• Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Allemagne

Roadtrip Forêt Noire (3-4 août 2023)

6 août 2023 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Pour la fin de mes vacances, j’ai planifié une virée de 2 jours à motos en Forêt Noire en partant de Vevey-Montreux.

Le parcours a été planifié avec MyDrive de TomTom et aussi à l’aide du site Portail de la Forêt Noire (https://www.schwarzwaldportal.com/fr/tours-à-moto).

L’idée était de prendre des petites routes et d’éviter les autoroutes. J’ai utilisé le mode « parcours à sensation » et son mode intermédiaire (moyenne montagne et courbes moyennes) pour le planifier.

Jeudi 3 août 2023 : zigzags en Forêt Noire

L’équipement chargé sur la moto, je démarre à 9h20. Le temps sera nuageux à nuageux avec soleil, voire ensoleillé, mais il ventera beaucoup.

La température est de 20 degrés. Durant la journée, elle s’élèvera à maximum 22,5 degrés et descendra en tout cas à 14 degrés. Pas très chaud pour début août.

Comme je pars relativement tard, je prends l’option de l’autoroute jusqu’à Kirchberg et de rejoindre Langenthal le plus rapidement possible.

Par la suite, ce sera pour le reste du parcours en Suisse la version prédéfinie par MyDrive de TomTom. En plus j’arrive dans une partie de la Suisse que je connais peu à moto.

En raison de travaux à Olten, je zigzague tant bien que mal suppléant un GPS désorienté. Je longe un moment entre entre Olten et Aarau, la centrale nucléaire de Gosgen, seul l’Aar m’en sépare. Pas à dire, en cas de problème, c’est chic d’implanter une telle centrale en pleine zone urbaine de près de 190’000 habitant•es (chiffre de 2020)!

Je fais de jolies découvertes comme le Fricktal dans le canton d’Argovie.

Ma pause de midi se déroule à Kaisten (AG).

Pause de midi à Kaisten

Je passe ensuite le Rhin vers Laufenburg que nous avions découvert en 2021 lors de notre descente du Rhin à moto jusqu’à Rotterdam.

Dès le Rhin franchi des gouttes de pluie font leur apparition. Elles me font craindre le pire, mais le pire ne se produira finalement pas. Je fais cependant attention, car je suis immédiatement dans la forêt et la route est plutôt dégradée pour commencer.

Le temps et l’état de la route m’incite à ne pas suivre aveuglément le GPS et à me rendre directement à Sankt Blasien (Saint-Blaise). Ici, une visite de la cathédrale de St Blasien est recommandée. J’y fais donc halte. La cathédrale est gigantesque relativement à la taille de la localité (4169 habitant·es en 2022). Le cœur de la cité est entièrement occupé par la cathédrale et les anciens bâtiments de l’évêché. Tout est propre et agrémenté de bacs à fleurs. Le pourtour extérieur à la cathédrale est composé de boutiques. Tout est charmant.

Avant d’être une cathédrale, ce fut d’abord une abbaye bénédictine dont la première mention remonte à 858. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Cette dernière connut son apogée avec le prince-abbé Martin Gerbert, qui la dirigea de 1764 à 1793. À partir de 1771, Martin Gerbert fit construire l’impressionnante cathédrale à coupole dans le style baroque, selon les plans des architectes Pierre Michel d’Ixnard et Nicolas de Pigage et du maître d’œuvre Franz Josef Salzmann. En 1806, le monastère fut sécularisé (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien).

Depuis la fin du 19 siècle, St. Blasien est devenue également une station thermale pulmonaire réputée. Parmi les célébrités qui y firent des séjours de convalescence, notons l’écrivain Heinrich Mann (1892), le révolutionnaire russe Maxime Gorki (1921), qui vint à St. Blasien sur recommandation de Lénine, qui séjournait à Zurich avant la Première Guerre mondiale ou encore le futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, qui a séjourné plusieurs fois à St. Blasien, en faisant des randonnées à pied et à vélo, et a passé une partie de sa lune de miel sur place en 1905. L’une des dernières célébrités à avoir séjourné à St. Blasien est le chanteur d’opéra mondialement connu Heinrich Schlusnus et sa femme à la fin de la guerre en 1945. Depuis, la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la splendeur de la ville a progressivement diminué (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien). Il n’en reste pas moins que le décor est charmant.

