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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Blogcafé

4 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Test Tamron 17-28 mm f/2,8 Di III RXD, zoom ultra grand-angle pour hybrides Sony plein format

Après son 28-75 mm f/2,8 Di III RXD, Tamron revient avec le zoom ultra grand angle 17-28 mm f/2,8 Di III RXD pour monture Sony E. Est-ce que Tamron a encore une fois réussi à proposer une optique coup de coeur pour les hybrides Sony plein format ?

Source : Test Tamron 17-28 mm f/2,8 Di III RXD, zoom ultra grand-angle pour hybrides Sony plein format

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1 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Travelogues : Hôtel Shepheard, Le Caire, 1906


© Burton Holmes Historical Collection

Ne pas connaître la terrasse du Shepheard est un crime de lèse-société. Le voyageur qui n’a pas foulé le pavé carrelé de cette terrasse vaut à peine mieux qu’un casanier. Et la femme du monde qui n’a pas siroté un thé aux tables de cette terrasse ne peut voir approcher cinq heures sans honte.

Holmes, B. (2018). Travelogues. Le plus grand voyageur de son temps (1892-1952). Edité par Genoa Caldwell. Cologne: Taschen, p. 314-315

L’hôtel Shepheard (Wikipedia)


Façade de l’hôtel Shepheard dans les années 1920 . Crédit : Photographer of American Colony Photo Department or its successor, the Matson Photo Service. * Public domain

L’hôtel Shepheard (« Shepheard’s Hotel ») est un ancien hôtel situé au Caire , en Égypte , en activité des années 1840 à 1952 , date de son incendie. Un hôtel moderne est construit à proximité en 1957 .

Le travelogue de Burton en Égypte (1906)

Burton Holmes réalise son premier reportage en Égypte en 1906. Il considère ce voyage comme lui permettant de retourner aux débuts de l’histoire humaine et la vallée du Nil comme le berceau de notre civilisation.

Entrée du temple d’Abou Simbel, 1906. © Burton Holmes Historical Collection

L’aube se levait un matin de la fin février. Notre guide se tenait dans la grande entée, regardant dehors vers le Nil, au-delà duquel se dessinaient les collines orientales contre la lueur du jour naissant.

Pour lui, grâce aux Britanniques, l’Egypte de 1906 est à la hauteur de ses traditions magnifiques :

L’Egypte, avant l’arrivée des Anglais, était une terre d’anarchie et de misère. […]. Aujourd’hui, l’Egypte se tient droite et prospère […].

Les extraits permettent d’inscrire et replacer Burton Holmes dans la vision occidentale et sociale de son époque. Par ailleurs, la photographie du temple d’Abou Simbel est tout simplement et techniquement remarquable.

Classé sous :Blogcafé, commeundimanche, histoire, Roadbook Balisé avec :1906, Burton Holmes, Egypte, travelogues, voyage

18 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Au marché du mardi @Vevey 18.2.2020

Au marché de ce mardi, le temps incite à parcourir les étals des maraîchers et de profiter du soleil. La température reste encore fraîche. Il faudra attendre l’après-midi pour plus de chaleur.

Au marché de Vevey, mardi 18 février 2020

C’est aussi l’occasion de tester mes objectifs Pentax sur l’Alpha 7. Ceci est possible grâce à une bague adaptatrice de Novaflex. Le résultat est encourageant. La bague de Novaflex permet de contrôler l’ouverture des objectifs en monture A. La mise au point se fait elle manuellement. Simple et efficace. L’ensemble reste compact.

Photo prise avec un Sony alpha 7, objectif SMC Pentax-FA 50mm f/1.4

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16 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Photo du jour : L’appel du large @Vevey | 15.02.2020

En cette nouvelle journée de février qui ressemble au printemps plus qu’à l’hiver, la Veveyse se jetant dans le Léman incite à répondre à l’appel du large ou pour le moins à se placer dans le soleil pour se placer dans la ligne d’horizon.

La Veveyse se jetant dans le lac Léman

La journée incite à la flânerie et à la méditation.

Et si l’hiver ne revenait pas…

Photo : Sony Alpha 7, objectif Sony FE 35mm 2,8 1/200, f/14.0, ISO100 ©Lyonel Kaufmann

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12 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le tour du monde en 3 500 motardes

Ce samedi 15 février, Londres fêtera l’arrivée du Relais mondial des motardes (Women Riders World Relay). Bravant la grêle, les stéréotypes et les contrôles douaniers sur six continents, ces femmes ont donné envie aux bikeuses du monde entier de se mettre en selle.

