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Lavaux de janvier | Photo du jour
En cette fin de journée, le ciel s’embrase pour cette dernière journée de janvier 2018. La beauté des couleurs fait oublier le froid mordant du moment.
Chronique vénitienne nocturne
« One more thing » selon la formule désormais consacrée et chère à Steve Jobs. Voici les résultats de ma sortie nocturne de l’avant-dernier soir. C’est toujours beau une ville la nuit.
A cette heure-là, c’est encore le temps des noctambules et des bars.
Les bistrots ferment les uns après les autres après une journée bien remplie.
Il reste peut-être encore quelque dernier client.
Il est temps de rentrer chez soi.
Ou encore de discuter sur la terrasse entre soi.
Certains poursuivent leurs discussions chez eux.
Ou discutent encore au bord du canal.
Alors que d’autres continuent de découvrir la ville.
Et que certains cherchent encore leur chemin.
Un dernier regard sur le canal avant d’aller dormir. Bonne nuit.
Chronique vénitienne du dernier jour
Le séjour dans la cité des Doges prend fin en ce sixième jour.
Le dernier jour d’un séjour dans une ville est toujours un peu particulier. Après l’heure du déjeuner, il est temps de faire sa valise et de rendre la chambre. Entre l’heure de reddition de la chambre et le départ du train (ou de l’avion), on flâne une dernière fois dans les rues, une petite horloge dans la tête.
On aurait bien apprécié un peu de soleil pour lézarder sur une terrasse, mais c’est râpé.
Nous nous décidons pour aller en direction du Rialto. Juste après, il y a, au bord du Grand Canal, un fameux marché, notamment achalandé de poissons.
Puis nous nous optons pour tenter de sortir des sentiers balisés. La partie entre le Rialto et la gare ferroviaire offre quelques variations intéressantes. Les quartiers proches des gares sont rarement glamour (une petite exception pour Cologne cependant et spontanément).
On trouve aussi des cours étonnantes avec même un peu de verdure. C’est une forme particulière de romantisme (décadent?).
Du côté de S. Croce, nous trouvons aussi une chouette petite rue où nous nous arrêtons pour boire un cappuccino.
Nous reprenons ensuite le Vaporetto pour redescendre du côté de la place San Marco.
Nous terminons ainsi par le parcours traditionnel du touriste à Venise. Il n’en demeure pas moins que chaque descente du canal permet de revisiter la cité. Il y a là un charme indéniable et toujours renouvelé.
Arrive à la place San Marco, nous dénichons un dernier resto pour nous sustenter un peu à l’écart de la grande masse.
Le dernier plat de pâtes avalé, nous partons chercher nos bagages à l’hôtel. Notre dernier Vaporetto nous amène à la gare.
Ciao Venezia.
Chronique vénitienne – cinquième jour
Le brouillard règne sur la lagune en ce cinquième jour. Inutile de songer à se rendre sur les îles de la lagune. Départ pour la Giudecca.
C’est un Venise un peu différent qui nous attend. Probablement plus populaire, mais pour combien de temps encore. A son extrémité, les anciens moulins Stucky accueillent désormais un Hilton et de appartements de vacances. Un peu avant d’autres vestiges industriels débutent leur transformation. On peut se douter que ce ne sera pas pour ses logement populaires.
Quelques restaurants ont déjà évolué vers un style plus bobo. Ils côtoient néanmoins d’anciens commerces tels une salumeria.
Témoin de cette évolution, nous nous arrêtons à l’établissement Majer aux produits biologiques : pains, douceurs, pizza, café en grains. Le style est tendance. On peut observer la préparation des mets en cuisine. Le décor est classe. Le fond musical est tendance lounge du matin. L’endroit est très agréable, mais on pourrait être à New York comme Berlin, Dublin ou Zurich.
En bref, il est encore juste temps pour découvrir la Giudecca.
Nous reprenons le Vaporetto pour Zattere et prenons la direction du quartier de la Fenice. Nous essayons, sans succès, de nous perdre.
Finalement, vers 14 heures, nous atterrissons à la Trattoria da Arturo. Le cadre est à l’opposé de celui rencontré sur la Giudecca.
