Je démarre tranquillement mon étape du jour à 10h30. Le nombre de kilomètres est plus raisonnable que la veille. Tant mieux. » »
La lecture du Guide Bleu, dédié à la Norvège, m’a incité à modifier l’itinéraire de l’agence. Je prends Styrn, puis je rejoins la Gamle Styrnefjellsvegen (la vieille route de Strynefjell). C’est un col (fermé en hiver et interdite aux caravanes). Vieille route, mais qui mène néanmoins au Geirangerfjord, l’objectif principal du jour.
Je commence donc par une partie de transition. Quand je parle de transition dans ce pays, cela veut dire cela :
Pas mal non ?
Après cette petite transition, j’entreprends l’ascension de la Gamle Styrnefjellsvegen. Elle va se révéler F.A.B.U.L.E.U.S.E. Pour ceux qui connaissent, à son début, elle ressemble à l’ancienne route du Gothard depuis Andermatt, sans les pavés, mais en plus longue avant de rejoindre le sommet.
La journée est d’autant plus belle que le soleil est de la partie. La preuve en photo avec les photos du sommet du col. Le panorama prend aujourd’hui une dimension XXL.
Au sommet, c’est également l’heure de la rencontre avec un couple de motards écossais également en BMW GS, mais pas Adventure. Ils me demandent de les prendre en photos. Ils me prennent également en photo. Souvenir:
A noter que nos deux Ecossais ont passé leur vacances en Suisse en 2015. Ils étaient à Thoune, ont grimpé le Grimsel et la Furka. Au bas du col, nous allons faire ensemble un bout de route. Sympa. Je les croiserai en fin de journée, moi à pieds, eux sur leur moto, à Ålesund.
Comme hier, le sommet du col s’étire sur plusieurs kilomètres avant de redescendre. Rapidement, la route goudronnée fait place à une route en terre très acceptable. Tellement dure qu’elle ressemble à une route goudronnée. Prudence néanmoins, j’enclenche par précaution le mode Enduro. Et vogue le navire.
Du bas du col au Geirangerfjord, la route est tout bonnement somptueuse. Je me réjouis de la refaire demain dans l’autre sens.
Je plonge ensuite sur le Geirangerfjord. Je m’arrête pour prendre des photos. Un navire de croisière est là dans le port. Je prends une photo de catalogue de croisière. Hallucinant. La vue est à couper le souffle.
Vient le temps de reprendre la descente avant la montée par la route des Aigles. Très belle route. A son début, elle offre un nouveau point de vue sur le fjord. Y a pire dans l’existence. La foule est là. Difficile de faire original au niveau photographique.
Je reprends mon ascension, puis je pique sur Eisdal pour prendre le ferry pour Linge. J’arrive juste au moment de la fin de l’embarquement. Zéro attente, une petite place attend ma moto. Trop cool.
A Linge, je prends la Rv 63, puis la Rv 650 pour Ålesund. Ces routes me permettent de longer un bras du Geirangerfjord. Absolutely delicious. Je rejoins ensuite la E136, mais mon GPS, calé sur routes sinueuses, me trouve une alternative très séduisante et charmante. Quelle journée réussie !
A 16h45, j’éteins le moteur. Je suis arrivé à Ålesund. Une douche et hop une visite de ville. J’y ferai mon footing en montant au belvédère avec ses 418 marches pour y arriver. Mais c’est une autre histoire que je vous conterai plus tard.
brindille33 dit
Comme je comprends de pouvoir sortir des sentiers battus. Dans une autre vie c’est ce que j’ai fait si souvent en France. Découverte des régions par les petites routes avec le Guide du Routard qui démarrait à l’époque et nous a donné d’excellents conseils. Mon compagnon s’amusait le soir à faire les itinéraires. Visites culturelles, promenade touristique sur les petites routes avec des arrêts et le midi repas avec les routiers ou alors s’offrir un excellent repas. Ensuite le soir retour au gîte, bon marché à l’époque par rapport au franc belge plus cher.