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Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

Roadbook

Cette plaque de vélo a mon âge… et est difficilement biodégradable.

24 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

Cette plaque de vélo a mon âge… et est difficilement biodégradable.

Ce dimanche, nous avons découvert le sentier de la truite à Tolochenaz. C’est une superbe promenade que je ne peux que vous conseiller. Nous avons notamment pu observer des hérons dans leur nid dans les arbres ou des martins-pécheurs.


Mais pas que… En traversant la grève, notre regard a été attiré par cette plaque de vélo datant de 1962, échouée sur le sable.


Si nous ne savons pas depuis combien de temps et comment cette plaque s’est retrouvée dans le lac, puis sur la grève, il est clair que vu son état elle a longtemps séjourné dans l’eau. Une preuve en quelque sorte que les décharges sauvages dans la nature ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier… Malheureusement.

Bien entendu, nous l’avons ramassée. Datant de mon année de naissance, je vais la conserver.

Il faut savoir que les plaques de vélo ont été une particularité suisse. Sur la voie publique, les bicyclettes ne pouvaient circuler que si elles portaient cette plaque officielle. Les premières plaques ont été embouties en 1892 et les dernières, en 1988. Même en ce qui concerne les millésimes les plus récents, il est probable qu’il n’en subsiste pas plus de 300 exemplaires dans aucun canton.

Vous pouvez les retrouver sur le Musée Suisse de Plaques de Vélo (https://www.yearinitials.com/fr), le plus grand musée virtuel en Europe en la matière. En consultant le site, vous pourrez faire l’acquisition d’une plaque de vélo VD datant de 1962, avec certificat d’authenticité, pour la « modique » somme de chf 287.50 ! Peut-être que, si la personne s’en étant débarrassée, avait pu imaginer la valeur qu’elle prendrait, aurait-elle réfléchi à deux fois avant de le faire.

Classé sous :Blogcafé, Diary, Roadbook Balisé avec :commeundimanche, morges, Roadbook, sentierdelatruite, Suisse, tolochenaz, Vaud

Il était une fois 2020… : la totale

1 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

Je vous offre l’ensemble de la rétrospective en une photo par mois en un seul billet pour bien commencer 2021. Encore une fois tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Et au plaisir de vous rencontrer ici ou ailleurs.

Il était une fois 2020… : Lutry – dimanche 5 janvier

Début janvier, le bord du lac Léman brille baigné par le soleil en ce premier week-end de l’année. L’air est frais. Le plongeoir n’accueille encore que les mouettes. La situation sanitaire en Chine paraît encore bien loin.

Il était une fois 2020… : Londres – samedi 1er février

Profitant de l’intersemestre et avant de reprendre avec le semestre de printemps, nous profitons pour faire un break de deux jours et demi sur un week-end à Londres.
Nous sommes samedi. Les rues sont joyeuses et bondées.

Dans le métro et les rues bondées, seuls les Asiatiques portent un masque. Mais la pandémie se rapproche. Serons-nous les prochains.

Personne ne se doute encore que les vacances d’été se dérouleront pour l’écrasante majorité d’entre nous dans notre propre pays.

Il était une fois 2020… : La Tour-de-Peilz & Blonay – dimanche 15 mars

En ce dimanche 15 mars, tout a basculé depuis deux jours. Le vendredi 13 mars, les décisions me plongent dès le lundi 16 mars en télétravail. Nous basculons dans le confinement. Les sorties sont limitées au strict minimum.

La circulation sur l’autoroute se fait rare déjà en ce dimanche après-midi.

Désormais, je rythme mes journées avec une sortie quotidienne de 30 minutes à 1 heure à pied dans la campagne avoisinante. Je n’ai pas à me plaindre. Le cadre est magnifique et apaisant.

Le quotidien proche devient mon support photographique privilégié lors de ces promenades jusqu’au mois de juin et à nouveau depuis fin octobre et le retour au télétravail.

Finalement, la moitié de mon année 2020 a basculé en mode télétravail et confinement plus ou moins complet.

Il était une fois 2020… : Les Ludoviales – jeudi 30 avril

Je, tu, nous, ils zoomons (et équivalents).
Voilà probablement la photo résumant le mieux le passage au télétravail en 2020.

En même temps, la situation exceptionnelle a mobilisé également des énergies exceptionnelles. Les Ludovia français, suisse, belge et canadien se mobilisent pour organiser pendant les vacances de Pâques les Ludoviales (du 27 au 30 avril), notre première expérience entièrement en ligne, pour des retours d’expérience, des ateliers, des mises en perspective (conférence, tables rondes) de ce basculement de nos systèmes scolaires entièrement à distance depuis un mois et demi.

Un truc de ouf réussi et un besoin énorme de pouvoir échanger pour tous les participant•es. Que cela fait du bien !

Site : http://ludoviales.com/

Il était une fois 2020… : Les Ecorcheresses – dimanche 17 mai

Deux mois de confinement sont passés. Les règles s’assouplissent quelque peu, même si les lieux publics sont encore fermés pour la plupart.

La situation sur les routes et en traversant les localités est étrange. Je croise peu de gens. Devant quelques restaurants, des personnes attendent en file indienne et masqués pour prendre leur repas à l’emporter. Il s’agit presque de villages ou villes fantômes.

Au début mai, la circulation automobile est très restreinte. Par contre, par beau temps, les motos sont les reines de la route.

Les premières virées sont étranges. Je regarde le paysage et les alentours de manière nouvelle. Après deux mois d’enfermement quasi complet, les premiers tours de roue me donnent l’impression de redécouvrir un monde qui avait disparu.

C’est l’occasion de revenir à d’anciens modes de roadtrip également. Il s’agit de limiter les contacts et de suppléer à la fermeture des établissements publics en se confectionnant un pique-nique. Et en oubliant pas le papier de toilette.

