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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Captain Adventure

Roadtrip Forêt Noire (3-4 août 2023)

6 août 2023 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Pour la fin de mes vacances, j’ai planifié une virée de 2 jours à motos en Forêt Noire en partant de Vevey-Montreux.

Le parcours a été planifié avec MyDrive de TomTom et aussi à l’aide du site Portail de la Forêt Noire (https://www.schwarzwaldportal.com/fr/tours-à-moto).

L’idée était de prendre des petites routes et d’éviter les autoroutes. J’ai utilisé le mode « parcours à sensation » et son mode intermédiaire (moyenne montagne et courbes moyennes) pour le planifier.

Jeudi 3 août 2023 : zigzags en Forêt Noire

L’équipement chargé sur la moto, je démarre à 9h20. Le temps sera nuageux à nuageux avec soleil, voire ensoleillé, mais il ventera beaucoup.

La température est de 20 degrés. Durant la journée, elle s’élèvera à maximum 22,5 degrés et descendra en tout cas à 14 degrés. Pas très chaud pour début août.

Comme je pars relativement tard, je prends l’option de l’autoroute jusqu’à Kirchberg et de rejoindre Langenthal le plus rapidement possible.

Par la suite, ce sera pour le reste du parcours en Suisse la version prédéfinie par MyDrive de TomTom. En plus j’arrive dans une partie de la Suisse que je connais peu à moto.

En raison de travaux à Olten, je zigzague tant bien que mal suppléant un GPS désorienté. Je longe un moment entre entre Olten et Aarau, la centrale nucléaire de Gosgen, seul l’Aar m’en sépare. Pas à dire, en cas de problème, c’est chic d’implanter une telle centrale en pleine zone urbaine de près de 190’000 habitant•es (chiffre de 2020)!

Je fais de jolies découvertes comme le Fricktal dans le canton d’Argovie.

Ma pause de midi se déroule à Kaisten (AG).

Pause de midi à Kaisten

Je passe ensuite le Rhin vers Laufenburg que nous avions découvert en 2021 lors de notre descente du Rhin à moto jusqu’à Rotterdam.

Dès le Rhin franchi des gouttes de pluie font leur apparition. Elles me font craindre le pire, mais le pire ne se produira finalement pas. Je fais cependant attention, car je suis immédiatement dans la forêt et la route est plutôt dégradée pour commencer.

Le temps et l’état de la route m’incite à ne pas suivre aveuglément le GPS et à me rendre directement à Sankt Blasien (Saint-Blaise). Ici, une visite de la cathédrale de St Blasien est recommandée. J’y fais donc halte. La cathédrale est gigantesque relativement à la taille de la localité (4169 habitant·es en 2022). Le cœur de la cité est entièrement occupé par la cathédrale et les anciens bâtiments de l’évêché. Tout est propre et agrémenté de bacs à fleurs. Le pourtour extérieur à la cathédrale est composé de boutiques. Tout est charmant.

Avant d’être une cathédrale, ce fut d’abord une abbaye bénédictine dont la première mention remonte à 858. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Cette dernière connut son apogée avec le prince-abbé Martin Gerbert, qui la dirigea de 1764 à 1793. À partir de 1771, Martin Gerbert fit construire l’impressionnante cathédrale à coupole dans le style baroque, selon les plans des architectes Pierre Michel d’Ixnard et Nicolas de Pigage et du maître d’œuvre Franz Josef Salzmann. En 1806, le monastère fut sécularisé (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien).

Depuis la fin du 19 siècle, St. Blasien est devenue également une station thermale pulmonaire réputée. Parmi les célébrités qui y firent des séjours de convalescence, notons l’écrivain Heinrich Mann (1892), le révolutionnaire russe Maxime Gorki (1921), qui vint à St. Blasien sur recommandation de Lénine, qui séjournait à Zurich avant la Première Guerre mondiale ou encore le futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, qui a séjourné plusieurs fois à St. Blasien, en faisant des randonnées à pied et à vélo, et a passé une partie de sa lune de miel sur place en 1905. L’une des dernières célébrités à avoir séjourné à St. Blasien est le chanteur d’opéra mondialement connu Heinrich Schlusnus et sa femme à la fin de la guerre en 1945. Depuis, la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la splendeur de la ville a progressivement diminué (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien). Il n’en reste pas moins que le décor est charmant.