Après une petite promenade, quelques photos du décor extérieur et de l’intérieur de la cathédrale, je remonte sur ma moto pour rejoindre les gorges de Wutach (Wutachschlucht). La Gorge de Wutach — après la source d’Aach (située à Aach entre la Forêt-Noire et le lac de Constance — est la plus grande source d’Allemagne et a beaucoup à offrir en termes de tourisme et de géologie), disent les infos touristiques de la Forêt Noire.

Je suis d’abord la trace du GPS et j’alterne les bonnes et mauvaises surprises. M’envoyant finalement dans un cul de sac, je reprends les choses en mains avec le tracé rapide. La route serpentera déjà suffisamment pour mon bonheur motocycliste.

A pied ensuite, je m’embourbe proprement dans le sentier forestier suivant le cours de la Wuta. C’est fait !

Le dernier objectif du jour avant l’hôtel à Fribourg-en-Brisgau est le Feldberg qui est le sommet le plus élevé de la Forêt Noire (1493m d’altitude) pour rejoindre ensuite Fribourg-en-Brisgau en passant par Todtnau.

Les paysages sont sublimes et la route tournicote à souhaits. Je kiffe.

Le Feldberg offre l’un des panoramas les plus complets d’Allemagne. A l’ouest, au-delà du Rift du Rhin Supérieur, on aperçoit l’ensemble des Vosges du Ballon d’Alsace au Donon et à l’Odilienberg. Derrière elle, vous pouvez parfois voir la forêt du sud du Palatinat ou «Vosges du Nord». Dans le nord est le Hornisgrinde, au nord-est toute la chaîne du Jura souabe, à sa droite les volcans Hegau. On devrait aussi voir le Jura et les Alpes suisses. C’est un peu le Moléson de « chez nous », je me suis dit en lisant les infos touristiques.

Mais pour cela il faudrait rejoindre le sommet du Feldberg avec les remontées mécaniques. Or, il est déjà 17h00. Ce sera pour une prochaine fois.

Il sera 18h15 lorsque j’arrive à l’hôtel. La météo finalement a été meilleure qu’annoncée et la Forêt Noire mériterait plus de temps pour être explorée et visitée. Qu’on se le dise.

Total kilométrique journalier : 355,5 km

Départ 9h20

Arrivée : 18h15

Températures : entre 14 et 22,5 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, ensoleillé, légères pluies.

Hawara : repas du soir

C’est une jolie découverte qui m’attend jeudi soir en atterrissant au restaurant Hawara (Hawara-restaurant.de) à Fribourg-en-Brisgau. Il est ouvert du mercredi au samedi.

Une cuisine raffinée et originale pas trop chères en même temps tel ce tartare à 22€.

La crème brûlée (14€) est elle exceptionnelle dans sa présentation et à la dégustation.

J’aurai même droit à un supplément tout simplement divin.

L’accueil a été impeccable. Je ne peux que vous le recommander.

Vendredi 4 août 2023 : retour maison et variations

En ce vendredi, je démarre la moto à 8h40. Il fait 19 degré. La météo est nuageuse avec une légère bruine. Je reprends la direction de Todtnau par le Schauinsland.

Dans la montée, la température redescend. 11 degrés au sommet avec du brouillard malheureusement pour les photos et le magnifique paysage vu hier. Un légère pluie s’invite à la descente en direction de Todtmoos. A Todmoos, je m’arrête pour un Arrêt café/croissants. Il est 10h00.

Je repars à 10h30. La route et le paysage sont superbes. Je rencontre ma première déviation de la journée en raison de travaux. Ces déviations m’apporteront quelques surprises. Des plutôt bonnes et des moins bonnes aussi.

