• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

14 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Berlin beim Fuss (Berlin à pied)

A mon lever, le soleil est déjà bien présent et le vent souffle. Après le petit déjeuner, je fais le choix d’une journée à pied. Le programme se déroulera dans le quartier Mitte. Au programme, l’hôtel Adlon, le Musée de la DDR et la Hackesache Höfe. Après on verra pour une ballade le long de la Spree.

Le Reichtag

Vers 9h45, je commence par traverser la gare centrale (très pratique) et j’emprunte la passerelle enjambant la Spree, direction Reichtag. C’est déjà bien bondé. Si vous souhaitez le visiter, je ne peux que vous engager à réserver en ligne au moins deux semaines à l’avance. Vous devrez vous munir de votre carte d’identité et disposer du formulaire rempli en ligne.

Double espresso 7,70€

L’Hôtel Adlon est situé juste après la porte de Brandebourg, à 300 mètres du Reichtag. Là aussi, les touristes sont nombreux à prendre en photo la porte pour son rôle symbolique lors de la chute du Mur. En même temps, il n’y a rien de plus.

L’hôtel Adlon vaut le détour pour deux raisons au moins. Sa fontaine aux éléphants qui est le seul élément ayant survécu à la destruction de l’hôtel en 1947. Et pour les fans de Phillip Kerr et de son détective Bernie Gunther, que l’on retrouve cabossé mais toujours vivant, rôdant dans le roman Hôtel Adlon, suite de sa fameuse trilogie berlinoise. Vous pourrez y prendre un café, même s’il est cher, le décor en vaut la peine. Personnellement, j’y viens aussi par rapport à ma collègue Nathalie, une fan de la trilogie berlinoise.

Je profite de mon arrêt à l’hôtel pour rédiger la première partie de mon #roadtrip du jour.

Je m’en vais poursuivre ma route le long d’Unter den Linden, puis la Karl Liebnecht Strasse pour rejoindre le Musée de la DDR.

Unter den Linden

Unter den Linden est une grande artère, deux fois trois voies séparées par une large bande centrale bordée d’arbres et piétonnière. Les échoppes à touristes s’y égrènent jusqu’a l’île aux musée, puis la route bifurque à gauche et devient la Karl Liebnecht Strasse. Au tout début de celle-ci un canal où circulent des bateaux-mouches et un quai d’embarquement où se trouve l’entrée du Musée de la DDR.

Musée de la DDR et la Spree

A l’entrée, vous pouvez acheter un guide en français, puis départ pour la visite. Musée relativement récent, sa muséographie offre différents niveaux d’interactivité. Les panneaux explicatifs sont en allemand et en anglais. Le musée s’attache aux différents aspects de la vie quotidienne et il ne manque pas de faire une place particulière à l’icône qu’est devenue la Trabant.

Le slogan du musée est « L’histoire a portée de main ». Pour ses concepteurs, le visiteur « peut et doit se poser la question : comment aurais-je vécu dans un système autoritaire ? » et serait un lieu d’apprentissage et de comparaison sur les thèmes de la dictature et de la liberté. Globalement, le visiteur oscille entre une forme de retour dans le passé pouvant comporter une part de nostalgie et la dénonciation du régime.

Prenez seulement place au salon

Un des moments importants de la visite réside, en fin de parcours, dans la reconstitution d’un logement de l’époque (salon, cuisine, salle de bains, chambre des parents, chambre d’enfant et vestibule).

Faites vos devoirs sur la table à manger

Les éléments de la comparaison manquent puisque, fondamentalement, la comparaison s’effectue par rapport à aujourd’hui et non par rapport à l’Allemagne de l’Ouest (et quand ?).

Pour une visite complète, il faut bien compter deux heures. La boutique offre des éléments intéressants notamment des cartes à jouer quizz soit sur la RDA, soit sur le Mur ainsi que des cartes avec le Mur ou même une carte de Berlin à l’époque de la RDA. Bien évidemment des Trabants sous différentes formes acheter vous pourrez !

Par rapport à cette visite et la question des traces subsistant de la RDA, je ne peux que vous conseiller la lecture du livre de Nicolas Offenstadt « Le pays disparu. Sur les traces de la RDA ». La visite sera ainsi mise dans une perspective historique. Vous disposerez du travail d’enquête passionnant d’un historien tout à fait intéressant.