Il était une fois 2020… : Lac de Morat – vendredi 19 juin

Après trois mois de télétravail, les jambes et la tête fourmillent d’un besoin de sortir de ce temps immobile où la semaine et le week-end ne se distinguent guère.

Alors, profitant de ma fonction président de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire, je décide de me rendre à l’occasion dans les locaux de la fondation. Ceux-ci se trouvent à Yverdon-les-Bains. Et je peux y travailler seul ou avec Yvonne Cook, ma collègue de la fondation. Je change ainsi de cadre de travail et je me change aussi les idées.

J’en profite également pour prendre des chemins de traverse en rentrant avec ma moto.

Ce jour-là, le ciel est gris et même pluvieux. Qu’importe. Je zigzague dans le Vully et je m’arrête au bord du lac de Morat, histoire de profiter du paysage.

Il était une fois 2020… : Monument de la Résitance Thines – mardi 28 juillet

Finalement, nous sommes arrivés à l’été avec les projets de vacances suspendus à l’ouverture éventuelle des frontières.

Pour nos amis québécois, nous savons déjà que nous n’aurons pas l’occasion de les accueillir lors de leur voyage familial en Europe.

Reste une dernière semaine, pour laquelle il était prévu de rejoindre une partie de la famille en Ardèche.

Début juillet, les frontière s’ouvrent en Europe et il devient possible de rejoindre la famille en Ardèche. Nous descendons à moto. Une fois encore, nous profitons de la moto pour rester largement autonome et pique-niquer plutôt que de s’arrêter dans un établissement public.

Durant le séjour, j’en profite pour une journée en solo à moto dans la région. C’est ainsi que je vais découvrir le village de Thines auquel il faut accéder à pied et à son monument de la Résistance.

Il était une fois 2020… : Coire – mardi 4 août

L’été 2020 a été l’occasion pour de nombreux Romands de passer leurs vacances en Suisse alémanique. Ils seront nombreux à se rendre notamment dans les Grisons.

Pour ma part, je m’y rendais déjà régulièrement. Début août, je profite également pour une mini-semaine à moto en Suisse.

Pour 2020, je me décide pour un parcours m’amenant au Tessin, dans les Grisons, les cantons de Saint-Gall, Appenzell, Uri et Berne.

Comparé à la situation vécue en Suisse romande, celle vécue pendant ce séjour en Suisse allemande était particulière avec notamment peu de mesures de protections et peu distanciation sociale.

Finalement, la réalité de la pandémie n’a touché la Suisse allemande qu’en décembre de cette année. Ce qui nous amène à un quasi-confinement en cette fin d’année et jusqu’au 22 janvier 2021.

Il était une fois 2020… : Vevey – samedi 12 septembre

La culture a été une des principales victimes de la pandémie. La situation est dramatique pour les personnes qui en vivent.

Dans ce contexte, la tenue du Festival Images a été une véritable bouffée d’air et une forme de petit miracle.

C’est un festival que j’apprécie tout particulièrement par son parti-pris. Il consiste à amener la culture vers/avec les gens, dans les lieux qu’ils fréquentent ou qu’ils sont ravis d’investir.

Comme d’habitude, cette édition a été remarquable. Un grand merci à Stefano Stoll et à son équipe. Vivement 2022.

Il était une fois 2020… : St-Moritz – mercredi 21 octobre

Si nous avons été en mesure de débuter l’année académique 2020-2021 partiellement dans les salles de cours, la situation est devenue rapidement fragile et tendue.

Difficile de ne pas imaginer un retour au télétravail et à des formes de confinement.

Durant la semaine d’interruption des cours à la HEP Vaud, nous prenons un bon bol d’air en Engadine du côté de St-Moritz. La vallée se prête particulièrement bien à des promenades à pied. Certaines remontées mécaniques ou funiculaires sont également en fonction et nous permettent de prendre de la hauteur pour bénéficier de points de vue magnifiques.

La semaine de la reprise des cours sera la dernière où des activités en présentiel seront possibles. En moins d’une semaine, nous recevons trois directives différentes. Le vendredi 30 octobre marque le dernier jour de ce monde intermédiaire. Le lundi 2 novembre, nous passons à nouveau et, sauf exception, au télétravail et à l’enseignement à distance.

Il était une fois 2020… : Dans les vignes – jeudi 5 novembre

Avec le retour du télétravail et de l’enseignement à distance, je reprends mes promenades matinales dans la campagne avoisinante.

L’automne et ses couleurs sont bien là. Il faut reconnaître que c’est magnifique.

Néanmoins, il n’est pas question de revivre le même enfermement qu’au printemps. Je me rends à Lausanne le lundi pour débuter ma semaine et aussi un autre jour à Yverdon-les-Bains toutes les deux semaines (ou moins).

Désireux de limiter les contacts, je fais les trajets à moto.

Il était une fois 2020… : Première neige- mardi 1er décembre

En ce mardi 1er décembre, la première neige fait son apparition autour de la maison.

Ce moment-là est toujours magique. Ma promenade du jour sera un véritable enchantement.

Ainsi s’achève cette rétrospective de cette curieuse année 2020.

En même temps, il est difficile de parler d’une nouvelle année à partir du premier janvier. J’ai l’impression de ne pas sortir de l’année 2020. La situation sanitaire reste préoccupante. Le virus occupe largement nos esprits. L’arrivée du vaccin et la vaccination ne produiront que progressivement des effets sur notre vie sociale, culturelle, familiale et économique. Il se peut que la nouvelle année ne débute véritablement qu’en juillet.

Je vous adresse néanmoins tous mes meilleurs voeux à vous et à vos proches. Keep safe !

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Moto Guzzi donne du peps à ses V7 pour 2021 – Actu Moto

15 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La V7 est un modèle plus que cinquantenaire chez Moto Guzzi (la première date de 1967), mais pas des moins emblématiques. Pour 2021, elle s’offre un léger restyling et surtout un nouveau moteur, plus puissant et plus coupleux.

