• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Blogcafé

Dehors | Outside Dans les vignes (27.10.2024)

28 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dernier dimanche d’octobre, les lumières de l’automne sont bien là. La journée est brumeuse et ensoleillée.

Chexbres.

Nous profitons du beau temps pour nous déplacer à Chexbres et à profiter du spectacle offert par les vignes ainsi que la vue sur le lac et les montagnes.

Chexbres.

Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à avoir la même idée.

Chexbres.

C’est l’occasion de tester le nouveau pancake proposé par Vitrox avec sa focale fixe de 28mm et son ouverture également fixe à f4.5.

Chexbres.

Matériel : Sony zve10 – Objectif Viltrox 28mm f4.5

Tags : #AuCafe #photographie #Chexbres #vigne #automne

Sur les traces de Don Quichotte -Episode 1 (17.10.2024)

27 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce premier jour de mon déplacement en Espagne et la partie Don Quichottesque de mon voyage, le temps est aux orages. En fait, je me rendrais seulement compte en soirée de la gravité de la situation pour une partie de la France dont la Lozère et l’Ardèche. Deux départements que j’avais envisagés pour cette première journée, mais que j’ai écarté car de type montagneux et ce n’est jamais une bonne chose que la montagne avec ce type de météo.

CapitaineAdventure dans sa tenue pour ce roadtrip.

J’aurais néanmoins un aperçu de la situation en descendant le Rhône après Valence et encore plus à proximité de Pont-Saint-Esprit : routes inondées et débordement du Rhône nécessitant des déviations. Les souvenirs de notre descente du Rhin jusqu’à Rotterdam et des inondations allemandes du côté du Rhin romantique et de Cologne me reviennent alors en mémoire. Le peu que j’ai vu a été impressionnant.

Au final, j’ai surtout été pris dans la pluie et l’orage au début de mon périple et jusqu’à Annecy, Ensuite il a fait plutôt sec et ensoleillé. J’ai donc jonglé avec mon équipement entre la tenue pluie et la tenue quasiment d’été. L’équipement en couche d’oignons permet de résoudre l’équation. Par contre, cela représente passablement de vêtements à avoir avec soi…

Petit résumé du jour

Le trajet :

  • Départ à 9h05 de LTP
  • Arrivée en début de soirée (de nuit) à 19h30 à Anduze

Températures : 13–14 degrés au départ, 21 degrés à l’arrivée. Maximum 24 degrés.

Météo : surprise du jour, il ne devait pas pleuvoir le matin au départ et il a plu, voir bien plu, jusqu’à Annecy. Il devait pleuvoir ensuite et il a fait presque sec sur mon trajet (ce n’était pas le cas partout en France).

Durant cette matinée, je n’ai pas trop l’occasion de m’arrêter et notamment pour prendre des photos. Je m’arrêterai à Cognin juste après Chambéry. Histoire de manger un morceau et de faire les photos de mon équipage pour ce périple.

Saint-Nazaire-en-Royans

Je reste quand même équipé, mais plus je descends le long de l’Isère, plus la chaleur augmente. Je finis pas m’arrêter à Saint-Nazaire-en-Royans. J’y bois mon premier café fait ce matin avant de partir. J’en profite aussi pour faire les seules autres photos du jour. Il est passé 15 heures.

Saint-Nazaire-en-Royans et notamment son aqueduc qui surplombe le centre du bourg.

Une belle drache m’attendra cependant juste en sortant de Pont-Saint-Esprit d’environ 2 minutes. Rien de trop grave. Juste de quoi sentir le pantalon mouillé, mais cela sèchera.

Par contre, une fois arrivé et changé à Anduze, c’est le déluge. C’était juste le bon timing. Ouf!

À voir demain, l’évolution des alertes météos sur la France et la suite de mon périple qui m’emmène du côté de Font Romeu

Sur la route: passablement de circulation en fait. Rien de problématique cependant. Les ralentissements seront surtout, à chaque fois, dans le sens inverse à moi. Par contre, dès 16h00, les routes sont bien encombrées.

