
31 août @ Vevey – Pentax KP, 35mm
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Adieu Gary Cooper – Bulle, Place du Marché, sa 02.09.2017 – Pentax KP – 35mm
Si la musique d’Adieu Gary Cooper évoque autant la sophistication éthérée du Velvet Underground que les accents réverbérés et francophones d’un jeune Bashung, c’est qu’elle se tient à l’intersection de ces deux mondes. Après un premier album « rock’n’roll languide et lancinant » comme l’avait dit les Inrocks puis un live sec et tendu enregistré en tournée en Chine le groupe est revenu en 2017 avec un nouvel album studio « Outsiders ». Au travers de celui-ci Adieu Gary Cooper impose son propos à coup de synthétiseurs et de boîtes à rythmes, conviant l’auditeur à une fête désespérée d’où émerge une lueur d’espoir sous les traits limpides d’une pop discrètement sophistiquée.
Site : http://adieugarycooper.ch/#
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« Si l’on ne prête pas attention aux classes moyennes et pauvres, comment la société peut-elle aller mieux ? » (Stephen Shames)
Stephen Shames est un étudiant de 19 ans, lorsqu’il découvre les Black Panthers. C’est Bobby Seale, fondateur du mouvement et aujourd’hui, qui l’introduit au sein du groupe. Pendant sept ans, le jeune photographe saisira l’exaltation militante et engagée qui anime l’organisation. Spectateur privilégié, il est présenté à toutes les figures importantes : Huey Newton, Angela Davis, Kathleen et Eldridge Cleaver ou encore June et David Hilliard. Si d’autres ont photographié les actions des Black Panthers (Ruth-Marion Baruch, Pirke Jones, entre autres), aucun n’aura pu jouir d’une telle proximité avec le parti.

© Stephen Shames
Pour lui, « tout est politique » et l’a toujours été. Alors embarqué en plein cœur du mouvement des Black Panthers, il commence aussi un travail d’envergure, auquel il consacrera 20 ans de sa carrière. Entre les années 60 et 80, il arpente avec une assiduité constante les rues du Bronx.
→ Découvrez l’ensemble du travail de Stephen Shames sur son site : www.stephenshames.com
→ Suivez l’actualité du musée Nicéphore Niépce sur Facebook : @museeNicephoreNiepce
→ Retrouvez ici l’agenda du musée : www.museeniepce.com
Lire la suite : Les révoltes de Stephen Shames | Fisheye
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Juste avant la pause de midi, il était l’heure en ce 23 février de découvrir un nouvel aspect de la Sarine, ou plutôt de son affluent la Glâne, avec le Pont et La Chapelle Sainte-Apolline.

Après avoir franchi le pont à pied, vous atteindrez la Chapelle Saint-Apolline.
En arrivant à Villars-sur-Glâne depuis Bulle, vous traversez la Sarine. Après le pont et avant le giratoire reliant les routes de Fribourg et de Romont, vous pouvez descendre sur la gauche et rejoindre le bord de la Sarine. Vous y découvrirez alors en bas à gauche le pont et la chapelle Sainte-Apolline.

Extrait carte topographique : © http://map.geo.admin.ch
De l’autre côté du pont, un panneau des «Sentiers de l’eau», réalisé par la Commission du lac de Pérolles, vous fournira d’utiles informations sur l’histoire du pont, de la route et de la Chapelle ainsi que sur Sainte-Apolline.
Vous y apprendrez que le pont est situé à un point de passage pratiqué depuis l’Antiquité, voire même depuis la Préhistoire.
Le pont est attesté antérieurement à 1243. Il faisait partie de l’ancienne route de rive gauche de la Sarine, entre la Basse-Gruyère et Fribourg-ville. Le pont actuel date du 16ème ou 17ème siècle. Il était appelé «Pont de la Glâne» avant la construction du grand pont sur la route cantonale Fribourg-Bulle. Le site de la commune de Villars-sur-Glâne nous apprend que le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle emprunte ce pont.

© Bibliothèque cantonale et universitaire Fribourg. Fonds Léon de Weck – Georges de Gottrau. (Photo: 1889)
La première mention de la Chapelle Sainte-Apolline remonte elle à 1147. Elle figure à l’intérieur de l’édifice. Elle sera reconstruite en 1566. Un retable en bois date de 1690 environ. Des réparations du retable ont lieu en 1898 et la restauration complète de la Chapelle est réalisée en 1943.
Concernant Sainte-Apolline, ou Apollonie, l’encyclopédie Wikipedia nous apprend que celle-ci est morte à Alexandrie (Egypte) en 249. Elle est fêtée le 9 février. Martyrisée notamment en lui fracassant la mâchoire et brisé toutes les dents, elle est la patronne des dentistes et est invoquée contre les maux de dents.

Ancienne carte de 1781, “vieux Grand Chemin de Fribourg à Bulle”. On lit également “A la Rusteriaz“, cela signifie qu’il y avait une auberge pour les voyageurs. Source : https://alaredecouvertedefribourg.wordpress.com/
A partir du pont, il est possible de rejoindre Fribourg le long de l’eau. Le site des «Sentiers de l’eau» vous fournira les indications nécessaires ainsi que d’autres parcours et informations sur des lieux et curiosités. Vous pouvez aussi vous référez à l’excellent blog «A la Redécouverte de Fribourg – Des Ponts de la Glâne à l’Abbaye d’Hauterive» pour découvrir les différents sentiers reliant la ville de Fribourg et l’abbaye d’Hauterive.
Bonne promenade !
Références :
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Au détour de la découverte de la réserve de l’Auried, de la Sarine et de la forêt sise de l’autre côté, le promeneur se retrouve en présence d’une oeuvre de Street Art à la mode campagnarde.

Kleinbösingen, réserve de l’Auried
L’œuvre questionne sur sa présence en ce milieu « naturelle ». Diffusion de l’art du street art en zone campagnarde? phénomène de rurbarisation? sortie en campagne de graffeurs de la ville toute proche de Fribourg? En l’absence d’autres œuvres du graffeur Silko, j’en resterai à l’élaboration de ces conjectures.
C’est peut-être le début d’une nouvelle série de photographies sur le Street Art hors la ville.
Par ailleurs, ce jeudi après-midi, j’ai fait la jolie découverte en ce temps printanier avancé de la réserve de l’Auried, juste après Fribourg, située dans la commune de Kleinbösingen.
Cette réserve se trouve sur la rive ouest de la Sarine, dans la commune de Kleinbösingen, à la frontière du canton de Berne. Elle se situe sur l’ancienne plaine alluviale, dont la dynamique naturelle a été profondément modifiée en 1963 par la construction du barrage de Schiffenen et par la canalisation du cours d’eau en aval.
Vous trouverez des informations complémentaires sur la réserve sur le site de Pro Natura Fribourg.