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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

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Sur la route du Rhin – Étape 6 Duisburg, le Rhin industriel et portuaire

28 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Après le Rhin romantique arrivée dans le bassin de la Ruhr.

Duisburg n’est probablement pas la ville allemande qui vous vient à l’esprit en parlant du Rhin ou d’une étape de vacances. Elle présente cependant l’intérêt d’être à bonne distance entre le Rhin romantique et Rotterdam dans le cadre de notre périple.

Port intérieur de Duisbourg

Finalement, la ville se révèle être tout à fait agréable pour une étape du soir. L’hôtel Conti est très agréable et il suffit de trouver une Bier Garten pour être dans l’ambiance locale.

Port intérieur de Duisbourg

Et il y a des choses à apprendre sur la ville.

Historiquement, Duisburg connaît un développement économique important avec la révolution industrielle au 18ème siècle. Elle devient un centre industriel du fer et de l’acier avec des grandes compagnies comme Thyssen et Krupp. De larges quartiers d’habitation sont alors érigés à proximité des usines où les ouvriers habitent avec leurs familles.

Duisbourg – Centre ville

Devenue un important centre logistique de la Ruhr et l’emplacement des industries chimiques, sidérurgiques et fer, Duisburg était une cible principale des bombardiers alliés durant la Deuxième guerre mondiale.

Duisbourg – le canal et la cathédrale

A la fin de la guerre, 80% de tous les bâtiments résidentiels ont été détruits ou partiellement endommagés. Presque toute la ville doit être reconstruite et la plupart des lieux historiques sont perdus.

Le bâtiment des archives de la région (surcoûts 500%)

À partir du milieu des années 1960, le déclin de l’industrie sidérurgique et minière de Duisburg a causé une perte importante de résidents. Alors qu’en 1975, environ 590´000 personnes vivaient à Duisburg, le nombre a diminué à 518´000 en 1985. Actuellement, la ville compte près de 500’000 habitants.

Duisbourg – port intérieur

Duisbourg reste cependant une très grande ville industrielle : 49 % de l’acier et 34 % de la fonte allemands y sont produits

A la confluence de la Ruhr et du Rhin, le port de Duisburg est idéalement situé et il possède des quais longs de plus de 40 km, ce qui en fait le plus grand port fluvial d’Europe, situé dans la plus puissante région industrielle d’Europe. Le port a un trafic annuel de quarante millions de tonnes de marchandises et voit passer vingt mille bateaux.

Par ailleurs, depuis le lancement en 2014 d’une nouvelle Route de la soie par Pékin, cette ancienne ville industrielle est devenue le terminus d’une ligne ferroviaire qui la relie à Chongqing en Chine. Duisbourg, cité de 480 000 habitants, est ainsi devenue le terminus d’une liaison ferroviaire, longue de 10´000 kilomètres, qui démarre à Chongqing, mégapole de 20 millions d’habitants située en Chine intérieure, et passe par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie et la Pologne (source Le Temps

Le lendemain matin, nous aurons l’occasion concrètement d’observer les usines ThyssenKrupp en poursuivant notre roadtrip. Elles symbolisent en quelque sorte ce Rhin industriel, nettement moins glamour que le Rhin romantique, mais qui est un Rhin tout aussi tangible et réel de ce périple.

Sur la route du #Rhin. Jour 5. Le Rhin romantique et le Nom de la Rose

21 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. A l’occasion de ce 5ème jour, nous restons dans les parages de Bingen am Rhein à la découverte de cette partie du Rhin romantique.

Le Rhin dit romantique couvre une soixantaine de kilomètres entre Bingen et Coblence. Une multitude de châteaux sont répartis tout au long du parcours ainsi que le fameux rocher de Lorelei.

En ce vendredi matin, le temps est encore très instable et même orageux. Nous en profitons pour rester tranquillement à l’hôtel et attendons la fin de la matinée. Finalement la journée sera moins ensoleillée que prévue.

Le bac à Bingen am Rhein

Le premier objectif de notre journée consiste à rejoindre l’abbaye d’Eberbach. Pour ce faire, il nous faut d’abord traverser le Rhin à l’aide d’un ferry.

L’abbaye d’Eberbach

L’abbaye d’Erbach a servi de décor au film du Nom de la Rose de Jean-Jacques #Annaud, adaptation du célèbre roman d’Umbeeto Eco.