Après une petite promenade, quelques photos du décor extérieur et de l’intérieur de la cathédrale, je remonte sur ma moto pour rejoindre les gorges de Wutach (Wutachschlucht). La Gorge de Wutach — après la source d’Aach (située à Aach entre la Forêt-Noire et le lac de Constance — est la plus grande source d’Allemagne et a beaucoup à offrir en termes de tourisme et de géologie), disent les infos touristiques de la Forêt Noire.

Je suis d’abord la trace du GPS et j’alterne les bonnes et mauvaises surprises. M’envoyant finalement dans un cul de sac, je reprends les choses en mains avec le tracé rapide. La route serpentera déjà suffisamment pour mon bonheur motocycliste.

A pied ensuite, je m’embourbe proprement dans le sentier forestier suivant le cours de la Wuta. C’est fait !

Le dernier objectif du jour avant l’hôtel à Fribourg-en-Brisgau est le Feldberg qui est le sommet le plus élevé de la Forêt Noire (1493m d’altitude) pour rejoindre ensuite Fribourg-en-Brisgau en passant par Todtnau.

Les paysages sont sublimes et la route tournicote à souhaits. Je kiffe.

Le Feldberg offre l’un des panoramas les plus complets d’Allemagne. A l’ouest, au-delà du Rift du Rhin Supérieur, on aperçoit l’ensemble des Vosges du Ballon d’Alsace au Donon et à l’Odilienberg. Derrière elle, vous pouvez parfois voir la forêt du sud du Palatinat ou «Vosges du Nord». Dans le nord est le Hornisgrinde, au nord-est toute la chaîne du Jura souabe, à sa droite les volcans Hegau. On devrait aussi voir le Jura et les Alpes suisses. C’est un peu le Moléson de « chez nous », je me suis dit en lisant les infos touristiques.

Mais pour cela il faudrait rejoindre le sommet du Feldberg avec les remontées mécaniques. Or, il est déjà 17h00. Ce sera pour une prochaine fois.

Il sera 18h15 lorsque j’arrive à l’hôtel. La météo finalement a été meilleure qu’annoncée et la Forêt Noire mériterait plus de temps pour être explorée et visitée. Qu’on se le dise.

Total kilométrique journalier : 355,5 km

Départ 9h20

Arrivée : 18h15

Températures : entre 14 et 22,5 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, ensoleillé, légères pluies.

Hawara : repas du soir

C’est une jolie découverte qui m’attend jeudi soir en atterrissant au restaurant Hawara (Hawara-restaurant.de) à Fribourg-en-Brisgau. Il est ouvert du mercredi au samedi.

Une cuisine raffinée et originale pas trop chères en même temps tel ce tartare à 22€.

La crème brûlée (14€) est elle exceptionnelle dans sa présentation et à la dégustation.

J’aurai même droit à un supplément tout simplement divin.

L’accueil a été impeccable. Je ne peux que vous le recommander.

Vendredi 4 août 2023 : retour maison et variations

En ce vendredi, je démarre la moto à 8h40. Il fait 19 degré. La météo est nuageuse avec une légère bruine. Je reprends la direction de Todtnau par le Schauinsland.

Dans la montée, la température redescend. 11 degrés au sommet avec du brouillard malheureusement pour les photos et le magnifique paysage vu hier. Un légère pluie s’invite à la descente en direction de Todtmoos. A Todmoos, je m’arrête pour un Arrêt café/croissants. Il est 10h00.

Je repars à 10h30. La route et le paysage sont superbes. Je rencontre ma première déviation de la journée en raison de travaux. Ces déviations m’apporteront quelques surprises. Des plutôt bonnes et des moins bonnes aussi.

Finalement, je repasse le Rhin à Laufenburg, mais je ne reprends pas en direction du Fricktal. Je force le GPS à me trouver une variante. J’y gagnerais une surprise avec un passage en forêt sur une route non goudronnée entre Zerkingen et Maisprach. Oups. Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Vers Sissibach, la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Je finis par m’arrêter pour faire le plein et enfiler mon équipement de pluie (pantalon, veste et gants).

A Eptingen, il me faudra finalement prendre l’autoroute en raison d’une fermeture de route. Dommage depuis le temps que je cherchais justement comment l’éviter en revenant de Bâle.

Je me retrouve ensuite en plaine où le ciel se dégage. Je rejoins Soleure, puis Lyss. Il est 13h30 quand je m’y arrête pour une pause d’une heure. Désormais il fait beau. Je peux enlever mon équipement de pluie.

