
En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin. Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.

A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de #Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes. Les couleurs de l’automne sont bien présentes désormais et ajoutent une douce magie au lever du jour.

Je rejoins ensuite la gare de Vevey. J’ai anticipé un peu mon départ en raison des travaux sur les voies entre #Lausanne et Fribourg.A cette heure là (7h30), la gare de Vevey présente un calme trompeur. Les pendulaires s’égaient eux dans tous les sens.

En arrivant à Lausanne, j’apprendrais que le train précédent pour Berne a été supprimé. Mon train pour #Berne sera donc des plus bondés. Il s’arrêtera exceptionnellement à Palézieux (conséquence du train annulé?). Et effectivement à Fribourg le conducteur annonce un retard de 7 minutes.La campagne offre des couleurs également très intéressantes du côté de Palézieux. Un peu plus loin, à l’orée d’une forêt, j’aperçois une biche observant le passage de notre train. Belle magie.
A Berne, ayant pris un train plus tôt, je m’accorde une pause café au #Tibits de la gare. Dehors le ciel est bleu. La journée est belle et le week-end s’annonce prometteur.
A 10h06, c’est l’heure du départ pour rejoindre #Bâle via Olten. Le train là également est fort fréquenté. Des voyageurs en partance pour des destinations inconnues, des familles, des personnes âgées principalement. Une foule bigarrée compose donc ce train.

Petite frayeur avant d’arriver à Bâle, en consultant l’horaire mobile CFF, le train pour #Mannheim est annoncé comme supprimé. Heureusement, une consultation rapide des liaisons possibles indiquent un ICE partant 6 minutes plus tard et permettant de rejoindre Mannheim dans les temps. Sur le quais de Gare, un autre train indique également Mannheim, mais la cheffe de train n’est pas en mesure de confirmer qu’il arrivera bien à l’heure prévue. Par sécurité, je prends le train de 11h12. On verra bien.
Je trouve une place non réservée relativement facilement. C’est dans un wagon famille. On verra bien. Le cas échéant, le casque « anti-bruit » fera parfaitement l’affaire. C’est l’occasion de le tester.

A noter que l’ICE offre du wifi gratuit. Très agréable en voyage. Aves la prise de courant incorporée, c’est presque luxueux. Les sièges sont confortable et il y a plus de place que dans les TGV.

En deux heures, j’atteins Mannheim (13h25) où je dois changer de train. Le changement s’opère rapidement, le train arrive sur l’autre quai. Comme le précédent train, celui-ci est bondé. Heureusement que j’ai réservé une place.

Nous rejoignons #Francfort, capitale économique de l’Allemagne. Puis nous bifurquons progressivement vers l’Est : Fulda, Erfurt, Leipzig nous attendent avant Berlin.

La forêt domine le paysage après Francfort. Les couleurs de l’automne n’ont pas encore partout gagné les cimes des arbres. Les tonalités se teintent de vert-gris, parfois avec un peu de jaune.

Les villages s’agglutinent sur des contreforts de petites collines et leurs maisons regardent passer le train. Des chevaux s’ébattent paisiblement dans de nombreuses prairies. Parfois de majestueuses éoliennes égrènent paresseusement leurs moulinets.

Le ciel s’est chargé progressivement de nuages de plus en plus noirs. La pluie n’est pas prévue au programme.

Du côté d’Erfurt, le paysage se fait moins valloné, les collines plus rares. La platitude s’installe. Le gris se fait plus clair, mais constant. La plaine est large. Nous filons vers l’est : Dresde, Leipzig s’incrustent sur les panneaux d’autoroute, qui longent la voie ferrée, après Erfurt. Tout droit toute ! Les Mercedes, Audi ou BMW monopolisent la voie de gauche et gagnent leur course face à l’ICE jusqu’à l’orée de Leipzig, puis de sa gare centrale. Il est 17h15 quand nous y arrivons. Il reste encore un peu plus d’une heure avant d’arriver à Berlin Hauptbahnhof.

Après Leipzig, l’IVE file sans coup férir vers Berlin. L’horaire est respecté, mais la nuit est tombée déjà à 18h30. A l’arrivée, une légère pluie m’attend. Rien de grave. Je suis content de monter à pied par les escaliers plutôt que les escaliers roulants. Cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Les trains arrivent en sous-sols et il faut monter deux étages pour arriver à l’air libre. L’hôtel est à côté de la gare, sauf que je sors du mauvais côté. A nouveau rien de grave.
Par contre, Il faut que je m’habitue à la cohabitation vélo-piétons sur les mêmes trottoirs, car à Berlin les vélos ont la priorité sur les piétons. Une autre chose me frappe : peu de cyclistes portent un casque.
Vélo ou marche à pied ? La question reste ouverte pour demain. Je note que mon hôtel loue des vélos à la journée pour 12€, un tarif et une pratique usuelle de la part des hôtels m’a appris le Guide du routard.

Au final, je suis parti à pied de la maison à 7h00 et je suis arrivé à Berlin à 18h30. Mon bilan CO2 est excellent.😇 J’ai été très surpris de l’affluence toute la journée dans les trains. Les trains allemands étaient plus que bondés avec des personnes assises jusque dans dans les couloirs des wagons (couloir central). Se rendre au wagon restaurant s’assimilait minimum à un 400 mètres haies. Il est impératif de réserver sa place pour un si long voyage et de prévoir son pic-nique (il faut prendre en compte l’affluence dans le wagon restaurant). Sans retard, le voyage est agréable, mais reste long.
A suivre…
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