Jamais un roman n’aura raconté la guerre des tranchées avec tant de détails, tant de précision, parfois à la limite du soutenable : l’odeur des corps en décomposition, les cris, l’absurdité des ordres, les missions suicides ordonnées par des officiers à l’abri… Gabriel Chevallier n’a pas voulu faire ici de la littérature mais simplement décrire ce qu’il a vu. Et l’on est saisi par le cauchemar, par les destins tragiques de ses soldats, condamnés chaque jour/nuit à tirer sur un ennemi invisible, à combattre pour quelques mètres de terrain reperdus quelques heures plus tard. Cet éternellement recommencement, cette lutte aveugle est insupportable. Au départ, le narrateur s’appuie sur sa raison. Elle est, lui semble-t-il, le seul moyen de résister à la peur, de ne pas devenir totalement fou. Mais très vite, il comprend que réfléchir est pire que tout. Pour supporter ce qu’ils endurent, les soldats doivent oublier et devenir des animaux. Obéir, dormir, manger, survivre. Ce qui est particulièrement marquant dans ce récit, c’est que Gabriel Chevallier met définitivement à mal l’image du Héros. Il n’y a pas eu de héros pendant cette guerre. Les soldats avaient peur, une peur dévorante, omniprésente. Alors, quand ils étaient sur le front, ils s’occupaient surtout de rester en vie. Pas d’actes de bravoure, pas de patriotisme quand cela fait trois semaines que vous êtes sous les tirs des obus. Peu importe que l’on soit français ou allemand, et certains soldats auraient tué avec plus de plaisir leur officier que cet ennemi invisible de l’autre côté de la ligne.
histoire
Présentation du Center of history and new media (CHNM)
Dans le cadre d’un voyage d’études aux USA, Marin Dacos a agendé une rencontre avec l’équipe du Présentation du Center of history and new media (CHNM). Ce billet présente en français le centre ainsi que le foisonnement de ses projets. C’est une bonne occasion de faire connaissance avec ce centre, créé en 1994, innovant et faisant figure de référence dans son domaine.
L’article complet: http://leo.hypotheses.org/788
Wikipédia : quels enjeux pour la formation des élèves?
La leçon d’histoire à la mode finlandaise (via…
La leçon d’histoire à la mode finlandaise (via stephaninthesky)
Studiyo pour créer vos quizz en ligne
Studiyo est une solution web 2.0 qui vous permet de créer vos quizz en ligne, puis de les intégrer ensuite à votre site si vous le désirez.
Il gère aussi les résultats obtenus par les participants et peux devenir collaboratif puisque ces derniers sont en mesure, si vous le souhaitez, d’ajouter des questions à votre quizz.
En voici un exemple sur l’histoire de l’art:
http://www.mystudiyo.com/act509/mini/go/art_history_quiz
Le site: studiyo
La forme du mépris la plus aboutie relativement à la recherche…
La forme du mépris la plus aboutie relativement à la recherche et aux chercheurs.
Une vidéo de décodage bienvenue pour saisir tant le malaise actuel que la grève actuelle au sein des universités.
Relativement aux conséquences de la réforme sur la formation des futurs enseignants, je vous engage à lire :
GRÈVE CONTRE LA MASTÉRISATION ET LA RÉFORME DU RECRUTEMENT DES PROFESSEURS
(Via: {sciences²} http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/grve-contre-la.html 2/6/2009)
Sarkozy et la Recherche (via GEPetcompagnie)
Le fantôme d’Arthur Bloch n’a pas fini de hanter les Payernois
Aujourd’hui, la Rue-à-Thomas a effacé toute trace de sa sordide histoire. En 1942, à la place du parking, une écurie allait rendre Payerne sinistrement célèbre. Le Bernois Arthur Bloch a été assassiné à cet endroit par cinq habitants de Payerne parce qu’il était juif. Son corps a été découpé, puis caché dans des boilles à lait et jeté dans le lac de Neuchâtel. Le crime a bouleversé toute la région. Créant la polémique, Jacques Chessex a choisi de conter cette histoire dans son dernier roman, «Un Juif pour l’exemple». En 1977, un documentaire de la TSR (Télévision suisse romande), consacré à cette affaire, avait déjà ramené Payerne à la mémoire.
Faut-il arrêter avec cette histoire? Oui pour certains. Mais que penser des propos de certains à l’égard des Kosovars ou des Cap-Verdiens?
«Maintenant, les embrouilles on les a avec les Albanais et les Kosovars. Ils veulent montrer qu’ils sont les meilleurs alors moi je ne les porte pas dans mon cœur», explique Michael, l’ancien skinhead. Fils d’un immigré espagnol, Miguel, lui, dit rencontrer souvent des problèmes avec les étrangers. «Il pourrait se passer aujourd’hui à Payerne la même chose qu’il s’est passé en 1942. S’il faut en arriver là pour qu’ils comprennent…»
Est-on sûr d’avoir intégré les leçons de l’histoire et du «plus jamais cela»?
Le fantôme d’Arthur Bloch n’a pas fini de hanter les Payernois | Vaud | 24 heures
Mémoriser, lire, écrire et vivre à l’ère d’Internet
Il s’agit d’une compilation de quatre articles traduits récemment et qui interrogent, voire interpellent, nos perceptions, capacités et comportements actuels et futurs:
- mémoriser: Education 2.0: Never Memorize Again?
- lire: Is Google Making Us Stupid?
- écrire: Writing in the age of distraction
- vivre: Technology is Great, but Are We Forgetting to Live?
Les commentaires de l’article sont aussi à lire.
Il s’agirait aussi de se demander dans quelle mesure le rapport aux technologies est semblable/différent entre l’Amérique du Nord et l’Europe.
Plus de 100 musées en images | Buzzeum
Buzzeum a sélectionné plus de 100 sites Internet de musées qui, selon le site, sont intéressants au niveau de l’exploitation des outils issus du Web 2.0 et des nouvelles technologies en ligne et mobiles qu’ils font.
Prêt-e-s? Alors en route et merci à Buzzeum.
Sur “La Descente de croix” de Roger van der Weyden,…
Sur “La Descente de croix” de Roger van der Weyden, on peut voir le réalisme d’une larme perlant à l’œil de saint Jean.
Quatorze toiles du Prado en haute résolution sur Internet – Chevilly