Bien que pratiquée depuis longtemps par des pionniers, le concept, ou en tout cas l’appellation de Flipped Classrooms, est apparu vers 2007 quand deux enseignants en chimie dans l’équivalent de notre niveau secondaire, Jonathan Bergman et Aaron Sams, ont découvert le potentiel de vidéos (PowerPoint commentés, Screencast, Podcast …) pour motiver leurs élèves à préparer (à domicile ou plutôt hors classe) les leçons qui seront données en classe afin de rendre ces dernières plus interactives.
L’air de rien, cette méthode serait à la fois une petite révolution par rapport à l’enseignement dit traditionnel (le magistral, l’enseignement ex cathedra) et une piste d’évolution acceptable et progressive pour les enseignants qui souhaitent se diriger, sans négliger la transmission des savoirs, vers une formation davantage centrée sur l’apprenant, ses connaissances et ses compétences.
Marcel Lebrun, enseignant à l’Université catholique de Louvain à Louvain-la-neuve, nous présente la méthode de la classe inversée (ou flipped classroom).
RevuePresse
Revue de presse : Le déni du Monde | aggiornamento hist-geo
Le dernier numéro du Débat est consacré à l’enseignement de l’histoire, au « difficile enseignement de l’histoire ». Car telle est la question/affirmation posée par Pierre Nora à l’orée de son éditorial : « Pourquoi est-il devenu si difficile d’enseigner l’histoire dans les classes du primaire et du secondaire ? C’est de cette question, fondée sur un constat largement répandu, que nous sommes partis. »[1]
De cette interrogation qui n’en a que l’apparence suit un numéro foncièrement biaisé. Car rien n’étaye sérieusement ce constat, sinon l’appui du discours décliniste porté par Hubert Tison, secrétaire général de l’Association des professeurs d’histoire-géographie[2]. Non, la simple évidence semble suffire à Pierre Nora pour affirmer que « cette difficulté […] n’a cessé de s’aggraver depuis trente ou quarante ans ». On peut être sceptique. Que l’enseignement en général ne soit pas toujours aisé, que les conditions de l’enseignement aient changé avec sa massification, on veut bien l’admettre, en débattre, mais y a-t-il une spécificité de l’histoire ? Y a-t-il une difficulté particulière de l’histoire par rapport aux mathématiques, aux langues vivantes, au français?
Revue de presse : Le Centenaire et l’enseignement de l’histoire en Allemagne | Mission Centenaire 14-18
Un intéressant article sur la place de 14-18 dans les écoles allemandes et sur le poids pris par la période nazie dans les programmes scolaires. Et une question : quel 9 novembre commémorer?

Si, en ce printemps 2013, on interrogeait un professeur d’histoire allemand sur le prochain Centenaire, on entendrait sans doute la réponse « Quel centenaire ? ». En effet, la Première Guerre mondiale a disparu de la conscience publique allemande et elle ne joue plus un rôle très important dans l’enseignement de l’histoire à l’école
Le Centenaire et l’enseignement de l’histoire en Allemagne | Mission Centenaire 14-18
Revue de presse : Au Danemark, on passe le bac en surfant sur Google et Wikipedia | Le Point
Alors que certains en sont encore à pourrir le web, les Danois ont dépoussiéré, il y a trois ans, leur "Studentereksamen" – équivalent du bac/maturité – en autorisant l’utilisation d’Internet pendant cet examen pour les lycées/gymnase qui le souhaitent. Plus de 20 % des élèves de terminale et plusieurs matières sont concernées, des mathématiques à l’anglais en passant par les sciences économiques. Bien sûr, l’utilisation d’e-mail ou de messagerie instantanée est interdite, et le copier-coller pur et simple lui aussi sanctionné. Un changement qui ne fait qu’acter la nécessité de mettre l’école à la page, selon Steen Larsen, conseiller du ministère de l’Éducation et superviseur de cette réforme et qui répond aux questions du "Point".
Au Danemark, on passe le bac en surfant sur Google et Wikipedia | Le Point
Revue de presse : Au Danemark, on passe le bac en surfant sur Google et Wikipedia | Le Point
Alors que certains en sont encore à pourrir le web, les Danois ont dépoussiéré, il y a trois ans, leur "Studentereksamen" – équivalent du bac/maturité – en autorisant l’utilisation d’Internet pendant cet examen pour les lycées/gymnase qui le souhaitent. Plus de 20 % des élèves de terminale et plusieurs matières sont concernées, des mathématiques à l’anglais en passant par les sciences économiques. Bien sûr, l’utilisation d’e-mail ou de messagerie instantanée est interdite, et le copier-coller pur et simple lui aussi sanctionné. Un changement qui ne fait qu’acter la nécessité de mettre l’école à la page, selon Steen Larsen, conseiller du ministère de l’Éducation et superviseur de cette réforme et qui répond aux questions du "Point".