Enfin, je n’ai pas manqué de penser à Rémi durant cette visite. L’appartement reconstitué lui fournirait une excellent base pour la réalisation de son jeu « Totalitarisme ».

A la sortie du musée, il est temps de trouver un resto pour aller manger avant de se rendre à la Hackesache Höfe qui se trouve à dix minutes environ.

La Hackesache Höfe est l’une des grandes attractions actuelle de Berlin. Une enfilade de 8 cours avec des façades Jugdenstil décorées de briques vernissées polychromes. Bel exemple de Mietskasernen (immeubles collectifs où était logé le prolétariat au XIXe siècle), leur rénovation très réussie a attiré magasins de design, galeries d’art et cinémas, mais aussi bars, restos et une intense vie nocturne. L’entrée principale est située au début de la Rosenthaler Strasse.

Jugendstil (Art nouveau)

Dessinée dans le style Jugendstil (Art nouveau) par August Endel, la première cour est parée d’une façade de briques vernissées polychromes.

A chaque fois je pense aux vieux sur le banc dans Astérix en Corse…

La construction de cet ensemble, lancée en 1906, suit un schéma de séparation nette entre les zones d’habitation, d’artisanat, de commerce et de culture, qui le distingue des arrière-cours du xixe siècle. Après la chute du Mur, elles furent restaurées à grands frais dans les années 1994-1996 et sont devenues un haut lieu du tourisme. C’est très bobo à mon avis. Je pense néanmoins que cela plairait à ma collègue Nadine et à ses filles.

Immeuble d’habitation

En plusieurs endroits des QR codes permettent d’en savoir plus à l’aide de capsules vidéos notamment sur la population juive du quartier. A quelques encablures vous pouvez aussi visiter l’ancien cimetière juif (https://de.wikipedia.org/wiki/JüdischerFriedhofBerlin-Mitte) devant lequel a été dressée en 1985 la sculpture de Will Lammert (https://en.wikipedia.org/wiki/WillLammert) – qui lui-même dû fuir l’Allemagne et n’y retourna qu’après la guerre- en commémoration des victimes juives du nazisme. A l’origine la sculpture a été créé à l’origine en 1957 pour le mémorial de Ravensbrück. Il s’agit de 13 sculptures de personnes coulées et regroupées en bronze. En raison de plusieurs attaques, le monument est maintenant temporairement gardé, et comme l’ensemble du cimetière, il est classé monument historique depuis 1974.

Je rejoins ensuite le canal de la Spree et le James-Simon-Park. C’est l’heure d’une bière. Je la sirote sur un transat. Un musicien joue plutôt bien de la guitare dans le parc. Agréable moment.

James-Simon-Park

Je reprends ma route jusqu’au quai Vera-Brittain-Ufer, à quelques encablures du musée de la DDR et en face de la cathédrale. Le nom de cette partie du quai a été donné en 2016 en mémoire de l’écrivaine pacifiste Vera Brittain Ufer(https://fr.wikipedia.org/wiki/VeraBrittain), femme qui a tout perdu durant la Première Guerre mondiale : son fiancé, son frère surtout dont elle ne surmonta jamais vraiment la perte et ses meilleurs amis. Le nom du quai a été nommée en son honneur en raison de son rôle éminent en tant que pacifiste pendant la Seconde Guerre mondiale, s’élevant contre le bombardement britannique de l’Allemagne. Concernant l’artiste, celle-ci à sa mort à 76 ans demanda que ses cendres soient répandues sur le plateau d’Asiago, lieu de décès de son frère en Italie. Sa fille exhaussa son vœux en septembre 1970.

Drei Mädchen und ein Knabe

On y trouve la sculpture « Drei Mädchen und ein Knabe » in Berlin de Wilfried Fritzenreiter (1932-2008). Concernant cette sculpture, celle-ci trouvait sa place préalablement sur la fontaine du Palace Hôtel jusqu’à ce que celui-ci soit détruit. Initialement, les quatre personnages s’asseyaient à la fontaine devant l’hôtel du palais, le dos appuyé l’un contre l’autre, de sorte que chaque personnage regardait dans une direction différente. Après avoir été stockée suite à la démolition de l’hôtel et depuis 2007, les trois filles et le garçon sont assis sur les rives de la Spree, sur un mur, les jambes pendantes en face de la cathédrale de Berlin. Une fille regarde la rue St. Wolfgang-Straße, tandis que les trois autres personnages regardent l’agitation de la Spree.

