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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

18 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Au marché du mardi @Vevey 18.2.2020

Au marché de ce mardi, le temps incite à parcourir les étals des maraîchers et de profiter du soleil. La température reste encore fraîche. Il faudra attendre l’après-midi pour plus de chaleur.

Au marché de Vevey, mardi 18 février 2020

C’est aussi l’occasion de tester mes objectifs Pentax sur l’Alpha 7. Ceci est possible grâce à une bague adaptatrice de Novaflex. Le résultat est encourageant. La bague de Novaflex permet de contrôler l’ouverture des objectifs en monture A. La mise au point se fait elle manuellement. Simple et efficace. L’ensemble reste compact.

Photo prise avec un Sony alpha 7, objectif SMC Pentax-FA 50mm f/1.4

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16 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Photo du jour : L’appel du large @Vevey | 15.02.2020

En cette nouvelle journée de février qui ressemble au printemps plus qu’à l’hiver, la Veveyse se jetant dans le Léman incite à répondre à l’appel du large ou pour le moins à se placer dans le soleil pour se placer dans la ligne d’horizon.

La Veveyse se jetant dans le lac Léman

La journée incite à la flânerie et à la méditation.

Et si l’hiver ne revenait pas…

Photo : Sony Alpha 7, objectif Sony FE 35mm 2,8 1/200, f/14.0, ISO100 ©Lyonel Kaufmann

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12 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le tour du monde en 3 500 motardes

Ce samedi 15 février, Londres fêtera l’arrivée du Relais mondial des motardes (Women Riders World Relay). Bravant la grêle, les stéréotypes et les contrôles douaniers sur six continents, ces femmes ont donné envie aux bikeuses du monde entier de se mettre en selle.

Voir cette publication sur Instagram

🎉🏆🤩🥳 #WRWR2019 Final Event 🎉🏆🤩🥳 We have guests from over 50 countries attending our Final event on Saturday 15th February at @bikeshedmc so far!! What an incredible opportunity to meet your fellow Ambassadors, Guardians and women riders from cultures and countries from far and wide! HURRY...ONLY 50 TICKETS LEFT! > Link to event details in our bio < We are so excited to see everyone who can make it and hear the incredible stories from around the world! Love Team WRWR xxx 🏍️♥️

Une publication partagée par Women Riders World Relay WRWR (@womenridersworldrelay) le 23 Janv. 2020 à 12 :38 PST

Lasse de l’invisibilité des femmes dans le monde de la moto et des stéréotypes auxquels elles sont exposées, Hayley Bell, jeune femme de 28 ans originaire du Nord de l’Angleterre, lance son idée folle d’un relais mondial féminin sur Facebook en août 2018.

Depuis un an, ce tour du monde à moto féminin a rassemblé “plus de 3 500 femmes de 79 pays”, qui ont sillonné le globe en deux-roues, parcourant à elles toutes “plus de 100 000 kilomètres”.

Ces femmes roulent pour beaucoup de raisons. Les mêmes que les hommes, d’abord, remarque le New York Times : “Elles en tirent du plaisir, un sentiment de liberté et de détente, et elles communient avec la nature.” Mais aussi pour tisser des liens avec une communauté de femmes qui partagent leur passion.

Source : Le tour du monde en 3 500 motardes

Crédit photo : Sarah Abou-Saleh pendant le Women Riders World Relay à Dubai le 31 janvier 2020 The New York Times/Anna Nielsen

Classé sous :Blogcafé, moto, roadtrip

8 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Crise de la natalité : où sont passés les bébés ?

Depuis plusieurs décennies, la natalité recule dans de nombreux pays. Cette journaliste spécialisée dans les questions de genre et de reproduction analyse ce phénomène pour le New York Times et souligne que, si la baisse de la natalité traduit d’abord un progrès, elle témoigne aussi d’une faillite du capitalisme moderne, avec ses inégalités croissantes, son individualisme et son incapacité à régler la crise climatique. Extraits traduits.

La version actuelle du capitalisme globalisé et la chute de la natalité

« Notre version actuelle du capitalisme globalisé – à laquelle peu de pays et d’individus peuvent se soustraire – a généré une richesse choquante pour certains, et la précarité pour beaucoup d’autres. Ces conditions économiques génèrent des conditions sociales défavorables à la création de familles : Nos semaines de travail sont plus longues et nos salaires plus bas, ce qui nous laisse moins de temps et d’argent pour nous rencontrer, faire la cour et tomber amoureux. Nos économies, de plus en plus gagnantes, exigent que les enfants reçoivent une éducation intensive et coûteuse, ce qui crée une anxiété croissante quant au type de vie qu’un futur parent pourrait leur offrir. Le message de toute une vie nous oriente plutôt vers d’autres activités : l’éducation, le travail, les voyages.

