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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Rock progressif… le retour : Marillion – F.E.A.R. (Fuck Everyone And Run)

10 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’automne sera-t-il consacré au rock progressif ? Ce genre un peu oublié opère un retour sympathique en ce début d’automne notamment grâce à de nouveaux albums de Marillion et de Kansas. L’ère est au vintage et d’autres groupes ou artistes s’ajoutent à ces prestigieux anciens.

Après la chronique du dernier Kansas, nous continuons notre périple discographique automnal avec Marillion et son dernier et 18ème album F.E.A.R. (Fuck Everyone And Run).

L’histoire de Marillion se décline en deux époques, en fait deux fois deux époques, distinctes. Au niveau de la composition du groupe, les deux époques correspondent aux deux chanteurs soit Fish (1979 à 1988), puis Steve Hogarth (1988 à aujourd’hui). Il y a également une première époque où le groupe est signé par une major du disque (EMI) jusqu’en 1997, puis une deuxième époque où le groupe devient un pionnier du crowdfunding dès 2000 (Racket Record), avant même que ce terme ne soit véritablement inventé. Désormais le groupe est totalement indépendant et finance ses productions à l’aide du public.

Steve Hogart à l’interview en 2013

Cette indépendance lui donne une liberté totale tant au niveau musical que thématique. Avec Marillion, le rock progressif est un rock engagé, voire subversif. Un morceau comme Gaza, sans prendre partie pour l’un des camps, n’a pas manqué de faire grincer des dents comme l’exprimait en 2013 Steve Hogart pour Rocknconcert :

«J’ai en effet reçu de nombreuses critiques. Mais ce qui est intéressant, c’est que les critiques émanent de territoires non concernés par ce conflit. D’après certains, il s’agirait d’un propos anti-israélien disant que je tiens les israéliens pour responsables du conflit. Tout ce que je peux répondre, c’est qu’ils me le prouvent en me montrant ces passages dans les paroles.

J’explique la situation du point de vue d’un enfant qui grandit à Gaza. J’ai passé de nombreux week-ends à rentrer en contact avec des personnes habitant Gaza via Skype afin rassembler des éléments objectifs. Je leur ai donc posé des questions sur les conditions de vie et ce qu’ils pensaient des israéliens. J’ai ainsi pu me rendre compte que ces témoignages ne reflétaient pas ce que nous disaient les médias car à la différence de ce que l’on peut penser, ils ne haïssent pas les israéliens. Donc tout ce que je dit dans cette chanson est basé sur les témoignages recueillis. Les critiques sont inévitables car il existe trois points de vue différents sur le sujet : celui des occidentaux, celui des palestiniens et celui des israéliens. J’ai tenté de donner une version plus universelle sur le sujet.»

Désormais Marillion prend son temps pour composer et réaliser ses albums. Ainsi concernant ce dernier opus, Steve Rothery indique dans un très récent interview que «les paroles ont été écrites en parties maintenant trois ans en réaction à ce qui se passait dans le monde à ce moment-là. Elles sont en partie un pressentiment de ce qui allait advenir et du prix que nous payons aujourd’hui».

img_0916
Steve Rothery

L’album peut être découpé en cinq grandes parties, trois principales et deux brèves.

La première Eldorado parle de la participation de la Grande-Bretagne dans la guerre d’Irak et des répercussions : la crise et le terrorisme.

F E A R is everywhere here
Under the patio
Under the hard-earned bought and paid-for home
Cushions, scented candles and the lawn

Mowing to the beat and the rumble of the coming storm

Avec Living in Fear, Marillion agit, dans cette brève partie, en contrepoint de la conclusion d’Eldorado :

Our wide eyes
Aren’t naive
They’re a product of a conscious decision
The welcoming smile is the new Cool
The key left in the outside of the unlocked door
Isn’t forgetfulness
It’s a challenge to change your heart
There’s always a price to pay
Living in f e a r is so very dear
Can you really afford it?

We’ve decided to risk melting our guns as a show of strength
We’ve decided to risk melting our guns as a show of strength
As a show of strength!