Après cet arrêt, je reviens en arrière pour progressivement revenir, toujours le long de la Spree, en direction de mon hôtel. Le temps se prête à la flânerie. La lumière est belle pour faire des photos et j’en profite.

Berliner Republik

Arrivé vers le Berliner Ensemble le théâtre de Brecht, la faim me taraude. Il est 18h30. Cela fait près de 9h00 que je suis en route. Je regarde les restaurant le long de la Spree et je cherche un restaurant à la cuisine allemande, après deux restos italiens. Ce sera la Berliner Republik pour une CuryWurst, spécialité berlinoise. Le barman est très sympa. Les murs sont saturés de photos anciennes. La salle est bien remplies.

Le plafond avec François Mitterrand

Au plafond, j’aperçois une composition de personnalités essentiellement masculines malheureusement. Parmi ces personnalités, il y a François Mitterrand, histoire de rappeler son important rôle dans la réunification allemande. Dans les autres coins, il y a Gorbatchev, Margaret Tatcher et Georges Bush père.

On commémore les trente ans de la chute du Mur…

A 20H15, je quitte le bar pour rejoindre mon hôtel toujours le long de la Spree. La flânerie continue. Avec la nuit et les bâtiments éclairés, une flopée de photographes déambulent, certains avec leurs trépieds, pour prendre des photos nocturnes. Je ne suis guère différent d’eux.

Un bonheur de photographe…

J’arrive à mon hôtel après 21h30 soit environ 12 heures après l’avoir quitté. A nouveau, mais dans l’autre sens, je retraverse la gare centrale. La journée a été bien remplie et les photos nombreuses. C’est l’heure de débuter leur téléchargement et leur tri…

A suivre… 

Classé sous :Diary, Roadbook

13 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Premier pas : Guide #Berlin

Pour mon deuxième séjour à Berlin après juillet 2016, j’envisage d’approfondir mon imprégnation de la ville et la poursuivre à partir du centre. J’envisage soit de poursuivre sa découverte à pied, soit à vélo ou un mixte des deux. J’ai effectué quelques recherches en ce sens. Finalement, j’ai aussi acquis un vieux classique papier : le Guide du routard. Petit état de mes découvertes au départ.

Désirant parcourir la ville soit à pied, soit à vélo, ma principale découverte qui n’est pas limitée et de loin à Berlin sera finalement l’application Komoot. Où que vous soyez cette application vous proposera des parcours à pied ou à vélo. Vous pourrez également enregistrer vos propres parcours. Pour Berlin, l’application propose notamment un superbe parcours « City and water » (excursion à pied) dans la ville à partir de stations de métros et autour de la Spree. Lien : https://www.komoot.com/collection/959/city-and-waters-take-the-s-bahn-to-berlin-s-rivers-and-canals

L’application semble tout simplement géniale (en anglais) tant pour les circuits pédestres que pour le vélo.

J’ai également trouvé une proposition guidée intitulée l’essentiel de Berlin à vélo. Elle s’effectue Le samedi de 11h00 à 14h30. Le parcours est de 15 km pour un prix de 27,50 € (location de vélo comprise). La présentation de ce tour :

Notre tour l’Essentiel de Berlin commence à Prenzlauer Berg, ancien quartier ouvrier devenu très bourgeois-bohème, avec ses typiques immeubles à loyer modéré de l’époque du Gründerzeit méticuleusement restaurés. Ensuite, direction le coeur historique; le quartier de Mitte recèle des sites touristiques incontournables comme l’île aux musées, l’Avenue Unter den Linden, la porte de Brandebourg ou le mémorial de l’holocauste. À vélo, vous ressentirez comment la période est-allemande a imprégné cette partie de la ville et plongerez dans la modernité avec la visite du quartier du gouvernement. Lien : https://berlinonbike.de/fr/tours-velo/berlin-les-essentiels/

Si vous souhaitez emprunter les transports publics, le billet journalier coûte 7€ (zone AB). Deux autres propositions peuvent vous intéresser :

  1. Berlin CityTourCard : 16,90€ avec des rabais sur 20 attractions à Berlin dont DDR Museum (15%), Berlin City Circle Yellow Sightseeing (25%), Berlin Fernsehturm (25%), Promenade en bateau
  2. Berlin WelcomeCard : Transports publics + rabais sur visites : 20€ ou 23 € (yc Potsdam. Lien : https://www.berlin-welcomecard.de/fr/

Pour disposer d’un guide des quartiers de Berlin, outre le Guide du Routard, je vous propose https://www.vanupied.com/berlin/quartiers-berlin/. C’est un guide sympa de Berlin sous plusieurs facettes.

