«Toute l’œuvre d’André Brink est marquée par cette quête de vérité de personnages blancs plongés au cœur de l’injustice extrême que représentait l’apartheid – un thème très « camusien ».
Il appartient à cette génération, avec Nadine Gordimer, le prix Nobel de littérature décédée en juillet 2014, qui a fait de l’apartheid le thème central de leur œuvre littéraire.
Contrairement à Gordimer, qui était anglophone, André Brink était issu d’une famille afrikaner, c’est-à-dire descendante des « Boers » néerlandais qui ont pris le pouvoir en 1948 et ont imposé l’apartheid.
Il était en rupture avec sa communauté, considéré comme un « traître » au même titre qu’un Breyten Breytenbach, son ami, lui aussi passé par la France et plus tard emprisonné pour son action clandestine. Ensemble, ils avaient fondé un mouvement littéraire, les « Sestigers », ceux des années 60, rompant avec l’establishment afrikaans pro-apartheid.»
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