Moto Guzzi V7 Special 3
La V7 Spécial avec cette robe est particulièrement superbe, ne trouvez-vous pas ?

Principale nouveauté au cœur de cette nouvelle V7 (qu’on pourrait d’ailleurs renommer V8.5), qui fait que Moto Guzzi donne du peps à son roadster néo-rétro: le moteur, désormais  dérivé du moteur de la V85 TT. La puissance est en augmentation (+ 25 %) et passe de  52 ch à 6200 tr/min à 65 ch à 6800 tr/min. Le couple maximal subit également une hausse significative, passant de 60 Nm à 4250 tr/min à 73 Nm à 5000 tr/min. Moto Guzzi indique que plus de 80% du couple est disponible dès les 3000 tr/min (lire l’essai ActuMoto de la version précédente de la V7).

Source : Moto Guzzi donne du peps à ses V7 pour 2021 – Actu Moto

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En route vers Grandvaux et le Lavaux avec le Sony Alpha 7R II

15 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

Aujourd’hui, un billet en deux parties complémentaire. En première partie, les photos réalisés ce lundi en rentrant de Lausanne et en passant par Grandvaux et Chexbres. En seconde partie, la petite histoire du Sony Alpha 7R II acheté d’occasion.

Vers 16h00, alors que j’avais atteint mes objectifs du jour, le temps était suffisamment agréable pour ce mois de décembre pour ne pas rentrer directement et de bifurquer juste après Lutry pour rejoindre Grandvaux par la route de la Petite Corniche. Histoire également de prendre des premières photos avec mon Sony Alpha 7R II.

CaptainAdventure en Lavaux

Après le Châtelard, j’arrive à mon spot usuel. La luminosité est encore douce. La température fraîche, mais agréable. Le paysage comme à son habitude splendide. Ce premier test pour les photos de paysage est concluant avec le duo Sony Alpha 7R II et l’objectif Sony 35mm F2.8 Zeiss.

Le paysage est toujours aussi idyllique

CaptainAdventure au jour descendant

Je reprends ma route en direction de Grandvaux. Le jour est encore bien présent et j’y fais halte. Pour de nouvelles photos.

Y a pire comme vue en rentrant du boulot…

Je flâne entre les maisons à la recherche d’un point de vue intéressant pour la photo.

Cette petite trouée en direction de la vigne et du lac est des plus intéressantes.

L’esplanade devant le café-restaurant Tout un monde se pare elle d’une décoration de Noël de bon aloi, comme dirait Maître Capello, avec les Préalpes enneigées en arrière-fond.

L’esplanade
Derrière l’esplanade, j’en profite également pour rendre une petit visite à Corto Maltese. Une habitude prise désormais en passant par Grandvaux.

Tient on dirait que Corto Maltese observe les nuages plutôt que le panorama sur les Alpes.

Je remonte sur l’esplanade. Le jour descend tranquillement ainsi que les températures. Un dernier coup d’oeil sur le lac et il est temps de reprendre CaptainAdventure pour rentrer à la maison.

Vous prendrez bien un verre ainsi qu’un bon bol d’air frais.

Je rentre donc avant
1. D’avoir froid
2. Que la nuit tombe

Et il est donc temps de vous narrer l’histoire du Sony Alpha 7R II avec lequel ces photos ont été prises.

Bon fallait probablement pas poser la question le jour où rendant visite à Stéphane de Photo Grancy, je lui indiquais qu’au cas où je pourrais être intéressé en occasion par un Sony Alpha 7 II. Histoire de compléter, mon Sony Alpha 7 qui ne dispose pas de stabilisateur d’optique.

Et voilà que vendredi dernier, le téléphone sonne en en fin d’après-midi. Au bout du fil, Stéphane de Photo Grancy m’annonce l’arrivée en occasion d’un boitier Sony Alpha 7R II. Même si j’étais plutôt intéressé par le modèle de base, 2ème version, il me le propose en raison de son prix. Effectivement, il est intéressant et il bénéficie en outre d’une assurance casco (non j’ai pas dit casse-cou) jusqu’en 2023.

Il est tout à fait possible de faire des portraits intéressants au 35mm…

L’occasion est trop tentante. Il me propose de le mettre de côté et moi de passer ce lundi au magasin pour voir la bête. Chose faite et affaire rapidement conclue.

Lausanne. Street photography (au premier degré)

Ces premières photos du jour sont d’entrée de cause concluantes. L’autofocus est bluffant de rapidité tant par rapport au Sony Alpha 7 que mes appareils Pentax. Je peux envisager de l’utiliser dans une majorité de situation : photographie de rue (Street Photography), reportage lors de manifestation, portraits ainsi que photographie de paysage. Ces 42 Mpx me donnent de la marge, même si la taille des fichiers prendra l’ascenseur.

Volets et fenêtre à Grandvaux

Au niveau de ses matériaux et de la finition, la différence de qualité est notable par rapport au Sony Alpha 7. Je ne pensais pas qu’elle serait aussi flagrante pour des appareils à première vue semblables et produits à si peu d’années de distance. Il est un peu plus tout temps, même s’il n’est pas aussi résistant à la poussière et à l’eau que mes Pentax K-1 et Kp. Le module GPS intégré est encore un plus pour le Pentax K-1. Par rapport à ce dernier, le Sony Alpha 7R II est cependant plus léger et moins encombrant lors de mes roadtrip à moto. Même si je sens que je pourrais regretter mon Pentax K-1, il est fort probable que rapidement il soit supplanté par le Sony Alpha 7R II.

Depuis Grandvaux. Moi je dis pas mal en photo de paysage…

Le seul élément “négatif” est qu’il me faudra peut-être monter en gamme d’objectif pour obtenir des résultats satisfaisants en raison du capteur de 42Mpx. Mais aujourd’hui, je trouve que le Sony FE 35mm F2.8 ZA a tout à fait été à la hauteur.