14h38, je remonte sur la moto. Direction Aarberg, puis Morat. Les températures s’élèvent brièvement jusqu’à 24,5 degrés.

A Payerne, un dernier détour en raison de travaux m’attend. Je finis par rejoindre Romont où la pluie reprend. Les températures chutent jusqu’à 13,5 degrés. C’est vraiment pas terrible pour un début août, cela ressemble à une météo du mois de juillet (et encore).

Une dernière pause à Blonay à 16h30 chez Yann pour un café, rédiger le résumé de la journée et lire mon livre.

Finalement, c’est le retour depuis Blonay (3km) qui sera le plus compliqué en raison de l’orage qui s’est ensuite abattu sur la Riviera vaudoise.

Total kilométrique journalier : 287,1 km

Départ : 8h40

Arrivée : 18h00 (16h30 à Blonay)

Températures : minimum 11 degrés, maximum 24,5 degrés. Moyenne autour de 17–19 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, légères à fortes pluies, orage.

#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 2 Stelvio… mais pas que

19 août 2021 by Lyonel Kaufmann

Avant que mon fils parte s’établir à Québec, l’heure est à un dernier roadtrip père et fils à moto de trois jours. A la question : où aimerais-tu aller? La réponse est venue : faire les 48 virages en épingle à cheveux du col du Stelvio (Italie). Bien alors moteur !

Mon fils au sommet de l’Albula
[Lire plus…] à propos#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 2 Stelvio… mais pas que

#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 1 #Coire

18 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


Avant que mon fils parte s’établir à Québec, l’heure est à un dernier roadtrip père et fils à moto de trois jours. A la question : où aimerais-tu aller? La réponse est venue : faire les 48 virages en épingle à cheveux du col du Stelvio (Italie). Bien alors moteur !

Pour ce premier jour (vendredi 13 août 2021), l’objectif consistait à effectuer une manœuvre d’approche qui nous a conduit à Coire. Quatre cols au programme: le Jaun, le Grimsel, la Furka et l’Oberalp.

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Col de la Furka

Sur la route du #Rhin – Étape 8 L’embouchure

17 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Cette fois-ci nous sommes au bout du bout après 7 jours de voyage et près de 1700km.

Hoek von Holland

Nous sommes sur la plage de #Hoek von Holland. Les vacanciers côtoient les tankers ou presque. Il est même possible de loger au bord de la plage (jusqu’à 6 personnes pour 80€ la nuit par personne, minimum 4 jours).

Hoek von Holland.

Hoek van Holland (littéralement en français Coin de Hollande) est une ville côtière de Hollande-Méridionale, située sur la rive nord du Nieuwe Waterweg à son embouchure sur la mer du Nord. Elle est également un arrondissement de la commune de Rotterdam, mais se trouve beaucoup plus à l’ouest que la ville.

Le bout du bout

Le Nieuwe Waterweg (littéralement la nouvelle voie navigable) est une voie navigable du Delta du Rhin d’environ 7 km. La Nieuwe Waterweg permet le passage des navires entre les régions européennes arrosées par le Rhin et la mer du Nord. Elle a joué un rôle important dans le développement du port de Rotterdam. Ce canal est en fait le dernier tronçon du Rhin.

Hoek von Holland

Tandis que le port de Rotterdam devient de plus en plus important et florissant du 12ème au 16ème siècles, l’économie de la ville et du port reste plus ou moins stable pendant deux siècles et connaît même des périodes de régression. La qualité des voies navigables est en partie responsable de cette stagnation. L’estuaire s’envase au fil du temps, et le passage des navires devient de plus en plus difficile.

Hoek von Holland

Avec la révolution industrielle, des moyens sont mis en œuvre pour que le lit du fleuve soit plus profond. Ce nouveau passage permet alors aux régions du bassin du Rhin, et à la région de la Ruhr, de développer rapidement leur économie et leur commerce. Grâce au Nieuwe Waterweg et aux nouveaux quais, Rotterdam devient alors en quelques décennies le plus grand port de transit de l’Europe.