Voir cette publication sur Instagram

🎉🏆🤩🥳 #WRWR2019 Final Event 🎉🏆🤩🥳 We have guests from over 50 countries attending our Final event on Saturday 15th February at @bikeshedmc so far!! What an incredible opportunity to meet your fellow Ambassadors, Guardians and women riders from cultures and countries from far and wide! HURRY...ONLY 50 TICKETS LEFT! > Link to event details in our bio < We are so excited to see everyone who can make it and hear the incredible stories from around the world! Love Team WRWR xxx 🏍️♥️

Une publication partagée par Women Riders World Relay WRWR (@womenridersworldrelay) le 23 Janv. 2020 à 12 :38 PST

Lasse de l’invisibilité des femmes dans le monde de la moto et des stéréotypes auxquels elles sont exposées, Hayley Bell, jeune femme de 28 ans originaire du Nord de l’Angleterre, lance son idée folle d’un relais mondial féminin sur Facebook en août 2018.

Depuis un an, ce tour du monde à moto féminin a rassemblé “plus de 3 500 femmes de 79 pays”, qui ont sillonné le globe en deux-roues, parcourant à elles toutes “plus de 100 000 kilomètres”.

Ces femmes roulent pour beaucoup de raisons. Les mêmes que les hommes, d’abord, remarque le New York Times : “Elles en tirent du plaisir, un sentiment de liberté et de détente, et elles communient avec la nature.” Mais aussi pour tisser des liens avec une communauté de femmes qui partagent leur passion.

Source : Le tour du monde en 3 500 motardes

Crédit photo : Sarah Abou-Saleh pendant le Women Riders World Relay à Dubai le 31 janvier 2020 The New York Times/Anna Nielsen

Classé sous :Blogcafé, moto, roadtrip

29 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Viktor Lazlo : la colère noire

Désormais écrivaine, la chanteuse d’origine antillaise revendique sa négritude, frottée aux aléas d’une vie de recommencements. Extrait de son portrait or Libération.

D’une voix claire, la chanteuse devenue auteure fulmine du peu d’évolution de notre société. Le soir précédent, elle était à Pleyel pour un spectacle de danse. «Evidemment, celle qui a enlevé le haut, c’est la Noire. On ne sort jamais des clichés !» lâche-t-elle, fumasse. Son courroux constitutif et son humour défaillant, on les comprend dans Trafiquants de colères, la saga qu’elle publie ces jours-ci.

«La moindre goutte de sang noir qui coule dans nos veines nous ampute de toute capacité à rire de nous-mêmes. … Nous vivotons depuis des générations avec, dans notre ADN, un pourcentage élevé de colère, une incontestable dose d’orgueil et un abîme de désarroi»

écrit la «misanthrope optimiste».

-Source : Viktor Lazlo : la colère noire | Libération

Classé sous :Blogcafé Balisé avec :littérature, livre, portrait

28 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le rétroviseur : le 27 janvier 2010, Steve Job présente l’iPad

Il y a dix ans, Steve Jobs présentait à l’occasion d’un événement spécial le premier iPad. Flashback.

Dans son keynote, Steve Jobs présentait l’iPad comme le représentant d’une nouvelle catégorie de produit entre le téléphone portable et l’ordinateur portable. Comme un produit capable de faire beaucoup mieux que ces deux autres produits une série limitées de tâches spécifiques.

Dans son keynote, il listait ses tâches spécifiques :

  • naviguer sur internet
  • consulter et répondre à ses mails
  • gérer ses photos
  • regarder des vidéos
  • écouter sa bibliothèque musicale
  • jouer
  • lire des livres numériques

Anticipant la question des netbook, il indiquait en début de son speech que le problème des netbook était qu’ils n’étaient les meilleurs pour rien et déclenchait dans la foulée les rires spontanés de l’assemblée. Leur seul intérêt était d’être juste meilleur marché. Puis il introduisait l’iPad et commençait sa démonstration :

https://youtu.be/6Fk1V5NqoD4

En regardant le keynote, certaines choses nous paraissent évidente aujourd’hui comme pouvoir véritablement rédiger du texte à l’aide d’un clavier virtuel.

