Le brouillard règne sur la lagune en ce cinquième jour. Inutile de songer à se rendre sur les îles de la lagune. Départ pour la Giudecca.
C’est un Venise un peu différent qui nous attend. Probablement plus populaire, mais pour combien de temps encore. A son extrémité, les anciens moulins Stucky accueillent désormais un Hilton et de appartements de vacances. Un peu avant d’autres vestiges industriels débutent leur transformation. On peut se douter que ce ne sera pas pour ses logement populaires.
Quelques restaurants ont déjà évolué vers un style plus bobo. Ils côtoient néanmoins d’anciens commerces tels une salumeria.
Témoin de cette évolution, nous nous arrêtons à l’établissement Majer aux produits biologiques : pains, douceurs, pizza, café en grains. Le style est tendance. On peut observer la préparation des mets en cuisine. Le décor est classe. Le fond musical est tendance lounge du matin. L’endroit est très agréable, mais on pourrait être à New York comme Berlin, Dublin ou Zurich.
En bref, il est encore juste temps pour découvrir la Giudecca.
Nous reprenons le Vaporetto pour Zattere et prenons la direction du quartier de la Fenice. Nous essayons, sans succès, de nous perdre.
Finalement, vers 14 heures, nous atterrissons à la Trattoria da Arturo. Le cadre est à l’opposé de celui rencontré sur la Giudecca.
L’ambiance est familiale. Des habitués sont déjà là. Le patron est là depuis plus de quarante ans. L’établissement compte une vingtaine de place. Trois personnes s’occupent de l’établissement : le patron, le cuisinier et le chef de salle. Le plus jeunes employé, le chef de salle, d’origine égyptienne est là depuis vingt ans. J’y découvre les spaghettis aux artichauts. Une jolie découverte.
Vers 16 heures, nous rentrons à l’hôtel. Un apéritif est prévu vers 18h30 avec un de mes collègues et son fils qui viennent d’arriver à Venise. L’apéritif est fort sympathique. Nous nous quittons vers 20h00.
Nous tentons une adresse recommandés fort gentiment par Guillaume. La Trattoria Da Remigio, 3416, Salizada dei Greci, dans le Castello. Il s’agit là aussi d’un établissement traditionnel. Il a été ouvert en 1954. Les spécialités : langoustines crues et autres plats typiques vénitiens. Les serveurs sont impeccables dans leur livrée. En plus, il sont sympathiques. Nous ne sommes pas déçus.
De retour à l’hôtel, j’y reste brièvement avant d’entreprendre une ballade photographique nocturne. Elle se termine autour d’une bière à l’établissement la Mascaretta où m’attend le Che.
Ainsi se termine ma chronique de ce cinquième et avant-dernier jour de ce séjour vénitien.