Finalement, je repasse le Rhin à Laufenburg, mais je ne reprends pas en direction du Fricktal. Je force le GPS à me trouver une variante. J’y gagnerais une surprise avec un passage en forêt sur une route non goudronnée entre Zerkingen et Maisprach. Oups. Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Vers Sissibach, la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Je finis par m’arrêter pour faire le plein et enfiler mon équipement de pluie (pantalon, veste et gants).

A Eptingen, il me faudra finalement prendre l’autoroute en raison d’une fermeture de route. Dommage depuis le temps que je cherchais justement comment l’éviter en revenant de Bâle.

Je me retrouve ensuite en plaine où le ciel se dégage. Je rejoins Soleure, puis Lyss. Il est 13h30 quand je m’y arrête pour une pause d’une heure. Désormais il fait beau. Je peux enlever mon équipement de pluie.

14h38, je remonte sur la moto. Direction Aarberg, puis Morat. Les températures s’élèvent brièvement jusqu’à 24,5 degrés.

A Payerne, un dernier détour en raison de travaux m’attend. Je finis par rejoindre Romont où la pluie reprend. Les températures chutent jusqu’à 13,5 degrés. C’est vraiment pas terrible pour un début août, cela ressemble à une météo du mois de juillet (et encore).

Une dernière pause à Blonay à 16h30 chez Yann pour un café, rédiger le résumé de la journée et lire mon livre.

Finalement, c’est le retour depuis Blonay (3km) qui sera le plus compliqué en raison de l’orage qui s’est ensuite abattu sur la Riviera vaudoise.

Total kilométrique journalier : 287,1 km

Départ : 8h40

Arrivée : 18h00 (16h30 à Blonay)

Températures : minimum 11 degrés, maximum 24,5 degrés. Moyenne autour de 17–19 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, légères à fortes pluies, orage.

Sur la route du Rhin – Étape 7 Delta du Rhin : Emmerich et Rotterdam

7 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. La fin du parcours le long du Rhin est proche.

En ce 7ème jour, l’avant-dernière étape de notre parcours le long du Rhin se profile. Nous quittons Duisburg pour rejoindre Emmerich am Rhein, dernière commune allemande située sur la rive droite du Rhin avant la frontière avec les Pays-Bas. Les habitants y parlent un dialecte néerlandais, le kleverlands (de). La ville s’est édifiée après l’an mil autour de l’abbaye impériale d’Elten.

Emmerich

Aujourd’hui, son port et sa promenade attirent les badauds. Il est possible d’apprécier le Rhin depuis la terrasse de nombreux établissements publics. Le quai invite à la flânerie. D’autant que le soleil est de la partie.

Après Emmerich am Rhein et l’entrée du fleuve aux Pays-Bas, le Rhin se divise en deux bras, le canal de Bijland et le canal de Pannerden. Ces deux bras se subdivisent à leur tour et le Rhin forme un vaste delta, en partie commun avec la Meuse. Les différents bras du delta portent différents noms.

Mais les inondations de ces derniers jours compliquent quelque peu la situation avant d’arriver à Nimègue Et de poursuivre en direction de Rotterdam. Par ailleurs, il n’est guère aisé de s’orienter si vous ne prenez pas l’autoroute. C’est toujours plus facile en 2021 de s’orienter à vélo et en suivant les pistes cyclables.

Par ailleurs, le Rhin se transforme en delta. Il comporte de multiples canaux.