Vient ensuite la troisième partie The Leavers , elle évoque la question des migrants notamment ceux de Calais

Les bouteilles qui se vident
De Douvres à Calais
De Paris à Hambourg
Strasbourg à Stockholm
Dans des bus qui vrombissent de Newport… à New York !
On s’assoupit à Londres ou Lisbonne ou Lima
On se réveille à Munich
Réveillés en musique

Nous sommes ceux qui partent
Nous sommes ceux qui partent

(Traduction par Dany de Mongenot)

La quatrième partie est très courte avec White Paper. Elle évoque celui se passe lorsqu’avec les années vous devenez un observateur de la vie plutôt qu’un acteur de celle-ci et que vous laissez de côté vos rêves d’une vie meilleure.

L’album se conclut avec les nouveaux rois (The New Kings). Cette partie parle des milliardaires russes qui détiennent les réserves de gaz. Ce morceau traite plus globalement des institutions qui exploitent le monde sans penser aux conséquences à long-terme.

Nous sommes les nouveaux Rois
Nous naviguons sur nos mers de diamants et d’or
Nous sommes les nouveaux Rois
Rarement visibles, ailleurs et inconnus
Nous sommes les nouveaux Rois
Nous faisons main basse sur Londres depuis Monaco
Nous faisons ce qu’il nous plaît
Tandis que vous faites ce que l’on vous dit

Envoyez chier tout le monde et tirez-vous
Envoyez chier tout le monde et tirez-vous

https://youtu.be/Xiwtl-ljUI0

Cette dernière partie est écrite au vitriol:

Tandis que les mineurs sortent de terre les diamants que nous portons, au péril de leurs vies
Agenouille-toi, paysan, et baise cet anneau
Tu travailles pour le nouveau roi

(Traduction par Dany de Mongenot)

La qualité de l’interprétation musicale est au diapason de l’ambition des textes. Indubitablement F.E.A.R. (Fuck Everyone And Run est un album majeur de la discographie de Marillion. En 2016, il donne de nouvelles lettres de noblesse au rock progressif.

A écouter urgemment.

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Rock progressif… le retour : Kansas – The Prelude Implicit

9 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chronique discographique. Seize ans après leur dernier album Somewhere to Elsewhere, Kansas est de retour avec un nouvel album intitulé The Prelude Implicit. Plus largement, on assiste au retour sur le devant de la scène du prog-rock autrement dit du rock progressif. C’est loin d’être déplaisant.

L’automne sera-t-il consacré au rock progressif ? Ce genre un peu oublié opère un retour sympathique en ce début d’automne notamment grâce à de nouveaux albums de Marillion et de Kansas. L’ère au vintage et d’autres groupes ou artistes s’ajoutent à ces prestigieux anciens.

Formation créé en 1973, Kansas connut son premier hit en 1976 avec Carry on Wayward Son et son album Leftouverture.

Le succès planétaire intervint un album et une année plus tard avec le désormais standard Dust in the Wind et l’album Point of Know Return.

De la formation originale, il ne reste plus que deux membres fondateurs, Phil Ehart (batterie) et Rich Williams (guitare). Le départ, il y a deux ans, de Steve Walsh (chanteur, claviers) pouvait laisser à penser que la fin de la route était proche.

Aujourd’hui, au contraire, nous avons droit à un nouvel album, seize ans après leur dernier album. Cet album marque un retour aux source seventies qui fit tout le charme de ce groupe.

http://youtu.be/-V-itepA9Hs

Nous partageons l’avis d’Amorok Magazine 1 quand celui-ci indique concernant cet album:

«S’il ne s’agit pas d’une révolution, il faut reconnaître la forme et le brillant de l’affaire. Même lorsqu’il sagit d’aborder les huit minutes de  » The Voyage of Eight Eighteen « , Kansas impose, sans jamais rien forcer, son rythme cool, ses accents crunchy, ses soli question-réponse avec un sens de la séduction toujours agréable. Cette petite dizaine de chansons ciselées avec soin démontre que le groupe n’a pas perdu son talent rythmique ( » Summer « ,  » Crowed Isolation « ) ni à fouiller les atmosphères douces, hirsutes, luxuriantes ou nostalgiques sans jamais tomber dans un quelconque passéisme, ni un passéisme quelconque d’ailleurs.»