Photos prises avec le Sony Alpha 7R II et l’objectif Sony FE 35mm F2.8 ZA

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Roadbook – Sortie d’automne avec Captain’Adventure

18 octobre 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Alors que les premières neiges sont tombées dernièrement, l’occasion est belle en ce dimanche 18 octobre pour profiter, peut-être une dernière fois, de faire une sortie dans les Préalpes vaudoises, bernoises et fribourgeoises avec Captain’Adventure.

Du côté d’Abländschen entre Saanen et le village du Jaun.

La première étape du jour est pour Les Diablerets. Son glacier est déjà enneigé alors que la station endosse les couleurs de l’automne. Le soleil et le ciel bleu complètent le tableau.

J’entreprends ensuite de gagner le col du Pillon et je m’arrête à la descente à la sortie de la forêt. Je vois ainsi le panorama sous un autre angle.

Je gagne ensuite Gstaad et Sarnen. A la sortie de Sarnen en direction de Zweisimmen, je bifurque pour rejoindre la route d’Abländschen qui permet ensuite de rejoindre le village du Jaun. C’est une route alternative à celle du col du Jaun.

J’en profite pour une photo avec Gstaad et les sommets enneigés en arrière-plan.

Je sens en même temps observé…

Je reprends ensuite ma route et mon ascension. Les couleurs de l’automne sont magnifiques et le ciel est encore bleu.

A l’occasion de cet arrêt, un cycliste s’arrête et nous aurons l’occasion d’échanger sur le magnifique décor que nous avons sous nos yeux. Admiratif, je le regarde repartir terminer l’ascension du col.

Captain’Adventure s’inscrit parfaitement dans ce décor automnal.

Arrivé au sommet et juste avant de redescendre sur le village d’Abländschen, j’oblique à droite. Je vais découvrir deux magnifiques décors.

En même temps, la météo change et le soleil disparaissant, le ciel bleu fait place à des teintes de gris en arrivant à ma première découverte du jour.

Un peu plus bas, avant la fin de la route, le passage s’ouvre du côté du col du Jaun et les paysages fribourgeois. Il reste encore un peu de ciel bleu.

Captain’Adventure s’inscrit parfaitement dans le paysage du jour.

Il est ensuite temps de rejoindre le village du Jaun. Désormais le décor et le ciel sont gris. Le soleil ne reviendra pas. Je rejoins ensuite Charmey, puis Bulle avant de rentrer, très satisfait de mon parcours du jour, à la maison.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

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Chasseur de cols entre Ardèche et Cévennes (28.07.2020)

2 août 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce mardi 28 juillet 2020, l’occasion était belle de profiter de mon séjour près de Barjac pour parcourir les petites routes entre Barjac, Les Vans, Villefort, Aubenas et Vallon Pont d’Arc.

Tout un réseau de petites routes et de cols m’attendaient et j’ai zigzagué entre le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche et le Parc national des Cévennes (Cévenne méridionale). Ce fut une très belle journée.

Carte du parc national des Cévennes, indiquant en rouge le cœur du parc (zone de protection) et en vert l’aire d’adhésion à la Charte (source Wikipedia)

Vers 9 heures, l’heure du départ sonne et je rejoins rapidement Barjac pour prendre ensuite la direction de Les Vans (D901). Peu avant Les Vans, je m’arrête au-dessus de Chassagnes pour prendre une photo de la vallée.

Photo de la vallée depuis Chassagnes

Je m’arrête à Les Vans, cité carrefour, histoire de prendre un café. La cité en elle-même n’a pas de cachet très particuliers.

Les Vans

Je monte et redescends ensuite Villefort (D901 toujours). La route serpente essentiellement à travers la forêt. La température est agréable avec cette ombre. Avec le col du Mas d’Ayre, je franchis le premier col de la journée.

A Villefort, vous pouvez admirez le lac artificiel du même nom. Il se situe juste après la bifurcation pour prendre la D51 en direction du Pied-de-Borne.

Photo dans les gorges du Chassezac

Vous y suivrez et serpenterez alors le long du Chassezac et de ses gorges. Le paysage est sauvage et la baignade interdite en raison du lac artificiel hydro-électrique qui fait varier le débit de la rivière.

CaptainAdventure

A Pied-de-Borne, vous pouvez rejoindre Les Vans en suivant toujours le Chassezac. Pour ma part, je fais le choix de rejoindre Thines par la D513. La route est étroite et grimpe allègrement le long du cours de la Thines. Ici, il est possible, à certains endroits, de s’y baigner. Le décor est sauvage et ressemble à certaines vallée du Tessin. Les connaisseurs profitent du cours d’eau pour s’y baigner.

Photo du paysage vers Thines

J’arrive ensuite à 1km de Thines où il me faut laisser Captain Adventure pour terminer à pied. Heureusement, j’ai pris mon short et mes sandales dans mes coffres. Je me change et rejoins le hameau de Thines qui fut un village bénédictin. La pause est bienvenue et me permets de contempler le paysage fort sauvage.

Monument de la Résistance (Thines)

Je reprends ensuite ma route pour rejoindre la D4 et la route de la corniche des Cévennes. Je rejoins Loubaresse, puis le col de Meyrand. Je surplombe et profite des alentours.

Je continue ensuite mon périple pour rejoindre la D19 et le col de La Croix de Bauzon. La descente sera ensuite vertigineuse jusqu’à La Souche. A Jaujac, la D5 m’offre un nouveau col et une nouvelle montée avec le col de La Croix de Millet. Je retrouve un paysage forestier. Les nuages me font craindre la pluie, mais il n’en sera rien et je redescends ensuite sur Largentière.

Il est temps alors de rentrer sur Barjac, via Ruoms et un magnifique défilé juste avant cette localité.