Le site est magnifique et est situé dans les collines jouxtant le Rhin. En effet, dans cette zone du Rhin romantique, très vite le décor change et vous prenez de l’altitude. Un peu à la manière de la côte italienne du côté de Gênes. Les routes également sont plus étroites, voire montagneuses.

L’abbaye est vraiment magnifique. On peut la visiter en saison de 10h00 à 19h00 d’avril, y manger et même y dormir (https://kloster-eberbach.de/en/hotel-gastronomy/).

A ne pas manquer.

Une fois la visite faite (comptez bien une heure et demie au moins), nous repartons pour rejoindre le centre des visiteurs de la Lorelei. Nous serpentons entre les collines et les déviations dues aux travaux. Le temps est maussade et la température oscille entre 17 et 18 degrés.

Arrivés au centre des visiteurs, il est temps de pique-niquer avant de contempler la magnifique vue sur le Rhin depuis le rocher. Ce rocher est un must.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

D’une part, c’est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français) en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). L’endroit est le plus étroit du Rhin, car l’avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

Ensuite, Lorelei (#Loreley, #Loreleï ou #Lorely) est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu’à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne. Cette légende de la Loreley sur son rocher a inspiré de nombreux artistes.

Château douanier de Pfalzgrafstein

Nous redescendons ensuite au bord du Rhin pour revenir sur Bingen. C’est l’occasion d’observer les résultats de la montée des eaux comme avec le château douanier de Pfalzgrafstein en face du village de Kaub. En même temps, la situation ici n’est de loin pas aussi dramatique que plus haut le long du Rhin, plus particulièrement vers Bonn et Cologne.

Nous retraversons le Rhin en ferry vers Lorch (la route est en travaux) pour rejoindre ensuite tranquillement Bingen.

A suivre…

Sur la route du #Rhin. Worms et Bingen (jour 4)

20 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce jeudi 15 juillet, le temps tourne au sec. Enfin, car la situation du Rhin est préoccupante par endroits.

Nous ne pourrons pas d’ailleurs nous rendre sur les bords du Rhin à Spire, une des trois romanischen Kaiserdome avec Worms et Mayence. Tous les accès sont bloqués en raison du niveaux des eaux. Tant pis.
Nous poursuivons donc notre route jusqu’à Worms.

Worms – Cathédrale

Deux trois photos et c’est dans la boîte.

Worms – Cathédrale

A noter que la ville célèbre les 600 ans de la Diète de Worms, convoquée par Charles-Quint.

Worms – Cathédrale

Durant celle-ci, mais en marge, la Cour donna audience les 17-18 avril à Martin Luther. A la suite de celle-ci, L’édit de Worms fut promulgué qui mis à ban Luther. Le 4 mai 1521, Luther était extrait secrètement de Worms par son protecteur, le prince-électeur Frédéric III de Saxe, et mis en sécurité au château de la Wartbourg, à Eisenach.

Nos poursuivons ensuite à travers la campagne et de magnifiques champs de blé ainsi que des vignes. Par moment, les cyprès en moins, le paysage vallonné à des petits airs de Toscane.

Nous arrivons vers 18h00 à notre étape du soir: Bingen am Rhein.

Bingen am Rhein

A l’arrivée, et depuis lundi, nous avons dépassés les 1000 km à moto. Bingen marque le début du Rhin romantique. Nous y restons deux nuits.

Bingen am Rhein

Une rapide promenade le long du Rhin nous permet de visualiser la montée des eaux et d’avoir un petit aperçu de ce caractère romantique qui nous attend demain.

Sur la route du Rhin : Laufenburg (jour 3)

19 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette troisième étape, nous zigzaguons entre la Suisse et l’Allemagne jusqu’à Bâle avant de quitter définitivement le Suisse et poursuivre en direction de Strasbourg

Le Rhin proche de déborder à Laufenburg

La découverte du jour côté suisse et allemand nous attend à Laufenburg. A l’image de Saint-Gingolph, cette cité est coupée en deux avec une partie suisse sur la rive gauche du Rhin et la partie allemande sur la rive droite. Un pont les relie.

Laufenburg, côté allemand

Comme beaucoup de cités fondées au Moyen Âge et dans le canton d’Argovie, Laufenburg est une création des Habsbourg qui en 1173 deviennent les avoués du monastère. Rodolphe II de Habsbourg est considéré comme le fondateur de la ville. Rodolphe II donc l’empereur du Saint-Empire qui a sa mort en 1232 amènera trois communautés alpestres à rédiger un pacte…

La séparation politique en deux du village n’intervient elle qu’en 1802. La faute à Napoléon et au traité de Luneville qui établit désormais que la rive gauche de Zurzach à Bâle revient à la Suisse et la rive droite a l’Allemagne.

