
Jusqu’au 31 décembre, je vous propose ma rétrospective avec une photo pour chaque mois de cette année des plus particulières, probablement la plus étrange que j’ai connue en plus de cinquante ans. Les photos sont mises en perspective en lien avec cette pandémie qui nous a tous frappés d’une manière ou d’une autre.

Deux mois de confinement sont passés. Les règles s’assouplissent quelque peu, même si les lieux publics sont encore fermés pour la plupart.
La situation sur les routes et en traversant les localités est étrange. Je croise peu de gens. Devant quelques restaurants, des personnes attendent en file indienne et masqués pour prendre leur repas à l’emporter. Il s’agit presque de villages ou villes fantômes.
Au début mai, la circulation automobile est très restreinte. Par contre, par beau temps, les motos sont les reines de la route.
Les premières virées sont étranges. Je regarde le paysage et les alentours de manière nouvelle. Après deux mois d’enfermement quasi complet, les premiers tours de roue me donnent l’impression de redécouvrir un monde qui avait disparu.
C’est l’occasion de revenir à d’anciens modes de roadtrip également. Il s’agit de limiter les contacts et de suppléer à la fermeture des établissements publics en se confectionnant un pique-nique. Et en oubliant pas le papier de toilette.