C’est parti pour l’embarquement ?? #Roadtrip #Norvège 2016

A 8h15, le réveil sonne après une bonne nuit de sommeil. Dehors, le temps a changé, désormais il est gris et il pleut.
Après un déjeuner copieux, il est temps de reprendre la route. A 10h30, la moto est chargée de son bardas et moteur, direction une station d’essence, car Captain Adventure a soif.
Une fois le plein fait, le rapide regard sur le temps donne la décision : ce sera l’autoroute.
Jusqu’à Göttingen, elle sera plaisante. Montées, descentes, tracé sinueux, forêts agrémentent le trajet. La pluie aussi en alternance avec un temps couvert. Après Göttingen, l’autoroute est plus monotone. Seuls les travaux agrémenteront et ralentissent quelque peu l’avancement du voyage. Quand la route le permet, je tourne la poignée des gaz… en toute légalité. Ça pousse…
Après 300 kilomètres, j’aperçois le premier bout de ciel bleu et même du soleil.
A 16h03 et deux pauses, j’arrive à Hambourg et à mon hôtel. Rapidement, je prends possession de la chambre, je gare ma moto dans le garage de l’hôtel (8€), je me change et à 17h00 je m’en vais découvrir la capitale de l’Allemagne du Nord.

Et c’est une très belle découverte. Il n’y a pas à dire, mais les Allemands maîtrisent l’art de la ville. Autant la vieille ville (largement reconstruite après la guerre) que la ville nouvelle sont plaisantes. S’ ajoute encore la patte des alternatifs. En plus, la ville est largement traversée par l’Elbe et c’est alors un enchantement de ponts et de canaux.

Il y a également beaucoup de monde dans les rues. Normal pour un samedi. Beaucoup de personnes vivant en rue également. Tout cela sans agressivité.

Beaucoup de gens sont installés le long de l’Elbe et profitent alors du soleil. Cependant, si je débute ma visite avec le soleil, soudain de brusques et violents orages se déclenchent, puis prennent rapidement fin. Tout ceci en une fraction de seconde ou presque. Dans ces moments-là, les arcades des bâtiments sont les bienvenues comme le tablier du métro aérien.

Au final, c’est une ville qui mérite le détour. Il faut se laisser entraîner en-dehors des chemins battus. Vous passerez alors de quartiers en quartiers, chacun très différent l’un de l’autre. Une surprise, ou presque, vous attend à chaque coin de rue. Avec l’Elbe, c’est aussi le port et ses quartiers, mais je n’ai pas eu le temps d’y parvenir, arrêté par la pluie et la faim.
Je me dirige donc vers une brasserie précédemment repérée. Le repas ne sera pas à la hauteur de l’attente. En même temps, je peux observer les clients qui regarde le quart de finale Allemagne-Italie. La joie après le but allemand fait place à de l’anxiété après l’égalisation de l’Italie. Je pars après la première prolongation. Il se fait tard.
Sur le retour, je profite pour admirer la ville de nuit.
Le long du canal les maisons et l’eau ont un petit air de Venise.

Lorsque j’arrive à proximité de la gare centrale, je m’arrête dans une fan zone. C’est l’heure des penalties.

Les supporters passent par tous les états d’âme avant l’explosion finale.

La nuit promet d’être longue. Je m’interroge sur la tolérance aux Klaxons. Est-ce une heure après le match comme sur la Riviera. Suspens.
Résumé du jour : 486 km parcourus, 6,4 litres au 100 km.
Prochaine étape : Hirsthal et le ferry pour Kristiansand

7h58, la moto est chargée et prête pour entreprendre un périple de deux semaines dont 8 jours en Norvège, but du voyage. Compte-rendu du jour.