Hoek von Holland. Bar sur la plage

Nous prenons le temps d’apprécier le décor et la plage, puis nous remontons sur notre monture. Direction maintenant Amsterdam où nous passerons deux jours et demi avant de prendre le chemin du retour. Nous revenons quelque peu sur nos pas et pouvons contempler les kilomètres de serres où poussent nos tomates, nos poivrons et nos fleurs qui prendront ensuite la route pour toute l’Europe. Impressionnant.

Passage en barge à Nesserluis

Nous nous laissons ensuite bercer par les nationales et notre gps pour rejoindre Amsterdam. Nous longeons à nouveau des terres agricoles et des canaux. A un moment donné, raccourcissant notre route, un passage à gué nous attend. Le passage se nomme Nesserluis et accueille des habitués du coin. La barge fonctionne avec un câble tel un funiculaire, mais sur l’eau et à plat. Le marinier est tout surpris de voir passer un touriste par là. Visiblement il ne parle que néerlandais et il me montre le prix du billet sur l’écran de son lecteur de carte… nous profitons ensuite de découvrir le canal en le longeant.

Amsterdam. Première photo.

Vers 15h00, nous arrivons à notre hôtel à Amsterdam où pendant deux jours et demi maintenant nous laisserons CaptainAdventure se reposer, mais pas nos pieds…

Sur la route du Rhin – Étape 7 Delta du Rhin : Emmerich et Rotterdam

7 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. La fin du parcours le long du Rhin est proche.

En ce 7ème jour, l’avant-dernière étape de notre parcours le long du Rhin se profile. Nous quittons Duisburg pour rejoindre Emmerich am Rhein, dernière commune allemande située sur la rive droite du Rhin avant la frontière avec les Pays-Bas. Les habitants y parlent un dialecte néerlandais, le kleverlands (de). La ville s’est édifiée après l’an mil autour de l’abbaye impériale d’Elten.

Emmerich

Aujourd’hui, son port et sa promenade attirent les badauds. Il est possible d’apprécier le Rhin depuis la terrasse de nombreux établissements publics. Le quai invite à la flânerie. D’autant que le soleil est de la partie.

Après Emmerich am Rhein et l’entrée du fleuve aux Pays-Bas, le Rhin se divise en deux bras, le canal de Bijland et le canal de Pannerden. Ces deux bras se subdivisent à leur tour et le Rhin forme un vaste delta, en partie commun avec la Meuse. Les différents bras du delta portent différents noms.

Mais les inondations de ces derniers jours compliquent quelque peu la situation avant d’arriver à Nimègue Et de poursuivre en direction de Rotterdam. Par ailleurs, il n’est guère aisé de s’orienter si vous ne prenez pas l’autoroute. C’est toujours plus facile en 2021 de s’orienter à vélo et en suivant les pistes cyclables.

Par ailleurs, le Rhin se transforme en delta. Il comporte de multiples canaux.

Nous allons finalement zigzaguer entre les canaux ou les longer dans un cadre la plupart du temps agricole. La région est effectivement peu peuplée et se constitue essentiellement de fermes et de champs. Nul besoin ici de barrières et de clôtures à bétail, car les champs sont quadrillés de canaux. Pratique, mais cela nécessite d’être prudent lors des récoltes…

Cette région se nomme le Groene Hart (en français : Cœur vert). Elle comprend notamment les villes de Zoetermeer, Alphen aan den Rijn, Gouda, Waddinxveen, Bodegraven, Gorinchem, Vianen et Woerden, et est bordé par Rotterdam, La Haye, Leyde, Haarlem, Amsterdam et Utrecht. De par son caractère rural, le Groene Hart forme un pôle opposé au territoire urbain alentour. L’agriculture, la nature et les loisirs sont ses principales fonctions.De nombreuses espèces d’oiseaux y vivent, tels que la barge, le vanneau huppé et l’huîtrier pie. C’est une région qui se prête parfaitement à un tourisme à vélo (Tourisme Groene Hart).

Lek à Schoonhoven

Nous aurons même l’occasion à proximité de Rotterdam de franchir la Lek à Schoonhoven. Historiquement, le Lek est un bras mineur du Rhin. Depuis l’ensablement et le barrage du cours principal du Rhin (aujourd’hui Kromme Rijn, Rhin de Leyde et Vieux Rhin), le Lek est devenu le bras principal du delta du Rhin.

