Poser ses mots posément
Caresser l’écran plutôt que le papier
Toujours dans l’ombre portée de la nuit
Guidé là par une mélopée apaisante
Ce n’est pas encore l’hiver
Pourtant le feu a crépité ce soir
Ça faisait chaud au corps
En rentrant chez soi
Doux plaisir alors
Que de ne pas avoir à ressortir
Se poser au salon et vivre
Accompagné d’un espresso
Passer de Dublin à Brooklyn
D’un geste du doigt
En écoutant James Vincent McMorrow
Puis The Lone Bellow
Passer de l’Irlande à l’Italie
Au cœur de Brooklyn
En compagnie d’Eilis et Tony
Après avoir traversé l’océan
La vie est faite de rencontres
Improbables, réelles, musicales
Littéraires ou virtuelles
Ces mondes se fécondent
Genoud P dit
Très agréable commentaire en une jolie façon d’ écrire