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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Histoire

25 juin 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pirate Bay, Twitter, Wikipedia version propagande | Ecrans

CC Brian Moore

Un étudiant a repris les codes graphiques des affiches de propagande de la Seconde Guerre Mondiale pour promouvoir la liberté d’expression, la neutralité du net, twitter, etc.

Ce travail est remarquable. Il fournit des pistes d’exploitation pédagogique en classe fort intéressantes.

Pour découvrir les autres visuels de Moore, c’est par ici.


Zoom : Pirate Bay, Twitter, Wikipedia version propagande- Ecrans

Classé sous :histoire Balisé avec :affiches, Histoire, MédiaTIC, propagande, twitter

8 juin 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Freecol est un jeu de stratégie au tour par tour basé sur le Jeu Colonization, développé par Sid Meyer dans les années 90. Freecol est un clone libre (et donc gratuit)!

L’objectif du jeu est simple : à l’aide de quelques colons, construire une nouvelle nation sur un nouveau continent. En gros, c’est la colonisation du continent américain qui sert de support au jeu. Vous commencez le jeu en choisissant une nation (anglais, français, espagnol, hollandais).

Le blog du réseau Ludus ne se contente pas de vous renvoyer vers le site du logiciel, mais renvoie à un site de l’Université du Wisconsin qui propose quelques scénarios dédiés à l’enseignement et à l’espace d’échange sur l’utilisation pédagogique des jeux de Firaxis Games, la société éditrice de Colonization.

» FreeCol : Colonization le retour – Le réseau Ludus : jouer en classe

Classé sous :histoire Balisé avec :1492, Colonization, FreeCol, GrandesDécouvertes, Histoire, jeu, simulation

3 juin 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Quote by Peuple et violence dans l’histoire de la revolution française – Révolution Française

Si l’histoire de la Révolution française ne se limite pas, fort heureusement, à l’analyse de la violence qui s’y est déployée, cette violence semble encore la frapper aujourd’hui d’un discrédit qui conduit à plusieurs impasses historiographiques. La première consiste à éviter soigneusement d’en parler pour ne pas réveiller des démons et ainsi faire comme si les droits de l’homme et du citoyen n’avaient pas eu besoin de la violence populaire pour être ratifiés par le roi, dès octobre 1789. La violence de la période révolutionnaire est traitée comme un épiphénomène, ou comme un secteur d’histoire qu’il faudrait traiter à part. La seconde consiste à en parler d’une manière quasi expressionniste à l’aide d’un vocabulaire choisi dans le registre thermidorien : « spectre », « violence débridée », « surenchère », « gouffre », « anarchie », et de refuser d’en analyser les enjeux théoriques pour en faire une pure pragmatique du fait révolutionnaire. La Révolution française devient alors un ring où tous les coups semblent possibles, permis ou acceptés en l’absence d’arbitre, puisque l’État, qui dans ce récit se doit de réprimer, est décrit comme « faible ».

Enfin, la troisième impasse consiste à continuer d’en parler sur un mode généalogique et à faire de la Révolution française la « matrice des totalitarismes ». Cette historiographie a imposé un dégoût pour la Révolution française arc-bouté à un dégoût pour les crimes politiques du XXe siècle en superposant l’expérience du XVIIIe siècle et celle du XXe siècle. Elle n’est ainsi qu’une manière de produire un discrédit sur la Révolution française dans son ensemble, sur la révolution comme phénomène politique et social, à maintenir un voile d’ignorance sur la Révolution comme processus d’émancipation. […] elle a pris quelques rides car la Révolution française comme événement et comme objet a résisté à ce pouvoir absorbant. L’histoire de la Révolution française ne peut se dissoudre dans cette question finalement fausse des matrices du totalitarisme. Elle reste cependant disponible, ne serait-ce que pour affirmer que tout travail qui s’intéresserait à la violence politique révolutionnaire et populaire, non pour la vilipender mais pour l’analyser et la comprendre, reconduirait une justification des pires violences politiques, celles qui ont endeuillé le XXe siècle. De là à considérer que faire l’histoire de ces violences populaires est un appel au meurtre est un pas qui a été récemment franchi. De fait, la fabrique de l’interdit pèse sur l’objet même des violences populaires si l’historien vise moins à les juger qu’à comprendre leur engendrement, s’il souhaite écouter les arguments des acteurs et restituer la part d’incertitude qui a été la leur. Faire cette histoire c’est donc encore lever un tabou.

