Élaborée en partenariat avec le Scérén-CNDP, cette frise se compose de onze dates clés de la Première Guerre mondiale associées chacune à un ou plusieurs documents. Chaque évènement renvoie à une proposition d’exploitation pédagogique adaptée aux élèves de cycle 3.
Ensemble | Photo du mois
Comme tous les 15 de chaque mois à 12:00 tapantes, c’est l’heure de la photo du mois. Ce mois-ci, le thème est «Ensemble». Le thème a été choisi par Ava (http://monbeaumanoir.wordpress.com/).

Cette photo a été prise lors de l’échauffement du Semi-marathon de Lausanne qui part depuis La Tour-de-Peilz. Dans ce cadre-là, les participants sont à la fois ensemble, mais se confrontent à eux-mêmes. Il me semble que cette photo traduit cela avec la participante au premier-plan qui se détache tout en étant prise dans un mouvement de groupe.
Vous trouverez d’autres photos prises à cette occasion, ainsi que d’autres interprétations possible de ce thème du mois, à l’adresse suivante : http://lyonelk.smugmug.com/Events/Marathon-Semi-Marathon-2013/
Photo prise avec un Pentax K5 – objectif Sigma 17-70 mm
L’interprétation du thème par les autres participants :
Galinette, The Parisienne, Agathe, Bestofava, CetO, Akaieric, Photo Tuto, Homeos-tasie, scarolles-and-co, Frédéric, Les voyages de Lucy, Louisianne, Mes ptits plats, Eurydice, Pomme d’Happy, Filamots, La Nantaise à Paris, Dame Skarlette, Champagne, Chloé, Cécile – Une quadra, Anne, Ava, Anne Laure T, Isa de fromSide2Side, Laurent Nicolas, Isa ToutSimplement, Lau* des montagnes, Cocosophie, Violette, Zaza, Céline in Paris, Thib, Agnès, Renepaulhenry, Isaquarel, A’icha, dreamtravelshoot, Julie, Caterine, Gizeh, Cherrybee, Piolo, Anne-Laure, Lucile et Rod, Xoliv’, J’adore j’adhère, Chat bleu, Christophe, La Messine, Viviane, Morgane Byloos Photography, BiGBuGS, Shoesforgirls, DelphineF, Woocares, Un jour, une vie, MissCarole, Sophie Rififi, Calamonique, Maria Graphia, Tuxana, Dr. CaSo, La Fille de l’Air, Tambour Major, Guillaume, Ann, KK-huète En Bretannie, Gilsoub, Angélique, La voyageuse comtoise, Marie-Charlotte, E, Fanfan Raccoon, Nicky, Mamysoren, Rythme Indigo, Thalie, El Padawan, Mimireliton, SecretAiko, Cekoline, Sinuaisons, La Dum, Lyonelk, Ti’ Piment, Elodie, The Singapore Miminews, Marmotte, Josiane, Marie, Djoul, Laulinea, Giselle 43, Alban, Béa, Leviacarmina, Pixeline, Blogoth67, Wolverine, Testinaute, Hypeandcie, Alice Wonderland, Les bonheurs d’Anne & Alex, Cara, Lavandine83, AurélieM, Une niçoise, Arwen, magda627, Joane, François le Niçois, Pilisi, Alexinparis, MauriceMonAmour, hibiscus, Claire’s Blog, Mathilde, LisaDeParis, Lavandine, InGrenoble, Cathy, Krn, Sephiraph
« 14-18, une guerre photographique » racontée en photos 3D et avec les archives du « Miroir »
Mis en ligne ce lundi 11 novembre 2013, le dispositf « 14-18, une guerre photographique » consiste en une exploration en ligne de fonds photographiques de la première guerre mondiale en utilisant de nouvelles formes d’interactions, d’interfaces, de narration et d’organisation de données.
Ce projet est le fruit d’une coopération entre le Musée Nicéphore Niepce, le pôle Nicéphore Cité et la société on-situ. Il a bénéficié du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, au titre des projets innovants 2012.
Le dispositif se présente sous la forme de 2 modules pour 2 fonds photographiques disponibles sur le site www.uneguerrephotographique.eu depuis ce lundi 11 novembre 2013.
Les 2 modules sont:
- Le Miroir, une revue photographique août 1914 – décembre 1919
- Les yeux de la guerre, vues stéréoscopiques.
Le miroir, une revue photographique
Ce premier module présente le récit de la Grand Guerre, au travers des 282 numéros de l’hebdomadaire illustré « le Miroir » parus de août 1914 à décembre 1919.
Ces archives sont accessibles par numéros, dates et titres géolocalisés.
« Le Miroir », hebdomadaire tiré à plus d’un million d’exemplaires pendant les hostilités, a rendu compte du conflit quasiment en temps réel.