En ce dimanche et en cette période de l’année, Schoonhoven est blindée de visiteurs. En effet, la ville est populaire l’été parmi les voyageurs d’une journée et les touristes à vélo néerlandais. Schoonhoven a deux rues commerciales principales avec une variété de boutiques et de boutiques. Il y a plusieurs restaurants et bars, ainsi qu’un hôtel et une discothèque. C’est aussi une ville réputée pour le travail des orfèvres (or et argent). On la nomme Zilverstad (« Silver City »). Elle dispose en outre d’un centre médiéval. Enfin, la ville est un arrêt populaire pour les navires de croisière intérieure, surtout pendant l’été. Les touristes sont souvent offerts une visite guidée de la ville et de ses musées. Les polders herbeux du Krimpenerwaard, Lopikerwaard et Alblasserwaard entourant la ville de Schoonhoven abritent une magnifique variété d’oiseaux comme des cigognes.

Nous vous recommandons De Burgemeester – Rotterdam

Mais, une fois la traversée faite, nous poursuivons immédiatement direction Rotterdam, histoire de ne pas arriver trop tard pour profiter de la ville. Et nous ne le regretterons pas. A la sortie de l’hôtel, nous découvrons rapidement De Burgemeester où nous prenons l’apéro et même plus.

L’apéro au De Burgemeester

Le soleil est présent et la serveuse d’autant plus sympathique qu’elle parle français et nous conseille judicieusement. Une chouette découverte.

Rotterdam et ses parcs le long des canaux

Nous flânons ensuite le long des canaux et des allées de verdure jusqu’à la zone portuaire, histoire de retrouver le Rhin et d’apprécier ce moment.

Zone portuaire Rotterdam

Nous avons l’occasion de découvrir l’architecture portuaire en pleine évolution.

Zone portuaire Rotterdam

Voilà une journée bien remplie en compagnie du soleil.

Sur la route du Rhin – Étape 6 Duisburg, le Rhin industriel et portuaire

28 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Après le Rhin romantique arrivée dans le bassin de la Ruhr.

Duisburg n’est probablement pas la ville allemande qui vous vient à l’esprit en parlant du Rhin ou d’une étape de vacances. Elle présente cependant l’intérêt d’être à bonne distance entre le Rhin romantique et Rotterdam dans le cadre de notre périple.

Port intérieur de Duisbourg

Finalement, la ville se révèle être tout à fait agréable pour une étape du soir. L’hôtel Conti est très agréable et il suffit de trouver une Bier Garten pour être dans l’ambiance locale.

Port intérieur de Duisbourg

Et il y a des choses à apprendre sur la ville.

Historiquement, Duisburg connaît un développement économique important avec la révolution industrielle au 18ème siècle. Elle devient un centre industriel du fer et de l’acier avec des grandes compagnies comme Thyssen et Krupp. De larges quartiers d’habitation sont alors érigés à proximité des usines où les ouvriers habitent avec leurs familles.

Duisbourg – Centre ville

Devenue un important centre logistique de la Ruhr et l’emplacement des industries chimiques, sidérurgiques et fer, Duisburg était une cible principale des bombardiers alliés durant la Deuxième guerre mondiale.

Duisbourg – le canal et la cathédrale

A la fin de la guerre, 80% de tous les bâtiments résidentiels ont été détruits ou partiellement endommagés. Presque toute la ville doit être reconstruite et la plupart des lieux historiques sont perdus.

Le bâtiment des archives de la région (surcoûts 500%)

À partir du milieu des années 1960, le déclin de l’industrie sidérurgique et minière de Duisburg a causé une perte importante de résidents. Alors qu’en 1975, environ 590´000 personnes vivaient à Duisburg, le nombre a diminué à 518´000 en 1985. Actuellement, la ville compte près de 500’000 habitants.

Duisbourg – port intérieur

Duisbourg reste cependant une très grande ville industrielle : 49 % de l’acier et 34 % de la fonte allemands y sont produits

A la confluence de la Ruhr et du Rhin, le port de Duisburg est idéalement situé et il possède des quais longs de plus de 40 km, ce qui en fait le plus grand port fluvial d’Europe, situé dans la plus puissante région industrielle d’Europe. Le port a un trafic annuel de quarante millions de tonnes de marchandises et voit passer vingt mille bateaux.