Sur des lieux que j’ai repérés et qui sont susceptibles de m’intéresser, sans vouloir tous les faire :

  1. L’hôtel Adlon : palace mythique, construit en 1907 et reconstruit à l’identique après avoir été brûlé en 1947 lors de l’occupation russe. Allez y prendre un café, ne serait-ce que pour admirer a grande salle où le seul élément d’origine est la fontaine de marbre noir garnie d’éléphants. C’est le rendez-vous autour d’un café, des fans de Philip Kerr, le créateur du privé Bernie Gunther, que l’on retrouve cabossé mais toujours vivant, rôdant dans le roman Hôtel Adlon, suite de sa fameuse trilogie berlinoise. Carte : E3, zoom 2. Pour Nathalie.
  2. Mauerpark : Situé sur la rue Bernauer Strasse dans le quartier de Prenzlauer Berg, le marché aux puces de Mauerpark se tient tous les dimanches de 8h à 18h. On y trouve de nombreux stands vendant aussi bien de la nourriture, des meubles, des vêtements que des objets de décoration…
  3. Musée de la RDA : Empruntez la rue Karl-Liebknecht-Strasse jusqu’au Musée de la RDA. (Situé au numéro 1 de la rue) Ce musée interactif vous permettra de comprendre ce qu’était la vie quotidienne des habitants de l’Allemagne de l’Est. Guide du Routard, p. 134. Plan Zoom 2, F2.
  4. Hackesache Höfe : l’une des grandes attractions de ce quartier en pleine mutation.Une enfilade de 8 cours avec des façades Jugdenstil décorées de brique vernissée polychrome. Bel exemple de Mietskasernen (immeubles collectifs où étai logé le prolétariat au XIXe siècle), leur rénovation très réussie a attiré magasins design, galeries d’art et cinémas, mais aussi bars, restos et une intense vie nocturne. L’entrée principale est située au début de la Rosenthaler Strasse.
  5. Street Art Berlin: l’art des rues autour de l’East Side Gallery. Cette balade pédestre à travers le quartier de Friedrichshain de Berlin (comptez environ 2/3 heures) vous permettra de découvrir les plus belles œuvres de Street Art de Berlin. Cette balade insolite Street Art Berlin sera une excellente occasion pour vous de découvrir l’ambiance particulière de cet ancien quartier de l’Allemagne de l’Est. (Street Art Berlin). Cette promenade Street Art Berlin vous fera parcourir le long de l’ancien mur de Berlin mais également le quartier de Friedrichshain. À la recherche des plus belles œuvres du Street Art, il faudra compter au moins 2h30 voir plus pour profiter pleinement de cette balade. Point de départ de la balade Street Art Berlin : Métro Ostbahnhof. Lien : https://avant-de-partir.fr/street-art-berlin-balade/2014/

Photo en-tête : le Reichtag

Classé sous :Roadbook

12 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur la route de #Berlin

En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin. Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.

Vevey : vue sur le lac depuis Saint-Martin

A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de #Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes. Les couleurs de l’automne sont bien présentes désormais et ajoutent une douce magie au lever du jour.

Gare de Vevey

Je rejoins ensuite la gare de Vevey. J’ai anticipé un peu mon départ en raison des travaux sur les voies entre #Lausanne et Fribourg.A cette heure là (7h30), la gare de Vevey présente un calme trompeur. Les pendulaires s’égaient eux dans tous les sens.

Vers Palézieux

En arrivant à Lausanne, j’apprendrais que le train précédent pour Berne a été supprimé. Mon train pour #Berne sera donc des plus bondés. Il s’arrêtera exceptionnellement à Palézieux (conséquence du train annulé?). Et effectivement à Fribourg le conducteur annonce un retard de 7 minutes.La campagne offre des couleurs également très intéressantes du côté de Palézieux. Un peu plus loin, à l’orée d’une forêt, j’aperçois une biche observant le passage de notre train. Belle magie.