Article II
La cession des ci-devant provinces belgiques à la République française, stipulée par l’article III du traité de Campo-Formio, est renouvelée ici de la manière la plus formelle, en sorte que Sadite Majesté Impériale et Royale, pour elle et ses successeurs, tant en son nom qu’au nom de l’Empire germanique, renonce à tous les droits et titres aux susdites provinces, lesquelles seront possédées à perpétuité, en toute souveraineté et propriété, par la République française, avec tous les biens territoriaux qui en dépendent.

Sont pareillement cédés à la République française, par Sadite Majesté Impériale et Royale et du consentement formel de l’Empire :

1 – Le Comté de Falkenstein, avec ses dépendances ;

2 – Le Fricktal et tout ce qui appartient à la Maison d’Autriche sur la rive gauche du Rhin, entre Zurzach et Bâle ; la République française se réservant de céder ce dernier pays à la République helvétique.
Source : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Traité_de_Lunéville

Au niveau religieux, Le deux Laufenburg ont toujours été séparés puisque la frontière entre les diocèses de Bâle et de Constance passait par le Rhin. Donc Réformés sur la rive gauche et catholiques sur la rive droite.

Le pont actuel en béton

Le pont de bois, connu dès le haut Moyen Age, fut détruit à d’innombrables reprises par le feu, l’eau ou la guerre. En 1910, lors de la construction de la centrale électrique, il fut remplacé par un ouvrage en béton de Robert Maillart. Un autre pont, situé à environ mille mètres en amont, fut inauguré en 2004.

Économiquement, la ville se développa grâce à des ressources diversifiées: commerce de transit, marché, traitement du fer extrait des mines du Fricktal entre le XIIIe et le XVIIIe s. (fonderies et forges). Mais la principale source de revenus provenait du transport de marchandises sur le Rhin. Laufenburg était aussi considérée comme le plus important lieu de pêche au saumon sur le Rhin.

L’amélioration des routes et l’arrivée du chemin de fer modifie la donne et conduit au déclin économique de la cité. La construction de la centrale électrique en 1910, la plus grande de Suisse alors, a pour conséquence la fin de la remontée des saumons.

Au fond le barrage de la centrale électrique.

Voilà donc pour notre principal arrêt du jour. Finalement la pluie n’est survenue qu’en fin de notre périple et relativement à notre arrivée à Strasbourg à 17h30, ville étape de notre descente du Rhin.

Source : article Laufenburg du DHS.

Sur la route du Rhin : Dissentis – Schaffhouse (jour 2)

17 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette deuxième étape, nous rejoignons le lac de Constance où le Rhin se déverse, puis reprend son cours.

Au lever du jour, le temps est entre le gris et la pluie. Les prévisions n’ont cessé de changer. Il est impossible de savoir le temps que nous allons rencontrer sur la route ou de viser une fenêtre météo.

Après un excellent déjeuner, nous chargeons la moto. Il est 9h08 quand nous démarrons. Les quelques rares gouttes de pluie disparaissent rapidement. Nous serons finalement au sec jusqu’à Bad Ragaz.

En descendant sur Coire, nous pouvons tout en roulant observer le Rhin. Il est fort agité et brun. Il charrie les eaux du ciel qui se sont déversées durant la nuit.

Après Coire, brièvement sur les coteaux, nous admirons encore le Rhin. Après, il nous sera grandement enlevé de la vue. Il faudrait systématiquement le traverser de la Suisse au Liechtenstein ou l’Autriche pour l’observer. Ou alors prendre l’autoroute.

Il est midi et quart lorsque nous nous arrêtons à Alstätten. Juste au moment où le ciel se déchaînent. Bien vu. Nous en profitons pour manger au Landgasthof Badhof. L’accueil est sympathique et la nourriture excellente. Le décor de la salle vaut le détour, surtout le plafond.

Quand nous repartons, la pluie revient rapidement nous accompagner jusqu’au premier pont de chute du jour : Fussach. Fussach nous amène à une incursion en Autriche. C’est là que le Rhin se jette dans le lac de Constance soit l’Obersee (« lac supérieur »).

Fussach – le Rhin se déverse dans le lac de Constance

Nous reprenons ensuite la route direction Rheinheck pour longer le lac de Constance sur la rive suisse jusqu’à Stein am Rhein où le Rhin reprend son allure fluviale.