Ces dynamiques économiques et sociales se combinent avec la dégénérescence de notre environnement d’une manière qui n’encourage guère la procréation : Les produits chimiques et les polluants s’infiltrent dans notre corps, perturbant notre système endocrinien. Chaque jour, il semble qu’une partie du monde habité soit en feu ou sous l’eau.

S’inquiéter de la chute des taux de natalité parce qu’elle menace les systèmes de sécurité sociale ou la force de travail future, c’est passer à côté de l’essentiel ; c’est le symptôme de quelque chose de beaucoup plus envahissant.

Il semble évident que ce que nous en sommes venus à considérer comme le « capitalisme tardif » – c’est-à-dire non seulement le système économique, mais aussi toutes les inégalités, les indignités, les opportunités et les absurdités qui l’accompagnent – est devenu hostile à la reproduction. Dans le monde entier, les conditions économiques, sociales et environnementales fonctionnent comme un contraceptif diffus, à peine perceptible. Et oui, cela se produit même au Danemark. »

Chine et Danemark, le même constat devant la montée du « workisme » et le déclin de la religiosité

« Lyman Stone, un économiste qui étudie la population, souligne deux caractéristiques de la vie moderne qui sont en corrélation avec une faible fécondité : la montée du « workism » – un terme popularisé par l’écrivain atlantique Derek Thompson – et le déclin de la religiosité. « Il y a un désir de faire du sens chez les humains », m’a dit M. Stone. Sans religion, l’une des façons dont les gens cherchent une validation externe est par le travail qui, lorsqu’il devient une valeur culturelle dominante, est « intrinsèquement réducteur de fertilité ».

Le Danemark, note-t-il, n’est pas une culture de bourreau de travail, mais est très laïque. L’Asie de l’Est, où les taux de fécondité sont parmi les plus bas du monde, est souvent les deux. En Corée du Sud, par exemple, le gouvernement a introduit des incitations fiscales à la procréation et a élargi l’accès aux crèches. Mais le « travail excessif » et la persistance des rôles traditionnels des hommes et des femmes se sont combinés pour rendre l’éducation des enfants plus difficile, et surtout peu attrayante pour les femmes, qui assument un deuxième poste à la maison.

La différence entre la vie dans le petit Danemark, avec son généreux système d’aide sociale et ses notes élevées en matière d’égalité des sexes, et la vie en Chine, où l’aide sociale est irrégulière et où les femmes sont victimes d’une discrimination généralisée, est énorme. Pourtant, ces deux pays connaissent des taux de fécondité bien inférieurs aux taux de remplacement.»

Le devenir de la planète : reproduction et durabilité de l’environnement

« La crise de la reproduction se cache dans l’ombre, mais elle est visible si on la cherche. Elle se manifeste chaque année par un nouveau creux dans les taux de natalité. (…)

Les conversations sur la reproduction et la durabilité de l’environnement se sont longtemps chevauchées. Thomas Malthus craignait que la croissance démographique ne dépasse l’offre alimentaire. Les années 1970 ont vu l’émergence de l’écoféminisme. Depuis les années 1990, les groupes de défense de la justice en matière de reproduction cherchent à obtenir une meilleure planète pour tous les enfants. Aujourd’hui, les BirthStrikers désavouent la procréation « en raison de la gravité de la crise écologique ».

Si la catastrophe climatique a ravivé des éléments du discours insidieux sur le contrôle de la population, elle a également suscité une nouvelle vague d’activisme, née de la compréhension de la profondeur des liens entre ces composantes fondamentales de la vie – la reproduction et la santé de la planète – et de l’action collective nécessaire pour les maintenir.

(…)

Ces relations, entre nous et le monde naturel, et entre nous et les autres, témoignent de l’interdépendance que la logique capitaliste voudrait nous faire renier.

La reproduction est le signe ultime de l’interdépendance. Nous dépendons d’au moins deux personnes pour nous rendre possibles. Nous gestons à l’intérieur d’un autre humain, et nous émergeons avec l’aide de médecins ou de doulas ou de parents. Nous grandissons dans des environnements et des communautés qui façonnent notre santé, notre sécurité et nos valeurs. Nous devons trouver des moyens concrets de reconnaître cette interdépendance et nous résoudre à la renforcer. 