A Berne, ayant pris un train plus tôt, je m’accorde une pause café au #Tibits de la gare. Dehors le ciel est bleu. La journée est belle et le week-end s’annonce prometteur.

A 10h06, c’est l’heure du départ pour rejoindre #Bâle via Olten. Le train là également est fort fréquenté. Des voyageurs en partance pour des destinations inconnues, des familles, des personnes âgées principalement. Une foule bigarrée compose donc ce train.

Gare d’Olten

Petite frayeur avant d’arriver à Bâle, en consultant l’horaire mobile CFF, le train pour #Mannheim est annoncé comme supprimé. Heureusement, une consultation rapide des liaisons possibles indiquent un ICE partant 6 minutes plus tard et permettant de rejoindre Mannheim dans les temps. Sur le quais de Gare, un autre train indique également Mannheim, mais la cheffe de train n’est pas en mesure de confirmer qu’il arrivera bien à l’heure prévue. Par sécurité, je prends le train de 11h12. On verra bien.

Je trouve une place non réservée relativement facilement. C’est dans un wagon famille. On verra bien. Le cas échéant, le casque « anti-bruit » fera parfaitement l’affaire. C’est l’occasion de le tester.

A la sortie de Bâle

A noter que l’ICE offre du wifi gratuit. Très agréable en voyage. Aves la prise de courant incorporée, c’est presque luxueux. Les sièges sont confortable et il y a plus de place que dans les TGV.

Campagne allemande

En deux heures, j’atteins Mannheim (13h25) où je dois changer de train. Le changement s’opère rapidement, le train arrive sur l’autre quai. Comme le précédent train, celui-ci est bondé. Heureusement que j’ai réservé une place.

Arrivée à Francfort

Nous rejoignons #Francfort, capitale économique de l’Allemagne. Puis nous bifurquons progressivement vers l’Est : Fulda, Erfurt, Leipzig nous attendent avant Berlin.

Gare de Francfort

La forêt domine le paysage après Francfort. Les couleurs de l’automne n’ont pas encore partout gagné les cimes des arbres. Les tonalités se teintent de vert-gris, parfois avec un peu de jaune.

Campagne allemande

Les villages s’agglutinent sur des contreforts de petites collines et leurs maisons regardent passer le train. Des chevaux s’ébattent paisiblement dans de nombreuses prairies. Parfois de majestueuses éoliennes égrènent paresseusement leurs moulinets.

Chut…

Le ciel s’est chargé progressivement de nuages de plus en plus noirs. La pluie n’est pas prévue au programme.

Gare de Leipzig

Du côté d’Erfurt, le paysage se fait moins valloné, les collines plus rares. La platitude s’installe. Le gris se fait plus clair, mais constant. La plaine est large. Nous filons vers l’est : Dresde, Leipzig s’incrustent sur les panneaux d’autoroute, qui longent la voie ferrée, après Erfurt. Tout droit toute ! Les Mercedes, Audi ou BMW monopolisent la voie de gauche et gagnent leur course face à l’ICE jusqu’à l’orée de Leipzig, puis de sa gare centrale. Il est 17h15 quand nous y arrivons. Il reste encore un peu plus d’une heure avant d’arriver à Berlin Hauptbahnhof.

Gare de Leipzig

Après Leipzig, l’IVE file sans coup férir vers Berlin. L’horaire est respecté, mais la nuit est tombée déjà à 18h30. A l’arrivée, une légère pluie m’attend. Rien de grave. Je suis content de monter à pied par les escaliers plutôt que les escaliers roulants. Cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Les trains arrivent en sous-sols et il faut monter deux étages pour arriver à l’air libre. L’hôtel est à côté de la gare, sauf que je sors du mauvais côté. A nouveau rien de grave.

Par contre, Il faut que je m’habitue à la cohabitation vélo-piétons sur les mêmes trottoirs, car à Berlin les vélos ont la priorité sur les piétons. Une autre chose me frappe : peu de cyclistes portent un casque.

Vélo ou marche à pied ? La question reste ouverte pour demain. Je note que mon hôtel loue des vélos à la journée pour 12€, un tarif et une pratique usuelle de la part des hôtels m’a appris le Guide du routard.

