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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Roadbook

Mardi 12 juillet : Checkpoint Charlie – Berlin #Roadtrip #Norvège 2016

15 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur le chemin du retour, entre Kiel et La Tour-de-Peilz, Berlin est une opportunité à saisir, car je n’ai encore jamais eu l’occasion de m’y rendre.

Je commence ma visite de la ville probablement par le pire piège à touriste : Checkpoint Charlie.

Le célèbre poste de passage et de contrôle n’est plus qu’un lieu où deux faux GI’s se laissent prendre en photo avec les touristes contre rémunération.

Pire, rien dans le décor des alentours ne permet de se remettre dans la situation dans laquelle Berlin vivait coupée en deux.

Sous cet angle, trente ans après, toute trace urbaine de la séparation a complètement disparu.

Aujourd’hui, Checkpoint Charlie est l’incarnation du triomphe des vainqueurs et que l’histoire seule leur appartient.

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Mardi 13 juillet : Lübeck – Sur le chemin du retour #Roadtrip #Norvège 2016

14 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après avoir débarqué mardi matin à Kiel, je prends le chemin du retour. J’ai prévu un crochet par Berlin, ville que je n’ai jamais vue encore. Petit arrêt à Lübeck.

Lübeck – Place du marché et Hôtel de Ville

Lübeck est une ville de plus de 214´000 habitants. Ce port de la mer Baltique est également surnommé « la reine de la Hanse » : c’était en effet la capitale de la Ligue hanséatique. La ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment pour son architecture de briques rouges. Et c’est très joli.

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Mardi 12 juillet : Fin de ma période viking #Roadtrip #Norvège 2016

14 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Berlin – Fin de ma période viking (12.07.2016)

Berlin - Fin de ma période viking (12.07.2016)
Berlin – Fin de ma période viking (12.07.2016)

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Lundi 11 juillet – Sur le bateau #Roadtrip #Norvège 2016

13 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

15h45. Quelque part entre Oslo et Kiel. Le ciel est bas et lourd. Un ciel crépusculaire marque ainsi mon départ de Norvège. A l’opposé de mon état d’esprit.

Je repars la tête pleine de belles images, de paysages divers et fabuleux. J’ai retrouvé la magie et les sentiments qui m’animaient 25 ans auparavant en découvrant l’Irlande.

Pas un jour n’a ressemblé au précédent. Alors que je pensais avoir eu mon comptant d’images fortes, le jour suivant apportait son nouveau lot de surprises et d’émotions supplémentaires. J’ai passé ma semaine à soupirer d’aise, à reprendre mon souffle devant de telles beautés à accueillir.

Que mon monde d’avant paraît loin… La distance réelle et émotionnelle est faite. Le chapitre « syndic » est clos et bien clos. Bon vent aux suivants et tout le meilleur, sincèrement.

Pour ma part, je vais profiter encore de cet état d’entre-deux. Entre ma vie de syndic et celle qui m’attend dès fin août.

J’apprécie ce nomand’s land.

« Dans les Hauts. Dans Tes Bras » d’Eric Constantin parle à l’instant à mon âme. Je me laisse porter par la ligne d’accordéon. Eric Constantin, voilà une heureuse découverte. Je me retrouve régulièrement dans ses interstices temporels :

«Dans les hauts et dans les bas
Pendant ces secondes infimes
Quand mon coeur sort de là,
Quand mon coeur sort de ma poitrine…

Dans les hauts et dans les bas
Tous ceux qui sont partis me manquent
Où les mots ne me consolent pas,
Ne me consolent que tes bras.

Dans les hauts, dans tes bras
Dans les hauts, dans tes bras…»

Merci à lui de traduire régulièrement mes états d’âmes et mes (in)certitudes. Merci d’être entré dans mon univers musical et dans ma vie un peu par hasard. Et d’avoir de si belle manière conclu mon mandat par un bien beau concert.

image

Mais surtout merci à Christine pour être ces bras à moi, tes yeux bruns pétillants, ce sourire, ce rire contagieux qui me rendent à chaque fois meilleur et me permettent d’avancer. Ma compagne de route, mon âme soeur. Merci aussi de me laisser partir ainsi , fuguer jusqu’en Norvège s’il le faut.