Le trajet est presque familier depuis le temps que je descends à Ax-les-Thermes ou à Saint-Privas-de Champeclos.

En même temps, il s’agit de se rendre en Espagne le mieux possible relativement à la météo annoncée pour aujourd’hui et demain.

Les surprises sont donc venues avant Pont-Saint-Esprit. En effet, le Rhône déborde par endroits. Les images de nôtres descente du Rhin en Allemagne à l’été 2021 me reviennent à l’esprit. À certains endroits, les routes sont inondées et je dois faire un détour. Il n’est pas si facile de traverser le Rhône aujourd’hui, mais ça passe quand même.

La route du jour : j’apprécie la jolie route depuis Pont-Saint-Esprit direction Alès avec le jour finissant et les nuages dansant dans le ciel tantôt gris tantôt noirs. L’ambiance crépusulaire me plait ainsi que la sinuosité des la route et le paysage alentour.

Hôtel du Garage des Cévennes – Anduze.
Étape du premier soir de ce roadtrip. Vue sur ma chambre. Je le conseille sans problème.

J’arrive finalement à la nuit. Pas trop tard quand même, mais mon plan était pourtant de m’arrêter plus tôt dans la journée. Comme une impression de déjà vu. En même temps, la route sera plus courte demain.

Etape du soir : Hôtel du Garage des Cévennes – Anduze.

Notes : Cet article n’est pas sponsorisé. La chambre a été payée par mes soins.

Tags : #roadtrip #roadbook #suisse🇨🇭#france🇫🇷 #DonQuichotte #sonya7rii #sony2860mm #moto #bmwgs1200adventure 

Sur les traces de Don Quichotte

16 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Pourquoi ne pas descendre à moto pour un congrès à Carthagène (Espagne) et en profiter pour me rendre sur les traces de Don Quichotte. Pourquoi pas ! Encore faut-il planifier quelque peu le trajet.

Lorsque j’ai déposé un projet de contribution à ce colloque, j’avoue ne pas avoir regardé sur la carte où étais Cartaghène. Ce fut la surprise en regardant ensuite sur la carte alors que ma communication était acceptée.

Pas très motivé de m’y rendre en avion. Très compliqué avec les transports publics, l’idée a fait son chemin d’y descendre à moto. D’autant que j’ai des vacances juste avant.

Par contre, l’Espagne n’est pas un pays que je connais particulièrement et octobre est une saison plus compliquée en matière de météo.

J’ai donc planifié un projet potentiellement modifiable en fonction de la météo. Le voici depuis Font Romeu, près de la frontière espagnole.


Jour 1 : Font-Romeu à Cuenca (601 km, 8h02 de route)


Départ : Font Romeu

Cathédrale de la Seu Vella à Lleida (Lérida)

La vieille cathédrale de Lérida (en catalan : La Seu Vella de Lleida, en espagnol : Seo Vieja de Lérida), ou Vieille Cathédrale, est l’ancienne cathédrale du diocèse catholique de Lleida, en Catalogne. Elle est située sur une colline qui domine la ville, le Turó de la Seu Vella. La Seu Vella est le monument emblématique de Lleida, étant visible de n’importe quel point de la ville.

Cette superbe ca­thé­dra­le se dres­se sur une co­lli­ne d’où la vue s’étend sur la ville, mais aus­si sur une gran­de partie de la plaine du canton du Segrià. Com­men­cée en 1203, sous la con­duite du maître d’œuvre Pere de Coma, la cons­truction de la ca­thé­drale n’aboutira qu’en 1431 avec l’achèvement du clocher, après plus de deux siècles de travaux. Elle possède un plan roman à trois nefs, un transept à tour-lanterne octogonale et un chevet à cinq absides.

Selon les historiens, une mos­quée s’élevait autrefois sur l’emplacement actuel de la Seu Vella.

A lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieille_cath%C3%A9drale_de_L%C3%A9rida

Entre Lerida et Teruel, la route du Silence (A-1702) est un incontournable. Elle témoigne aussi de la désertification des zones rurales espagnoles

Cathédrale de Teruel à Teruel

La cathédrale de Teruel est le principal édifice catholique de la ville de Teruel, dans la communauté autonome d’Aragon en Espagne. Elle est un exemple notable de l’architecture mudéjare. Elle fait partie de la liste du patrimoine mondial depuis 1986.

A lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Teruel

Entre Terruel et Alabarracin, nous emprunterons la route du silence.

Albarracin : Vous entreprenez un voyage au Moyen-Age en vous promenant à travers le village de Albarracin. En reprenant la route, à Nacimiento del Río Tajo, il y a un monument à l’endroit de la naissance du Tage et ensuite la route mène vers le Ventano del Diablo. 

Pour une idée du parcours mais de Cuenca à Terruel : https://youtu.be/YfNbxX7XJY8?si=ZDMC9Rvg1bxDls42 et https://youtu.be/PKgTO2tBQuM?si=X850aMXZYQ5ntAL2

Cuenca : Etape du soir. Une très belle ville à caractère médiéval prononcé à voir les photos sur internet.


Jour 2 : Cuenca à Carthagène


Cuenca : départ après déjeuner

Campo de Criptana

Cette petite ville de la province de Ciudad Real est une étape importante sur la Route de Don Quichotte car on y trouve le château de La Mancha, le lieu où le célèbre personnage aurait vécu.

Windmills in Consuegra, La Mancha, Spain. Source : Wikimedia

Consuegra

Connu pour ses châteaux qui ont été construits au XIIIe siècle pour défendre la région contre les envahisseurs maures, Consuegra l’est aussi pour ses moulins à vent qui auraient inspirés l’écrivain. 

Au nombre de treize à l’origine, les moulins à vent de Consuegra ne sont plus que douze aujourd’hui. Ils ont été bâtis à la fin du XVIe siècle à l’initiative de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de part et d’autre du château de la Muela qu’il occupait, en alignement sur la crête de la colline de Calderico, qui domine la ville. Chacun d’entre eux a reçu le nom d’un des personnages de Don Quichotte, roman de Cervantes avec, du nord au sud : le Bolero, Mambrino, Sancho, Mochilas, Vista Alegre, le château de la Muela puis le Cardeño, Alcancía, Chispas, Caballero del Verde Gabán, Rucio, Espartero, Clavileño3. Exploités par des meuniers, ils se transmettaient de père en fils, de génération en génération1.

Quatre d’entre eux possèdent un mécanisme en bon état : le Sancho, le Rucio, le Bolero et l’Espartero. Mais le plus intéressant est sans doute le Sancho, qui a conservé l’ensemble de ses machines d’origine en parfait état de fonctionnement.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulins_de_Consuegra

Molinos de Viento de Consuegra : les Moulins de Don Quichotte. https://www.consuegra.es/en/. 

Carthagène : lieu du colloque

Au total, ce parcours tournera autour des 1200 kms


A suivre…

Le Cirque arrive en ville… Vevey (14.10.2024)

15 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce lundi 14 octobre, en descendant vers la place du marché depuis le Théâtre du Reflet, j’aperçois soudain cette figure familière du chapiteau du cirque Knie.

Vevey - Place du marché (14.10.2024).
Vevey – Place du marché (14.10.2024).

Depuis la Grenette, j’observe sa silhouette majestueuse encore incomplète. C’est jour de montage.

Le bruit du cirque et l’odeur de la piste s’emparent de mes oreilles et de mon odorat. Je me rappelle, enfant à Lausanne, de ce moment privilégié que m’offrait alors ma grand-mère tous les ans.

Le cirque arrive en ville et il enclenche la machine à souvenirs. Merci Blanche !

Matériel : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6

Vevey – Gare (14.10.2024)

15 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Je profite de mon premier jour de vacances pour déambuler l’appareil photo à la main à Vevey. L’occasion de pratiquer la photo urbaine en noir et blanc.

Arrivé à la gare depuis les Anciens Ateliers mécaniques, j’emprunte le passage sous voie pour me rendre au centre-ville.