Deux particularités distinguent « Le Miroir » d’autres revues de l’époque : l’utilisation massive de la photographie pour illustrer le propos et l’organisation de concours photographiques, rémunérés, encourageant l’envoi de photos par les particuliers ou les soldats et visant à contourner la censure qui se met en place.
Le site internet « 14-18″ s’appuie ainsi sur un vrai trésor. Et l’internaute peut ainsi explorer l’histoire du conflit au travers du récit du miroir, et mieux comprendre les implications et les rôles des différents pays.
Les yeux de la guerre
Ce second module présente 680 images stéréoscopiques rassemblées en 28 thématiques. Cette application met en scène un fonds de vues stéréoscopiques sur la Guerre Mondiale, diffusé plusieurs mois après le conflit. L’internaute peut explorer en 3D, à son rythme, et en variant les points de vue et les sujets, l’intégralité des collections stéréoscopiques du Musée Niépce.
Informations fournies par le Musée Nicéphore Niepce
via « 14-18, une guerre photographique » racontée en photos 3D et avec les archives du « Miroir ».
EXCLUSIF On a retrouvé les unes de journaux de la Première Guerre mondiale | Slate
Il y a quelques semaines, lors du Colombus Day (le jour lors duquel les Américains commémorent la découverte du continent par l’explorateur), le New York Magazine avait imaginé des fausses unes des journaux américains s’ils avaient couvert cet évènement. Pour inaugurer en légéreté une série d’articles marquant le début des commémorations, Slate a choisi d’appliquer le même traitement à la presse française et à la Première Guerre mondiale.
Toutes les unes concoctées par Slate : EXCLUSIF On a retrouvé les unes de journaux de la Première Guerre mondiale | Slate.
Ouvrage : Compagnie K de William March
Décembre 1917. Une compagnie de l’US Marines Corps débarque en France et est envoyée au front. Pour la première fois, les hommes de la Compagnie K découvrent la guerre : attaques de nuit, balles qui sifflent, obus qui explosent, ordres absurdes, grondement de l’artillerie, la pluie et le froid, la tentation de déserter. Les cent-treize soldats qui composent cette compagnie prennent tour à tour la parole pour raconter leur guerre, toutes les guerres. L’un après l’autre, ils décrivent près d’un an de combats, puis le retour au pays pour ceux qui ont pu rentrer, traumatisés, blessés, hantés à jamais par ce qu’ils ont vécu.
WILLIAM MARCH (1893-1954) de son vrai nom William Edward Campbell, est né en Alabama. En 1917, il s’engage dans l’US Marine Corps et combat en France pendant la Première Guerre mondiale d’où il revient décoré de la Croix de Guerre, de la Distinguished Service Cross et de la Navy Cross. Hanté par la guerre, il mettra dix ans à écrire Compagnie K, son premier roman publié en 1933. Il se consacre ensuite à l’écriture et publie plusieurs recueils de nouvelles et romans. Finaliste du National Book Award, il était, selon l’écrivain et critique Alistair Cooke, “le génie méconnu de notre temps”.
Le 5 juin 1917 s’ouvre la conscription américaine qui marque l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. William Campbell, alors âgé de 23 ans, s’engage comme des millions d’Américains ce jour là. La Compagnie F de l’US Marine Corps, à laquelle il est affecté, aborde les côtes françaises à la fin du mois de février 1918 et traverse la France pour rejoindre la ligne de front à quelques kilomètres de Verdun, où la guerre s’est enlisée dans les tranchées. Le 6 juin 1918 a lieu la première grande offensive à laquelle participent les troupes américaines : la bataille du bois de Belleau, tristement célèbre pour détenir le record de soldats américains tués en une seule bataille. Blessé, William Campbell est évacué vers l’arrière. Soixante pour cent des effectifs de sa compagnie connaissent le même sort ou sont tués au cours de ces combats. À son retour au front, il participe aux batailles de Soissons, Saint-Mihiel, Blanc Mont jusqu’à ce que l’armistice entraîne sa compagnie dans la marche vers le Rhin. Promu rapidement au grade de caporal, puis de sergent, il reçoit la Croix de guerre, la Distinguished Service Cross et la Navy Cross.
De tous les auteurs américains qui écriront sur la Première Guerre mondiale, William Campbell, alias William March, est le plus décoré et celui qui eut la plus longue expérience du conflit. Il revint aux États-Unis avec la réputation d’être un combattant qui restait en toutes circonstances étranger à la peur. Il laissera pourtant planer une grande part de mystère sur cette expérience. Dans l’une de ses lettres, il écrivit à sa famille qu’il serait marqué de manière indélébile par ce qu’il avait vécu. À son retour de France, et bien que tous les rapports médicaux le déclarent en parfaite santé, il annonce à ses proches qu’il n’a que peu de temps à vivre, les gaz allemands lui ayant causé des dommages pulmonaires irrémédiables.