Nous allons finalement zigzaguer entre les canaux ou les longer dans un cadre la plupart du temps agricole. La région est effectivement peu peuplée et se constitue essentiellement de fermes et de champs. Nul besoin ici de barrières et de clôtures à bétail, car les champs sont quadrillés de canaux. Pratique, mais cela nécessite d’être prudent lors des récoltes…

Cette région se nomme le Groene Hart (en français : Cœur vert). Elle comprend notamment les villes de Zoetermeer, Alphen aan den Rijn, Gouda, Waddinxveen, Bodegraven, Gorinchem, Vianen et Woerden, et est bordé par Rotterdam, La Haye, Leyde, Haarlem, Amsterdam et Utrecht. De par son caractère rural, le Groene Hart forme un pôle opposé au territoire urbain alentour. L’agriculture, la nature et les loisirs sont ses principales fonctions.De nombreuses espèces d’oiseaux y vivent, tels que la barge, le vanneau huppé et l’huîtrier pie. C’est une région qui se prête parfaitement à un tourisme à vélo (Tourisme Groene Hart).

Lek à Schoonhoven

Nous aurons même l’occasion à proximité de Rotterdam de franchir la Lek à Schoonhoven. Historiquement, le Lek est un bras mineur du Rhin. Depuis l’ensablement et le barrage du cours principal du Rhin (aujourd’hui Kromme Rijn, Rhin de Leyde et Vieux Rhin), le Lek est devenu le bras principal du delta du Rhin.

En ce dimanche et en cette période de l’année, Schoonhoven est blindée de visiteurs. En effet, la ville est populaire l’été parmi les voyageurs d’une journée et les touristes à vélo néerlandais. Schoonhoven a deux rues commerciales principales avec une variété de boutiques et de boutiques. Il y a plusieurs restaurants et bars, ainsi qu’un hôtel et une discothèque. C’est aussi une ville réputée pour le travail des orfèvres (or et argent). On la nomme Zilverstad (« Silver City »). Elle dispose en outre d’un centre médiéval. Enfin, la ville est un arrêt populaire pour les navires de croisière intérieure, surtout pendant l’été. Les touristes sont souvent offerts une visite guidée de la ville et de ses musées. Les polders herbeux du Krimpenerwaard, Lopikerwaard et Alblasserwaard entourant la ville de Schoonhoven abritent une magnifique variété d’oiseaux comme des cigognes.

Nous vous recommandons De Burgemeester – Rotterdam

Mais, une fois la traversée faite, nous poursuivons immédiatement direction Rotterdam, histoire de ne pas arriver trop tard pour profiter de la ville. Et nous ne le regretterons pas. A la sortie de l’hôtel, nous découvrons rapidement De Burgemeester où nous prenons l’apéro et même plus.

L’apéro au De Burgemeester

Le soleil est présent et la serveuse d’autant plus sympathique qu’elle parle français et nous conseille judicieusement. Une chouette découverte.

Rotterdam et ses parcs le long des canaux

Nous flânons ensuite le long des canaux et des allées de verdure jusqu’à la zone portuaire, histoire de retrouver le Rhin et d’apprécier ce moment.

Zone portuaire Rotterdam

Nous avons l’occasion de découvrir l’architecture portuaire en pleine évolution.

Zone portuaire Rotterdam

Voilà une journée bien remplie en compagnie du soleil.

Sur la route du Rhin – Étape 6 Duisburg, le Rhin industriel et portuaire

28 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Après le Rhin romantique arrivée dans le bassin de la Ruhr.

Duisburg n’est probablement pas la ville allemande qui vous vient à l’esprit en parlant du Rhin ou d’une étape de vacances. Elle présente cependant l’intérêt d’être à bonne distance entre le Rhin romantique et Rotterdam dans le cadre de notre périple.

Port intérieur de Duisbourg

Finalement, la ville se révèle être tout à fait agréable pour une étape du soir. L’hôtel Conti est très agréable et il suffit de trouver une Bier Garten pour être dans l’ambiance locale.

Port intérieur de Duisbourg

Et il y a des choses à apprendre sur la ville.

Historiquement, Duisburg connaît un développement économique important avec la révolution industrielle au 18ème siècle. Elle devient un centre industriel du fer et de l’acier avec des grandes compagnies comme Thyssen et Krupp. De larges quartiers d’habitation sont alors érigés à proximité des usines où les ouvriers habitent avec leurs familles.