Par ailleurs, depuis le lancement en 2014 d’une nouvelle Route de la soie par Pékin, cette ancienne ville industrielle est devenue le terminus d’une ligne ferroviaire qui la relie à Chongqing en Chine. Duisbourg, cité de 480 000 habitants, est ainsi devenue le terminus d’une liaison ferroviaire, longue de 10´000 kilomètres, qui démarre à Chongqing, mégapole de 20 millions d’habitants située en Chine intérieure, et passe par le Kazakhstan, la Russie, la Biélorussie et la Pologne (source Le Temps

Le lendemain matin, nous aurons l’occasion concrètement d’observer les usines ThyssenKrupp en poursuivant notre roadtrip. Elles symbolisent en quelque sorte ce Rhin industriel, nettement moins glamour que le Rhin romantique, mais qui est un Rhin tout aussi tangible et réel de ce périple.

Sur la route du #Rhin. Jour 5. Le Rhin romantique et le Nom de la Rose

21 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. A l’occasion de ce 5ème jour, nous restons dans les parages de Bingen am Rhein à la découverte de cette partie du Rhin romantique.

Le Rhin dit romantique couvre une soixantaine de kilomètres entre Bingen et Coblence. Une multitude de châteaux sont répartis tout au long du parcours ainsi que le fameux rocher de Lorelei.

En ce vendredi matin, le temps est encore très instable et même orageux. Nous en profitons pour rester tranquillement à l’hôtel et attendons la fin de la matinée. Finalement la journée sera moins ensoleillée que prévue.

Le bac à Bingen am Rhein

Le premier objectif de notre journée consiste à rejoindre l’abbaye d’Eberbach. Pour ce faire, il nous faut d’abord traverser le Rhin à l’aide d’un ferry.

L’abbaye d’Eberbach

L’abbaye d’Erbach a servi de décor au film du Nom de la Rose de Jean-Jacques #Annaud, adaptation du célèbre roman d’Umbeeto Eco.

Le site est magnifique et est situé dans les collines jouxtant le Rhin. En effet, dans cette zone du Rhin romantique, très vite le décor change et vous prenez de l’altitude. Un peu à la manière de la côte italienne du côté de Gênes. Les routes également sont plus étroites, voire montagneuses.

L’abbaye est vraiment magnifique. On peut la visiter en saison de 10h00 à 19h00 d’avril, y manger et même y dormir (https://kloster-eberbach.de/en/hotel-gastronomy/).

A ne pas manquer.

Une fois la visite faite (comptez bien une heure et demie au moins), nous repartons pour rejoindre le centre des visiteurs de la Lorelei. Nous serpentons entre les collines et les déviations dues aux travaux. Le temps est maussade et la température oscille entre 17 et 18 degrés.

Arrivés au centre des visiteurs, il est temps de pique-niquer avant de contempler la magnifique vue sur le Rhin depuis le rocher. Ce rocher est un must.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

D’une part, c’est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français) en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). L’endroit est le plus étroit du Rhin, car l’avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

Ensuite, Lorelei (#Loreley, #Loreleï ou #Lorely) est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu’à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne. Cette légende de la Loreley sur son rocher a inspiré de nombreux artistes.

Château douanier de Pfalzgrafstein

Nous redescendons ensuite au bord du Rhin pour revenir sur Bingen. C’est l’occasion d’observer les résultats de la montée des eaux comme avec le château douanier de Pfalzgrafstein en face du village de Kaub. En même temps, la situation ici n’est de loin pas aussi dramatique que plus haut le long du Rhin, plus particulièrement vers Bonn et Cologne.

Nous retraversons le Rhin en ferry vers Lorch (la route est en travaux) pour rejoindre ensuite tranquillement Bingen.

A suivre…

Sur la route du #Rhin. Worms et Bingen (jour 4)

20 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce jeudi 15 juillet, le temps tourne au sec. Enfin, car la situation du Rhin est préoccupante par endroits.

Nous ne pourrons pas d’ailleurs nous rendre sur les bords du Rhin à Spire, une des trois romanischen Kaiserdome avec Worms et Mayence. Tous les accès sont bloqués en raison du niveaux des eaux. Tant pis.
Nous poursuivons donc notre route jusqu’à Worms.

Worms – Cathédrale

Deux trois photos et c’est dans la boîte.

Worms – Cathédrale

A noter que la ville célèbre les 600 ans de la Diète de Worms, convoquée par Charles-Quint.

