Une pergolas a récemment pris place sur les Anciens-Fossés et offrira de l’ombre bienvenue aux utilisateur·trices de la place.

Expérimentation photographique dans le sens d’une lo-fi photographie. Cette dernière est une déclinaison de la low-fidelity (basse fidélité), expression apparue à la fin des années 19801 aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d’enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.
Ainsi donc, il s’agit de ma part d’une production photographique volontairement «sale», réalisée avec des appareils photographiques anciens ou des appareils plus récents recourant à des objectifs anciens.
Dans le cas présent, il s’agit d’une photo prise avec mon Canon PowerShot G10 (sorti en 2008).
Tags : #AuCafe #photographie #lofi #canon #powershot #g10
En cette fin de journée, après un passage en Librairie pour aller chercher une commande, je prends le temps d’un chocolat chaud au Cep d’Or. J’y commence la lecture de l’ouvrage de Daido Moriyama How I Take Photographs. Je lis les premières pages sur la photographie instantanée (ou spontanée) :
Get outside. It’s all about getting out and walking. (p. 11)
Tags : photo #photographie #suisse #Vevey #Cepdor #cafe #sonya6400 #Sigma30mmf14
Jeudi 5 février 2025. Je visite la vieille ville d’Olten et je prends en photo une façade que je trouve particulièrement intéressante.
En m’approchant ensuite, je lis l’inscription suivante sur la façade « Aussug der Oltener in den Bauernkrieg 1653 » (« Exode ou sortie des habitants d’Olten lors de la guerre des paysans en 1653 »).
De retour à la maison, je fais quelques recherches sur la situation d’Olten durant cette guerre. Je trouve de l’information sur le site de la commune d’Olten (https://www.olten.ch/geschichte/349). En voici la traduction :
Le fait qu’Urs von Arx, originaire d’Olten, ait apposé le sceau officiel de la ville d’Olten sur la « lettre d’Huttwil » des paysans révoltés lors de la grande Landsgemeinde de Huttwil du 14 mai 1653, a coûté cher à Olten, qui avait ouvertement sympathisé avec les paysans révoltés. En effet, après l’écrasement de la révolte, le gouvernement profita de cette mesure pour punir la ville de son pacte avec les paysans révoltés en la privant de tous les privilèges politiques qui lui restaient jusqu’alors et en la transformant en une vulgaire petite ville soumise. Le sceau fut confisqué et la charte de la ville, que le gouvernement avait encore confirmée en 1592, fut rendue caduque en coupant le sceau des autorités. Il fut ensuite exposé à l’hôtel de ville de Soleure avec la pétoire du sceau d’Olten, en souvenir du sort réservé à l’avenir aux rebelles. Ce n’est que lorsque l’ancien régime s’effondra que la Cour suprême de la République helvétique une et indivisible, lors de sa séance du 12 novembre 1818, accéda à la demande de la ville d’Olten. Le 12 novembre 1800, la Cour suprême de la ville d’Olten a répondu à la demande du citoyen d’Olten, le médecin Joseph Cartier (1763-1839), et a restitué à la ville son ancien droit de cité et son sceau, qui avait été conservé à Soleure depuis 1653.
Dans l’article consacré à la Guerre des paysans de 1653, le DHS ne parle pas de la situation d’Olten (https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008909/2010-05-07/). Par contre, il est fait mention de la perte de ses franchises en 1653 en raison de Guerre des paysans dans l’article consacré à la commune (https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/001168/2010-09-16/). L’article précise :
Ces amputations dans les anciens droits fondèrent une tradition de résistance contre le chef-lieu. En 1798, O. accueillit les Français en libérateurs.
L’article laisse à penser que l’attitude à l’égard des Français et de la Révolution française est directement en lien avec cette tradition de résistance.
Tags : #AuCafe #Histoire #Roadbook #photographie
Sony a6000 – Objectif Sigma 30mm f/1.4
Tags : #Vevey, #Suisse🇨🇭, #Photographie, #sonya6000, #sigma30mm14
En ce lundi 14 octobre, en descendant vers la place du marché depuis le Théâtre du Reflet, j’aperçois soudain cette figure familière du chapiteau du cirque Knie.
