Après un premier article consacré à la configuration de WordPress comme votre carnet de notes en ligne et un deuxième consacré à la rédaction de vos notes en lignes, cet article reprend la question de l’organisation des données et fichiers avec WordPress en partant de mon organisation personnelle.
Je vous propose de partir de la page d’accueil telle que je l’ai conçue pour gérer mon activité numérique:
En premier lieu la barre des menus supérieure a été organisée via l’interface d’administration de WordPress et son l’onglet «Menus» sous «Apparence». L’avantage est double puisque d’une part, si je change de thèmes, je pourrai garder la même organisation de ce menu quelque soit le thème. Ensuite, je peux organiser ma barre de menus à ma guise et mixer au sein de ceux-ci pages et catégories, voire inclure un lien vers un site externe. Dans le cas de mon blogue, cela donnait ceci dans une version antérieure:
Pages ou articles? Les pages sont utiles, selon moi, soit pour des contenus fixes que je souhaite avoir rapidement sous la main. Par exemple, des informations utiles en rapport avec mes virées à moto (lien sur des sites notamment) ou la photographie (réglages particuliers, spécificité d’un type de filtre de photo, liens vers les modes d’emploi de mes appareils). Une page sera aussi utile pour disposer d’une liste de choses à faire qui, par essence, se modifiera au fil du temps. C’est ici une forme de pense-bête. Les articles permettent de classer les choses sur l’axe du temps (plus récent au plus ancien).
En second lieu, sous «Accueil», je dispose d’une tour d’accès aux principaux sites relatifs à mon activité professionnelle et de ma vie numérique. C’est une forme de portail d’accès universel quelque soit la machine à partir de laquelle je travail : mon iMac, mon MacBook Air, mon iPhone, mon PC au bureau… Sur chacun d’eux, cette page est configurée comme la page d’accueil de mon navigateur.
Enfin, dans la troisième partie de ma page d’accueil, je peux rapidement accéder aux derniers articles publiés ou informations récoltées et je dispose immédiatement du module de recherche pour trouver une information spécifique. Je peux aussi consulter rapidement les catégories (dossiers) sous lesquelles mes publications ont été publiées.
Avec cette page d’accueil, je dispose d’une réelle plus-value par rapport à Evernote et à Google Docs qui ne disposent ni d’une telle fonctionnalité, ni d’une telle souplesse de personnalisation de mon espace de travail.
Intéressons-nous maintenant à l’évolution de mon utilisation de ce carnet de notes en ligne. Au tout début, j’avais conçu cet espace pour récupérer et agréger tout ce que je publiais ou récoltais sous une forme ou sous une autre sous la toîle. Cela représentait ainsi une forme de sauvegarde de mes liens publiés sur delicous ou pinboard, de mes photos sur Flickr, des éléments issus de ma cueillette d’information ou des différents articles de mes blogs. Dans les faits, cela rend le blog relativement lourd pour peu de plus value ou de recherche des informations ainsi collectées. C’était devenu plus un système de sauvegarde qu’un véritable carnet de notes ou de routes (roadbook). J’ai donc repris et élaguer le blog/carnet de notes pour le recentrer principalement pour mon travail d’écriture/rédaction. J’utilise d’autres solutions pour la duplication et la sauvegarde de mes données du cloud (autre article déjà évoqué à venir prochainement).
Voilà j’arrive au terme de ce troisième article consacré à l’utilisation de WordPress dans une optique de «cloud computing» (informatique dans les nuages). Pendant longtemps, j’attendais de l’OpenSource une solution à l’émergence de ce «cloud comptine», symbolisé par des solutions comme Google Docs ou Evernote. En fait, je disposais de cette solution sous mes yeux…
Cette série va-t-elle/doit-elle se poursuivre concernant mon expérience et mon utilisation de WordPress dans ces dimensions-là? et notamment en terme de mobilité, de roadbook? des possibilités de WordPress ou des outils qui peuvent le compléter? Stop ou encore? A vous de me le dire !
La série d’article au complet :