Merci aussi à mes deux trésors d’enfants. Comme le dit à nouveau si bien Eric Constantin :

«Oh là, là
Quelle était ma vie avant
Quelle était ma vie avant
Oh, oh, oh là, là
Avant d’avoir un enfant…»

Quelle est belle ma vie ainsi…

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Dimanche 10 juillet – Oslo In and Out #Roadtrip #Norvège 2016

13 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour la première fois depuis le départ, ce n’est pas le réveil qui fait débuter ma journée. En ce dimanche, je me laisse aller. Il est 8h40 quand je me réveille.

Je descends ensuite prendre mon déjeuner norvégien et en profite pour publier mon journal de la veille concernant la route des Trolls.

Il est 11 heures quand je quitte à pied l’hôtel.

Ma première étape du jour est pour l’opéra. Le bâtiment est magnifique. Il sert également de promontoire aux promeneurs. Je découvre également que la ville a élaboré un circuit piétonnier au fil de l’eau. Allons-y.

Je poursuis en direction de l’Est. Un nouveau quartier de bord de fjord – Sørenga– se dresse. Sympa. Avec un côté bobo évident.

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On y trouve néanmoins de sympathiques bains publiques. L’air et l’eau sont à 21 degrés. Le soleil darde quelques rayons. J’en profite pour m’installer. le mobilier urbain me rappel celui rencontré en Suède deux ans auparavant. De bons souvenirs de l’Eurogym d’Helsingborg reviennent à ma mémoire.

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Il y a incontestablement un art scandinave de la vie en plein air en ville et au bord de l’eau… J’en aurai une autre illustration encore plus gigantesque en fin de journée.

Après une bonne pause, reposé, je reprends ma route piétonnière.

Soudain, je découvre un autre aspect de l’urbanité d’Oslo. Des jardins familiaux installé dans un nomand’s land dans un entre-deux entre nouveaux quartiers et friches portuaires.

Au loin, le downtown découpe ses tours majestueuses. Grandeurs et décadences… ou les indices d’un monde à au moins deux vitesses.

Les quelques sdf croisés dans les parcs m’indiquent sans réelle surprise qu’ici aussi existent des oubliés de la croissance ou de réfractaires à celle-ci.

Un peu à l’écart, il est également possible de découvrir des vestiges de l’Oslo médiéval, ville qui s’est ensuite déplacée et reconstruite à l’emplacement actuel. Certains viennent profiter de ces lieux, vrais vestiges d’un romantisme qui n’est là pas de pacotille.

Je traverse ensuite les voies ferrées et me retrouve dans d’autres quartiers.

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De ces quartiers qui ressemblent à la vraie vie avec de vrais gens. Des gens pour un dimanche ordinaire, des enfants qui jouent et rient à la place de jeux, des quartiers de l’immigration et même un bâtiment abritant un centre de promotion de l’Islam, situé à une centaine de mètres de la prison d’Oslo, sise ainsi en pleine ville. Je découvre aussi une belle exposition de photos en plein air, illustration d’une mixité culturelle et sociale qui se veut réussie.

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Au gré de mes pérégrinations, je rejoins le musée consacré à Munch. J’en profite pour une visite rapide. Je me rends ensuite en face au Musée et jardin botaniques où je découvre avec amusement un jardin viking.

J’entreprends ensuite de rejoindre le centre-ville. Pour m’aider, je suis ce qui s’avère être un sdf. Je m’en rends compte au moment où il se cherche et trouve un logis dans les taillis d’un des nombreux espaces verts qui agrémentent la ville.

Après quelques divagations, j’atterris aux jardins du Palais royal, d’une royauté norvégienne fort récente puisqu’elle date de l’indépendance de 1905. En plus, la famille royale est d’origine danoise.

De là, je rejoins, après mes quatre-heures, à nouveau le bord de mer. Cette fois-ci, je suis à l’autre extrémité de la promenade au fil de l’eau. Je découvre le quartier pendant de Sørenga, le Tjuvholmen. Époustouflé, je suis retombé dans cet Oslo de cette modernité de début de 21e siècle.

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Pas de doute, c’est grandiose et majestueux. Carte blanche a été laissée à l’imagination des architectes. Même pas un sdf pour gâcher le tableau. Ne vous trompez pas cependant, je suis ébloui et sur le cul. Göteborg et Helsingborg sont définitivement enfoncés. L’architecture développée est tout simplement bluffante. Quelle audace ! Je ne sais pas où donner de la tête.

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Je m’arrache difficilement d’un tel lieu et poursuis ma promenade pour rejoindre l’Aker Brygge (Bryggen). Bars, terrasses et boutiques à la mode se succèdent, installés dans les bâtiments d’un ancien chantier naval. Les bâtiments font face à la forteresse d’Akerhus.