(,,,)

En réfléchissant aux dons immatériels que j’aime à penser que j’ai hérités de (mon père), il est devenu évident que j’avais besoin d’une continuité génétique, aussi fictive et ténue soit-elle. J’ai alors reconnu quelque chose de précieux et d’inexplicable dans cette aspiration, et j’ai entrevu combien il pouvait être dévastateur de ne pas pouvoir la réaliser. Pour la première fois, je me suis sentie justifiée dans mon impulsion de préserver un petit morceau de moi qui, d’une certaine manière, contenait un petit morceau de lui, qui pourrait un jour revivre.»

Anna Louie Sussman est une journaliste qui écrit sur le genre, la reproduction et l’économie.

-À lire : Something is stopping us from creating the families we claim to desire. But what?

Classé sous :politis

8 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Roadtrip : Balade interactive Harry Potter | Londres 1er février 2020

En ce samedi matin post-Brexit, notre première partie de journée débute par une balade interactive dans le Londres d’Harry Potter.

Nous avons rendez-vous à 10 heures pour un parcours pédestre de 2 heures trente1. La visite est en français. Le lieu de rendez-vous est au Palace Theatre. Le théâtre est situé à l’intersection entre Charing Cross Road et Shaftesbury Avenue.

Ce lieu de rendez-vous ne doit rien au hasard, car c’est dans ce théâtre que sont données les représentations de Harry Potter and the Cursed Child. Une pièce de théâtre en deux parties de deux fois trois heures (!) narrant les aventures du fils d’Harry Potter à Poudlard.

Palace Theatre : lieu de départ de la balade interactive Harry Potter

L’action de la pièce se déroule dix-neuf ans après les évènements du livre Harry Potter et les Reliques de la Mort et suit les aventures de Harry Potter, âgé de trente-sept ans et désormais employé au ministère de la Magie, et de son plus jeune fils, Albus Potter, l’année de son entrée à Poudlard où il sera le premier Potter à intégrer la maison Serpentard. A Poudlard, le meilleur ami d’Albus Potter n’est autre que Scorpius Malefoy, le fils de Drago Malefoy ! Voilà qui ne manque pas de piquant et réserve très certainement quelques belles surprise. La pièce est jouée à Londres depuis juillet 2016.

La librairie ésotérique la plus ancienne et la plus grande de Londres, depuis 1893. Un must pour les fans d’Harry Potter

Nous partons donc ce lieu en compagnie de notre guide Florine qui se révèlera parfaite. Nous formons un groupe de 15 personnes. Nous commençons par tirer au sort une care qui nous réparti dans les quatre maisons de Poudlard. Durant le parcours, nous aurons répondre à des questions de quizz gagner des points et déterminer la maison gagnante. Ce jeu plaira tout particulièrement aux plus jeunes participants de cette balade.

Notre parcours comprend deux trajets à métro et se terminera à King Cross Station devant l’entrée présumée du quai 9 3/4.

Probablement la rue la plus étroite de Londres.

Outre le fait que nous découvrons des lieux de tournage des films d’Harry Potter, nous découvrons des rues de Londres et des anecdotes que nous aurions bien de la peine à trouver nous-mêmes.

Trafalgar Square

En réservant à l’avance (environ une semaine à l’avance, annulable), vous réaliserez cette visite pour moins de 10 francs par participant.e2, auquel il faut ajouter le prix des billets de métro et le pourboire plus que mérité à votre guide. C’est une manière des plus originales de parcourir Londres.

Je ne peux donc que vous recommander cette expérience.

Une belle, mais froide, journée.

Pour réserver votre parcours, vous pouvez passer par TripAdvisor ou par le site viator.

Sur le Millenium Bridge

Après ce parcours de près de trois heures, nous prendrons le temps de nous poser et de nous restaurer. Puis ce sera un après-midi schopping à Oxford Street et de début de soirée à Covent Garden avant de rentrer à notre hôtel.

NB : il n’y a pas de placement de produits et les billets ont été dûment payés de notre poche.