Bien sûr, le système d’exploitation faisait avant tout de l’iPad un très gros iPhone. Il n’en demeure pas moins qu’effectivement depuis l’iPad (devenu synonyme de tablette) inaugurait une nouvelle catégorie d’outil numérique.

L’idée d’une troisième catégorie d’appareils, à savoir les tablettes, était difficile à traiter pour beaucoup à l’époque. L’iPad a été largement raillé pour son nom dans les jours qui ont suivi l’annonce, et certains analystes avaient déjà prédit son échec avant même qu’il ne soit annoncé.

Apple a vendu 300 000 iPads dès le premier jour de vente, et a dépassé les 2 millions de ventes moins de deux mois plus tard. Après avoir vendu 7,5 millions d’iPads en 2010, Apple a vendu 32,4 millions d’iPads en 2011, 58,3 millions en 2012 et 71 millions en 2013. Les opposants se sont presque immédiatement trompés, et Apple a vendu plus de 350 millions d’iPads à ce jour, même si les ventes ont atteint un pic en 2013.

L’iPad a longtemps été un appareil intermédiaire, comme Apple l’avait prévu, et il a largement atteint ses objectifs, à savoir être bon pour les tâches de consommation que Steve Jobs a exposées. Il n’a cependant jamais tué les netbooks, car ils se sont simplement adaptés et transformés en ordinateurs portables à écran tactile.

Pour The Verge, au cours des dix prochaines années, l’iPad va déterminer s’il reste une troisième catégorie d’appareil capable de combler occasionnellement le fossé entre la tablette et le PC ou s’il est prêt à devenir un ordinateur portable.

Je vous invite également à relire mon avis après la découverte de ce nouveau produit : iPad le chaînon manquant?

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25 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vinyle : Elton John, “Live from Moscow” (Virgin/EMI)

Une vraie curiosité que ce double album (vinyle). En 1979, Elton John a accompli un cycle. Il en sort essoré et nous avec. Ses grands albums sont derrière lui, ses grandes frasques aussi et il s’est retiré du circuit en plein burn out. Sa virée à Moscou le remet en selle à l’écart. Devant un public poli mais qui brûle en secret, il se lâche entièrement. Récital au piano et grands airs de castafiore. À l’arrivée, un genre de best of en solitaire (ou en compagnie du percussionniste Ray Cooper) qui vaut le détour.

Faisant suite à la sortie de son album « Single Man », Elton John avec Ray Cooper a également écumé l’Europe la même année. Ils avaient donné deux concerts au Théâtre de Beaulieu à Lausanne. Cela a été mon premier concert « live » à 17 ans. A l’occasion de ces deux concerts, les fauteuils du théâtre n’avaient pas tous résistés à l’enthousiasme du public. Quels moments à jamais inoubliable, me concernant, au parterre juste devant la scène à proximité de l’artiste !

Le concert en vidéo (YouTube):

https://m.youtube.com/watch?v=oB5SlGhY2IA

Il s’agit en fait du dernier concert de la tournée, qui s’est tenu au Rossiya Concert Hall le 28 mai 1979 et a été diffusé en direct dans toute l’Europe par la BBC. Il s’agissait de la première liaison satellite stéréo entre l’URSS et l’Occident. Cet enregistrement de l’émission du 28 mai est devenu disponible sur plusieurs albums pirates, dont A Single Man in Moscow, et Elton John Live from Moscow 1979, un double LP limité de pressage de vinyle émis pour le Record Store Day 2019. Très rapidement, le pressage est épuisé.

Un nouveau pressage est sorti le 24 janvier 2020 sur le site d’Elton John : https://www.eltonjohn.com/stories/live-in-moscow-1979.

La playlist :

Disque 1

  1. Daniel
  2. Skyline Pigeon
  3. Take Me To The Pilot
  4. Rocket Man (I Think It’s Going To Be A Long, Long Time)
  5. Don’t Let The Sun Go Down On Me
  6. Goodbye Yellow Brick Road
  7. Candle In The Wind
  8. I Heard It Through The Grapevine

Disque 2

  1. Funeral For A Friend
  2. Tonight
  3. Better Off Dead
  4. Bennie And The Jets
  5. Sorry Seems To Be The Hardest Word
  6. Crazy Water
  7. Saturday Night’s Alright (For Fighting)/Pinball Wizard
  8. Crocodile Rock
  9. Get Back/Back In The U.S.S.R.