On trouvera des chroniques fouillées en anglais de cet album :

  • Insomnia : https://thatmixtapewillrock.wordpress.com/2016/09/24/kansas-the-prelude-implicit-album-review/
  • Ultimate guitar : https://www.ultimate-guitar.com/reviews/compact_discs/kansas/the_prelude_implicit/index.html
  • Red Guitar Music : http://www.redguitarmusic.com/album-reviews-1/2016/9/17/kansas-the-prelude-implicit-album-review

Ainsi qu’une interview de Phil Ehart par Rolling Stones (Kansas on Reviving ‘Leftoverture,’ Why Music Business Is ‘Toast’)

Malgré son petit côté vintage, cet album dispense un côté rafraîchissant. On est content de retrouver ce groupe avec de nouveaux morceaux. Je me réjouis de déposer sa galette sur ma platine…

  1. http://www.amarok-mag.com/kansas-the-prelude-implicit/ ↩

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Tim Buckley

28 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1976-77, avant d’être un peu secoué par le bruit que faisait dehors des jeunes de mon âge, et en même temps que ce bain de furie, j’avais mes morts. Ils habitaient ma chambre avec une assiduité presque silencieuse et charriaient mille tempêtes. On ne leur brûlait pas des cierges, on s’infusait leurs cires, au casque par nécessité souvent. Tim Buckley était de la bande, le plus beau ? Ce visage un peu douloureux gravé sur le fond sang de Happy Sad, cousin du Van Morrison tête baissée d’Astral Weeks (vivant, lui), j’en scrutais la mélancolie déjà connue par cœur (j’avais vingt ans). La chose entrait chez vous pieds nus, au pas feutré d’un vibraphone. Strange feeling installait calmement le décor, peu de meubles, annonçait la couleur, plutôt bleue.

Lire la suite:  http://ift.tt/2d1W3by

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Nick Drake – Five Leaves Left

28 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Nick Drake Five Leaves Left. 

Tout l’album coule d’une seule source, claire et pleine de reflets obscurs (ou l’inverse), chaude et rafraîchissante. C’est un arrachement que d’en extraire telle ou telle chanson. Fruit Tree, on le regarde assis sous l’arbre philosophal, une pomme d’or pourrie va-t-elle lui tomber dessus ? C’est la gloire qu’il n’aura jamais de son vivant. Par chance, elle tient encore à la branche et si l’émerveillement d’être au monde a son revers de douleur, on peut encore l’appeler patience. En 1969, tout est ouvert à un newcomer aussi doué que l’est évidemment Nick Drake. Ni l’ambition, ni la fatalité de la chute, ne se lisent encore dans ces traces laissées comme en passant, et qui durent, durent, n’en finissent pas de durer.

En découvrant cet album, je ne peux m’empêcher d’entendre John Martin. Belle découverte, grâce à François Gorin. Merci à lui.

Lire l’article :  http://ift.tt/2dqlXrW

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Lettre ouverte aux jeunes enseignants de la génération Facebook (et aux autres)

29 août 2016 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

En 2011, une enquête IFOP montrait que 83% des 15-24 ans possédaient un compte Facebook (contre 62% chez les 25-34 ans, 31% chez les 35-49 ans, 16% chez les 50-64 ans et 4% chez les 65 ans et plus). La « fracture numérique » est bel et bien une fracture générationnelle et culturelle : ce qui sépare, c’est moins l’équipement que l’usage ; ce qui change, en particulier avec l’usage intensif des réseaux sociaux, c’est la façon dont on construit sa relation à soi, aux autres, au monde. Or il se trouve que la « génération Y » des « natifs du numérique » est celle des nouveaux enseignants : l’Education nationale en a-t-elle pris conscience ? comment les usages des uns peuvent-ils s’adapter aux pratiques des autres ? comment se forger une identité professionnelle quand celle-ci est désormais aussi une identité numérique ?

Lire la suite : Lettre ouverte aux jeunes enseignants de la génération Facebook (et aux autres) | Le Café Pédagogique.)

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Venise ne connaît pas la crise

28 août 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De la locanda familiale aux palaces et autres cinq étoiles, le chiffre officiel du nombre d’hôtels à Venise, tel que recensé par TripAdvisor, s’élève à 387, pour 1..500 restaurants.. Loin de pâtir de la sévère crise touristique observée à Paris et en France, la Cité des Doges, où a lieu du 31 août au 10 septembre la traditionnelle Mostra, va accueillir en 2016 près de 30 millions de touristes dont 8 millions de Français, en tête devant les Américains, les Anglais, les Allemands, les Russes, les Chinois et les Japonais..

