Alexander Frei, buteur national, connaît bien son pays: «En Suisse, les gens ont toujours besoin de mettre un «mais» devant tout [lire ci-dessous].» La sélection helvétique est en passe de se qualifier pour la Coupe du monde; «mais» elle ne joue pas bien. Il s’agirait d’une quatrième participation consécutive à un tournoi majeur première dans l’histoire; «mais» elle est tombée dans un groupe très faible. Une telle régularité serait exceptionnelle pour un petit pays comme celui-ci nos amis belges, hongrois, écossais ou autrichiens ne diront pas le contraire; «mais» la Nati est passée à côté de l’Euro 2008. Ce soir devant Israël à Bâle, un point suffit pour décrocher la lune; «mais» tout peut encore se terminer dans le caniveau – en d’autres termes par des barrages face à un adversaire revêche.
Fallait bien un jour où l’autre que je vous parle de football et du Mondial 2010, non? Et là je trouve que c’est bien vu de la part d’Alexandre Frei et du Temps. Nous voilà à jouer comme l’Allemagne. Merci* M. Hitzfeld.
* quoi que si mercredi l’équipe de Suisse se retrouve en barrage…