Après un passage au Musee de l’appareil photographique de Vevey, ma découverte et lecture de cette fin de l’année et de début 2020 est l’ouvrage consacré à Burton Holmes et à ses travelogues, dont il est l’inventeur, si ce n’est de la formule, du nom.

Je ne manquerai pas de revenir sur ce personnage, ses travelogues ainsi que sur son prédécesseur John L. Stoddard dont il prit la suite pour ensuite largement le surpasser. Quelque part, il est le précurseur du blog et du blog de voyage. Sans nul doute qu’aujourd’hui, il serait sur Instagram et sur YouTube pour rendre comte de ses périples. 

Pour l’instant, je me replonge dans sa lecture juste après vous avoir présenté un extrait consacré à Paris et au Café de la Paix.

J’en profite pour vous adresser une nouvelle fois tous mes meilleurs vœux pour 2020.

POLA NEGRI AU CAFÉ DE LA PAIX, PARIS, 1927

« Je vous recommande avec la plus grande urgence de passer votre premier moment de liberté à Paris à la table du coin de la terrasse du Caté de la Paix. Il a été prouvé et démontré qu’il suttit de s’asseoir à cet endroit suffisamment longtemps pour rencontrer un ami à Paris. Un ami finira toujours par apparaître. Aucun étranger ne peut s’installer ici une heure sans voir quelqu’un qu’il connaît ou a connu. Ce jour-là j’aperçois la magnifique actrice Pola  Negri, une amie proche, en train de prendre le thé à la table du coin que je lui avais si souvent mentionnée. »

Burton Holmes (2018). Travelogues. Le plus grand voyageur de son temps 1892-1952. Taschen. Bibliotheca Universalis, p. 170

LE CAFÉ DE LA PAIX

Le café de la Paix est un célèbre café et restaurant parisien dans le quartier de la Chaussée-d’Antin du 9e arrondissement.

Proche de l’Opéra Garnier, il est situé à l’angle de la place de l’Opéra (adresse au no 5) et du boulevard des Capucines (adresse au no 12).

En 2002, le café de la Paix est rénové.

On aperçoit le Café de la Paix dans le dessin animé Les Aristochats.

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Café_de_la_Paix_(Paris)

POLA NEGRI (1897 – 1987)

Pola Negri, (3 janvier1897, Lipno, Pologne – 1er août 1987, San Antonio, Texas, États-Unis) actrice polonaise du cinéma muet[2], se maria à Seraincourt le 14 mai 1927 avec le prince Serge Mdivani. Ruinée par le krach financier de 1929, elle vendit le château de Rueil et, en 1941, s’installa définitivement aux États-Unis. Elle prit la nationalité américaine en 1951. Elle vécut au 6933, Hollywood Boulevard.

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pola_Negri

Pola Negri fut l’une des plus adulées et des plus excentriques, sinon des plus talentueuses, stars de l’écran. Elle peaufina dans une quarantaine de films, européens ou américains, son personnage de belle ténébreuse, de « dame en noir » au sex-appeal ensorceleur. Très admirée, dit-on, de Lénine et de Hitler, elle fut un temps la maîtresse de Charlie Chaplin, avant de tomber éperdument amoureuse de Rudolph Valentino, et de devenir une de ses « veuves » les plus éplorées. Avec Clara Bow, Mary Pickford, Gloria Swanson et Greta Garbo, elle est, la cinquième étoile majeure de la constellation hollywoodienne en son âge d’or – après avoir été l’une des reines du cinéma allemand.

Source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/pola-negri/