femmes employées à des travaux extrêmement dangereux.
Source : Bientôt une suite pour le roman « La Servante écarlate » | Le Monde
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