Stein am Rhein – le Rhin reprend son cours

Désormais c’est le Haut Rhin.

Stein am Rhein – direction Schaffhouse

En reprenant la route, la pluie cesse rapidement et c’est au sec que nous atteignons juste avant 17h00 la charmante ville de Schaffhouse pour notre étape du soir. Le Kronehof nous attend.

Schaffhouse – bord d’un Rhin

Nous avons ainsi parcouru près de 290 km. La météo pour le troisième jour s’annonce également compliquée.

Vue depuis la chambre d’hôtel

A suivre…

Sur la route du Rhin : Oberalppass – Dissentis (jour 1)

16 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalppass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Moteur.

Pour cette première étape, il s’agit d’abord de rejoindre l’Oberalppass, puis de passer la nuit à Dissentis.

En ce lundi 12 juillet, le temps est agréable. La température au départ à 9h30 est de 22 degrés. Elle sera également de 22 degrés à notre arrivée. Au plus bas, elle sera autour de 16 degrés. Le temps est nuageux à ensoleillé. Le vent sera bien présent au passage des cols.

Col du Grimsel et son barrage

Pour rejoindre l’Oberalppass, nous commençons par le col du Jaun avant de rejoindre Interlaken, puis Meiringen et entreprendre la montée des cols alpins du Grimsel et de la Furka. Nous redescendons ensuite sur Andermatt avant de rejoindre enfin l’Oberalppass.

Col du Grimsel

Les principales difficultés du jour seront les multiples chantiers routiers. Arrivé à Hospenthal, c’est compliqué, car le tunnel du Gothard a été fermé dans les deux sens en raison d’un incendie.

Gare de Gletsch au pied du Grimsel (et de la Furka)

Arrivé à l’Oberalpass, la source du Rhin est signifiée par le phare le plus haut en altitude. Il s’agit d’un phare provenant de Rotterdam et qui a été acheminé en camion au sommet de l’Oberalppass !!! Bon, la source réelle se situe à une heure cinquante de marche du sommet du col, mais l’idée y est.

Très concrètement, le Rhin antérieur jaillit du lac Tomasee (à 2345 m d’altitude), à 3 km au sud du col de l’Oberalppass. A quelques kilomètres à l’ouest de Coire, près de Reichenau/Tamins, il se jette dans le Rhin antérieur, prenant le nom de «Rhin alpin» jusqu’au lac de Constance.

Un phare pour marquer la source du Rhin – Oberalpass

La descente du col de 2044 m, qui relie les cantons d’Uri et des Grisons, mène jusqu’au val Tujetsch. Nous rejoignons ensuite Sedrun via de charmants villages, tels que Selva et Rueras.

Vue sur le Lukmanier depuis la chambre d’hôtel – Disentis

Nous arrivons vers 16 heures à Disentis/Mustér. Disentis, ou Mustér, est le chef-lieu de la Surselva, rendue cultivable par les bénédictins. L’église baroque surplombe le village. Après que des troupes françaises aient incendié Disentis et son monastère en 1799, le bâtiment fut entièrement rénové à la fin du 19ème siècle et se présente aujourd’hui dans toute sa splendeur. Il domine le village et la vallée. Impressionnant.

Abbaye de Disentis

Pour en savoir plus sur l’abbaye : My Switzerland

L’étape du soir nous amène à découvrir les Capuns, spécialité succulente grisons.

Demain le temps s’annonce humide à très humide. A suivre donc…

Destinations : Cols du Pillon et du Jaun (27.04.2021)

29 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

Après une journée continue et alors que le soleil était encore présent avant de céder sa place à la pluie, l’occasion était trop belle de prendre ma brêle pour profiter du temps et des cols de la région.

Cela a été aussi L’occasion aussi d’apprécier une nouvelle fois la qualité des anciennes optiques Pentax associées à mon Pentax KP.

Cependant, une petite surprise m’attendait en arrivant vers les Diablerets. Le soleil laissait place à des nuages. Rien de grave, même si trois gouttes de pluie pointeront le bout de leur nez vers Gstaad.

Au sommet du Pillon, la neige reste cependant bien présente dans le décor, mais pas sur la route. Tant mieux, dans le fond, car en l’absence de soleil, la neige apporte ainsi un petit plus à mes photos.