Au final, J’ai parcouru l’Ardèche dans des recoins touristiques certes, mais éloignés du tourisme de masse de Vallon-Pont-d’Arc. Cela m’a permis de découvrir plein de routes fort sympathiques et il y en aurait encore tout autant à découvrir aux alentours.

Galerie de l’ensemble des photos du jour :

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Chasseur de cols : un carré d’as des Alpes suisses (20 juillet 2020)

22 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans les tours d’un jour un peu dingue qu’il me soit possible d’entreprendre depuis la région de Vevey/Montreux, le carré d’as des Alpes (Furka, Saint-Gothard, Nufenen, Grimsel) tient une des deux premières places avec le tour des Saint-Bernard (Grand-Saint-Bernard, Petit-Saint-Bernard, Cormet de Roselend, col des Saisies, Chamonix et retour). En route.

En ce lundi 20 juillet, c’est mon premier jour de vacances. La journée s’annonce ensoleillée. Il est 8h30 quand je démarre Captain Adventure. Le pique-nique est à bord.

Dans un premier temps, rien de très exceptionnel. Il s’agit de rejoindre le plus rapidement possible Brig et de remonter la vallée du Rhône. Autouroute jusqu’à Sierre, puis route nationale et bout d’autoroute (ceux réalisés récemment) jusqu’à Brig qui marquera le « vrai » début de la journée. La température s’élève à 22/23° au départ.

A 9h00, je m’arrête au restoroute de Martigny pour un café. 15 minutes plus tard, je repars et reprends l’autoroute pour le premier chantier routier de la journée.

La route déroule aisément jusqu’à Sierre. Après je constate que le nombre de voitures est déjà important. La circulation s’annonce fournie pour le col de la Furka.

Après Brig, il est temps de rejoindre le plateau alpin. La route s’élève par palliers jusqu’à Ulrichen qui distribue la circulation entre le col du Nufenen à ma droite et celles pour le col de la Furka et du Grimsel.

Peu avant, j’ai fait un bref arrêt pour abreuver ma monture et prendre un croissant.

A partir d’Oberwald et la station de ferroutage pour Realp, la route prend définitivement les caractéristiques d’un col. Le pente augmente.

A Gletsch, une nouvelle bifurcation distribue la circulation entre le col du Grimsel à ma droite et la Furka. A la sortie de Gletsch, la route amorce une nouvelle déclivité. La partie « sérieuse » du col de la Furka débute. La route reste très roulante pour les motards.

Quelques kilomètres plus loin, arrivée au Belvédère qui permet d’aller sur le glacier ou d’observer le paysage en direction du canton du Valais. Je poursuis néanmoins ma montée jusqu’au sommet du col.

Col de la Furka (sommet), la vue sur les Alpes valaisannes
Col de la Furka (sommet), la vue sur les Alpes valaisannes

Au sommet (2429 mètres), il est 11h30. Le parking déborde de véhicules de toutes sorte. Cette année s’annonce particulièrement chargée en présence humaine en montagne, effet du covid-19 garantit sur facture. La température est de 15°. Le paysage comme d’habitude est à couper le souffle.

Col de la Furka : la descente sur Hospenthal, c'est par là…
Col de la Furka : la descente sur Hospenthal, c’est par là…

J’amorce ensuite la descente. Elle toujours aussi spectaculaire au début en raison du précipice que vous contemplez sur votre droite et de l’étroitesse de la chaussée. Cette année, elle est rendue plus délicate en raison de la circulation qui va dans tous les sens et comprend toute les formes possibles de véhicule et de conducteur. Il y a même des leçons d’auto-école qui s’y déroulent…

Heureusement, le paysage est toujours autant à couper le souffle. Ça descend sec jusqu’à Realp, l’autre gare de ferroutage de la ligne de la Furka.

A peine arrivé à Hospenthal que la route du Saint-Gothard vous fait signe sur la droite. Plus haut, il est normalement possible d’emprunter sur votre droite l’ancienne route pavée. Elle est réservée actuellement aux cyclistes. De nombreux travaux jalonnent la montée.

Il est 12h20 lorsque j’arrive au sommet du col (2107 mètres). J’emprunte ensuite l’ancienne route du col essentiellement pavée. Je vous la conseille. Vous irez probablement moins vite, mais le décor en vaut la peine. Et elle vous plonge dans le passé. Bon à éviter en cas de mauvais temps, car vous allez faire du patinage plus que de la moto.

A noter aussi que le choix de l’ancienne route est judicieux, car il y a moins de circulation. Elle est réservée aux connaisseurs et à ceux qui sont moins pressés. Plus je descends sur le Tessin et Airolo, plus la température monte. Ah le Sud…

A Airolo, pas le temps de souffler que je rejoins le début du col du Nufenen en remontant le splendide val Bedretto. C’est un col que j’apprécie particulièrement. Il est plus sauvage ou moins policé que les deux autres cols pris précédemment. Il y a moins de circulation. Néanmoins, à nouveau cette année, les différents lieux sont pris d’assaut par les promeneurs et les gens en villégiature. Assez incroyable.

Col de Nufenen. La vue depuis ma "table" de pique-nique. Le bonheur est fait de choses simples.
Col de Nufenen. La vue depuis ma « table » de pique-nique. Le bonheur est fait de choses simples.

Peu avant le sommet, je trouve néanmoins, vers 13h00, un lieu pour me poser et faire ma pause de midi. Le décor aux alentours est juste magnifique. Je mange en pleine nature à quelques centaines de mètres de ma moto.

Et au milieu coule une rivière… ;-)
Et au milieu coule une rivière… 😉

Je reprends ensuite ma route pour atteindre le sommet du col du Nufenen à 14h00. Situé à 2 478 mètres d’altitude, c’est le deuxième col routier le plus haut de Suisse après le col de l’Umbrail (2501 mètres) dans les Grisons et entre la Suisse et l’Italie.