Depuis la Grenette, j’observe sa silhouette majestueuse encore incomplète. C’est jour de montage.
Le bruit du cirque et l’odeur de la piste s’emparent de mes oreilles et de mon odorat. Je me rappelle, enfant à Lausanne, de ce moment privilégié que m’offrait alors ma grand-mère tous les ans.
Le cirque arrive en ville et il enclenche la machine à souvenirs. Merci Blanche !
Matériel : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6
Je profite de mon premier jour de vacances pour déambuler l’appareil photo à la main à Vevey. L’occasion de pratiquer la photo urbaine en noir et blanc.
Arrivé à la gare depuis les Anciens Ateliers mécaniques, j’emprunte le passage sous voie pour me rendre au centre-ville.
Quelques photos plus tard, j’en ressors. C’est dans la boite. Sans prétention.
La vue du quai depuis le bas de la rampe raconte tous les voyages faits et à faire. C’est une invitation au voyage.
Avoir son appareil en main, c’est développer son regard et faire attention aux détails que l’on ne perçoit pas forcément au quotidien. Combien de fois, suis-je passé dans le passage sous-voie sans jamais voir ce panneau? Pourtant les lettres effacées indiquent une présence ancienne du panneau. Et combien de personnes ont-elles dû sortir de la gare au petit matin ?
Ici on peut dire que ce « (Dis)connected » fonctionne déjà à la fois comme une réminiscence de la dernière édition du Festival Images qui a eu lieu au mois de septembre et comme une sentence, car effectivement cette édition du Festival est désormais déconnectée. Cependant, elle vit encore dans nos mémoires par fragments et émotionnellement. Connecté et Déconnecté, vraiment.
Matériel photo : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6
Deux expositions sont au programme de notre visite à Photo Elysée – Musée cantonal pour la photographie – à Plateforme10 à Lausanne en ce dimanche 13 octobre : celle consacrée à Daido Moriyama et l’exposition hommage à Sabine Weiss.
En premier lieu, la rétrospective dédiée à Daido Moriyama (exposition du 06.09.2024 au 23.02.2025). Cette rétrospective est produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil) et fait escale en Suisse après Berlin et Londres.
En 2023, à l’occasion de son passage à Londres, Le Guardian avait placé cette rétrospective dans les meilleures expositions photographiques de l’année. Il la présentait de la manière suivante :
Une plongée profonde ravissante, enivrante et écrasante dans l’œuvre apparemment sans fin de l’énigmatique maître japonais de la photographie. Se déplaçant entre des vignettes érotiques, des instantanés poignants de la nature et des aperçus politiquement piquants de la vie dans le Japon d’après-guerre, cette exposition prouve qu’il y a tellement plus à Moriyama que des bas de résille et des scènes de rue. Ambitieusement organisées par Thyago Nogueira, les images ici ne sont pas joliment accrochées aux murs ; elles sautent et vous attrapent par la gorge. Incontournable.
En second lieu, nous avons visité l’exposition hommage consacrée à Sabine Weiss (1924–2021) pour le centenaire de sa naissance, exposition à laquelle se joint la plasticienne Nathalie Boutté qui dialogue avec l’œuvre de Weiss au travers de magnifiques travaux en papier s’inspirant des photographies de son aînée (exposition du 22.06.2024 au 23.02.2025).
« Je photographie pour conserver l’éphémère, fixer les hasards, garder en image ce qui va disparaître: gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage. L’appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent. Ce sont quelques traces de ma vision sur notre époque.» (Propos de Sabine Weiss mis en exergue dans l’exposition par Nathalie Boutté)
Figure majeure de la photographie humaniste française, à la fois photographe de rue, de mode et de publicité, mais aussi photoreporter pour de nombreuses revues internationales, Sabine Weiss a exploré tous les aspects de son métier pendant plus de soixante ans.
En ouvrant le fond des archives de la photographe désormais en sa possession au regard de Nathalie Boutté, Photo Elysée dévoile un pan méconnu de l’œuvre de Sabine Weiss, notamment son travail en studio. Passionnant.