Quelques photos plus tard, j’en ressors. C’est dans la boite. Sans prétention.

Vevey - Gare (14.10.2024).

La vue du quai depuis le bas de la rampe raconte tous les voyages faits et à faire. C’est une invitation au voyage.

Vevey - Gare (14.10.2024).

Avoir son appareil en main, c’est développer son regard et faire attention aux détails que l’on ne perçoit pas forcément au quotidien. Combien de fois, suis-je passé dans le passage sous-voie sans jamais voir ce panneau? Pourtant les lettres effacées indiquent une présence ancienne du panneau. Et combien de personnes ont-elles dû sortir de la gare au petit matin ?

Vevey - Gare (14.10.2024).

Ici on peut dire que ce « (Dis)connected » fonctionne déjà à la fois comme une réminiscence de la dernière édition du Festival Images qui a eu lieu au mois de septembre et comme une sentence, car effectivement cette édition du Festival est désormais déconnectée. Cependant, elle vit encore dans nos mémoires par fragments et émotionnellement. Connecté et Déconnecté, vraiment.

Matériel photo : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6

Daido Moriyama et Sabine Weiss à Photo Elysée (13.10.2024)

14 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux expositions sont au programme de notre visite à Photo Elysée – Musée cantonal pour la photographie – à Plateforme10 à Lausanne en ce dimanche 13 octobre : celle consacrée à Daido Moriyama et l’exposition hommage à Sabine Weiss.

Plateforme10 - Lausanne (13.10.2024)
Plateforme10 – Lausanne (13.10.2024). © Lyonel Kaufmann 2024

En premier lieu, la rétrospective dédiée à Daido Moriyama (exposition du 06.09.2024 au 23.02.2025). Cette rétrospective est produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil) et fait escale en Suisse après Berlin et Londres. 

Daido Moriyama © Eloïse Genoud / Photo Elysée / Plateforme 10

En 2023, à l’occasion de son passage à Londres, Le Guardian avait placé cette rétrospective dans les meilleures expositions photographiques de l’année. Il la présentait de la manière suivante :

Une plongée profonde ravissante, enivrante et écrasante dans l’œuvre apparemment sans fin de l’énigmatique maître japonais de la photographie. Se déplaçant entre des vignettes érotiques, des instantanés poignants de la nature et des aperçus politiquement piquants de la vie dans le Japon d’après-guerre, cette exposition prouve qu’il y a tellement plus à Moriyama que des bas de résille et des scènes de rue. Ambitieusement organisées par Thyago Nogueira, les images ici ne sont pas joliment accrochées aux murs ; elles sautent et vous attrapent par la gorge. Incontournable.

Plateforme10 - Lausanne (13.10.2024)
Plateforme10 – Lausanne (13.10.2024). © Lyonel Kaufmann 2024

En second lieu, nous avons visité l’exposition hommage consacrée à Sabine Weiss (1924–2021) pour le centenaire de sa naissance, exposition à laquelle se joint la plasticienne Nathalie Boutté qui dialogue avec l’œuvre de Weiss au travers de magnifiques travaux en papier s’inspirant des photographies de son aînée (exposition du 22.06.2024 au 23.02.2025).

Sabine Weiss, Autoportrait, Paris, 1953. Collection Photo Elysée © Sabine Weiss / Photo Elysée, Lausanne

« Je photographie pour conserver l’éphémère, fixer les hasards, garder en image ce qui va disparaître: gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage. L’appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent. Ce sont quelques traces de ma vision sur notre époque.» (Propos de Sabine Weiss mis en exergue dans l’exposition par Nathalie Boutté)

Plateforme10 - Lausanne (13.10.2024)
Plateforme10 – Lausanne (13.10.2024). © Lyonel Kaufmann 2024

Figure majeure de la photographie humaniste française, à la fois photographe de rue, de mode et de publicité, mais aussi photoreporter pour de nombreuses revues internationales, Sabine Weiss a exploré tous les aspects de son métier pendant plus de soixante ans.