Gletsch : vue le Belvédère et surtout le glacier d'Aletsch (à gauche)
Gletsch : vue le Belvédère et surtout le glacier d’Aletsch (à gauche)

Il s’agit de rejoindre à nouveau Ulrichen pour reprendre la route de la Furka et du Grimsel jusqu’à Gletsch. Arrivé à Gletsch, j’en profite pour faire une pause café et photographier le glacier d’Aletsch qui marque le début du Rhône.

Gletsch : Le Rhône avec le glacier en arrière-plan
Gletsch : Le Rhône avec le glacier en arrière-plan

Sur le parking, la photo suivante donne idée de la diversité des moyens de locomotion rencontrés sur la route aujourd’hui :

Gletsch : sur le parking
Gletsch : sur le parking

Le vélomoteur et la carriole me rappellent mes étés à la ferme où la « boille » à lait était amenée à la laiterie de la sorte.

Une fois les photos faites et le café bu, je reprends la route pour le Grimsel. De ce côté-ci, le sommet est vite atteint. Il est 15heures. Le col lui-même culmine à 2164 mètres. Depuis de nombreuses années, les motards sont bien accueillis par un confère digne de Mad Max. Captain Adventure est ravi.

Col du Grimsel : petite discussion entre motos…
Col du Grimsel : petite discussion entre motos…

La descente sur Meiringen et Brienz est elle plus longue, mais elle est magnifique avec notamment les ouvrages du barrage du Grimsel.

Longer le lac de Brienz et sa rive droite est un délice, rendu un peu fastidieux par la circulation. Mais bon… C’est toujours mieux que la rive gauche et la semi-autoroute.

A 16h10, c’est l’heure des quatre-heures au bord du lac à Oberried.

Petites pause au lac de Brienz à Oberried.
Petites pause au lac de Brienz à Oberried.

Je rejoins Interlaken, remplie de touristes, puis j’emprunte la rive droite du lac de Thoune avec sa route serpentant, à la sortie d’Interlaken, entre les falaises et la route creusée dans la roche. C’est toujours un moment particulier.

En longeant tant le lac de Brienz que celui de Thoune, je vois du monde partout et plus particulièrement les bords de l’eau sont pris d’assaut. Il faut dire que la température s’élève désormais à 31,5°. Mais j’ai rarement vu autant de monde dans les zones de bains et baignades.

Je rejoins Thoune que j’apprécie particulièrement. Certes elle est touristique, mais il y a aussi toute une population locale et de jolies rues piétonnes de deux côtés de l’Aar. Il est 17h30 et il temps de faire une bonne pause. Elle durera une heure pour profiter de marcher et de la ville.

Thoune et l'Aar.
Thoune et l’Aar.

En parlant de l’Aar, il y a même un spot de surf très prisé… Si, si… A vous de juger !

Surf à Thoune

A noter que la circulation à Thoune à 17h30 n’a rien à envier au giratoire de la Gare de Vevey aux heures de pointe. Et ceci sur tout le centre-ville. Il est à noter le parking du château qui permet d’accéder rapidement au centre-ville, bien vu, mais encore faut-il y arriver !

Après une bonne promenade, l’observation des surfeurs, une glace et un café, il est 18h30 et temps d’entreprendre la dernière étape du roadtrip du jour. Direction Zweisimen et le col du Jaun. J’y arrive à 19h14. Je m’y arrête pour finir mon pique-nique du jour. Je redescends ensuite tranquillement sur Bulle et la maison. A 20h35 et après 468 km, je mets définitivement pied à terre. Heureux et content. Les vacances commencent bien.

Classé sous :Blogcafé, Roadbook, roadtrip

# Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (3-4)

16 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann 9 commentaires

En 2017, deux billets de blogs avaient rendu compte des modifications effectuées sur ma BMW R1150R acquise en septembre 2017. Ce billet présente les modifications apportées en septembre 2018 et celle de cette année.

En septembre 2016, pour accompagner Captain Adventure, je faisais l’acquisition d’un roadster BMW de 2001, une BMW R1150R. L’idée ? L’utiliser au quotidien ou des sorties d’un jour et la transformer pour la personnaliser avec l’aide de mon fil. À mi-juin 2017, en diverses étapes, les principales transformations avaient été réalisées.

Notre base de travail avait été celle-ci :

Ces transformations ont donné lieu aux deux billets suivants :

  • # Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (1)
  • #Captain Sramble’R : l’histoire d’une transformation d’une BMW R1150R (2)

Et le résultat final en 2017 était le suivant :

Depuis le début, notre objectif était d’épurer, d’alléger et de supprimer certaines lourdeurs esthétiques cette moto de 2001. Le résultat de 2017 était globalement bon.

Cependant, à l’usage, la face avant (phares et instrumentations) sont apparues finalement comme alourdissant la moto maintenant que le reste avait été largement allégé. En plus, l’éclairage de nuit du phare avant n’était pas top.

En août 2018, nous sommes alors retournés dans le catalogue d’UnitGarage pour modifier cette face avant et nous avons opté pour

Le kit de phare basique
Le kit instrumentation basique avec support
Le câble pour indiquer le niveau de carburant
La bulle basique de phare

Pour l’installation, elle s’est révélée relativement complexe et nous sommes passés par notre garagiste. Il a encore fallu ajouter une lampe témoin pour l’ABS (nécessité du contrôle technique). Nous avons eu également par la suite une petite surprise, car il était aussi nécessaire de s’assurer que la batterie de la moto se recharge au-dessous d’un certain régime moteur !