Je vous invite à mieux faire connaissance avec Sabine Weiss en visionnant sur Vimeo de portrait réalisé par Photo Elysée : Sabine Weiss. Une vie en photographie.
Pour notre part, nous vous conseillons de débuter par la rétrospective dédiée à Daido Moriyama, puis de poursuivre avec l’exposition hommage à Sabine Weiss. Avec ses côtés souvent sombres, l’exposition Daido Moriyama est prenante pour le visiteur qui est ensuite pris par l’humanité joyeuse et espiègle tant des photos que de la personnalité de Sabine Weiss.
Les deux expositions nous font réfléchir sur le rôle de la photographie et la place des images dans nos sociétés. Dans ses travaux, Daido Moriyama interroge ce qu’est la photographie dans les flux d’actualité et des journaux ou magazine et il cherche à développer un autre regard que le voyeurisme et la banalisation finalement produites par l’univers médiatique. La documentant et l’interrogeant dès les années 1960, cette première avalanche de photos précède celle que nous connaissons et subissons de nos jours avec les réseaux sociaux. A méditer.
Pour sa part, Sabine Weiss documente inlassablement, avec sa photographie humaniste, le quotidien et, comme elle le dit, fixe ainsi les hasards et garde en image ce qui va disparaître. Une belle leçon de vie.
Alors que nous sommes désormais en pleines vendanges, il est encore le temps pour une sortie d’automne à moto dans les Alpes vaudoises, bernoises et fribourgeoises. Au programme de ce samedi 5 octobre, Aigle, le col du Pillon, Gstaad, Zweisimmen, le col du Jaun, Broc et retour à la maison au guidon de Capitaine Tempête.
Les températures seront plutôt fraîches et le soleil intermittent. Elles oscillent entre 8 et 14 degrés. Dès que l’ombre apparaît, elles descendent et ça pique légèrement. Pas de quoi bouder mon plaisir. Moteur à 15h40.
Ma première halte est pour prendre en photo le château d’Aigle au milieu de vignes. Les couleurs d’automne sont encore timides et l’heure est aux vendanges.
Bien entendu, les cols sont encore tous ouverts. A l’arrière-plan, une équipe de vendangeurs s’activent. Le montagne n’attend pas.
Aujourd’hui, ce ne sont pas Les Mosses qui m’attendent, mais je bifurque pour me rendre aux Diablerets, puis le col du Pillon. La route qui mène aux Diablerets est de plus en plus en mauvais état. Par ailleurs, des travaux importants s’ajoutent aux inconvénients. Je monte à ma main.
Vue sur le glacier 3000 et l’arrivée du télécabine depuis les Diablerets
Comme une annonce de l’hiver et de la neige… en observant le massif du glacier. A d’autres endroits, les sommets ont comme des traces de sucre candy sale.
Capitaine Tempête est totalement dans son élément en cette période automnale. Je voyage léger.
Après les Diablerets, la route s’élève vers le col du Pillon rapidement atteint.
Au sommet du Pillon, Capitaine Tempête et le téléphérique du Glacier 3000.
En redescendant sur Gsteig, je constate que la route a grandement été regoudronnée. Un délice. Il subsiste un passage en travaux dans la forêt. Je rejoins ensuite Gstaad et Zweisimmen pour retrouver le classique col du Jaun.
Il est 18h15 lorsque j’arrive à Broc. Je m’y arrête pour boire un chocolat chaud. Avant de repartir, j’en profite pour faire une dernière photo sur le château de Gruyère et les Préalpes.
Vue sur le château de Gruyère et les Préalpes depuis Broc.
À 19h22, je suis de retour à la maison. J’adore quand un plan se déroule sans accrocs !
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Mercredi 2 octobre 2024. En rentrant du travail, moment magique route de la Petite Corniche à la sortie de Lutry.
Comme dirait l’autre : y a pire !
Tags : #suisse #vaud #lutry #grandvaux # #bmw1200gsadventure #moto #CapitaineAventure #CaptainAdventure