Berlin Hauptbahnhof

Au final, je suis parti à pied de la maison à 7h00 et je suis arrivé à Berlin à 18h30. Mon bilan CO2 est excellent.😇 J’ai été très surpris de l’affluence toute la journée dans les trains. Les trains allemands étaient plus que bondés avec des personnes assises jusque dans dans les couloirs des wagons (couloir central). Se rendre au wagon restaurant s’assimilait minimum à un 400 mètres haies. Il est impératif de réserver sa place pour un si long voyage et de prévoir son pic-nique (il faut prendre en compte l’affluence dans le wagon restaurant). Sans retard, le voyage est agréable, mais reste long.

A suivre…

Classé sous :Diary, Roadbook

11 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur la route de #Berlin : #Vevey


En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin.
Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.
A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes.Sur la route de Berlin.
#roadtrip #ricohgr2 #ricohgrii #train #berlin #vevey

https://www.instagram.com/p/B3eFtvWhGKO/

Classé sous :Diary, Photo du jour, Roadbook

8 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Révolution par Alessandro Barrico

« Révolution est un terme plutôt générique que nous employons avec une certaine désinvolture. Nous nous en servons aussi bien pour définir des bouleversements historiques qui ont fait des milliers de morts (Révolution française, Révolution russe) que pour qualifier des broutilles telles que le passage à trois défenseurs de notre équipe préférée (une « révolution tactique »).
Quels farceurs. »

« The Game » d’Alessandro Baricco

Source : http://amzn.eu/0xhkJXH

Classé sous :Blogcafé, histoire, L'Expresso

6 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Elizabeth Warren a tout à gagner de la procédure d’impeachment

Éclaboussé par “l’affaire ukrainienne”, Joe Biden perd du terrain face à la sénatrice du Massachusetts dans la course à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle de novembre 2020. 

Elizabeth Warren a pris la tête de la course à l’investiture démocrate le jour même du lancement de la procédure de destitution de Donald Trump : c’est là pure coïncidence, mais la coïncidence est jolie.

La sénatrice du Massachusetts combat un “système truqué” qui sert les élites fortunées. Elle dénonce l’alliance mondiale entre “autoritarisme et capitalisme corrompu” qui pousse les États-Unis sur la pente glissante de la kleptocratie.

Trump est menacé d’être destitué précisément pour tout ce qu’Elizabeth Warren dénonce, ce qui tient déjà de l’aubaine pour elle. Alors quand Joe Biden, son principal adversaire à la primaire, se retrouve lui aussi dans la tourmente, cela ressemble à une manne providentielle.

-A lire : Elizabeth Warren a tout à gagner de la procédure d’impeachment

Classé sous :politis

30 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“Dernière sommation” : le roman d’une guerre sociale en France, par David Dufresne

Par la voie de la fiction, David Dufresne rend compte du soulèvement des Gilets jaunes depuis novembre 2018 et de la dérive autoritaire du maintien de l’ordre. Un roman très politique, qui donne de grandes claques de réalité.

La sidération et la colère ont conduit Etienne Dardel, le personnage principal de Dernière sommation (qui sort ce 2 octobre aux éditions Grasset), à endosser une mission, un jour d’émeute de décembre 2018 où les Gilets jaunes avaient pris possession de la place de l’Etoile, ce “premier sens giratoire de France”. Celle de rendre visibles les violences policières, d’alerter sur les dérives illégales du maintien de l’ordre et d’empêcher le déni politique à ce sujet.

Ce jour-là, il a eu beau zapper sur les chaînes d’info en continu, aucune image des manifestants blessés ne filtrait. De toute évidence, la télévision avait choisi son côté de la barricade. Alors, Etienne Dardel, vétéran d’internet, a allumé son ordinateur et a commencé à montrer le contre-champ inavouable du maintien de l’ordre sur Twitter : mains arrachées, joues trouées, personnes éborgnées… Le tout en interpellant à chaque fois le ministère de l’Intérieur : “Allô @Place_Bauveau, c’est pour un signalement…”

Dernière sommation, de David Dufresne, éd. Grasset, 234 p., 18€

-Lire la suite : https://abonnes.lesinrocks.com/2019/09/30/livres/livres/derniere-sommation-le-roman-dune-guerre-sociale-en-france-par-david-dufresne/

Classé sous :Blogcafé, politis

30 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann

Roadbook : Montreux Biennale 2019

Ce dimanche a été l’occasion de profiter du soleil d’automne en parcourant l’édition 2019 de le Biennale de Montreux 2019 (9 août au 20 octobre 2019). C’est aussi l’occasion de contempler les œuvres primées des précédentes éditons.