A voir si vous en avez l’occasion, l’incroyable documentaire de la BBC « To Russia with Elton » avec cette scène incroyable lorsque les journalistes de la BBC offre un billet de concert à un fan absolu d’Elton John qui, ne faisant pas partie des apparatchiks, n’avait pas pu obtenir de billet pour assister à un concert.

A voir aussi, le moment où Elton John ne sachant plus comment dérider le public, encadré par la police, se met à jouer, sans transition, « Le Temps des cerises ». Avec succès.

Le séjour de John en URSS a été filmé par Dick Clement et Ian La Frenais. Le film a été monté pour un documentaire télévisé, intitulé To Russia with Elton. Le film comprend des images du dernier concert de John à Moscou et des scènes montrant le contexte politique de la tournée et ses réactions à la culture russe.

Concernant cette tournée, Elton John a publié en 2019 un texte revenant sur celle-ci : Elton’s 1979 Tour of the USSR – A Look Back

Sur la tournée et le documentaire : Elton John’s 1979 tour of the Soviet Union

Photo de couverture : Elton John et Ray Cooper sur scène en URSS – Mai 1979. Provenance : https://www.eltonjohn.com/stories/eltons-1979-tour-of-the-ussr-a-look-back

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23 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Test du clavier Brydge 12”9-MkII et de son Slime Protective Case avec un iPad Pro 12”9 de 2015

A fin décembre, j’ai reçu le clavier Brydge 12”9 pour l’iPad Pro 12”9 (2015), première génération auquel j’ai associé le Slime Protective Case également proposé par Brydge. Voici un test rapide de cette configuration après trois semaines d’utilisation.

Le clavier proposé par Brydge est probablement le clavier qui se rapproche le plus, voire dépasse en qualité, le clavier des anciens MacBook Air. Au niveau de la frappe, c’est vraiment bluffant. Même le Smart Keyboard (340 grammes) d’Apple est dépassé côté qualité de la frappe.

Il s’agit cependant d’un clavier US, mais pour qui connaît la disposition des touches des claviers suisses-allemand, il n’y a pas de problème. C’est l’avantage de la frappe à l’aveugle. Par ailleurs, le clavier dispose de touches rétroéclairées ce qui sera utile dans certaines situations.

L’autre avantage réside dans le fait que l’on peut incliner l’iPad dans plusieurs positions. C’est là que l’iPad se rapproche le plus d’un ordinateur portable en terme d’outil de productivité et de remplacement.

Pour sa part, le ”Slime Protective Case” offre une protection bienvenue du dos de l’iPad. Là, je suis paré. Et bien paré pour un travail en autonomie.

L’ensemble est vraiment d’un niveau premium est s’accorde à la perfection avec l’iPad.

Certes, côté du poids, l’ensemble n’est pas léger. L’ensemble Clavier (762 grammes) – Coque arrière (165 grammes)- iPad (723 grammes) porte le poids total à 1,650 kg ce qui situe le combo entre le MacBook Pro 13” (1,367 kg) et le nouveau MacBook Pro 16” (2kg). La protection en plus du dos.

Dans mon combo précédent, l’ajout du Smart Keyboard (340 grammes) et de la coque rigide transparent iGlaze de Moshi (112 grammes) amenait à un poids total de 1,175 kg.

L’augmentation de poids est rendue nécessaire pour assurer une certaine stabilité de mon iPad en fonction de l’angle de vue et pour éviter que l’iPad bascule tout simplement. C’est un choix. Cependant le poids de l’iPad seul (723 grammes) limitait déjà fortement les avantages d’une tablette pure en terme d’usage nomade par rapport à un portable.

Dans un usage productif intensif de rédaction, le poids reste globalement raisonnable.

Par ailleurs, le clavier est facilement détachable et vous pouvez également utiliser pleinement votre iPad comme tablette en le posant de manière protégée avec la coque protectrice sur une table ou n’importe quelle surface. Dans cette utilisation-là, le poids total (888 grammes) est de 40 grammes supérieurs à ma configuration précédente (iPad Pro + coque iGlaze soit 845 grammes au total).