Inspiré par son expérience du conflit, Compagnie K est un roman qui s’inscrit dans la droite ligne d’À l’Ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque. William March dresse là un tableau de la Grande Guerre du point de vue d’un soldat américain. Compagnie K est salué comme un chef-d’œuvre par de nombreux critiques et écrivains. Le livre est traduit pour la première fois en français.
Yvorne | Photo du jour
Par une belle journée d’automne, cette photo a été prise en-dessus du village d’Yvorne (VD). Un petit air d’été indien régnait cet après-midi du 25 octobre 2013.
Pentax K5 – Sigma 17-70mm
Identité suisse : mythe ou réalité ?
Qu’est-ce qui fait la spécificité de la Suisse et des Suisses? Pourquoi Guillaume Tell est-il le symbole de notre indépendance? Dans le cadre du mois suisse de la SSR, la RTS proposait le 6 novembre une soirée spéciale autour de notre identité nationale. Après la diffusion dès 20h15 du premier épisode de la série Les Suisses intitulé «Nos ancêtres les Schwytzois», Infrarouge ouvrait le débat vers 21h00. Avec cette question : quelle est la place des mythes dans notre histoire et comment la raconter? Le Débat :
Les participants :
Irène Herrmann, professeur associée en Histoire suisse, Université de Genève
Dominique Dirlewanger, historien, professeur au gymnase Provence, Vaud
Laurent Flutsch, archéologue et humoriste, directeur du Musée romain de Vidy, rédacteur en chef adjoint de Vigousse, hebdomadaire satirique
Maria Bernasconi, conseillère nationale PS/GE, ancienne co-présidente des femmes socialistes suisses
Hans Fehr, conseiller national UDC, Zurich, membre de l’ASIN, Association pour une Suisse indépendante et neutre
Jean-Luc Bideau, comédien, narrateur de la série « Les Suisses »
Eric Burnand, producteur RTS, responsable de la version francophone de « Les Suisses »
Dominique Othenin-Girard, réalisateur de la série « Les Suisses »
Vendanges & automne | Photo du jour
Sur les traces de Banksy à New York | Le Monde
Du 1er au 31 octobre, Banksy a pris ses quartiers à New York. Manhattan, Brooklyn, le Bronx, le Queens et Staten Island : chacun des cinq « boroughs » de la ville a été revisité par la star du street art. Chaque jour, ses fans, ses détracteurs, la police et les curieux du monde entier ont pu suivre en temps réel son dialogue avec la rue new-yorkaise sur son site et les réseaux sociaux. Le journal Le Monde a placé les œuvres réalisées par l’artiste sur une carte de la ville. Retour sur cette art-attack.
Chaque œuvre journalière est également présentée.
Personnellement, j’aime bien la création du 28 octobre :
A voir : Sur les traces de Banksy à New York | Le Monde
« Réinventons l’école » : les meilleures conférences TED
Faire connaître « les idées qui valent la peine d’être diffusées » : telle est la devise des conférences TED (Technology, entertainment and design), lancées il y a près de 30 ans par une association à but non lucratif, la Sapling foundation. Parmi les thématiques abordées : l’éducation, et plus particulièrement l’innovation en matière d’éducation.
L’équipe de TED, a dressé la liste de 12 conférences jugées les plus pertinentes et elles sont sous-titrées (en français notamment) pour ceux qui maîtrisent mal l’anglais : http://www.ted.com/playlists/24/re_imagining_school.html
Ayant déjà eu l’occasion de vous présenter Ken Robinson et son « Comment l’école tue la créativité » (2006 et 2010), mon bonus du jour sera la conférence de Sugata Mitra : « Construire une Ecole dans le Cloud » (2013).
Sugata Mitra est un professeur d’origine indienne et enseigne aujourd’hui les technologies de l’éducation à l’université britannique de Newcastle. En 2013, il est récompensé par le prix TED . Dans son intervention à la conférence TED, il relate son expérience baptisée « un trou dans le mur » : menée initialement dans un bidonville de New Delhi puis dans un village de la campagne indienne, celle-ci consiste à mettre un ordinateur à disposition d’enfants qui n’en avaient jamais vu. Le résultat est surprenant : en échangeant entre eux autour de cet étrange objet, ils se familiarisent avec lui, se l’approprient et apprennent à s’en servir. Désireux d’aller plus loin, Sugata Mitra a aujourd’hui comme projet de créer une école virtuelle qui s’appuie sur l’apprentissage en groupe pour diffuser des connaissances (Source : « Réinventons l’école » : les meilleures conférences TED sur l’innovation pédagogique – Educpros).