Duisbourg – Centre ville

Devenue un important centre logistique de la Ruhr et l’emplacement des industries chimiques, sidérurgiques et fer, Duisburg était une cible principale des bombardiers alliés durant la Deuxième guerre mondiale.

Duisbourg – le canal et la cathédrale

A la fin de la guerre, 80% de tous les bâtiments résidentiels ont été détruits ou partiellement endommagés. Presque toute la ville doit être reconstruite et la plupart des lieux historiques sont perdus.

Le bâtiment des archives de la région (surcoûts 500%)

À partir du milieu des années 1960, le déclin de l’industrie sidérurgique et minière de Duisburg a causé une perte importante de résidents. Alors qu’en 1975, environ 590´000 personnes vivaient à Duisburg, le nombre a diminué à 518´000 en 1985. Actuellement, la ville compte près de 500’000 habitants.

Duisbourg – port intérieur

Duisbourg reste cependant une très grande ville industrielle : 49 % de l’acier et 34 % de la fonte allemands y sont produits

A la confluence de la Ruhr et du Rhin, le port de Duisburg est idéalement situé et il possède des quais longs de plus de 40 km, ce qui en fait le plus grand port fluvial d’Europe, situé dans la plus puissante région industrielle d’Europe. Le port a un trafic annuel de quarante millions de tonnes de marchandises et voit passer vingt mille bateaux.

Par ailleurs, depuis le lancement en 2014 d’une nouvelle Route de la soie par Pékin, cette ancienne ville industrielle est devenue le terminus d’une ligne ferroviaire qui la relie à Chongqing en Chine. Duisbourg, cité de 480 000 habitants, est ainsi devenue le terminus d’une liaison ferroviaire, longue de 10´000 kilomètres, qui démarre à Chongqing, mégapole de 20 millions d’habitants située en Chine intérieure, et passe par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie et la Pologne (source Le Temps

Le lendemain matin, nous aurons l’occasion concrètement d’observer les usines ThyssenKrupp en poursuivant notre roadtrip. Elles symbolisent en quelque sorte ce Rhin industriel, nettement moins glamour que le Rhin romantique, mais qui est un Rhin tout aussi tangible et réel de ce périple.

Sur la route du #Rhin. Jour 5. Le Rhin romantique et le Nom de la Rose

21 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. A l’occasion de ce 5ème jour, nous restons dans les parages de Bingen am Rhein à la découverte de cette partie du Rhin romantique.

Le Rhin dit romantique couvre une soixantaine de kilomètres entre Bingen et Coblence. Une multitude de châteaux sont répartis tout au long du parcours ainsi que le fameux rocher de Lorelei.

En ce vendredi matin, le temps est encore très instable et même orageux. Nous en profitons pour rester tranquillement à l’hôtel et attendons la fin de la matinée. Finalement la journée sera moins ensoleillée que prévue.

Le bac à Bingen am Rhein

Le premier objectif de notre journée consiste à rejoindre l’abbaye d’Eberbach. Pour ce faire, il nous faut d’abord traverser le Rhin à l’aide d’un ferry.

L’abbaye d’Eberbach

L’abbaye d’Erbach a servi de décor au film du Nom de la Rose de Jean-Jacques #Annaud, adaptation du célèbre roman d’Umbeeto Eco.

Le site est magnifique et est situé dans les collines jouxtant le Rhin. En effet, dans cette zone du Rhin romantique, très vite le décor change et vous prenez de l’altitude. Un peu à la manière de la côte italienne du côté de Gênes. Les routes également sont plus étroites, voire montagneuses.

L’abbaye est vraiment magnifique. On peut la visiter en saison de 10h00 à 19h00 d’avril, y manger et même y dormir (https://kloster-eberbach.de/en/hotel-gastronomy/).

A ne pas manquer.

Une fois la visite faite (comptez bien une heure et demie au moins), nous repartons pour rejoindre le centre des visiteurs de la Lorelei. Nous serpentons entre les collines et les déviations dues aux travaux. Le temps est maussade et la température oscille entre 17 et 18 degrés.