Tiré de lire et lire la suite: Peuple et violence dans l’histoire de la revolution française – Révolution Française

Classé sous :histoire Balisé avec :Histoire, Historiographie, peuple, Révolution française, totalitarisme

1 juin 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Harald Welzer, sociologue : «Grand-père n’était pas nazi (2002)» | Mediapart

En Allemagne, votre livre Grand-père n’était pas nazi (2002, voir sous l’onglet Prolonger) a eu un retentissement considérable. Certains ont dit qu’il marquait le point final de la réflexion sur le nazisme…

(Il rit) Un point final? C’est un début, au contraire! Pour un livre de sociologie, ce livre a eu un retentissement formidable. Il a été réédité plusieurs fois, a suscité des films, des documentaires, des projets dans les écoles. Grâce à ce livre, les Allemands ont commencé à s’interroger sur leur propre grand-père. En général, les petits-enfants allemands racontent toujours des histoires positives sur leur grand-père. Ils essaient de lui construire un passé de résistant, même si ce n’était pas le cas. Mais comme le dit l’historien américain Raul Hilberg, l’Holocauste en Allemagne est une histoire de famille. C’est comme ça. Chaque famille a été en quelque sorte contaminée, en bien ou en mal. Imaginez: vous avez 14 ou 18 ans, vous avez ce grand-père, votre grand-père chéri. A l’école vous avez appris que l’Allemagne a fait des choses terribles, qu’il ne faut plus jamais que cela arrive. Eh bien, l’histoire, c’est tout ça à la fois. Ce que les enfants apprennent à l’école et ce gentil papy avec lequel vous fêtez Noël tous les ans. Je voulais juste faire comprendre ça. 

Harald Welzer, sociologue : «Les intellectuels français m’influencent peu» | Mediapart

Classé sous :histoire Balisé avec :Histoire, mémoire, nazisme

1 juin 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

FreeCol : Colonization le retour | Le réseau Ludus

Freecol est un jeu de stratégie au tour par tour basé sur le Jeu Colonization, développé par Sid Meyer dans les années 90. Freecol est un clone libre (et donc gratuit)!

L’objectif du jeu est simple : à l’aide de quelques colons, construire une nouvelle nation sur un nouveau continent. En gros, c’est la colonisation du continent américain qui sert de support au jeu. Vous commencez le jeu en choisissant une nation (anglais, français, espagnol, hollandais).

Le blog du réseau Ludus ne se contente pas de vous renvoyer vers le site du logiciel, mais renvoie à un site de l’Université du Wisconsin qui propose quelques scénarios dédiés à l’enseignement et à l’espace d’échange sur l’utilisation pédagogique des jeux de Firaxis Games, la société éditrice de Colonization.

» FreeCol : Colonization le retour – Le réseau Ludus : jouer en classe

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7 mai 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Et si on refaisait de l’histoire ? | Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Compte-rendu par le site nonfiction.fr de l’ouvrage de F. d’Almeida et A. Rowley (2009). Et si on refaisait l’histoire. Paris: Odile Jacob

L’introduction du compte-rendu:

Comme le romancier – pour des raisons certes fort différentes – l’historien connaît «la fin de l’histoire». Si son rôle est d’interpréter le passé et d’élaborer des «faits» qui soient vraisemblables, il n’en reste pas moins limité dans ses capacités imaginatives, à la fois par la documentation dont il dispose, mais aussi par le poids (souvent oppressant) de la causalité historique. Aussi n’échappe-t-il que difficilement aux «biais rétrospectifs» et commet-il, parfois sans le savoir, cet affreux péché de «téléologie», qui consiste à comprendre des événements passés à l’aune de leur issue supposée. Cette fâcheuse tendance, F. d’Almeida et A. Rowley ont fait le pari de la pourfendre par un essai d’histoire «contre-factuelle».