L’ambiance est familiale. Des habitués sont déjà là. Le patron est là depuis plus de quarante ans. L’établissement compte une vingtaine de place. Trois personnes s’occupent de l’établissement : le patron, le cuisinier et le chef de salle. Le plus jeunes employé, le chef de salle, d’origine égyptienne est là depuis vingt ans. J’y découvre les spaghettis aux artichauts. Une jolie découverte.
Vers 16 heures, nous rentrons à l’hôtel. Un apéritif est prévu vers 18h30 avec un de mes collègues et son fils qui viennent d’arriver à Venise. L’apéritif est fort sympathique. Nous nous quittons vers 20h00.
Nous tentons une adresse recommandés fort gentiment par Guillaume. La Trattoria Da Remigio, 3416, Salizada dei Greci, dans le Castello. Il s’agit là aussi d’un établissement traditionnel. Il a été ouvert en 1954. Les spécialités : langoustines crues et autres plats typiques vénitiens. Les serveurs sont impeccables dans leur livrée. En plus, il sont sympathiques. Nous ne sommes pas déçus.
De retour à l’hôtel, j’y reste brièvement avant d’entreprendre une ballade photographique nocturne. Elle se termine autour d’une bière à l’établissement la Mascaretta où m’attend le Che.
Ainsi se termine ma chronique de ce cinquième et avant-dernier jour de ce séjour vénitien.
Chronique vénitienne – quatrième jour
Comme mardi matin, le ciel est brumeux au lever du jour. Par contre, il n’y aura pas de grande amélioration et le soleil ne fera qu’une timide apparition en fin de journée. Petite déception.
C’est en direction de Cannaregio et de Fondamente Nove que nous mènent nos pas en début de matinée. L’occasion d’observer quelques scènes de rue et les activités humaines sur les canaux ou les places.
L’occasion aussi de visiter deux églises parmi les plus anciens sanctuaires de La Sérénissime : Santa Maria Formosa, puis Santa Maria dei Miracoli. Splendides. Deux bijoux de la Renaissance.
Nous remontons ensuite sur Fondamente Nove. Lieu de départ des Vaporetto pour Murano et Burano. La grisaille du jour nous fait rester à quai. Demain peut-être.
Nous poursuivons sur Cananaregio et Fondamente della Misericordia en direction du Ghetto. Franchir les portes de ce dernier est toujours une expérience particulière et prenante. Nous visitons pour la première fois le Musée juif qui retrace l’histoire du premier ghetto d’Occident.
A la sortie, la pause de midi nous plonge dans une cours fort prisée. Nous rejoignons ensuite le canal et le ponte Guglie. Arrivé ensuite à la gare ferroviaire, puis décidons d’embarquer pour la lagune en empruntant le Vaporetto 4.2. Nous nous laissons bercer par le balancement du Vaporetto sur lagune.
Nous longeons la Giudecca, puis le canal S. Marco avant de rejoindre le Castello par le canal delle Navi et de descendre à Fondamente Nove. La boucle est bouclée !
Notre journée entre rues, ponts, places et lagune prend provisoirement fin avant l’apéritif du soir.
Chronique vénitienne du troisième jour
Changement de décor ce matin, c’est un temps très automnal et brumeux qui nous accueille au lever.
L’ambiance change instantanément. Venise se fait soudain fort mystérieuse. La foule se transforme en spectre, les Vaporetti en bateaux fantômes. La lagune a disparu.
Le flot des touristes ne s’interrompt pas pour autant. Au contraire presque et c’est une masse compacte qui descend du Vaporetto de la ligne 2 alors que nous attendons pour embarquer en direction de San Toma.
Notre première étape du jour est pour la maison de Carlo Goldoni, fameux auteur de pièces de théâtre du 18ème siècle. La maison est charmante. C’est un palais à taille humaine. La bâtisse est située dans un quartier légèrement moins touristique et d’autant plus agréable. C’est l’occasion de flâner en compagnie de Vénitiens qui, eux, s’agitent avec vivacité.
