

Voyager en cette fin d’année 2021 est une expérience des plus particulières. Les repères et les certitudes sont absentes. Il faut être capable de faire abstraction du contexte et, en quelque sorte, être prêt à s’en détacher pour partir. L’adaptabilité est la clé chaque jour. Nous en vivons concrètement l’expérience depuis un mois environ et particulièrement ces derniers jours.
Tous devient/est une aventure, comme Ichty Boots la vit en sur sa moto et son voyage actuel vers l’Alaska :
Si nous ne sommes pas à moto en Équateur, nous n’en demeurons pas moins, à notre échelle, des aventuriers, made in 2021.
Ainsi, pour décoller demain pour Montréal, puis rejoindre notre fils à Québec, nous avons dû faire un test PCR dimanche dernier. En raison de l’arrivée du variant Omicron, les centres de test fonctionnent à plein régime. Impossible de prendre facilement rendez-vous. Mais pas seulement, puisque les résultats des tests peuvent prendre plus de temps jusqu’à 48 heures. Heureusement, nous avions pris rendez-vous à l’avance, il y a environ deux semaines et demie. Bien vu en l’occurrence.
Tous les jours, nous suivons les différents canaux de nouvelles pour être au courant des derniers développements de la pandémie et surtout des directives qui peuvent aller avec. Aujourd’hui encore, devant la progression du variant Omicron, le gouvernement du Québec tenait une conférence de presse à 13h00, heure locale, c’est-à-dire 19h00 en Suisse soit une douzaine d’heures avant de nous rendre à l’aéroport. Couvre-feu ou pas couvre-feu telle était, pour nous, la principale question du jour. Finalement, la réponse est non.
Précédemment, nous avons pris connaissance des conditions d’entrée. Non seulement, nous avons dû faire un test 72 heures avant le décollage, mais nous avons appris que nous devrons faire à un test à l’arrivée. Préalablement, nous avons dû nous inscrire pour pouvoir le passer à l’aéroport ou recevoir une trousse pour faire le test dans les 1 à 8 jours après notre arrivée. Nous avons dû aussi remplir un questionnaire d’arrivée auprès du gouvernement canadien via une App et nos documents de vaccinations seront scrutés à notre arrivée (en plus d’en avoir fourni une photo via l’application). Et évidemment, nous aurons aussi à faire un test pour le voyage retour. Telles sont les conditions aujourd’hui à notre connaissance.
Aujourd’hui encore, nous avons remplis les procédures pour l’embarquement auprès d’Air Canada, mais nous ne recevrons nos cartes d’embarquement qu’à l’aéroport. Évidemment, il s’agit pour la compagnie de s’assurer que toutes les modalités et exigences de voyage sont remplies avant de nous délivrer ces cartes. Il nous faut aussi anticiper l’arrivée à l’aéroport, car désormais il faut être au minium trois heures avant l’embarquement pour pouvoir passer à travers tous les contrôles et vérifications.
Moins problématique, l’hôtel que nous avions réservé pour notre séjour final à Montréal est finalement fermé en raison du contexte de la pandémie. Nous avons donc été relogé par leur soin au même tarif et aux mêmes conditions.
En résumé, voyager à fin 2021 nécessite d’anticiper, tout en reste souple et en s’adaptant, d’être prêt plus que jamais à gérer l’inconnu même dans le connu et de maîtriser les outils et les réseaux sociaux en continu. En d’autres termes, il faut être organisé tout en étant un adepte du lâcher prise. C’est un job à quasi plein temps.
Paradoxalement, nos valises n’ont jamais été prêtes aussi à l’avance. Quand je vous parlais de ce sens de l’anticipation pour voyager en cette fin 2021…
Dans nos bagages, devant la pénurie ou la difficulté de se procurer des auto-tests au Québec comme ailleurs, nous embarquons les nôtres ainsi qu’une belle provision de masques FFP2. L’heure est à la prévoyance.
Demain, nous nous rendrons à l’aéroport. Si rien de nouveau ne se produit durant la nuit.
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