Alors, je vous propose deux premières photos pour donner l’impression d’un paysage entièrement enneigé au sommet du col. Elles sont prises avec l’objectif SMC -Pentax-A 24mm 2.8 (équivalent ici 36mm à en APS-C).

Le panneau du col. Tout semble enneigé sous cet angle.

Plan plus large avec le sommet de Glacier 3000 en perspective.

Le rendu des images est très intéressant avec l’objectif SMC Pentax-A 24mm, construit entre 1984 et 1989) et le Pentax KP qui présente l’avantage d’un travail personnalisé à l’aide de ses molettes (iso, ouverture, vitesse).

L’utilisation ensuite du SMC Pentax-M Macro 100mm 4.0 permet à l’œil de s’approcher et de mieux distinguer les détails d’une partie des installations de Glacier 3000.

La qualité de l’image et plus particulièrement des détails est impressionnante de la part d’un objectif produit entre 1977 et 1984. Le fait que le réglage de la netteté doivent être réalisé manuellement ainsi que le choix de l’ouverture ne posent pas de problème particulier.

Dans mon utilisation de ces objectifs vintage, je travaille toujours en mode manuel. A l’aide du bouton vert au dos du KP, je peux régler la vitesse de déclenchement. Me concernant, j’ajoute généralement deux crans supplémentaires de vitesse par rapport au calcul du boîtier. Pour l’ouverture, le Pentax 24mm comprend un mode automatique qui peut directement être gérée par le boîtier ou je peux la choisir manuellement. Pour le Pentax 100mm, c’est à moi de choisir l’ouverture sur l’objectif. A noter que le ciel gris et la présence de la neige rendent difficile le calcul adéquat de la vitesse. J’ajouterai quatre crans de vitesse plus élevées au lieu des deux habituelles pour parvenir au rendu attendu.

Une dernière photo, recardée au format carré, avant de partir réalisée avec l’objectif SMC Pentax-A 24mm dans la direction que je vais suivre.

Les installations de départ, un traditionnel car postal et la route direction Gstaad.

Il est ensuite temps de reprendre la route direction Gstaad, puis le col du Jaun. Comparativement à dimanche, où les motos fourmillaient de partout en bande comme en solo et occupaient le moindre interstice d’espace laissé disponible au bord des routes, c’est en ce mardi le jour et la nuit.

Seuls deux motos m’accueillent brièvement au sommet du Jaun avant de bien vite repartir me laissant profiter seul des lieux fermés et déserts. Je croiserai ensuite un cycliste et c’est tout. Le col a tout d’une ville fantôme. Ici cependant la neige est déjà plus rare qu’au sommet du Pillon.

Comme dans les villes fantômes laissée à l’abandon, le visiteur peut tomber sur des vestiges d’un passé alors glorieux (photo iPhone 12 mini)

CaptainAdventure comme seul au monde (photo iPhone 12 mini)

En redescendant, je profite pour m’arrêter au village du Jaun pour boire un café et prendre des photos de la cascade. Je jongle avec les deux optiques prises ce jour avec moi.

La cascade prise au 24mm (SMC Pentax-A 24mm)

La cascade prise au 100mm (SMC Pentax- M 100mm)

J’en profite aussi pour tester le mode macro :

Je remonte ensuite en selle pour rentrer tranquillement à la maison. Globalement, ce fut une agréable balade et une bonne occasion pour utiliser mes optiques vintages. Et d’apprécier une nouvelle fois l’ergonomie et la qualité du travail réalisé avec mon Pentax KP.

Moto Guzzi fête son siècle avec une mise à jour de la V85 TT – Actu Moto

13 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Moto Guzzi fête cette année un siècle! Un bail! A cette occasion, la marque de Mandello del Lario met à jour un de ces best-sellers. Pas ce modifications fondamentales, mais des améliorations bienvenues comme les pneus Tubless. En plus le coloris Nero Etna est sublime.

Moto Guzzi V85 TT B

Le moteur du best-seller de la marque à l’aigle augmente son couple à bas et moyens régimes, propose deux nouveaux modes de conduite et s’embelli avec de nouvelles jantes pouvant accueillir des pneus Tubless. La version voyageuse au long cour V85 TT Travel reprend toutes les mises à niveau techniques de la V85 TT.