Comparativement au Smart Keyboard d’Apple, le Brydge possède un certain nombre d’avantages spécifiques :

  • un meilleur confort de frappe
  • de multiples angles de vue jusqu’à 180 degrés
  • une rangée de fonction dans la rangée supérieure du clavier
  • la possibilité de rétroéclairer les touches sur trois intensités

Parmi les défauts, le principal réside dans son poids qui est plus du double de la tablette seule.

L’iPad Pro 12”9 (2015) doit être entrevu comme une formidable machine à écrire et à rédiger des textes. Actuellement en raison des problèmes de clavier des MacBook, cet iPad avec le clavier Brydge est, à mon avis, indépassable en terme de confort, de qualité et de vitesse de frappe. La rédaction avec Ulysses en est clairement un must.

Après trois semaines d’utilisation, quelle place pour l’iPad 12”9 ?

Dans un usage nomade mobile, un iPad Pro 9”7 et un iPad mini 5e génération tiennent largement la corde pour figurer dans mon sac à dos en déplacement.

Inévitablement, cela pose la question de la place d’un iPad Pro 12”9 (1ère génération). Ce dernier est clairement moins pratique dans un usage mobile pur. Indépendamment de la qualité du clavier Brydge et de sa coque de protection, l’ensemble peine à séduire complètement dans une utilisation mi-ordinateur, mi-tablette. L’ensemble est souvent trop imposant pour y parvenir.

Il reste à l’iPad Pro 12“9 la qualité de son écran qui convient parfaitement dans certains travaux et pour la juxtaposition de deux écrans (multitâche). Comme indiqué précédemment, le clavier Brydge est lui excellent dans le cadre d’un travail productif. Après trois semaines, la qualité de la frappe offerte par le clavier Brydge ne se dément pas.

En usage nomade, l’iPad 12”9 est fortement concurrencé par l’iPad Pro 9”7 (ou aujourd’hui, l’iPad Air, 3e génération). Plus compact, doté d’un bon clavier externe avec le Brydge, l’iPad Pro 9”7 fait le job en productivité nomade tout en restant une tablette. Il sera mieux adapté pour travailler avec son iPad sur les genoux et dans un espace restreint.

Pour un travail de rédaction d’une journée, l’iPad Pro 12”9, muni de son clavier Brydge, garde, à mon avis, l’avantage surtout s’il s’agit de ne pas être distrait. Je peux ainsi et par exemple avoir mon traitement de texte avec mes notes manuscrites prises par Notability en vis-à-vis. Dans ce cadre-le, l’iPad 12”9 sera bien mieux adaptée que l’iPad Pro 9”7 et même le MacBook 12”.

Autre élément à souligner réside dans la qualité des hauts-parleur de l’iPad Pro 12”9, même si la qualité de ceux de l’iPad Pro 9”7 est également bonne. Plus large, l’iPad Pro 12”9 améliore, à mon avis, l’effet stéréo. Après, il est clair que suivant l’environnement vous utiliserez vos écouteurs quelque que soit votre iPad.

Si toutes les limitations en terme nomade ne sont pas entièrement gommées, le combo Brydge + iPad Pro 12”9 rebooste incontestablement cette première génération d’iPad Pro. En tout cas, le clavier Brydge remporte clairement mes suffrages. Pour moi, c’est le meilleur clavier externe relié à l’iPad à l’heure actuelle.

NB : cet article ne contient aucun article placé ou sponsorisé. Tous les produits testés ont été dûment achetés.

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21 janvier 2020 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Lecture : Vanessa Springora – Le Consentement

Difficile en ce débute d’année 2020 de passer à côté de l’ouvrage de Vanessa Springora, celui-ci décortique la relation entre l’auteure âgée alors de 14 ans et Gabriel Matznef âgé lui de 50 ans. 

Au-delà du portrait d’un pédophile notoire, mais jamais véritablement inquiété, l’ouvrage met également en évidence la complaisance et la complicité d’une partie non négligeable du microcosme littéraire parisien. 

L’ouvrage permet aussi et surtout d’entendre la voix d’une victime d’un pédophile et le long chemin à parcourir après une telle relation au niveau de toxicité maximal. 

Merci à Vanessa Springora d’avoir eu ce courage. Son écriture chirurgicale permet au lecteur de saisir la mécanique culpabilisante et auto-destructrice dans laquelle les pédophiles plongent durablement, voire de manière indélébile, leurs victimes. 