Arrivés au centre des visiteurs, il est temps de pique-niquer avant de contempler la magnifique vue sur le Rhin depuis le rocher. Ce rocher est un must.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

D’une part, c’est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français) en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). L’endroit est le plus étroit du Rhin, car l’avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

Ensuite, Lorelei (#Loreley, #Loreleï ou #Lorely) est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu’à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne. Cette légende de la Loreley sur son rocher a inspiré de nombreux artistes.

Château douanier de Pfalzgrafstein

Nous redescendons ensuite au bord du Rhin pour revenir sur Bingen. C’est l’occasion d’observer les résultats de la montée des eaux comme avec le château douanier de Pfalzgrafstein en face du village de Kaub. En même temps, la situation ici n’est de loin pas aussi dramatique que plus haut le long du Rhin, plus particulièrement vers Bonn et Cologne.

Nous retraversons le Rhin en ferry vers Lorch (la route est en travaux) pour rejoindre ensuite tranquillement Bingen.

A suivre…

Sur la route du #Rhin. Worms et Bingen (jour 4)

20 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce jeudi 15 juillet, le temps tourne au sec. Enfin, car la situation du Rhin est préoccupante par endroits.

Nous ne pourrons pas d’ailleurs nous rendre sur les bords du Rhin à Spire, une des trois romanischen Kaiserdome avec Worms et Mayence. Tous les accès sont bloqués en raison du niveaux des eaux. Tant pis.
Nous poursuivons donc notre route jusqu’à Worms.

Worms – Cathédrale

Deux trois photos et c’est dans la boîte.

Worms – Cathédrale

A noter que la ville célèbre les 600 ans de la Diète de Worms, convoquée par Charles-Quint.

Worms – Cathédrale

Durant celle-ci, mais en marge, la Cour donna audience les 17-18 avril à Martin Luther. A la suite de celle-ci, L’édit de Worms fut promulgué qui mis à ban Luther. Le 4 mai 1521, Luther était extrait secrètement de Worms par son protecteur, le prince-électeur Frédéric III de Saxe, et mis en sécurité au château de la Wartbourg, à Eisenach.

Nos poursuivons ensuite à travers la campagne et de magnifiques champs de blé ainsi que des vignes. Par moment, les cyprès en moins, le paysage vallonné à des petits airs de Toscane.

Nous arrivons vers 18h00 à notre étape du soir: Bingen am Rhein.

Bingen am Rhein

A l’arrivée, et depuis lundi, nous avons dépassés les 1000 km à moto. Bingen marque le début du Rhin romantique. Nous y restons deux nuits.

Bingen am Rhein

Une rapide promenade le long du Rhin nous permet de visualiser la montée des eaux et d’avoir un petit aperçu de ce caractère romantique qui nous attend demain.

Baden-Baden | Allemagne 2014

3 août 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deuxième journée de notre séjour en Allemagne.
C’est dimanche. Il n’est donc pas question de trop se presser. Lever en douceur, départ 10h30. Le ciel est nuageux, il fait 21 degrés. Le matin, le ciel sera maussade et les températures oscilleront entre 18,5 et 21,5 degrés.
Nous serpenterons dans les forêts de la Forêt Noire.
Vers 12h15, c’est l’heure d’une première halte à Freudenstadt. Nous parcourons le marché artisanal (principalement des poteries) et buvons un café. Malgré la température guère engageante, la vente des glaces fonctionne à fond !
Nous reprenons la route en direction de Baden-Baden. Il est un peu plus de 14 heures sous le soleil quand nous arrivons. Nous en profiterons pour dîner en terrasse au Garibaldi.

20140803-182955-66595004.jpg
On flâne sur les terrasse du centre-ville

Baden-Baden, c’est un mélange de Gstaad et Montreux. Les cabriolets se succèdent Lamborghini, Ferrari, Porsche, Mercedes, BMW. On rencontre des touristes des pays du Golfe et, comme à Gstaad, un tunnel permet d’éviter le centre-ville désormais piétonnier. Évidemment, je ne peux éviter de penser à la rencontre du 29 mai 1968 entre le général de Gaulle et le général Massu dans cette ville.