  1. Dans les faits, nous mettrons près de trois heures. Notamment en raison des arrivées tardives de certain.e.s participant.e.s, le temps de passage au métro (certains n’avaient pas de billets de métro), de l’affluence du samedi et de l’intérêt des participant.e.s aux intéressantes explications de Florine, notre guide. ↩
  2. Visiblement, le prix de la visite est fixé selon les jours de votre balade et à la manière d’EasyJet (plus vous réservez à l’avance, moins chers vous payez). ↩

Classé sous :Diary, Roadbook, roadtrip Balisé avec :Harry Potter, Londres

2 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« Illuminated River » à Londres

La Fondation Illuminated River inaugure à Londres un projet de grande ampleur qui prévoit la mise en lumière de 14 ponts qui enjambent la Tamise, entre Tower Bridge et Albert Bridge, et ce, pour les 10 années à venir. Les ponts sont illuminés grâce aux dernières technologies LED. Les illuminations présentent de subtils nuances de violet, de bleu et d’orangé. Sur près de 4 km, voici sans doute la plus grande, et la plus longue œuvre d’art de Londres !

Le projet se déploie en plusieurs phases. Dès l’été 2019, 4 ponts ont été mis en lumière : le London Bridge, le Millennium Bridge, Cannon Street Bridge et le Southwark Bridge.

Nous avons donc pu en profiter lors de notre séjour de fin janvier-début février. C’était un peu moins impressionnant que prévu plus particulièrement le Millenium Bridge, mais la balade nocturne le long de la Tamise vaut le détour.  

A partir de l’automne 2020, 5 autres ponts seront illuminés : Blackfriars Road Bridge, Waterloo Bridge, Golden Jubilee Footbridges Bridge, Westminster Bridge et Lambeth Bridge.

Le projet a été conçu par l’artiste new-yorkais Leo Villareal et le cabinet d’architectes Lifschutz Davidson Sandilands.
Dates indicatives.

Quand : du 17 juillet 2019 au 31 janvier 2021 
Site internet : Illuminated River https://illuminatedriver.london 

Classé sous :Diary, Photo du jour, Roadbook, roadtrip

1 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Roadtrip Londres 31 janvier 2020

En cette fin janvier et échéance du Brexit pour les Britanniques, nous voici en route pour un week-end à Londres.

Au-dessus de la mer de nuages

Nous arrivons tout en douceur à l’aéroport vers 13h30. Pas de stress. Et c’est pas la foule au passage des contrôles. Cela rend les choses agréables. Nous sommes déjà en week-end. De plus, notre avion décollera vers 16h00. Ça change de mon dernier vol vers Bruxelles. 

Contrairement à ce que laissait entendre les prévisions météos, le ciel a arraché les nuages et le ciel est bleu au moment du décollage. Nous volons dans le soleil. Éblouissant.

Dans l’avion, j’en profite pour débuter la lecture de « Je reste ici » de Marco Balzano. 

L’arrivée à Londres se déroule dans un climat différent. Le ciel est gris. Il pleut légèrement par intermittence. Et à 17h15, nous sommes plongés à la fois dans le métro et dans la nuit que nous ne quitterons pas.

L’expérience du métro londonien entre 17h00 et 18h10 pour se rendre au centre-ville est une expérience particulière. Elle le sera plus particulièrement durant le court trajet (trois arrêts) sur la ligne du Jubile. Le qualificatif de boîte de sardines est le terme approprié en l’occurrence. Comme on dit : « ça c’est fait! ».

Blackfriars Bridge et la Tamise

En soirée, nous sortons manger un très bon burger près de l’hôtel, puis nous rejoignons la Tamise au Blackfriars Bridge pour la longer en direction du London Bridge.

Tate Museum

Cette sortie nocturne me fournit une belle occasion de tester un nouveau bijou d’appareil photographique, un Sony Alpha 7, premier du nom, et son objectif fixe Zeiss FE 35mm 2,8.

Londres dans un arc-en-ciel-ciel de couleurs

Je fais des essais pour capter les couleurs nocturnes de cette ville. Je suis satisfais des résultats de ce Londres nocturne tout en couleur.

Red London

Dans tous les cas, le résultat correspond à mes intentions.

Palette de couleurs nocturne

Nous profitons ainsi du spectacle de cette ville la nuit. Splendide.

Une nouvelle belle palette de couleurs

Nous rentrons ensuite à l’hôtel. Fin de la diffusion.

Une petite dernière avant de rentrer à l’hôtel

Photos : Sony Alpha 7 + Zeiss FE 35mm 2,8 (sauf la première prise dans l’avion avec mon iPhone 8).