Les mécanismes de la domination exercée par le prédateur (l’ogre chez Vanessa Springora) sont aussi clairement décrits et décortiqués.

Au-delà de l’actualité et des réactions enfin bienvenues des milieux littéraires et de l’édition parisienne, ce livre mérite de se faire une place durable dans nos consciences et sur les étagères de nos librairies et bibliothèques. Vanessa Springora fait œuvre de salubrité publique.

Quelques extraits

Le moment de la rencontre où l’on découvre le prédateur ayant immédiatement identifié sa proie dès la première rencontre dans un dîner mondain :   

« À table, il est assis à un angle de quarante-cinq degrés. Une prestance évidente. Bel homme, d’un âge indéterminé, malgré une calvitie complète, soigneusement entretenue et qui lui donne un air de bonze. Son regard ne cesse d’épier le moindre de mes gestes et quand j’ose enfin me tourner vers lui, il me sourit, de ce sourire que je confonds dès le premier instant avec un sourire paternel, parce que c’est un sourire d’homme et que de père, je n’en ai plus. À coups de belles reparties, de citations placées toujours à propos, l’homme qui, je le comprends rapidement, est écrivain, sait charmer son auditoire et connaît sur le bout des doigts les codes du dîner mondain. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, les rires fusent de toutes parts, mais c’est toujours sur moi que s’attarde son regard, amusé, intrigant. Jamais aucun homme ne m’a regardée de cette façon. »

Le prédateur est déjà bien présent dès le premier soir lorsqu’il est raccompagné en voiture par la mère de V. :

« Dans la voiture, G. est assis à côté de moi, sur la banquette arrière. Quelque chose de magnétique circule entre nous. Son bras contre le mien, ses yeux posés sur moi, et ce sourire carnassier de grand fauve blond. Toute parole est superflue. »

A propos de la lettre ouverte publiée dans Le Monde en 1977 en faveur de la dépénalisation des relations sexuelles entre mineurs et adultes, intitulée « À propos d’un procès », et signée notamment par Barthes, Deleuze, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, André Glucksmann, Louis Aragon… :

« La pétition est également signée G.M. Il faudra attendre 2013 pour qu’il révèle en avoir été l’initiateur (il en est même le rédacteur), et n’avoir essuyé à l’époque que très peu de refus lors de sa quête de signatures (dont celles, notables, de Marguerite Duras, Hélène Cixous et… Michel Foucault, qui n’était pourtant pas le dernier à dénoncer toutes les formes de répression). »

L’implacable et terrible constat :

« À quatorze ans, on n’est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n’est pas supposée vivre à l’hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l’heure du goûter. »

Le début de la déprise de V.  :

« G. est parti pour deux semaines faire sa cure de jouvence en Suisse. Il m’a laissé les clefs de la chambre d’hôtel et du studio du Luxembourg. Je pourrai y passer, si je le souhaite. Un soir, je finis par transgresser le tabou et décide de lire les livres interdits. D’une traite, comme une somnambule. Pendant deux jours, je ne mets pas le nez dehors. La pornographie de certains passages, à peine dissimulée sous le raffinement de la culture et la maîtrise du style, me donne des haut-le-cœur. »

Une relation placée sous l’angle du syndrome de Stockholm :

« le syndrome de Stockholm n’est pas qu’une rumeur. Pourquoi une adolescente de quatorze ans ne pourrait-elle aimer un monsieur de trente-six ans son aîné ? Cent fois, j’avais retourné cette question dans mon esprit. Sans voir qu’elle était mal posée, dès le départ. Ce n’est pas mon attirance à moi qu’il fallait interroger, mais la sienne. »

Un ogre et une violence sans nom :

« Chaque jour, grâce à moi, il assouvissait une passion réprouvée par la loi, et cette victoire, il la brandirait bientôt triomphalement dans un nouveau roman. »

Une emprise à vie, même après la déprise :

« Quand je crois être enfin libre, G. retrouve toujours ma trace, pour tenter de raviver son emprise. J’ai beau être adulte, dès qu’on prononce le nom de G. devant moi, je me fige et redeviens l’adolescente que j’étais au moment où je l’ai rencontré. J’aurai quatorze ans pour la vie. C’est écrit. »

Classé sous :Blogcafé Balisé avec :littérature, livre

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