A la sortie, nous traçons dans le quartier de San Polo et nous dirigeons en direction de la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari. A l’entrée, les indications nous vantent la simplicité de l’église. Les tombeaux pharaoniques, dont celui où repose le cœur du sculpteur Antonio Canova (1757–1822), racontent une autre histoire. Probablement une question de point de vue ou de non prolifération de stucs baroques.
Il est midi quand nous ressortons de la basilique. Nous restons dans les environs et prenons le temps d’un cappuccino au bord du canal, puis nous rejoignons le Musée Palazzio Mocenigo. C’est une autre bâtisse du 18ème siècle. Les différentes pièces évoquent différents aspects de la vie et des activités d’une noble famille vénitienne des 17ème et 18ème siècle. On admire le travail des artisans sur les tissus ou les verres vénitiens. Une section est consacrée aux parfums. La fin du parcours permet au visiteur d’en humer de toutes sortes par l’entremise de bouchons de carafe. Très original.
A la sortie, le soleil décide de pointer le bout de son nez. Le décor change alors radicalement.
Nous rejoignons ensuite le grand canal et prolongeons vers Ca Pesaro, splendide musée d’art moderne, complété par un musée d’arts orientaux (Japon et Chine). A retenir : la terrasse du café du musée donne sur le Grand Canal.
A la sortie du musée, nous croisons un couple de personnes d’une septantaine d’années. L’homme me fixe étrangement. Je le regarde à mon tour. Surprise, c’est « Schoen », mon ancien prof de dessin du collège. Il fut ensuite, plus tard, mon collègue au collège de Béthusy à Lausanne. Il visite Venise pour trois jours dans un périple de deux mois en Italie. Nous restons à échanger fort agréablement une vingtaine de minutes, puis nous reprenons notre route1.
Après une tranche de pizza bien méritée, nous zigzaguons dans les ruelles pour rejoindre Academia, puis reprenons le Vaporetto en direction de la place San Marco. A mesure que nous nous rapprochons, le temps change à nouveau et le brouillard, quitté en début d’après-midi amorce son retour. A la descente du Vaporetto, il nous entoure à nouveau alors que nous regagnons notre hôtel.
- Chose assez incroyable, en soirée, alors que nous sommes attablés au restaurant, je l’aperçois au dehors à regarder une vitrine. Je sors alors et l’aborde. Deux fois le même hasard d’une rencontre avec la même personne, c’est vraiment la magie vénitienne. Un vrai mystère à la Corto Maltese. ↩︎
Carlo Goldoni en sa maison
« Venise est une ville si extraordinaire qu’il n’est pas possible de s’en former une juste idée sans l’avoir vue. Les cartes, les plans, les modèles, les descriptions ne suffisent pas, il faut la voir. Toutes les villes du monde se ressemblent plus ou moins : celle-ci ne ressemble à aucune. »
Carlo Goldoni (1707-1793). In Mémoires de M. Goldoni pour servir à l’histoire de sa vie et à celle de son théâtre. Éditions Mercure de France, 1988.
Chronique vénitienne – deuxième jour
Ce deuxième jour à Venise démarre avec la visite du Palais des Doges. Grâce au Venise Pass, nous n’avons pas besoin d’entreprendre de faire la queue pour prendre des billets.
A l’intérieur, par contre, il nous faudra slalomer entre les groupes et surtout certains guides qui estiment avoir tous les droits.
Une particulièrement qui doit avoir probablement trente minutes chrono en mains pour réaliser la tâche avec son groupe.
Après le Palais des Doges, il est temps de profiter du soleil et nous embraquons sur un Vaporetto(https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaporetto) en direction du Lido, puis nous rembarquons pour rejoindre Zaterre.
Sur la terre ferme, si l’on ose dire, nous flânons dans les rues. Après une pause sur une place près du Lycée artistique de Venise, nous rejoignons Ca Rezzonico pour la visite d’une demeure baroque. Nous y croisons Canaletto et Tiepolo pour des scènes de la vie vénitienne. La demeure est splendide notamment pour sa vue sur le canal.
Il est temps ensuite de rejoindre le Rialto pour une glace et de nouvelles flâneries dans des rues vénitiennes un peu moins touristiques.
Une belle journée s’achève et nous rejoignons notre hôtel en Vaporetto.