Classé sous :Diary, Photo du jour, Roadbook, roadtrip

29 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Viktor Lazlo : la colère noire

Désormais écrivaine, la chanteuse d’origine antillaise revendique sa négritude, frottée aux aléas d’une vie de recommencements. Extrait de son portrait or Libération.

D’une voix claire, la chanteuse devenue auteure fulmine du peu d’évolution de notre société. Le soir précédent, elle était à Pleyel pour un spectacle de danse. «Evidemment, celle qui a enlevé le haut, c’est la Noire. On ne sort jamais des clichés !» lâche-t-elle, fumasse. Son courroux constitutif et son humour défaillant, on les comprend dans Trafiquants de colères, la saga qu’elle publie ces jours-ci.

«La moindre goutte de sang noir qui coule dans nos veines nous ampute de toute capacité à rire de nous-mêmes. … Nous vivotons depuis des générations avec, dans notre ADN, un pourcentage élevé de colère, une incontestable dose d’orgueil et un abîme de désarroi»

écrit la «misanthrope optimiste».

-Source : Viktor Lazlo : la colère noire | Libération

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28 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le rétroviseur : le 27 janvier 2010, Steve Job présente l’iPad

Il y a dix ans, Steve Jobs présentait à l’occasion d’un événement spécial le premier iPad. Flashback.

Dans son keynote, Steve Jobs présentait l’iPad comme le représentant d’une nouvelle catégorie de produit entre le téléphone portable et l’ordinateur portable. Comme un produit capable de faire beaucoup mieux que ces deux autres produits une série limitées de tâches spécifiques.

Dans son keynote, il listait ses tâches spécifiques :

  • naviguer sur internet
  • consulter et répondre à ses mails
  • gérer ses photos
  • regarder des vidéos
  • écouter sa bibliothèque musicale
  • jouer
  • lire des livres numériques

Anticipant la question des netbook, il indiquait en début de son speech que le problème des netbook était qu’ils n’étaient les meilleurs pour rien et déclenchait dans la foulée les rires spontanés de l’assemblée. Leur seul intérêt était d’être juste meilleur marché. Puis il introduisait l’iPad et commençait sa démonstration :

https://youtu.be/6Fk1V5NqoD4

En regardant le keynote, certaines choses nous paraissent évidente aujourd’hui comme pouvoir véritablement rédiger du texte à l’aide d’un clavier virtuel.

Bien sûr, le système d’exploitation faisait avant tout de l’iPad un très gros iPhone. Il n’en demeure pas moins qu’effectivement depuis l’iPad (devenu synonyme de tablette) inaugurait une nouvelle catégorie d’outil numérique.

L’idée d’une troisième catégorie d’appareils, à savoir les tablettes, était difficile à traiter pour beaucoup à l’époque. L’iPad a été largement raillé pour son nom dans les jours qui ont suivi l’annonce, et certains analystes avaient déjà prédit son échec avant même qu’il ne soit annoncé.

Apple a vendu 300 000 iPads dès le premier jour de vente, et a dépassé les 2 millions de ventes moins de deux mois plus tard. Après avoir vendu 7,5 millions d’iPads en 2010, Apple a vendu 32,4 millions d’iPads en 2011, 58,3 millions en 2012 et 71 millions en 2013. Les opposants se sont presque immédiatement trompés, et Apple a vendu plus de 350 millions d’iPads à ce jour, même si les ventes ont atteint un pic en 2013.

L’iPad a longtemps été un appareil intermédiaire, comme Apple l’avait prévu, et il a largement atteint ses objectifs, à savoir être bon pour les tâches de consommation que Steve Jobs a exposées. Il n’a cependant jamais tué les netbooks, car ils se sont simplement adaptés et transformés en ordinateurs portables à écran tactile.

Pour The Verge, au cours des dix prochaines années, l’iPad va déterminer s’il reste une troisième catégorie d’appareil capable de combler occasionnellement le fossé entre la tablette et le PC ou s’il est prêt à devenir un ordinateur portable.

Je vous invite également à relire mon avis après la découverte de ce nouveau produit : iPad le chaînon manquant?

Classé sous :Blogcafé

26 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’écoute: Easy – Single Version par Commodores

Bon matin ! Comme on dit au Québec, voilà de quoi bien commencer sa journée du dimanche avec les Commodores.

https://youtu.be/3DSVMDmzCcA

Easy – Single Version
Par Commodores
De l’album Motown 50

Listen on Spotify

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