Quelque peu fourbu, je fais une pause, puis je mange. C’est l’heure du souper. Il est 19 heures.

Après le souper, l’heure de la finale de l’Eurofoot approche. J’entends les bruits provenant de l’écran géant – en fait deux – installé à deux pas de la forteresse. Les jardins de cette dernière fermant à 21 heures, je fais une brève incursion pour appréhender l’ambiance de la Fan zone. N’étant ni Français, ni Portugais, ni Norvégien, j’en ressors rapidement pour terminer ma promenade du jour. Celle-ci prend fin à proximité d’où elle avait débuté.

Un dernier regard pour l’Opéra et je rentre à mon hôtel.

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Samedi 9 juillet – Etape 9 : Bjorn, son side-car et sa Cadillac jaune #Roadtrip #Norvège 2016

12 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ou quand, je découvre dans une grange une Cadillac jaune de 1957 et, dans une autre, un side-car ukrainien de 1959…

Entre Ringebu et Lillehammer, je prends les chemins de traverse. Fort charmant, le paysage m’inspire. Je m’arrête tout en restant sur Captain Adventure pour prendre une photo.

Bizarrement, j’entends comme le sifflement d’un oiseau. Celui-ci reprend. Non décidément ce n’est pas un oiseau. Alors je me retourne et lève la tête. Je n’avais pas vu au-dessus qu’il y avait une ferme. C’est son propriétaire qui me fait signe de le rejoindre. J’imagine que c’est parce que la vue est plus belle pour y faire des photos.

Comme je suis poli et que de tels élans spontanés sont rares chez les Norvégiens, je le rejoins et descends de ma moto.

Nous faisons les présentations. Lui, Bjorn, moi Lyonel. 😉

imageEn fait, ce n’est pas tellement du paysage qu’il souhaite m’entretenir, mais il veut me présenter ses trésors, dissimulés dans deux granges, soit d’abord un side-car ukrainien de 1959, ramené par son frère, puis une Cadillac jaune de 1957, achetée du côté de Ringebu.

Dans un anglais hésitant (nous sommes deux), il me parle du fait que sa première femme n’a malheureusement pas eu l’occasion de rouler dans le side-car, mais que sa deuxième épouse oui. Que sa belle-fille roule elle avec la moto norvégienne de 1971 garée dans le même grange et qu’elle aurait souhaité être emmenée à son mariage dans la Cadillac jaune.

Malheureusement une mauvaise essence a mis le side-car sur les plots.

Bjorn m’indique également que la prospérité des Norvégiens leur font perdre de vue les réalités de la terre.

Entretemps, il s’est mis à pleuvoir. Ce sera un peu râté pour la photo de paysage. Pas grave.

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Nous échangeons encore quelques propos sur la vie, le voyage et les motos. Puis vient pour moi le temps de reprendre ma route. Sous la pluie.

Bye Bjorn et merci pour cette tranche de vie norvégienne.

Merci à la moto et la photographie d’avoir permis cette improbable rencontre.

Ainsi va ma vie du motard sur les routes de par le monde.

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Samedi 9 juillet – Etape 9 : Lillehammer – Oslo #Roadtrip #Norvège 2016

11 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Doucement, démarrer doucement, c’est mon programme de la journée. C’est déjà ma dernière journée à moto en Norvège. Autant en profiter, savourer délicatement de ces moments.

Pendant mon déjeuner, je rédige encore la première version de ma journée de la veille. Autrement l’hôtel est aussi kitsch au lever qu’au coucher. J’erre entre Bonanza et les Trolls. Est-ce là l’image traditionnelle de l’hiver norvégien en station de ski ? l’expression et la traduction norvégienne du mythe de l’Ouest américain ? la fusion des deux ? Dans tous les cas, je suis égaré. Ai-je pendant la nuit rejoint le Montana ? Heureusement le déjeuner est bien norvégien et la réceptionniste du jour ne pipe pas un seul mot d’anglais…

Sur le parking, en chargeant Captain Adventure, je croise mon voisin motard finlandais. Sa BMW Adventure, modèle 2014, serait, selon lui, la première Adventure liquide à avoir été immatriculée en Finlande. Il m’indique venir ici chaque année à la même époque pour le festival country du coin. Je me retrouve donc dans le trip Norvège-USA. Il est temps de partir. Vite !