En ouvrant le fond des archives de la photographe désormais en sa possession au regard de Nathalie Boutté, Photo Elysée dévoile un pan méconnu de l’œuvre de Sabine Weiss, notamment son travail en studio. Passionnant.

Je vous invite à mieux faire connaissance avec Sabine Weiss en visionnant sur Vimeo de portrait réalisé par Photo Elysée : Sabine Weiss. Une vie en photographie.

Pour notre part, nous vous conseillons de débuter par la rétrospective dédiée à Daido Moriyama, puis de poursuivre avec l’exposition hommage à Sabine Weiss. Avec ses côtés souvent sombres, l’exposition Daido Moriyama est prenante pour le visiteur qui est ensuite pris par l’humanité joyeuse et espiègle tant des photos que de la personnalité de Sabine Weiss.

Plateforme10 - Lausanne (13.10.2024)
Plateforme10 – Lausanne (13.10.2024). © Lyonel Kaufmann 2024

Les deux expositions nous font réfléchir sur le rôle de la photographie et la place des images dans nos sociétés. Dans ses travaux, Daido Moriyama interroge ce qu’est la photographie dans les flux d’actualité et des journaux ou magazine et il cherche à développer un autre regard que le voyeurisme et la banalisation finalement produites par l’univers médiatique. La documentant et l’interrogeant dès les années 1960, cette première avalanche de photos précède celle que nous connaissons et subissons de nos jours avec les réseaux sociaux. A méditer.

Pour sa part, Sabine Weiss documente inlassablement, avec sa photographie humaniste, le quotidien et, comme elle le dit, fixe ainsi les hasards et garde en image ce qui va disparaître. Une belle leçon de vie.

Sur la route | Auf der Strasse : Sortie d’automne – épisode 4/2024

5 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que nous sommes désormais en pleines vendanges, il est encore le temps pour une sortie d’automne à moto dans les Alpes vaudoises, bernoises et fribourgeoises. Au programme de ce samedi 5 octobre, Aigle, le col du Pillon, Gstaad, Zweisimmen, le col du Jaun, Broc et retour à la maison au guidon de Capitaine Tempête.

Les températures seront plutôt fraîches et le soleil intermittent. Elles oscillent entre 8 et 14 degrés. Dès que l’ombre apparaît, elles descendent et ça pique légèrement. Pas de quoi bouder mon plaisir. Moteur à 15h40.

Château d’Aigle et les vignes.

Ma première halte est pour prendre en photo le château d’Aigle au milieu de vignes. Les couleurs d’automne sont encore timides et l’heure est aux vendanges.

Aigle direction col de la Croix avec Capitaine Tempête.

Bien entendu, les cols sont encore tous ouverts. A l’arrière-plan, une équipe de vendangeurs s’activent. Le montagne n’attend pas.

Aujourd’hui, ce ne sont pas Les Mosses qui m’attendent, mais je bifurque pour me rendre aux Diablerets, puis le col du Pillon. La route qui mène aux Diablerets est de plus en plus en mauvais état. Par ailleurs, des travaux importants s’ajoutent aux inconvénients. Je monte à ma main.

Vue sur le Glacier des Diablerets.

Vue sur le glacier 3000 et l’arrivée du télécabine depuis les Diablerets

Vue sur le Glacier des Diablerets.

Comme une annonce de l’hiver et de la neige… en observant le massif du glacier. A d’autres endroits, les sommets ont comme des traces de sucre candy sale.

Au Diableret avec Capitaine Tempête.

Capitaine Tempête est totalement dans son élément en cette période automnale. Je voyage léger.

Après les Diablerets, la route s’élève vers le col du Pillon rapidement atteint.

Vue sur Glacier 3000.

Au sommet du Pillon, Capitaine Tempête et le téléphérique du Glacier 3000.

En redescendant sur Gsteig, je constate que la route a grandement été regoudronnée. Un délice. Il subsiste un passage en travaux dans la forêt. Je rejoins ensuite Gstaad et Zweisimmen pour retrouver le classique col du Jaun.

