Son fil Twitter ressemble à la maison des horreurs. Littéralement. “Photos de chambres d’enfants grouillant de cafards, liste The Sunday Times, de portes d’entrée tellement gonflées qu’elles s’ouvrent à peine, de fuites si importantes qu’il pleut à l’intérieur, de moisissures tellement prospères qu’elles se sont transformées en colonies de champignons, et témoignages de locataires vivant dans des conditions tellement infectes qu’ils ont développé un trouble de stress post-traumatique.”
En quelques mois, le Britannique Kwajo Tweneboa s’est transformé, à 23 ans, “en pire cauchemar des bailleurs sociaux”, note l’hebdomadaire conservateur. “Pendant que ses camarades de l’université de Leicester étudient toute la nuit, lui effectue des allers-retours avec sa ville d’origine, Londres [à environ 150 kilomètres plus au sud], où il documente les conditions de vie dans des logements sociaux en piteux état.” Avant de tweeter son indignation, “interpellant” au passage les propriétaires des murs sur son compte @KwajoHousing. Et ça marche. “Une vidéo qu’il a tournée dans un appartement infesté de cafards à Lewisham, dans le sud de Londres, a été vue 1 million de fois en vingt-quatre heures, souligne The Sunday Times. Tweneboa a envoyé un mail au directeur général du bailleur de la famille. Une heure plus tard, elle était relogée de façon permanente.”
Source : Kwajo Tweneboa, cauchemar des bailleurs sociaux britanniques
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