Ma première étape du jour est pour la stavkirke de Ringebu. L’occasion m’est offerte de traverser la contrée du Peer Gynt, nom du héros du drame d’Henrik Ibsen. Cette route, m’indique le Guide bleu, tire son nom quelque peu abusif de souvenirs légendaires et littéraires du grand écrivain norvégien. Je plussoie avec le guide quand celui-ci indique que la route traverse de sombres forêts de sapin et que c’est une bonne façon de découvrir la montagne norvégienne. Je finis par redescendre de la montagne pour rejoindre Ringebu. Il fait beau. Tout roule.

Pas trop de chance en arrivant devant la stavkirke, car un mariage m’interdit tout le périmètre de l’église. A moi de trouver des angles originaux pour traiter du sujet.

Avant de partir, j’entrevois la mariée, splendide comme il se doit. Elle ajuste le noeud papillon de son papa en costume traditionnel. J’observe en silence alors qu’un touriste essaye désespérément de voler la scène avec son appareil photo.

Il est temps de reprendre la route en direction de Lillehammer. Le ciel est noir, puis l’orage se déchaîne. Il faut espèrer qu’il n’en sera pas ainsi jusqu’à Oslo. Autrement, ça promet d’être coton. J’enfile ma combi pluie. Heureusement, la pluie cesse avant Lillehammer. Ouf, ma visite de Lillehammer n’est ainsi pas compromise. Cap sur le tremplin de saut. On y accède soit par un télésiège – que je ne vois qu’après, soit par une route qui serpente sec sur la colline et qui se termine en chemin de terre.
La vue depuis le sommet du tremplin est magnifique. Je doute que les athlètes avaient le temps de s’en apercevoir.


Après cette visite, je m’arrête au centre-ville. la Storgata a un petit air de Gstaad. Comme le soleil est de la partie, j’en profite pour manger sur une terrasse.Trop agréable.

Il faut maintenant songer à rejoindre Oslo. Que me propose mon GPS ? Je choisis la version longue. Laissons-nous surprendre. Et je ne vais pas être déçu. Une nouvelle fois, je vais être surpris et émerveillé par le décor et les paysages. En fait, le parcours m’emmène vers l’intérieur. Je commence par monter dans la forêt au-dessus de Lillehammer. Pendant 20 kilomètres, je vois défiler de la forêt à perte de vue. Aucune habitation en vue, à l’exception d’un camping et des cabanes au milieu de nulle part. J’ai pas intérêt à tomber en panne. Une nouvelle fois, j’ai l’impression de me retrouver au Québec. Seul au monde, je suis.


Après ces vingt premiers kilomètres, la route se rétrécit quelque peu. Je remonte sur des collines et découvre le village de Kinn, puis je rejoins la vallée et Dokka où je prends évidemment un café (un Dokkafeiné…).

Je longe ensuite le Randsfjord par sa rive droite. C’est la variante non touristique, mais elle est d’autant plus superbe que 1). la circulation est rare, 2) tu surplombes régulièrement le fjord, 3) tu peux tranquillement admirer la vie norvégienne et leur art des maisons toujours bien situées en fonction du paysage.


Je longe ce fjord sur 80 kilomètres, histoire cher lecteur que tu te fasses une idée de la ballade enchanteresse.

Après le Randfjord, j’enchaîne plus brièvement avec le Tyrifjorden, tout aussi magnifique.

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Je termine enfin en arrivant sur le fjord d’Oslo. Au loin, j’aperçois l’impressionnant tremplin d’Holmenkolen.

Après 318 kilomètres, il est 19h35 quand j’arrive, une nouvelle fois heureux de ma journée, à l’hôtel. Demain sera une journée sans moto à Oslo. En 6 jours, j’ai parcouru 1954 kilomètres en Norvège. Au total, depuis mon départ le 1er juillet, j’ai parcouru 3464 kilomètres. Pas mal !

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Vendredi 8 juillet – Etape 8 : Trollstigen (la route des Trolls) #Roadtrip #Norvège 2016

10 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

La remontée vers le nord prend fin avec la découverte de la Trollstigen (route des Trolls), la Furka norvégienne dixit Philippe. Puis ce sera le retour vers la région olympique.

Il est 10h30 quand je reprends la route. Une heure relativement tardive. Le rythme des vacances s’installerait-il ? Ou est-ce le début du blues puisque ma remontée vers le Nord prend fin aujourd’hui ? Probablement un peu des deux.

Cependant le programme de la journée est des plus alléchants. Je souhaite avant tout prendre tout mon temps pour cette route des Trolls.