En septembre 2018, le résultat final en a été le suivant :

Captain Scramble'R de trois-quart face (septembre 2028)
Captain Scramble’R de trois-quart face (septembre 2018)
Captain Scramble'R de profil (septembre 2028)
Captain Scramble’R de profil (septembre 2018)
Le nouveau tableau de bord
Le nouveau tableau de bord
Le tableau de bord et la bulle
Le tableau de bord et la bulle

En septembre 2018, une troisième étape remplaçait l’avant et son tableau de bord. En mai et juillet 2020, une quatrième étape modifiait légèrement le guidon et remplaçait le revêtement de la selle. Ce portfolio regroupe des photos de ces différentes phases.

Pour 2020, nous avons apporté de petites retouches. En premier lieu, les poignées commençaient à donner de sérieux signes de fatigues et il fallait les remplacer. Nous avons aussi souhaité la rendre un peu plus confortable. Ensuite, il en était de même pour le revêtement de la selle. Enfin, nous avons trouvé des embouts de guidon renforçant le look de la moto. Au niveau des pièces, nous avons opté pour

  • des embouts de guidon Evotech
  • des poignées plus fines, des Ariete Grips BMW Road Replica, trouvées chez carpimoto
  • la selle a été confiée à la sellerie Vionnet à Vuadens pour un résultat entièrement satisfaisant visuellement et aussi en terme de confort.

Aujourd’hui, le résultat final est le suivant :

Le profil droit de Captain Scramble'R
Le profil droit de Captain Scramble’R
Le profil gauche de Captain Scramble'R
Le profil gauche de Captain Scramble’R
Captain Scramble'R vue de dos
Captain Scramble’R vue de dos
La selle refaite
La selle refaite. Le travail est superbe.
L'embout de guidon Evotech
L’embout de guidon Evotech, très classe
La poignée Ariete et l'embout Evotech
La poignée Ariete et l’embout Evotech. Le tout est bien coordonné et affiné. Le grip est également meilleur.

L’ensemble des photos documentant l’évolution et les transformations effectuées (2016-2020) :

Le lien vers la galerie : https://lyonelk.smugmug.com/Captain-SrambleR–BMW-R1150R-/

Note : cet article ne comporte aucun placement de produits. Toutes les pièces ont été achetées et les travaux payés.

Classé sous :Roadbook

Chasseur de cols : Schallenberg, Glaubenberg, Glaubenbielen, Lüderenalp et Belpberg (10.07.2020)

13 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Changement de programme au départ ce matin. Les orages prévus dans les Alpes du côté de Brig et d’Andermatt m’ont amené à choisir de rejoindre l’Entlebuch et l’Emmenthal. Au final, 5 cols auront été au programme. C’est pas mal aussi 😉

Le parcours du jour :

Retrouver le parcours : https://rider.live/p/Qt1iwhq1
Retrouver le parcours : https://rider.live/p/Qt1iwhq1

Il est 9h30 quand je rejoins Guin par l’autoroute, histoire de ne pas prendre trop de retard. Je choisis ensuite un parcours de transition que j’apprécie particulièrement : Galmiz, Oberbalm, Zimmerwald et Kehrsatz.

J’adore passer dans le paisible village de Zimmerwald, lieu en 1915 d’une conférence et d’un manifeste mémorables de socialistes européens où participèrent notamment Lénine et Trotsky à l’initiative du Suisse Robert Grimm. Conférence dont le paisible village eut de la peine à se remettre pendant longtemps… (à lire : Zimmerwald, berceau de la révolution russe | Swissinfo)

A Kehrsatz, le temps est venu d’une pause café. Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous. Il est 11h00. Après la pause café, il est temps de rejoindre le premier col de la journée avec le Schallenberg haut lieu de passage des motards du coin et de tous ceux qui passent en direction de l’Entelbuch et du lac des Quatre-Cantons. Ou qui en reviennent…

Après un bref arrêt au Schallenberg, il est temps de rejoindre l’Entlebuch et le deuxième col de la journée. Il est 13h08 quand j’arrive au Glaubenberg que vous pouvez rejoindre depuis Entlebuch ou Sarnen. Mon premier contact avec ce col n’a rien d’une aventure motocycliste, mais à l’occasion d’un cours de répétition (service militaire). Le cadre est toujours aussi sauvage.

J’en profite pour manger mon picnic. Rapidement, quelques gouttes de pluie tombent, puis la pluie s’accélère. Une brève averse laisse à penser que le temps se détériore. Mais il n’en est rien, c’est un nuage de pluie qui a vite fait de passer. Le soleil revient immédiatement derrière.

Je redescends ensuite du côté de Sarnen. Le paysage laisse découvrir le lac du même nom et les montagnes aux alentours où le ciel est bien noir et la pluie bien présente. Avant Stalden, je bifurque à droite pour rejoindre Oberwilen. Je suis à flanc de coteau et je surplombe le lac de Sarnen avant de rejoindre Giswil et emprunter la route panoramique pour rejoindre le Glaubenbielen Passhöhe, troisième col de la journée, qui me ramène à Schüpfheim et en Entlebuch. A la sortie de Giswil, la route est détrempée. Le pluie m’a précédé. Je passe entre les gouttes, comme tout long de l’après-midi… 

A Schüpfheim, histoire de continuer ma journée, je reprends en direction d’Entlebuch. J’ai dans l’idée de rejoindre Wasen in Emmenthal, par des petites routes, pour rejoindre ensuite Lüdernalp, puis Langnau.

A Menznau, j’oblique à gauche en direction de Menzberg. Ce sera ma première découverte du jour. Je zigzague sur les crêtes et dans un paysage surplombant les alentours. Magique. Avant d’arriver à Menzberg , qui est un cul-de-sac, je redescends en direction de Schülen, puis Willisau. J’y arrive à proximité de la vieille ville. Je prends l’engagement d’y faire étape une prochaine fois. A Käppelimmatt, peu après Willisau, je continue ma découverte enchanteresse des environs et je rejoins Breiten, Hergiswil, Hofstatt, Eriswil et enfin Wasen in Emmenthal. Splendide découverte. Je ne peux que vous inciter à découvrir ces collines et ces crêtes. Le panorama vous éblouira.