20140803-183128-66688302.jpg
Une belle pergolas métallique d’un hôtel du centre-ville

Nous repartons ensuite pour gagner Karlsruhe et notre hôtel. Les températures oscillent désormais entre 24 et 28 degrés. Le soleil est de la partie.

Parcours du jour : Fribourg-en-Brisgau, Wolfach, Baiersbronn, Freudenstadt, Forbach, Baden-Baden, Karlsruhe. 187 km en 3h12 de voyage (sans les pauses).

Freiburger Múnster | Allemagne 2014

3 août 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Avec sa tour de 116m, la cathédrale est l’emblème de Fribourg-en-Brisgau. Il faut lui associer toute la place et les bâtiment qui l’entourent.
20140803-085540-32140219.jpg
Depuis la Schlossbergturm, on distingue bien la cathédrale et sa place

La cathédrale est une composition de l’art gothique et romane de plus de 700 ans.
20140803-085801-32281483.jpg
Une vue bucolique de la cathédrale
20140803-085800-32280829.jpg
Vue de la cathédrale en arrivant sur sa place

Avec son clocher octogonal ajouré, la tour est considérée comme le point culminant de l’art gothique allemand.
20140803-090043-32443789.jpg
Le clocher en restauration

La cathédrale est dotée de nombreuses sculptures,dont des gargouilles aux figures démoniaques grotesques.
20140803-090237-32557600.jpg
Vue sur les gargouilles.

Le pittoresque parvis de la cathédrale est bordé d’une rangée de magnifiques maisons dont la Maison marchande.
20140803-090425-32665398.jpg
La Maison marchande en rouge a été achevée en 1532. C’est aujourd’hui un restaurant.

On quitte la place par de petites ruelles à caniveau.
20140803-090803-32883990.jpg

Pour l’intérieur de la cathédrale, il nous faudra revenir. Elle était occupée par une cérémonie religieuse.

Schlossbergturm | Allemagne 2014

2 août 2014 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce samedi 2 août, c’est l’heure du départ pour notre découverte à moto du sud de l’Allemagne. Vers 8 heures, la moto est prête et les deux coffres, le top-case et le sac réservoir sont chargés et installés.
Départ pour Fribourg-en-Brisgau et la Forêt Noire. Le Roadbook prévoit une alternance d’autoroute et de petites routes pour rejoindre l’Allemagne vers Bâle. La température est de 14,5 degré, le temps est maussade : nuageux avec quelques averses. Ce temps durera jusqu’à la pause de midi. À l’heure du repas, vers Bernau en Forêt Noire, le soleil pointe le bout de son nez et ne nous quittera plus. Il fera 26 degré à notre arrivée à Fribourg-en-Brisgau après 316 km et 5 heures de route (sans les arrêts et pauses.
Le parcours : La Tour-de-Peilz, Guin, Kerzers, Lyss, Büren an der Aare (pause café au Barista Café), Soleure, Rheinfelden, Schopfheim, Bad Säckingen, St-Blasien, Bernau (repas de midi), Todtnau, Fribourg-en-Brisgau.

Après avoir déposé nos valises à l’hôtel et enfilé short et sandales, nous sortons et décidons de nous rendre à la Schlossbergturm qui domine la cité.
20140802-224122-81682762.jpg

433 mètres au-dessus du niveau de la mer et d’une hauteur de 30 mètres, la Schlossbergturm surplombe majestueusement Fribourg-en-Brisgau. On y accède par un chemin pédestre et le Schlossbergbahn permet de s’économiser un peu.

Terminons par ce petit aperçu panoramique sur Fribourg-en-Brisgau depuis la tour :
20140802-224302-81782420.jpg

On distinguera notamment la splendide cathédrale.