Le compte-rendu complet: Et si on refaisait de lhistoire ? – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

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4 mai 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le petit curieux: Colonisation, décolonisation: ressources vidéos

Le petit curieux propose à ses élèves d’enrichir leur cours sur le colonialisme à travers quelques vidéos trouvées sur le net. Il nous propose ainsi une sélection comportant:

 

  • Zoos humains, de Pascal Blanchard et Eric Deroo (2002)
  • Le roi blanc, le caoutchouc rouge et le sang noir, de Peter Bate (2004) 
  • Namibia, genocide and the 2nd Reich, documentaire de la BBC (2005)
  • Afrique 50, de René Vautier (1950)
  • L’ennemi intime, de Florian Emilio Siri (2007)
  • La bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo (1966)

 

Pour chaque film, nous disposons d’une présentation synthétique de celui-ci ainsi que d’un extrait vidéo issu de youtube, dailymotion ou google video.

Le petit curieux: Colonisation, décolonisation: ressources vidéos

Classé sous :histoire Balisé avec :colonisation, décolonisation, film&histoire, Histoire, MédiaTIC

29 avril 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une séance d’histoire au Cycle 3

Les enseignants, à l’école élémentaire, utilisent fréquemment, dans leurs séances consacrées à l’histoire, des documents qu’ils traitent hors manuel. L’article propose l’analyse d’une de ces séances. La séance porte sur l’étude de deux documents iconographiques consacrés au baptême de Clovis.

L’objectif de cette analyse microdidactique consiste à approcher les composantes de l’expertise enseignante ordinaire et de mieux comprendre les réussites et les échecs conceptuels des élèves. Que tirer de l’étude de cette séance ordinaire de classe, nullement expérimentale ou exemplaire ?

Dans les deux séquences observées, le choix de l’enseignant de séparer le méthodologique du disciplinaire se révèlera malheureux, car il pervertit et la sélection et le traitement des documents. La distorsion entre le centre interprétatif des deux séquences et ce qui pouvait être tiré des documents conduit à une dilution dans l’anecdotique: Clovis portait-il une barbe ou pas ? Quelle était la forme du bassin ? Qui était là le jour du baptême ? Aucune réponse n’est de surcroit donnée à ces questions, dont on peut se demander ce que les élèves peuvent faire. L’enseignant ne traite correctement ni la dimension historique, ni la dimension méthodologique qui devrait impliquer le repérage de la source énonciative des documents pour les situer idéologiquement.

Alors même que l’enseignant se fixe comme objectif de former les élèves à la lecture distanciée des documents, en aucun cas il ne leur apprend à se construire une posture d’archi-énonciateur hiérarchisant les informations livrées par les documents de façon à reformuler les points de vue en objets de savoir.

Une séance d’histoire au Cycle 3

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3 avril 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Histoire au présent | Brigitte Studer (swissinfo)

http://www.swissinfo.ch/08/flash/videoplayers/vp_standalone22.swf?sid=9929508

Les hommes et les femmes plus que les vieilles pierres.

Née à Bâle, professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Berne, Brigitte Studer se concentre en particulier sur l’histoire des rapports entre les sexes, sur la citoyenneté, sur la construction des identités collectives et sur l’histoire sociale. Elle est fascinée par les mouvements politiques en tant que produits et agents des changements sociaux. Elle entend stimuler la renaissance d’une histoire politique considérée dans son contexte social et culturel.
Source: Swissinfo

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2 avril 2009 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

What if ? Des historiens en uchronie | Le réseau Ludus : jouer en classe

A partir d’épisodes historiques particulièrement importants de notre histoire mais abordés de façon alternative (Jésus sauvé par Ponce Pilate, Jeanne d’Arc tuée à Orléans ou encore la victoire de l’Allemagne en 1918), les auteurs du livre s’interrogent sur notre passé et sur ses conséquences sur notre présent.
Pour nous, l’intérêt de ce type d’interrogation est évident. C’est le moteur qui est le plus souvent en action dans nos jeux pédagogiques. Il est fréquent dans nos jeux de simulation que les élèves arrivent à un résultat différent de ce qui s’est réellement passé. Ainsi dans 480 av. JC, il arrive fréquemment que les Perses vainquent les Grecs. C’est alors l’occasion d’analyser ce qui a permis la victoire des Grecs qui n’était pourtant pas forcément évidente à priori.
Une fois encore, il ne s’agit pas de réécrire l’histoire mais d’amener les élèves à comprendre qu’elle est le fruit de choix, de décisions, de rapports de forces, parfois de hasards heureux ou malheureux mais qu’elle n’est en aucune manière préécrite. Quelle meilleure leçon de liberté et de responsabilité individuelle et collective pourrait-on leur offrir ?

» What if ? Des historiens en uchronie – Le réseau Ludus : jouer en classe

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