Au Danemark, on passe le bac en surfant sur Google et Wikipedia | Le Point
Revue de presse : Numérique à l’école: « L’Education nationale va disparaître » pour Gilles Babinet
"Nous souffrons en France d’un système oligarchique, qui fabrique et maintient une élite dirigeante totalement verticalisée. Celle-ci a le plus grand mal à imaginer un modèle d’enseignement plus horizontal, plus collaboratif et plus "crowdsourcé". La chaîne hiérarchique de l’Education reflète totalement ce système vertical et rigide. Or, les technologies numérique fonctionnement de façon massivement horizontale. Je suis persuadé que l’Education nationale, telle qu’on la connait, va disparaître beaucoup plus rapidement que l’on veut bien le croire. "
La Suisse échappe-t-elle à ce constat. Malgré son système fédéraliste, je n’en suis pas si sûr.
Numérique à l’école: "L’Education nationale va disparaître" pour Gilles Babinet
Revue de presse : Numérique à l’école: « L’Education nationale va disparaître » pour Gilles Babinet
« Nous souffrons en France d’un système oligarchique, qui fabrique et maintient une élite dirigeante totalement verticalisée. Celle-ci a le plus grand mal à imaginer un modèle d’enseignement plus horizontal, plus collaboratif et plus « crowdsourcé ». La chaîne hiérarchique de l’Education reflète totalement ce système vertical et rigide. Or, les technologies numérique fonctionnement de façon massivement horizontale. Je suis persuadé que l’Education nationale, telle qu’on la connait, va disparaître beaucoup plus rapidement que l’on veut bien le croire. »
La Suisse échappe-t-elle à ce constat. Malgré son système fédéraliste, je n’en suis pas si sûr.
Numérique à l’école: « L’Education nationale va disparaître » pour Gilles Babinet
Revue de presse : Les moines irlandais du Moyen-Âge ont aidé à modéliser le climat | Mediapart
Chute de neige sur l’Irlande vue de l’espace© Nasa
Une étude climatologique s’est appuyée sur les archives médiévales des monastères irlandais pour modéliser l’influence des éruptions volcaniques sur les épisodes de grand froid.
En tenant la chronique météo de leur époque, des moines irlandais du Moyen-Âge ont contribué sans le savoir à la science climatique d’aujourd’hui.
Les moines irlandais du Moyen-Âge ont aidé à modéliser le climat | Mediapart
Revue de presse : Les Gaulois au-delà du mythe | ARTE
Parution de livres, dossiers spéciaux dans les magazines, expositions qui bousculent les idées reçues… : les Gaulois sont à la mode. Mais qui sont-ils ? Un peuple insolite assurément, puisqu’il a su traverser les siècles et se transformer en mythe alors que presque rien ne subsistait de lui. Les Gaulois n’ont pas laissé d’écrits et appartiennent aux peuples vaincus. Ceux qui sont venus après eux ont généré leurs propres vestiges, faisant disparaître leurs constructions de bois. Le souvenir que nous avions d’eux s’est peu à peu effacé tandis que d’autres racontaient leur histoire à leur place et selon leurs intérêts. Pourtant, plus de deux millénaires après que les légions de César ont vaincu Vercingétorix, le temps de la réhabilitation est arrivé. Le mythe de "nos ancêtres les Gaulois" s’est largement popularisé. Comment l’histoire a-t-elle rendu aux Gaulois la célébrité – pour le pire comme pour le meilleur ?
Revue de presse : Développer les sciences humaines numériques au Québec | HistoireEngagée
Louis-Pascal Rousseau chemine dans le monde de la recherche en histoire depuis une quinzaine d’années. De ses années passées à l’Université Laval jusqu’à celles qui l’ont mené à l’Université de Pennsylvanie ainsi qu’à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris, il a acquis une riche expérience dans les nouvelles pratiques de l’histoire. Il occupe aujourd’hui les fonctions de chercheur postdoctorant au McNeil Center for Early American Studies à Philadelphie, en plus d’être collaborateur au laboratoire interuniversitaire américain SHANTI – Sciences, Humanities and Arts Network of Technological Initiatives, basé à l’Université de Virginie, lequel développe les « Digital Humanities » ou « sciences humaines numériques » en général, et l’histoire numérique en particulier.
À l’heure du 2.0, quelles sont les nouvelles manières de penser la discipline historique? Comment les technologies peuvent-elles être intégrées à la discipline historique? Comment le chercheur doit-il envisager les nouveaux lieux de diffusion de l’histoire? C’est à cette table que l’historien Louis-Pascal Rousseau, fort de son parcours en matière de sciences humaines numériques, nous invite.
Développer les sciences humaines numériques au Québec | HistoireEngagée