Dans les coffres, les habits de voyage (moto, après-moto, costume de bains, habits de sport) et les affaires personnelles. Dans le sac réservoir, un appareil photo + un petit trépied, les différentes lunettes (de lecture, à soleil, pour le brouillard), la deuxième paire de gants, des sous-gants, une casquette, une lampe de poche à main, une batterie de recharge de smartphone (faisant également office de lampe de poche), un couteau suisse, les cartes routières de l’Allemagne et de la Norvège, le guide de l’Allemagne, le roadbook, un deuxième carnet, le livret de l’agence de voyage et de quoi écrire, des écouteurs. Remplaçant la selle passager, le sac de selle comprend le matériel photo 24×36 (un boitier, deux objectifs, un flash et trois batteries supplémentaires, un pull, un coupe-vent et une polaire), une sacoche comprenant les affaires de pluie sur le porte bagages et, entre les deux, un grand trépied. Voilà…
A 7h58, la moto se met en mouvement pour rejoindre le restoroute de Gruyère où j’ai rendez-vous à 8h30 avec Philippe et Pascal. Ils m’ont proposé de m’accompagner au moins jusqu’à Bâle. Je vais donc être sous escorte de deux commandants de police jusqu’à la frontière ! Excusez du peu. Cela me fait chaud au coeur. L’amitié n’est pas un vain mot après deux législatures. Merci les potes.
Avant de rejoindre Bâle, c’est d’abord l’heure d’un premier café. La nuit a été courte.
9h23, nous enfourchons nos bécanes pour sortir de l’autoroute à Guin, direction Morat, Kerzers, Aarberg, Lyss. Une heure plus tard, nous nous arrêtons à Buren A. der Aare, une bourgade fort sympathique ainsi que son Barista Café. C’est l’heure pour moi d’un deuxième café. La nuit a vraiment été courte et j’ai encore la tête remplie d’images et des musiques de la veille. Merci à Eric Constantin.

Nous reprenons en direction de Soleure, puis Oensingen. Les travaux routiers ne manquent pas et ralentissent la cadence, mais le café fait son effet. A Oensingen, il est temps de quitter le plateau pour rejoindre Balsthal, puis Bâle.
Vers midi, Philippe nous fait comprendre que les grenouille agitent son estomac. Vers 12h30, nous mettons pied à terre à Liestal, capitale de Bâle-Ville où nous mangeons et conversons agréablement sur une terrasse. L’été est là !
Avant de repartir, nous faisons le point. Pascal et Philippe décident de m’accompagner jusqu’à Fribourg-en-Brisgau avant de revenir par le Titisee et la Forêt Noire.
A 15h40, nous prenons congé comme convenu. Nous avons parcouru ensembles 238 kilomètres soit près de la moitié de l’étape du jour. J’espère que la petite graine d’un voyage à moto en Ecosse les trois va prendre…
Je prends ensuite l’autoroute pour rejoindre Francfort des remerciements plein les yeux à l’intention de Philippe et Pascal. Je vais zigzaguer entre passages à vitesse non limitée, ralentissements à proximité de localités importantes et ralentissements dus aux travaux. Captain Adventure me tire de tous les tracas.
Lors d’un arrêt sur une aire d’autoroute, je croise le chemin d’un motard britannique (Bmw GS 1200). Il vient de faire les Alpes françaises et poursuit sa route en Allemagne. Nous conversons brièvement, puis chacun reprend sa route. Tout simplement.

Après 516 kilomètres, il est 19 heures quand j’arrive au pied de l’hôtel à Francfort. Une bonne douche s’avère nécessaire avant de redécouvrir avec grand plaisir le centre-ville et de trouver un restaurant.
Résumé du jour : 516 km parcourus, 5,0 litres au 100 km, température moyenne 21 degrés (37 degrés au plus chaud).
Prochaine étape : Hambourg

La Beat Generation fait l’objet, jusqu’au 3 juillet, d’une exposition riche en découvertes au Centre Pompidou, à Paris. Des téléphones qui récitent des poèmes, le fameux tapuscrit de Jack Kerouac, des photos de Burroughs en petite tenue, mais l’exposition recèle également de découvertes qui, au moment de se coucher, font sourire. Sélection.

Beaubourg – Beat Generation
Exposition Beat Generation, à Beaubourg
(ActuaLitté / CC BY-SA 2.0)
Les 10 choses à découvrir : 10 choses que vous ignorez sur la Beat Generation

L’avènement de la bande dessinée est une histoire ancienne, mais son passage vers les supports numériques est une tout autre comptine. Tout semble opposer l’expérience de lecture sur écran de celle opérée sur un support imprimé, alors même que le récit par case pourrait être un facteur commun. Si le livre numérique, dans le cas du roman, n’est vraisemblablement pas touché par la dématérialisation, quid des Bulles ?
https://www.actualitte.com/article/bd-manga-comics/bande-dessinee-du-papier-au-numerique-une-rupture/65709
Ecrivain populaire, fondateur de plusieurs associations, dont Lire et faire lire et Bleu Blanc Zèbre, Alexandre Jardin vient d’appeler à une « Alliance des citoyens en marche » pour l’élection présidentielle de 2017.
A noter que son grand-père collaborateur a ensuite passé la fin de sa vie au bord du lac à La Tour-de-Peilz…
Source : Alexandre Jardin : « Petit-fils de collabo, je ne laisserai pas la France à l’extrême droite »