Revue de presse : Le Centenaire et l’enseignement de l’histoire en Allemagne | Mission Centenaire 14-18

15 juin 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un intéressant article sur la place de 14-18 dans les écoles allemandes et sur le poids pris par la période nazie dans les programmes scolaires. Et une question : quel 9 novembre commémorer?

La prestation de serment. Carte postale, 1915. © D.R.

Si, en ce printemps 2013, on interrogeait un professeur d’histoire allemand sur le prochain Centenaire, on entendrait sans doute la réponse « Quel centenaire ? ». En effet, la Première Guerre mondiale a disparu de la conscience publique allemande et elle ne joue plus un rôle très important dans l’enseignement de l’histoire à l’école

Le Centenaire et l’enseignement de l’histoire en Allemagne | Mission Centenaire 14-18

Revue de presse : « De l’Allemagne » : le grand malentendu

21 avril 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Monde publie un article sur la polémique que suscite en Allemagne la grande exposition « De l’Allemagne, 1800-1939, de Friedrich à Beckmann » ouverte au Louvre il y a trois semaines sous le parrainage de François Hollande et d’Angela Merkel. Comme l’indique Jean-Claude Péclet (http://bequilles.ch/2013/04/21/epilogue-berlinois/), ce débat interpelle, car il nous interroge sur ce que nous cherchons à voir en Allemagne.

"De l’Allemagne" : le grand malentendu

Page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann

Historien & Blogueur

Afficher le Profil Complet →

Derniers articles

  • Montréal : Début des séries (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal Boutiques (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Maison de Leonard Cohen (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Montréal : Petit Portugal (22.04.2025) 23 avril 2025
  • Pionnière inspirante, figure syndicale, « trop » féministe: hommages à gauche après la mort de Christiane Brunner – rts.ch – Suisse 19 avril 2025
  • Pergolas @Place des Anciens-Fossés (La Tour-de-Peilz) 19 avril 2025
  • Love Hotel, le livre de François Prost 18 mars 2025
  • Brève de comptoir 18 mars 2025
  • Nature morte – Cep d’Or Vevey (12.02.2025) 13 février 2025
  • Google, Wikipédia et ChatGPT. Les trois cavaliers de l’apocalypse (qui ne vient pas). – affordance.info 13 février 2025

Catégories & Pages

  • Blogcafé
  • Photo du mois
  • Photo du jour
  • Roadbook
  • TubesCafé
  • Politique de confidentialité

Recherche

Pages et Articles Phares

  • Les premières publications des photos de Robert Capa sur le débarquement en Normandie | Déjà vu
    Les premières publications des photos de Robert Capa sur le débarquement en Normandie | Déjà vu
  • # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
    # Captain Sramble'R : l'histoire d'une transformation d'une BMW R1150R (1)
  • Lundi 4 juillet - Etape 4 : de Kristiansand à Stavanger #Roadtrip #Norvège 2016
    Lundi 4 juillet - Etape 4 : de Kristiansand à Stavanger #Roadtrip #Norvège 2016
  • Joe Sacco et la Première Guerre mondiale: comment il en est venu à réaliser une exceptionnelle tapisserie sur la Bataille de la Somme | Slate.fr
    Joe Sacco et la Première Guerre mondiale: comment il en est venu à réaliser une exceptionnelle tapisserie sur la Bataille de la Somme | Slate.fr
  • Amy Belle
    Amy Belle
  • Rétrospective digitale des oeuvres de Frida Kahlo — Google Arts & Culture
    Rétrospective digitale des oeuvres de Frida Kahlo — Google Arts & Culture
  • 2016 signe le grand retour du Livre de la Jungle
    2016 signe le grand retour du Livre de la Jungle
  • Ce peu d’amour | Stephan Eicher
    Ce peu d’amour | Stephan Eicher
  • Une Suisse, deux époques: «Qui a peur de l’homme noir?»
    Une Suisse, deux époques: «Qui a peur de l’homme noir?»
  • Tim Buckley
    Tim Buckley

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

Creative Commons License
Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025
Magazine Pro de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…