Pour un aperçu des œuvres : http://www.biennale.ch

Photo : Sony RX100 III

Classé sous :Photo du jour, Roadbook

29 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann

Quatre tutoriels pour découvrir iPadOS 13.1

Avec la sortie d’iPadOS 13.1 pour tous, Apple poursuit sa campagne (publicitaire) en faisant découvrir les nouvelles fonctionnalités telles que le mode sombre, les gestes au clavier, le multitâches, l’écran d’accueil repensé, etc. Ce sont donc **quatre nouvelles vidéos, qui ont fait leur apparition sur sa chaîne.**

La première porte sur l’édition de texte et les nouveaux gestes pour sélectionner des mots ou des phrases, une petite gymnastique qui ne marche pas toujours du premier coup sur l’iPhone.

La seconde porte sur le mode multitâche.

On retrouve aussi comment utiliser le clavier QuickPath et le Swipe, qui permet de glisser son doigt d’une lettre à l’autre pour entrer un mot sur l’iPad et l’iPhone. Sur la tablette, QuickPath est également disponible en version clavier flottant, ce qui est pratique pour une utilisation à une main.

Enfin, la dernière et consacrée à Slide Over, qui permet désormais d’accéder rapidement aux apps récentes et favorites.

Source : www.mac4ever.com

Classé sous :Blogcafé

29 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Stephan Eicher et Traktorkestar – Pas d’Ami (comme Toi)

En ce dimanche, je profite d’adresser cette vidéo à mes amis d’ici et d’ailleurs.

Que la pêche soit avec vous en cette journée d’automne !
Stephan Eicher et Traktorkestar – Pas d’Ami (comme Toi) (Live) – Le Grand Studio RTL – YouTube
— À lire sur m.youtube.com/watch

Classé sous :Blogcafé, TubesCafé

« Page précédente
Page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann

Historien & Blogueur

Afficher le Profil Complet →

Derniers articles

  • Bleu – Vevey (10.09.2025) 14 septembre 2025
  • Google admits the open web is in ‘rapid decline’ 9 septembre 2025
  • « Le suicide politique de François Bayrou est le produit d’un régime politique à bout de souffle » 9 septembre 2025
  • Canards de bain en compagnie de flamants roses 16 juillet 2025
  • Destination Ecosse : sélection rock et rock alternatif 15 juillet 2025
  • Destination Ecosse : Les Philosophes amateurs (Vettriano) 14 juillet 2025
  • Destination Ecosse : Paul Graham (photographie) 8 juillet 2025
  • Nous sommes tombés 7 juillet 2025
  • Moment de répit | Cully (08.06.2025) 8 juin 2025
  • Ah la vache | Bulle (06.06.2025) 7 juin 2025

Catégories & Pages

  • Blogcafé
  • Photo du mois
  • Photo du jour
  • Roadbook
  • TubesCafé
  • Politique de confidentialité

Recherche

Pages et Articles Phares

  • # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
    # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
  • Rétrospective digitale des oeuvres de Frida Kahlo — Google Arts & Culture
    Rétrospective digitale des oeuvres de Frida Kahlo — Google Arts & Culture
  • Quinze héroïnes qui ont marqué l'histoire du western | Slate
    Quinze héroïnes qui ont marqué l'histoire du western | Slate
  • Montréal : Petit Portugal (22.04.2025)
    Montréal : Petit Portugal (22.04.2025)
  • # Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (3-4)
    # Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (3-4)
  • Décédé, Lazare Ponticelli fait basuler la Grande Guerre dans l'Histoire
    Décédé, Lazare Ponticelli fait basuler la Grande Guerre dans l'Histoire
  • Sister Funk compiled by Ian Wright (2000)
    Sister Funk compiled by Ian Wright (2000)
  • Les premières publications des photos de Robert Capa sur le débarquement en Normandie | Déjà vu
    Les premières publications des photos de Robert Capa sur le débarquement en Normandie | Déjà vu
  • De l'air… avec Joplin et Nextcloud
    De l'air… avec Joplin et Nextcloud
  • À travers | Photo du mois
    À travers | Photo du mois

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Creative Commons License
Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025
Kickstart Pro de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…