Comme chaque jour, il faut débuter par un parcours de liaison. Celui-ci m’amène à Andaslnes par la côte. Je branche le GPS sur le mode sinueux et je découvre ainsi quelque arrière-pays. Ceci me plonge brièvement dans d’autres réalités norvégiennes et c’est tant mieux.

Paysage de transition...
Paysage de transition…

A nouveau le soleil est de la partie. Incitation à la flânerie.

Avec Andalsnes, les choses sérieuses débutent. Le qualificatif de Philippe sur la Furka norvégienne est entièrement mérité, même si la montée des 11 épingles de la Trollstigen est plus brève.


Au début du panorama enchanteur, je laisse ma moto et pars à pied dans le chemin de montagne. Une nouvelle fois, je n’aurai pas besoin de faire du fitness à mon arrivée à l’étape !

Après environ une heure de marche, d’arrêt et de contemplation du paysage devant mes yeux, je reprends ma marche en avant. Oh, pas longtemps. Nouvel arrêt devant une cascade.

Petit aperçu des possibilités de croisement…

Inutile de dire que le motard rompu aux cols alpins dispose d’un avantage évident pour entreprendre cette montée et surtout dépasser les inévitables conducteurs inexpérimentés au volant de leur véhicule. Dans le palmarès, il faut particulièrement relever le comportement des conducteurs suédois. Visiblement les routes de montagne et eux font deux.


Reprise de l’ascension, j’arrive au sommet. Celui-ci dispose de passerelles permettant d’avoir un coup d’oeil inoubliable sur les Trollstigen. C’est depuis ces passerelles qu’il est possible de photographier au mieux les lacets de la route. J’admire également le paysage. Je m’arrête aussi pour boire un café et manger une gauffre. Ce sera le dîner du jour.

Il faut maintenant songer à descendre et rejoindre Linge pour prendre le ferry. Le paysage est splendide. Une nouvelle fois, le sommet s’étire avant d’entreprendre la descente.

Au milieu de celle-ci, nouvel arrêt, les chutes de Gudbrandsjuvet m’attendent. Là, à nouveau, le quidam dispose de passerelles pour les observer au mieux.


Reprise de la descente, mon GPS me propose une nouvelle variante séduisante, car autrement la route est belle sur la fin, mais quelque peu monotone pour un motard.

J’arrive au ferry et, à nouveau, je profite de l’embarquement en cours pour faufiler ma moto sur les indications du personnel d’embarquement. Nouveau trou de souris pour Captain Adventure. Le trajet coûte à nouveau 52 NOK. J’avais prévu la monnaie et paye directement l’employé à son arrivée.

La remontée depuis Eisdal est splendide (comme la descente hier). Au sommet, je bascule pour redescendre sur le Geirangerfjord. Le paysage n’a en rien perdu de sa splendeur au deuxième passage. Je ne m’arrête pas, car j’ai prévu de prendre la route privée (120 NOK) qui mène au sommet du sommet de Dalsnibba (alt. 1476 mètres). Le panorama est, paraît-il splendide.

Avant d’arriver au péage de cette route privée, je me dois néanmoins de remonter en direction de Grotil. C’est un très beau col technique. Je ne m’étais pas rendu à quel point à mon premier passage hier. Cela donne une sacrée banane.

Au sommet du Dalsnibba, le panorama est effectivement splendide sur le fjord et les montagnes avoisinantes. Beau moment.

En redescendant du Dalsnibba

Il est temps maintenant de rejoindre la région d’Olympie. J’ai 160 kilomètres à parcourir soit plus de deux heures de route. Je traverse d’abord le plateau montagneux avant d’arriver dans un paysage forestier. Celui-ci me donne une impression de Canada. Dépaysement assuré, je ne sais d’ailleurs plus vraiment où je me trouve. Puis reviennent des paysages avec de l’élément aquatique. Je traverse Lom sans m’arrêter au vue de l’heure. Dommage, cette localité mérite le détour.

A Vinstra, j’entreprends la montée vers Fefo où se trouve mon hôtel. Là, je me trouve dans un nouveau décor : western et station de ski. Mais où suis-je ?

Résumé du jour : 431 km, consommation moyenne 4,3 litres. Depuis le départ, j’ai parcouru 3146 kilomètres.

Prochaine étape : Lillehammer et Oslo.