Il est 18h15 lorsque j’arrive à Broc. Je m’y arrête pour boire un chocolat chaud. Avant de repartir, j’en profite pour faire une dernière photo sur le château de Gruyère et les Préalpes.

Vue sur le château de Gruyère et les Préalpes.

Vue sur le château de Gruyère et les Préalpes depuis Broc.

À 19h22, je suis de retour à la maison. J’adore quand un plan se déroule sans accrocs !

Tags : #Roadbook #Photographie #Suisse🇨🇭 #Vaud #Berne #Fribourg #Aigle #LesDiablerets #Broc #Sony #SonyAlpha7ii #SonyAlpha6000 #Sony2860mm #TTArtisans27mm28

#Gaspésie24 Jour 1 Lévis – Sainte-Flavie (27 juillet 2024)

1 août 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après une étape à Lévis chez J., grand merci à elle, nous avons pris définitivement la route pour la Gaspésie où nous passerons notre première nuit.

De Québec à la Gaspésie, nous empruntons tout d’abord l’autoroute 20 pour rejoindre le Bas Saint-Laurent et sortir à La Pocatière.

En ce dernier samedi de juillet, les véhicules des vacanciers se croisent les uns rentrant, les autres se rendant en Gaspésie, Nouveau-Brunswick, voire Nouvelle-Ecosse. Les convois pick-up caravane ou motorhomes se démultiplient. Les plus audacieux ajoutent une remorque avec moto, voire ajoutent une voiture des vélos. Impressionnante migration estivale.

La Pocatière : vue sur le Saint-Laurent

Sise à 130 km à l’est de Québec (et donc de Lévis), La Pocatière est la porte d’entrée du Bas-Saint-Laurent. La rue principale de la localité est située en hauteur et offre une particularité géologique intéressante puisque elle se compose d’une colline abrupte et isolée, celles-ci sont appelées les monadnocks, qui se dressent dans la plaine. La montagne de La Pocatière, sise au centre de la ville, est une de ces collines et elle offre sur la région une vue saisissante. D’un côté avec une vue sur le Saint-Laurent. De l’autre sur les Appalaches.

C’est un bon point pour une première halte et quitter l’autoroute pour prendre ensuite la route 132 qui amène et traverse l’ensemble de la Gaspésie sur sa façade fluviale.

La Pocatière : halte au café Bonté Divine

De charmantes maisons colorées agrémentent la rue principale et nous prenons un excellent café à la Bonté Divine (cela ne s’invente pas).

En redescendant la colline, nous empruntons alors la route 132 direction Karamouska, très touristiques, Rivière du Loup.

Parc national du Bic

Avant d’arriver à Rimouski, nous rejoignons le Parc national du Bic (https://www.sepaq.com/pq/bic/), secteur Cap-à-l’Original. À partir de son poste d’accueil de la ferme Rioux, plusieurs sentiers de randonnées sont proposés, faisant de 0,9 à 2,9 km, permettant de découvrir le cap.

Parc national du Bic

il y a plusieurs petits sentiers de 0,9 à 2,9 km que vous pouvez emprunter pour découvrir le cap, soit au total environ 8 kilomètres de sentiers. Nous choisissons un parcours facile, le Chemin du Nord, qui nous offre déjà de splendides paysages. C’est une bonne entrée en matière en guise de randonnées.

Parc national du Bic

A noter que comme tous les parcs du SEPAQ, vous devez acquérir en ligne un passe journalier que vous présenterez ici à l’entrée du secteur Cap-à-l’Original.

Et finalement nous arriverons en fin de journée à Sainte-Flavie, porte de la Gaspésie. Le périple gaspésien débutera vraiment à partir de demain. Nous profitons néanmoins du décor depuis la chambre de notre hôtel sur le Saint-Laurent. Tout cela s’annonce bien.