A lire les deux tests complets du modèle actuel sur Actu Moto :

  • Moto Guzzi V85 TT, l’aigle reprend son vol (version classique)

  • Essai Moto Guzzi V85TT Travel – l’Italie sait aussi être raisonnable (version Travel)

Source : Moto Guzzi fête son siècle avec une mise à jour de la V85 TT – Actu Moto

Test de la Triumph Trident à Ténériffe

29 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

Jérôme Ducret, rédacteur en chef du magazine Moto Sport Suisse et responsable du site ActuMoto, réalise ce compte-rendu d’essai de la nouvelle Triumph Trident. L’essai a été réalisé sur une journée de test (150 km) sur les routes de l’île de Ténériffe.

Ce compte-rendu à la fois complet et chirurgical fournit un excellent aperçu des caractéristiques de cette nouvelle moto, de ses points forts comme de ses quelques points plus faibles.
A mon avis, il s’agit du meilleur compte-rendu vidéo qu’il m’ait été donné à voir concernant une des nouveautés motos les plus attendues pour 2021.

Le site ActuMoto : https://www.actumoto.ch

Chasseur de cols entre Ardèche et Cévennes (28.07.2020)

2 août 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce mardi 28 juillet 2020, l’occasion était belle de profiter de mon séjour près de Barjac pour parcourir les petites routes entre Barjac, Les Vans, Villefort, Aubenas et Vallon Pont d’Arc.

Tout un réseau de petites routes et de cols m’attendaient et j’ai zigzagué entre le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche et le Parc national des Cévennes (Cévenne méridionale). Ce fut une très belle journée.

Carte du parc national des Cévennes, indiquant en rouge le cœur du parc (zone de protection) et en vert l’aire d’adhésion à la Charte (source Wikipedia)

Vers 9 heures, l’heure du départ sonne et je rejoins rapidement Barjac pour prendre ensuite la direction de Les Vans (D901). Peu avant Les Vans, je m’arrête au-dessus de Chassagnes pour prendre une photo de la vallée.

Photo de la vallée depuis Chassagnes

Je m’arrête à Les Vans, cité carrefour, histoire de prendre un café. La cité en elle-même n’a pas de cachet très particuliers.

Les Vans

Je monte et redescends ensuite Villefort (D901 toujours). La route serpente essentiellement à travers la forêt. La température est agréable avec cette ombre. Avec le col du Mas d’Ayre, je franchis le premier col de la journée.

A Villefort, vous pouvez admirez le lac artificiel du même nom. Il se situe juste après la bifurcation pour prendre la D51 en direction du Pied-de-Borne.

Photo dans les gorges du Chassezac

Vous y suivrez et serpenterez alors le long du Chassezac et de ses gorges. Le paysage est sauvage et la baignade interdite en raison du lac artificiel hydro-électrique qui fait varier le débit de la rivière.

CaptainAdventure

A Pied-de-Borne, vous pouvez rejoindre Les Vans en suivant toujours le Chassezac. Pour ma part, je fais le choix de rejoindre Thines par la D513. La route est étroite et grimpe allègrement le long du cours de la Thines. Ici, il est possible, à certains endroits, de s’y baigner. Le décor est sauvage et ressemble à certaines vallée du Tessin. Les connaisseurs profitent du cours d’eau pour s’y baigner.

Photo du paysage vers Thines

J’arrive ensuite à 1km de Thines où il me faut laisser Captain Adventure pour terminer à pied. Heureusement, j’ai pris mon short et mes sandales dans mes coffres. Je me change et rejoins le hameau de Thines qui fut un village bénédictin. La pause est bienvenue et me permets de contempler le paysage fort sauvage.

Monument de la Résistance (Thines)

Je reprends ensuite ma route pour rejoindre la D4 et la route de la corniche des Cévennes. Je rejoins Loubaresse, puis le col de Meyrand. Je surplombe et profite des alentours.

Je continue ensuite mon périple pour rejoindre la D19 et le col de La Croix de Bauzon. La descente sera ensuite vertigineuse jusqu’à La Souche. A Jaujac, la D5 m’offre un nouveau col et une nouvelle montée avec le col de La Croix de Millet. Je retrouve un paysage forestier. Les nuages me font craindre la pluie, mais il n’en sera rien et je redescends ensuite sur Largentière.

Il est temps alors de rentrer sur Barjac, via Ruoms et un magnifique défilé juste avant cette localité.

Au final, J’ai parcouru l’Ardèche dans des recoins touristiques certes, mais éloignés du tourisme de masse de Vallon-Pont-d’Arc. Cela m’a permis de découvrir plein de routes fort sympathiques et il y en aurait encore tout autant à découvrir aux alentours.

Galerie de l’ensemble des photos du jour :

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