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Jeudi 7 juillet – Etape 7 : De Loen à Ålesund #Roadtrip #Norvège 2016

9 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Je démarre tranquillement mon étape du jour à 10h30. Le nombre de kilomètres est plus raisonnable que la veille. Tant mieux. » »

La lecture du Guide Bleu, dédié à la Norvège, m’a incité à modifier l’itinéraire de l’agence. Je prends Styrn, puis je rejoins la Gamle Styrnefjellsvegen (la vieille route de Strynefjell). C’est un col (fermé en hiver et interdite aux caravanes). Vieille route, mais qui mène néanmoins au Geirangerfjord, l’objectif principal du jour.

Je commence donc par une partie de transition. Quand je parle de transition dans ce pays, cela veut dire cela :

Stryn
Pas mal non ?
Après cette petite transition, j’entreprends l’ascension de la Gamle Styrnefjellsvegen. Elle va se révéler F.A.B.U.L.E.U.S.E. Pour ceux qui connaissent, à son début, elle ressemble à l’ancienne route du Gothard depuis Andermatt, sans les pavés, mais en plus longue avant de rejoindre le sommet.

La journée est d’autant plus belle que le soleil est de la partie. La preuve en photo avec les photos du sommet du col. Le panorama prend aujourd’hui une dimension XXL.

Le panorama XXL avec les deux motards écossais

Au sommet, c’est également l’heure de la rencontre avec un couple de motards écossais également en BMW GS, mais pas Adventure. Ils me demandent de les prendre en photos. Ils me prennent également en photo. Souvenir:


A noter que nos deux Ecossais ont passé leur vacances en Suisse en 2015. Ils étaient à Thoune, ont grimpé le Grimsel et la Furka. Au bas du col, nous allons faire ensemble un bout de route. Sympa. Je les croiserai en fin de journée, moi à pieds, eux sur leur moto, à Ålesund.

Comme hier, le sommet du col s’étire sur plusieurs kilomètres avant de redescendre. Rapidement, la route goudronnée fait place à une route en terre très acceptable. Tellement dure qu’elle ressemble à une route goudronnée. Prudence néanmoins, j’enclenche par précaution le mode Enduro. Et vogue le navire.

Du bas du col au Geirangerfjord, la route est tout bonnement somptueuse. Je me réjouis de la refaire demain dans l’autre sens.

Je plonge ensuite sur le Geirangerfjord. Je m’arrête pour prendre des photos. Un navire de croisière est là dans le port. Je prends une photo de catalogue de croisière. Hallucinant. La vue est à couper le souffle.


Vient le temps de reprendre la descente avant la montée par la route des Aigles. Très belle route. A son début, elle offre un nouveau point de vue sur le fjord. Y a pire dans l’existence. La foule est là. Difficile de faire original au niveau photographique.

Je reprends mon ascension, puis je pique sur Eisdal pour prendre le ferry pour Linge. J’arrive juste au moment de la fin de l’embarquement. Zéro attente, une petite place attend ma moto. Trop cool.

A Linge, je prends la Rv 63, puis la Rv 650 pour Ålesund. Ces routes me permettent de longer un bras du Geirangerfjord. Absolutely delicious. Je rejoins ensuite la E136, mais mon GPS, calé sur routes sinueuses, me trouve une alternative très séduisante et charmante. Quelle journée réussie !

Skodje

A 16h45, j’éteins le moteur. Je suis arrivé à Ålesund. Une douche et hop une visite de ville. J’y ferai mon footing en montant au belvédère avec ses 418 marches pour y arriver. Mais c’est une autre histoire que je vous conterai plus tard.

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Vendredi 8 juillet : Photo du jour #Roadtrip #Norvège 2016

8 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Quelques heures avant la rencontre avec les Indonésiens, j’ai réalisé la photo suivante avec Martin et sa fille au sommet de la route des Trolls.


C’était sur l’une des passerelles prévue pour prendre les photos.

En apercevant Martin et sa fille dans cette posture, je n’ai pas pu m’empêcher de les prendre en photo. Puis je me suis approché de Martin : « Have you an email? », lui ai-je demandé. Interloqué, je lui ai montré alors la photo.

N’ayant pas de papier, il m’a tendu son iPhone et je lui ai noté mon adresse mail. Ce soir à l’étape, je lui ai envoyé les deux photos.

La réaction de Martin a été la suivante : « Aujourd’hui, il y aura des milliers de photos de ce lieu telle les miennes. Par contre, celle-ci sera unique ».

Pas faux cher Martin de Suède.

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