#roadbook #roadtrip #canada🇨🇦 #quebec #québec #gaspesie #gaspésie #sainteflavie

#Gaspésie24 Église de la Visitation du Sault-au-Récollet (25.07.2024)

30 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À la fin de notre parcours sur Montréal Nord, en compagnie de Jacques et Pascal, nous avons été surpris par l’orage juste avant d’arriver à l’Église de la Visitation du Sault-au-Récollet, la plus ancienne église de l’île de Montréal.

De plus, en y arrivant, elle était fermée. Devant l’orage, nous nous sommes abrités juste à côté. Ce fut une bonne idée puisque à la fin de l’orage et comme par miracle l’église était désormais ouverte.

Nous avons donc été en mesure de la visiter et de l’observer tant de l’extérieur que de l’intérieur.

La plus ancienne église de l’île de Montréal

La première messe sur l’île de Montréal a été célébrée en ce lieu en 1615 en présence de Champlain. Sur la façade actuelle, une plaque rappelle le passage en ce lieu de Jacques Cartier, en 1535, et la première messe dite à Montréal, en présence de Samuel de Champlain, en 1615.

Par la suite, une chapelle a été érigée vers 1700, intégrée au Fort Lorette.

L’église actuelle est composée d’une première partie construire en pierres des champs entre 1749 et 1751. On a choisi un plan récollet, c’est-à-dire sans transept et avec étranglement au niveau du chœur, très courant à cette époque. Elle est la seule restante du régime français à Montréal.

La façade, modifiée entre 1850 et 1870, est en pierres de taille et correspond à la façade actuelle. Elle est située au 1847, boulevard Gouin Est, au Sault-au-Récollet dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal.

Concernant cette façade de 1851, Stéphane Tessier, que nous avons rencontré lors de notre visite de la Maison Pressoir, nous a compté une anecdote savoureuse. En effet, elle est l’œuvre de John Ostell, qui fait pratiquement office d’architecte du diocèse (francophone) de Montréal à cette époque. Ses constructions sont emblématiques jusqu’à aujourd’hui pour les catholiques francophones de l’île de Montréal. On lui doit également et notamment l’église de Sainte-Rose-de-Lima, située dans le vieux Sainte-Rose à Laval. Or, John Ostell est tout à la fois protestant et anglophone…

Ceci explique peut-être le côté austère de cette façade qui tranche avec la chaleur de l’intérieur, auquel aucun élément extérieur ne nous prépare.

À noter qu’à la fin de sa vie, John Ostell se convertit au catholicisme le 24 novembre 1891, il mourut le 6 avril 1892.

gaspésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #montréal #montreal #montréalnord #eglisevisitation

#Gaspésie24 La Maison du pressoir (25.07.2024)

27 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce jeudi 25 juillet, nous avons passé un excellent moment à la Maison du Pressoir sur Montréal nord. Nous avons aussi découvert cette partie moins touristique et moins connue de Montréal Nord ainsi que le parc de l’île de la Visitation. Cette vraie découverte a été rendue possible et organisée par nos amis Jacques et Pascal, un grand merci à eux deux.

Nous avons surtout eu la chance incroyable de bénéficier des connaissances de Stéphane Tessier, historien et conteur, qui nous a tout appris sur cette maison, le pressage du cidre et plus encore sur Montréal nord et son histoire. C’est un vrai connaisseur du patrimoine et de l’histoire locale de Montréal. Il organise aussi des visites urbaines de Montréal. Je vous le conseille si vous êtes de passage soit à la Maison du Pressoir, soit pour une visite urbaine (voir ses références au bas de ce billet).

Passons maintenant à l’histoire de cette maison. Je reprends les informations que vous pourrez trouver sur le panneau situé à l’entrée de la maison.

L’archéologie a permis d’identifier les fondations du pressoir original.

Qu’est-ce que le pressoir du Sault-au-Récollet?

Ce bâtiment, construit vers 1806 par Didier Joubert, sert d’abord de pressoir pour la fabrication du cidre. Deux imposantes machines, issues d’une technologie du Moyen Age, sont utilisées pour presser les pommes et en extraire le jus, transformé en cidre par fermentation. Le mot « pressoir » désigne aussi bien la machine à presser les fruits que le bâtiment qui l’abrite.