Lire la suite : Venise ne connaît pas la crise

Classé sous :L'Expresso

L’amitié entre Cézanne et Zola au coeur de Cézanne et moi

27 août 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Danièle Thompson a recruté Guillaume Gallienne et Guillaume Canet pour incarner respectivement Paul Cézanne et Émile Zola dans Cézanne et moi , le récit de l’amitié et de la brouille des deux artistes.. Habituée des comédies, la réalisatrice Danièle Thompson est depuis longtemps fascinée par la relation difficile entre les deux hommes.

Source : L’amitié entre Cézanne et Zola au coeur de Cézanne et moi

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Mercredi 3 et jeudi 4 août : Dublin #Roadtrip #Irlande 2016

22 août 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comme il y a 25 ans, nous terminons notre périple avec Dublin.

Comme il y a 25 ans, et d’autant plus que de 10 jours nous sommes passés à trois semaines en Irlande, le contraste entre une île fort nature et l’urbanité de Dublin nous saisit.

Comme il y a 25 ans, cette ville nous plaît.

Nous en profitons en plein : sa riche culture et son histoire, ses rues commerçantes, ses pubs et ses restaurants ainsi que la gentilesse des gens.

Un beau point d’orgue à notre voyage avant de reprendre le chemin du retour le vendredi 5 août.

Petit résumé en photos de Dublin :

https://lyonelkaufmann.ch/Blog/wp-content/uploads/2016/08/Dublin_2016_1080p.mp4

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Mardi 2 août : Newgrange – Au coeur de l’âge de pierre #Roadtrip #Irlande 2016

21 août 2016 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Après l’âge de fer avec Game of Thrones, la visite de Newgrange et de Knowth nous emmène au coeur de l’âge de pierre (néolithique). Un voyage fabuleux à ne manquer sous aucun prétexte. Il nécessitera toute votre journée et votre attention.

Préalablement, nous quittons rapidement Belfast. Le temps pluvieux ne nous incite nullement à prolonger notre séjour. Nous sortons de Belfast, parcourons quelque peu la campagne, puis prenons l’autoroute jusqu’à Newry, puis nous reprenons ensuite les petites routes.

A Dundalk, Google Maps nous offre un épisode hilarant lorsque sa voix féminine nous indiquera : «A deux cent mètres, prenez n’importe quelle voie pour tourner à droite…» Nous en rions encore…

A Newgrange, vous avez la possibilité de faire deux visites guidées : les tombes à couloir de Knowth et celles de Newgrange. On peut n’en faire qu’une des deux.

Knowth
Knowth

Les visites sont obligatoirement guidées et nécessitent de prendre un bus-navette pour se rendre sur place. Ne vous inquiétez cependant pas, car tout ceci vous coûtera 11€ par adulte (un prix famille existe). Un prix peu élevé puisque vous disposerez à chaque fois d’un guide.

Newgrange
Newgrange

A l’accueil, les horaires de départ vous sont communiqués avant de passer à la caisse. C’est bien vu, car l’attente avant le départ pour le premier site peut être longue. Arrivés à 12h50, nous n’avons pu partir pour la première visite qu’à 15h15.

Chaque visite dure une heure.

Newgrange
Newgrange

Mais votre attente ne sera pas déçue. Ces deux sites sont tout simplement époustouflants et les guides aussi loquaces que compétents.

Newgrange
Newgrange

A l’intérieur de Newgrange, vous vivrez une expérience inoubliable en revivant l’arrivée de la lumière lors du solstice d’hiver. Vous faites ainsi un saut de plus de 5000 dans le temps.

Newgrange
Newgrange

Ne manquez pas cette chance !

Nous repartirons finalement vers 18h15 en direction de la dernière destination de notre séjour irlandais : Dublin

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Lundi 1er août : Sur les traces des Géants et de Game of Thrones #Roadtrip #Irlande 2016

20 août 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce lundi de fête nationale, nous faisons une excursion en Irlande du Nord. Chaussés des Géants, Pont suspendu au-dessus de l’océan et univers de Game of Thrones figurent à notre programme. Attachez vos ceintures !

S’il est une partie de l’Irlande que nous n’avions pas explorée il y a 25 ans, c’est bien l’Irlande du Nord. Le climat politique était tout autre. Votre voiture mal parquée était même susceptible, selon les endroits, d’être tout simplement dynamitée par la police. Peu engageant pour de jeunes mariés !