Worms – Cathédrale

Durant celle-ci, mais en marge, la Cour donna audience les 17-18 avril à Martin Luther. A la suite de celle-ci, L’édit de Worms fut promulgué qui mis à ban Luther. Le 4 mai 1521, Luther était extrait secrètement de Worms par son protecteur, le prince-électeur Frédéric III de Saxe, et mis en sécurité au château de la Wartbourg, à Eisenach.

Nos poursuivons ensuite à travers la campagne et de magnifiques champs de blé ainsi que des vignes. Par moment, les cyprès en moins, le paysage vallonné à des petits airs de Toscane.

Nous arrivons vers 18h00 à notre étape du soir: Bingen am Rhein.

Bingen am Rhein

A l’arrivée, et depuis lundi, nous avons dépassés les 1000 km à moto. Bingen marque le début du Rhin romantique. Nous y restons deux nuits.

Bingen am Rhein

Une rapide promenade le long du Rhin nous permet de visualiser la montée des eaux et d’avoir un petit aperçu de ce caractère romantique qui nous attend demain.

Sur la route du Rhin : Oberalppass – Dissentis (jour 1)

16 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalppass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Moteur.

Pour cette première étape, il s’agit d’abord de rejoindre l’Oberalppass, puis de passer la nuit à Dissentis.

En ce lundi 12 juillet, le temps est agréable. La température au départ à 9h30 est de 22 degrés. Elle sera également de 22 degrés à notre arrivée. Au plus bas, elle sera autour de 16 degrés. Le temps est nuageux à ensoleillé. Le vent sera bien présent au passage des cols.

Col du Grimsel et son barrage

Pour rejoindre l’Oberalppass, nous commençons par le col du Jaun avant de rejoindre Interlaken, puis Meiringen et entreprendre la montée des cols alpins du Grimsel et de la Furka. Nous redescendons ensuite sur Andermatt avant de rejoindre enfin l’Oberalppass.

Col du Grimsel

Les principales difficultés du jour seront les multiples chantiers routiers. Arrivé à Hospenthal, c’est compliqué, car le tunnel du Gothard a été fermé dans les deux sens en raison d’un incendie.

Gare de Gletsch au pied du Grimsel (et de la Furka)

Arrivé à l’Oberalpass, la source du Rhin est signifiée par le phare le plus haut en altitude. Il s’agit d’un phare provenant de Rotterdam et qui a été acheminé en camion au sommet de l’Oberalppass !!! Bon, la source réelle se situe à une heure cinquante de marche du sommet du col, mais l’idée y est.

Très concrètement, le Rhin antérieur jaillit du lac Tomasee (à 2345 m d’altitude), à 3 km au sud du col de l’Oberalppass. A quelques kilomètres à l’ouest de Coire, près de Reichenau/Tamins, il se jette dans le Rhin antérieur, prenant le nom de «Rhin alpin» jusqu’au lac de Constance.

Un phare pour marquer la source du Rhin – Oberalpass

La descente du col de 2044 m, qui relie les cantons d’Uri et des Grisons, mène jusqu’au val Tujetsch. Nous rejoignons ensuite Sedrun via de charmants villages, tels que Selva et Rueras.

Vue sur le Lukmanier depuis la chambre d’hôtel – Disentis

Nous arrivons vers 16 heures à Disentis/Mustér. Disentis, ou Mustér, est le chef-lieu de la Surselva, rendue cultivable par les bénédictins. L’église baroque surplombe le village. Après que des troupes françaises aient incendié Disentis et son monastère en 1799, le bâtiment fut entièrement rénové à la fin du 19ème siècle et se présente aujourd’hui dans toute sa splendeur. Il domine le village et la vallée. Impressionnant.

Abbaye de Disentis

Pour en savoir plus sur l’abbaye : My Switzerland

L’étape du soir nous amène à découvrir les Capuns, spécialité succulente grisons.

Demain le temps s’annonce humide à très humide. A suivre donc…

Destination : Langenthal – Sankt Urban – Kappel am Albis – 09.04.2021

16 avril 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le contexte actuel limitant nos déplacements, ma deuxième série de périples en Suisse et à moto relativement à des lieux emblématiques d’histoire en Suisse a débuté le vendredi 9 avril 2021. Cette série est plus particulièrement en lien avec la question des conflits religieux en Suisse. La première destination de cette série a été pour Kappel am Albis, connue pour avoir été le lieu d’affrontements à deux reprises (1529 et 1531) entre catholiques et protestants au 16ème siècle. Dans ce premier billet, je vais me concentrer sur le roadbook du jour. Moteur !