Une maquette permet de présenter le pressoir original.

À la fin du XVIIIe siècle, sur l’île de Montréal, on compte quelques pressoirs à cidre appartenant aux communautés religieuses ou à des particuliers. Les Sulpiciens fabriquent déjà du cidre depuis 1705 au Fort de la Montagne et l’on trouve aussi un pressoir dans les dépendances de l’Hôpital général, situé à Callière.

Stephane Tessier, un historien passionné et passionnant. Un grand merci à lui pour sa disponibilité et sa gouaille.

Lors de la restauration du bâtiment, en 1985, les archéologues ont mis au jour les bases de maçonnerie servant d’assises à la machine. Ces vestiges, maintenant visibles, sont les seuls témoins, sur l’île de Montréal, d’un pressoir à pommes de cette époque. Une maquette de la machine, des illustrations et des panneaux explicatifs permettent aux visiteurs de se familiariser avec le processus artisanal de fabrication du cidre.

Pourquoi la maison du Pressoir?

Cette maquette permet d’avoir une idée du bâtiment original de 1806.

La maison du Pressoir est l’appellation retenue car elle évoque les deux fonctions successives du bâtiment : le pressoir et l’habitation.

En 1978, la maison du Pressoir est classée monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Québec. Quatre ans plus tard, la Communauté urbaine de Montréal, aujourd’hui la Ville de Montréal, acquiert la propriété pour l’intégrer au parc.

Adresse : La Maison du Pressoir : 10865, rue du Pressoir, Montréal.

Le site de notre guide du jour : http://stephanetessier.ca. Animation historique, visites guidées patrimoniales, animations muséales, conférences, animations scolaires, évènements, corporatif… sur Montréal.

#gaspésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #montréal #montreal #montréalnord #pressoir

« Page précédente
Page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann

Historien & Blogueur

Afficher le Profil Complet →

Derniers articles

  • Moment de répit | Cully (08.06.2025) 8 juin 2025
  • Ah la vache | Bulle (06.06.2025) 7 juin 2025
  • IA : intelligence austéritaire | Dans les algorithmes 6 juin 2025
  • Champex-Lac (29-05-2025) 1 juin 2025
  • Montréal : Début des séries (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal Boutiques (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Maison de Leonard Cohen (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Pionnière inspirante, figure syndicale, « trop » féministe: hommages à gauche après la mort de Christiane Brunner – rts.ch – Suisse 19 avril 2025
  • Pergolas @Place des Anciens-Fossés (La Tour-de-Peilz) 19 avril 2025

Catégories & Pages

  • Blogcafé
  • Photo du mois
  • Photo du jour
  • Roadbook
  • TubesCafé
  • Politique de confidentialité

Recherche

Pages et Articles Phares

  • # Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (3-4)
    # Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (3-4)
  • # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
    # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
  • L’abbaye de Saint-Maurice révélée dans sa grandeur burgonde | LeTemps
    L’abbaye de Saint-Maurice révélée dans sa grandeur burgonde | LeTemps
  • Ludovia 2011 : Tous nomades ?
    Ludovia 2011 : Tous nomades ?
  • Philippe Delisle - Bande dessinée franco-belge et imaginaire colonial | Émulations - Revue des jeunes chercheurs en sciences sociales
    Philippe Delisle - Bande dessinée franco-belge et imaginaire colonial | Émulations - Revue des jeunes chercheurs en sciences sociales
  • Orlando Figes (2007). La Révolution russe. 1891-1924 : la tragédie d’un peuple
    Orlando Figes (2007). La Révolution russe. 1891-1924 : la tragédie d’un peuple
  • #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
    #Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (2)
  • Roadbook : Furka - Susten
    Roadbook : Furka - Susten
  • Lundi 4 juillet - Etape 4 : de Kristiansand à Stavanger #Roadtrip #Norvège 2016
    Lundi 4 juillet - Etape 4 : de Kristiansand à Stavanger #Roadtrip #Norvège 2016

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Creative Commons License
Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025
Magazine Pro de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…