En 2016, les choses ont bien changé. D’abord, il y a eu la trêve à partir de 1995 et même la disparition de la frontière entre les deux parties de l’île. A l’aller, nous aurons droit à un panneau sur la route nous indiquant que nous arrivions en Irlande du Nord. Au retour, rien… Cela paraît assez incroyable pour nous qui avons quelques souvenirs de l’état de guerre dans lequel était l’Irlande du Nord. Réjouissons-nous.

Si le début de notre journée, comme d’hab., sera pluvieux, nous allons vivre en Irlande du Nord notre journée la plus ensoleillée de ces trois semaines irlandaises. Le beau s’installe dès notre arrivée à Bushmills, porte d’entrée de la Chaussée des Géants.

Chaussée des Géants


Concernant cette Chaussée des Géants, il est préférable d’arriver relativement de bonne heure le matin et de se parquer gratuitement à Bushmills et de prendre ensuite la navette, elle aussi gratuite, pour se rendre sur le site. En prime, vous bénéficierez d’une réduction de 2£ sur le prix d’entrée. Ce sera mon conseil du jour.

Notre expérience de la Chaussée des Géants, haut lieu du tourisme nord-irlandais et équivalent touristique des Cliff of Moher, est très nettement positive. Le centre des visiteurs est bien mieux intégré au paysage, la limitation de l’emprise du parking est également la bienvenue. Compris dans le prix d’entrée, vous disposez également dans votre langue d’un audioguide fort bien fait et vous permettant de parcourir le site à votre guise et rythme. Votre narrateur articule intelligemment légendes de la Chaussée des Géants et explications géologiques. Un régal.

Pour le reste, le site est époustouflant et la grande masse des touristes – dont nous faisons partie – est bien éparpillée dans un paysage de taille XXXL. Le tout fait très pro. Une merveille.

Bienvenu à l’île de Pyk et dans l’univers de Game of Thrones

Après une pause déjeuner bienvenue à notre retour à Bushmills, notre voiture nous conduit à Carrick-A-Rede Rope Bridge, pont suspendu au-dessus de l’océan.

Juste avant celui-ci, nous vous conseillons le port de Ballintoy. En cette saison, il est très fréquenté et nous n’arrivons pas à nous arrêter. Il est d’autant plus fréquenté qu’une petite île, située à proximité du port, a servi de décor à la série Game of Thrones. L’Irlande du Nord a d’ailleurs fourni plusieurs décors naturels ou non à la série. Cette île a servi de toile de fond à lîle de Pyk et aux îles de Fer.

Les tours opérators proposent actuellement des tours « Game of Thrones » au départ notamment de Belfast et même depuis Dublin. Le guide du visiteur de l’Irlande du Nord, reçu à la Chaussée des Géants, propose 6 lieux à visiter, dont le château servant de décor à Winterfell, château de la maison Stark.

Une application fonctionnant sous Android ou iOS, « Game of Thrones Filming Location Northern Ireland » détaille pour sa part 20 lieux pour les fans.

Carrick-A-Rede Rope Bridge

Notre expérience de Carrick-A-Rede sera moins positive que celle des Géants. D’une part, la gestion du parking est catastrophique. Arrivant dans un cul-de-sac, le personnel renvoie les visiteurs en indiquant qu’il nous faut revenir plus de deux heures plus tard ! Nous arrivons néanmoins à nous faufiler et à trouver une place. D’autre part, si le passage sur le pont amène un tout petit frisson à l’aller ou au retour, il n’est pas si exceptionnel tout en nécessitant beaucoup d’attente puisqu’il n’est possible de laisser passer les gens qu’au compte-goutte et un sens après l’autre (donc vous attendez deux fois pour traverser le pont). La traversée du pont vous prendra elle une minute max. à chaque fois.

Nous avons néanmoins apprécié l’expérience, mais sans plus.

Nous continuerons ensuite à suivre la côte par Ballycastle, Cushendall jusqu’à Larne avant de rejoindre Belfast, notre ville-étape.

La côte et le paysage environnant sont magnifiques. Une très belle découverte. En 2016, l’Irlande du Nord mérite largement le détour et même plus de temps que nous y avons consacré. Par contre, Belfast ne nous a guère enchantés. Elle enchantera néanmoins et à coup sûr les férus de shopping.

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