Panorama sur les Alpes bernoises depuis la terrasse de Hôtel Bärnsicht à Lüderenalp
Panorama sur les Alpes bernoises depuis la terrasse de Hôtel Bärnsicht à Lüderenalp

A Wasen in Emmenthal, j’entreprends l’ascension de mon quatrième col du jour pour rejoindre Lüderenalp avec l’intention de rejoindre ensuite Langnau. Malheureusement, arrivée Lüderenalp, la route est bloquée en raison de travaux. J’en profite néanmoins pour faire une pause bienvenue sur la terrasse de l’Hôtel Bärnsicht. Je vous recommande cette superbe terrasse et la vue sur les alentours.

Je redescends ensuite sur Wasen in Emmenthal. Je me décide ensuite de rejoindre Affoltern in Emmenthal, via Weier in Emmenthal, puis je prends direction Häsle et Münsingen (Munisenges en français). Ce parcours de transition est agréable. Mon objectif en rejoignant Munsingen consiste à entreprendre le dernier col de ma journée avec le Belpberg. Il me faut pour cela franchir l’Aar et entreprendre une montée fort escarpée, dans un premier temps, à travers la forêt. A Münsingen, il me faut zigzaguer quelque peu dans des rues résidentielles avant de trouver un pont fort étroit. Il me donne l’impression de franchir, toute proportion gardée, l’Amazone pour m’engouffrer dans la forêt amazonienne. Pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour avoir l’impression de partir à l’aventure… Ce sera la deuxième découverte du jour avant de rejoindre Belpberg et de redescendre ensuite vers Toffen, puis suivre Riggisberg, Ruschegg, Riffenmatt et Le Mouret.

Au Mouret, je prends une dernière décision. Ce sera le barrage de Rossens. Une descente à travers la roche qui a un petit air de montagne du Colorado. Après un arrêt après le barrage, il est temps d’entreprendre le dernière étape et de rentrer à la maison.

Au final, avec les détours, 494 km parcourus, 9 heures environ sur la moto et 1h52 de pauses. Une journée bien remplie et passionnante.

Classé sous :Roadbook, roadtrip

Roadtrip en Emmenthal : Blapbach & Lüderenalp (12.06.2020)

14 juin 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce vendredi 12 juin, la journée s’annonce être la plus belle de la semaine et même du week-end. L’objectif du matin est de mettre le paquet pour terminer le travail de la semaine et prendre mon après-midi. Objectif atteint. Je peux alors profiter de cette journée pour rejoindre à moto la région de l’Emmenthal. Moteur et gaz !

Blapbach

Une fois le pique-nique préparé, il est alors temps de monter sur CaptainAdventure et de partir en direction de l’Emmenthal pour découvrir ou redécouvrir des petites routes qui font le charme de cette région.

Après un petit échauffement pour rejoindre Châtel-St-Denis, je prends l’autoroute jusqu’à Rossens. Direction ensuite, le barrage de Rossens où la faim me tenaillant je m’arrête pour pique-niquer.

Je poursuis ensuite en direction du Mouret, de Guggisberg, de Rueschegg et de Wattenwil. Je m’arrête au Café 44 pour un espresso. Il commence à faire chaud (28° degrés).

Après Thoune et Steffisburg, j’entreprends la partie sympathique de la journée en rejoignant le Schallenberg, paradis des motards de la région.

Bonus vidéo : ma montée du Schallenberg

Le Schallenberg à moto

Mais il s’agit pour moi de rejoindre Eggiwil où m’attend mon premier objectif du jour avec la petite route qui conduit à Blapbach.

L’Emmenthal n’est pas seulement un fromage plein de trous, mais surtout une région très vallonnée qui offre à chaque fois à ses sommets des points de vue imprenables sur les Alpes.

Blapbach

La route est étroite et technique depuis Eggiwil, mais elle en vaut largement la peine. En arrivant à Blapbach que je découvre pour la première fois, je ne suis pas déçu. Le paysage est magnifique sur 360° degrés. Un bon plan pour les photos.

Blapbach

J’en profite également pour me désaltérer avant de redescendre en direction de Truschachen et retrouver le réseau des routes principales.

Flèche ensuite à gauche pour rejoindre Bärau, juste avant Langnau, et mettre la flèche à droite en entreprendre la grimpée sur Lüderenalp. J’ai déjà eu l’occasion deux fois de rejoindre Lüderenalp, mais dans l’autre sens.

Le début de la montée est plutôt roulante et facile, puis la déclivité augmente, la route se rétrécit et la montée devient également plus technique. Rien de trop difficile.

Lüderenalp

Juste avant l’hôtel trônant à Lüderenalp, je m’arrête pour profiter du paysage versant sud. Magnifique.

Lüderenalp

C’est l’heure des quatre-heures et de finir mon pique-nique.

Lüderenalp

La descente sur Wasen in Emmenthal serpente à travers la forêt. La route est relativement dégradée et pleines de petits travaux.

A partir de Wasen, il est temps d’entreprendre le trajet du retour. Il me reste quelques petites perles à découvrir ou redécouvrir en passant par de petites routes.

Il en est ainsi de Moosegg où j’en profite pour boire un café en terrasse ou de Zimmerwald.

Pas besoin de partir au bout du monde, pour avoir l’impression de partir à l’aventure et à la découverte de terres inexplorées, le réseau routier suisse offre bien des occasions d’être régulièrement et heureusement surpris.

Je rejoindrais ensuite Guin et l’autoroute jusqu’à Vaulruz avant de rentrer bien heureux à la maison. Entre-temps, la nuit sera tombée.

La galerie des photos de mon Roadbook 2020 : https://lyonelk.smugmug.com/Travel/Roadbook-2020

Classé sous :Roadbook, roadtrip

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