En ce début avril, la température n’engage pas à partir au lever du jour. Je vais attendre prudemment les 10 heures et même les 19h30 avant d’entreprendre ma journée à moto.

Mon premier objectif consiste à rejoindre le plus rapidement possible la charmante cité de Langenthal qui présente de l’intérêt pour elle-même et également pour être à proximité de l’ensemble baroque et hors-norme de l’abbaye de Sankt-Urban (Saint-Urbain).

Je m’engage donc à Châtel-St-Denis sur l’autoroute que je ne quitterai qu’à Kircherberg pour rejoindre Langenthal à l’heure de midi et de sa pause. Je m’arrange quand même pour faire une pause au Grauholz.

La dernière fois que je m’étais arrêté dans cette cité, il y a plus de cinq ans, celle-ci était en plein travaux de réhabilitation et de « piétonnisation » de son centre-ville. Son centre-ville était totalement éventré. Aujourd’hui, la place est largement faite aux piétons. Très agréable.

La Langete
La Langete

Je découvre la Langete, rivière affluente de l’Aar, qui traverse la cité et en la suivant l’Ancien Moulin. Ce dernier sert actuellement de centre de vaccination covid-19 et le restaurant attenant offre des repas à l’emporter.

L’Ancien Moulin
L’Ancien Moulin

J’en profite pour prendre avec moi un repas chaud que je peux manger sur une ancienne pierre du moulin.

La table est dressée.
La table est dressée.

Après cette pause agréable, je parcours quelques kilomètres pour rejoindre Sankt-Urban et son imposante abbaye. J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter cette abbaye, un des chef d’oeuvres de l’art baroque en Suisse et avant-poste catholique faisant face à l’imposant voisin bernois, terre protestante.

Pour cette nouvelle visite, je cherche un point de situation me permettant de replacer le mieux possible cette abbaye par rapport à son environnement proche. Pour cette fois-ci, ce sera depuis l’arrière de l’abbaye. Elle la présente avec en face le territoire bernois. On peut déjà constater sa taille démesurée par rapport au reste du bâti environnant. Sa démesure reste palpable en ce début de 21ème siècle.

L’Abbaye de Sankt Urban le regard tourné direction le canton de Berne

D’ailleurs en cherchant un point de vue, j’ai eu l’occasion d’en faire le tour et de me rendre encore plus compte de l’importance du site (dimensions, taille, activités, etc.). Je reviendrai à une autre occasion pour l’immortaliser depuis le canton de Berne, de face avec son côté rempart au protestantisme (à moins que cela ne puisse être considéré comme l’avant-poste de la menace catholique…).

Je poursuis ensuite mon périple en serpentant dans la charmante campagne lucernoise. Je rejoins progressivement Reiden, ma commune d’origine, puis je poursuis en direction du lac de Sempach. A partir de Sursee, je longe pour la première fois la rive nord du lac, longeant l’autoroute et je découvre passablement de sites charmant de baignade. Je passe à côté du site de la bataille de Sempach (1386) et poursuis ensuite en direction de Hochdorf.

A Sins, il est temps de faire une pause-café (quelle bonne idée que de prendre un Thermos) avant de rejoindre Kappel am Albis, objectif du jour.

Kappel am Albis et son abbaye

Là, également je vais découvrir un imposant site religieux qui écrase les alentours de son importance. En effet, le village est connu par la fondation en 1185 de l’abbaye de Kappel par les cisterciens venus de l’abbaye d’Hauterive (Neuchâtel). Je vais passer deux heures en ces lieux. En premier lieu pour découvrir l’abbaye, puis le bosquet immortalisé par la soupe au lait de la première guerre de Kappel (1529) pour terminer par le mémorial consacré à Zwingli, le Calvin zurichois, mort en ces lieux lors de la deuxième guerre de Kappel (1531). Ce seront les sujets de mes prochains billets.

Captain Adventure comme équipage du jour

Il est près de 18h30 lorsque j’aurai fait le tour de ces lieux, pas toujours facile à trouver). Compte-tenu de l’heure, je n’ai pas trop le choix. Ce sera l’autoroute pour rejoindre Lucerne, puis Berne, Fribourg et la maison.

Le parcours de La Tour-de-Peilz à Kappel am Albis : https://calimoto.com/calimotour/ltp-langenthal-kappel-r-3EhLCseTUL

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