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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Roadbook

Sur la route du #Rhin. Jour 5. Le Rhin romantique et le Nom de la Rose

21 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. A l’occasion de ce 5ème jour, nous restons dans les parages de Bingen am Rhein à la découverte de cette partie du Rhin romantique.

Le Rhin dit romantique couvre une soixantaine de kilomètres entre Bingen et Coblence. Une multitude de châteaux sont répartis tout au long du parcours ainsi que le fameux rocher de Lorelei.

En ce vendredi matin, le temps est encore très instable et même orageux. Nous en profitons pour rester tranquillement à l’hôtel et attendons la fin de la matinée. Finalement la journée sera moins ensoleillée que prévue.

Le bac à Bingen am Rhein

Le premier objectif de notre journée consiste à rejoindre l’abbaye d’Eberbach. Pour ce faire, il nous faut d’abord traverser le Rhin à l’aide d’un ferry.

L’abbaye d’Eberbach

L’abbaye d’Erbach a servi de décor au film du Nom de la Rose de Jean-Jacques #Annaud, adaptation du célèbre roman d’Umbeeto Eco.

Le site est magnifique et est situé dans les collines jouxtant le Rhin. En effet, dans cette zone du Rhin romantique, très vite le décor change et vous prenez de l’altitude. Un peu à la manière de la côte italienne du côté de Gênes. Les routes également sont plus étroites, voire montagneuses.

L’abbaye est vraiment magnifique. On peut la visiter en saison de 10h00 à 19h00 d’avril, y manger et même y dormir (https://kloster-eberbach.de/en/hotel-gastronomy/).

A ne pas manquer.

Une fois la visite faite (comptez bien une heure et demie au moins), nous repartons pour rejoindre le centre des visiteurs de la Lorelei. Nous serpentons entre les collines et les déviations dues aux travaux. Le temps est maussade et la température oscille entre 17 et 18 degrés.

Arrivés au centre des visiteurs, il est temps de pique-niquer avant de contempler la magnifique vue sur le Rhin depuis le rocher. Ce rocher est un must.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

D’une part, c’est le nom d’un rocher qui culmine à 132 mètres au-dessus du Rhin à proximité de Sankt Goarshausen (Saint Goarshausen en français) en Allemagne (Rhénanie-Palatinat). L’endroit est le plus étroit du Rhin, car l’avancée du rocher réduit d’un quart la largeur du fleuve.

Vue depuis le rocher de la Lorelei

Ensuite, Lorelei (#Loreley, #Loreleï ou #Lorely) est aussi le nom d’une nixe (nymphe de la mythologie germanique) qui attire les navigateurs du Rhin jusqu’à leur perdition par ses chants, comme les sirènes de la mythologie grecque ancienne. Cette légende de la Loreley sur son rocher a inspiré de nombreux artistes.

Château douanier de Pfalzgrafstein

Nous redescendons ensuite au bord du Rhin pour revenir sur Bingen. C’est l’occasion d’observer les résultats de la montée des eaux comme avec le château douanier de Pfalzgrafstein en face du village de Kaub. En même temps, la situation ici n’est de loin pas aussi dramatique que plus haut le long du Rhin, plus particulièrement vers Bonn et Cologne.

Nous retraversons le Rhin en ferry vers Lorch (la route est en travaux) pour rejoindre ensuite tranquillement Bingen.

A suivre…

Sur la route du #Rhin. Worms et Bingen (jour 4)

20 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce jeudi 15 juillet, le temps tourne au sec. Enfin, car la situation du Rhin est préoccupante par endroits.

Nous ne pourrons pas d’ailleurs nous rendre sur les bords du Rhin à Spire, une des trois romanischen Kaiserdome avec Worms et Mayence. Tous les accès sont bloqués en raison du niveaux des eaux. Tant pis.
Nous poursuivons donc notre route jusqu’à Worms.

Worms – Cathédrale

Deux trois photos et c’est dans la boîte.

Worms – Cathédrale

A noter que la ville célèbre les 600 ans de la Diète de Worms, convoquée par Charles-Quint.

Worms – Cathédrale

Durant celle-ci, mais en marge, la Cour donna audience les 17-18 avril à Martin Luther. A la suite de celle-ci, L’édit de Worms fut promulgué qui mis à ban Luther. Le 4 mai 1521, Luther était extrait secrètement de Worms par son protecteur, le prince-électeur Frédéric III de Saxe, et mis en sécurité au château de la Wartbourg, à Eisenach.

Nos poursuivons ensuite à travers la campagne et de magnifiques champs de blé ainsi que des vignes. Par moment, les cyprès en moins, le paysage vallonné à des petits airs de Toscane.

Nous arrivons vers 18h00 à notre étape du soir: Bingen am Rhein.

Bingen am Rhein

A l’arrivée, et depuis lundi, nous avons dépassés les 1000 km à moto. Bingen marque le début du Rhin romantique. Nous y restons deux nuits.

Bingen am Rhein

Une rapide promenade le long du Rhin nous permet de visualiser la montée des eaux et d’avoir un petit aperçu de ce caractère romantique qui nous attend demain.

Sur la route du Rhin : Laufenburg (jour 3)

19 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette troisième étape, nous zigzaguons entre la Suisse et l’Allemagne jusqu’à Bâle avant de quitter définitivement le Suisse et poursuivre en direction de Strasbourg

Le Rhin proche de déborder à Laufenburg

La découverte du jour côté suisse et allemand nous attend à Laufenburg. A l’image de Saint-Gingolph, cette cité est coupée en deux avec une partie suisse sur la rive gauche du Rhin et la partie allemande sur la rive droite. Un pont les relie.

Laufenburg, côté allemand

Comme beaucoup de cités fondées au Moyen Âge et dans le canton d’Argovie, Laufenburg est une création des Habsbourg qui en 1173 deviennent les avoués du monastère. Rodolphe II de Habsbourg est considéré comme le fondateur de la ville. Rodolphe II donc l’empereur du Saint-Empire qui a sa mort en 1232 amènera trois communautés alpestres à rédiger un pacte…

La séparation politique en deux du village n’intervient elle qu’en 1802. La faute à Napoléon et au traité de Luneville qui établit désormais que la rive gauche de Zurzach à Bâle revient à la Suisse et la rive droite a l’Allemagne.

Article II
La cession des ci-devant provinces belgiques à la République française, stipulée par l’article III du traité de Campo-Formio, est renouvelée ici de la manière la plus formelle, en sorte que Sadite Majesté Impériale et Royale, pour elle et ses successeurs, tant en son nom qu’au nom de l’Empire germanique, renonce à tous les droits et titres aux susdites provinces, lesquelles seront possédées à perpétuité, en toute souveraineté et propriété, par la République française, avec tous les biens territoriaux qui en dépendent.

Sont pareillement cédés à la République française, par Sadite Majesté Impériale et Royale et du consentement formel de l’Empire :

1 – Le Comté de Falkenstein, avec ses dépendances ;

2 – Le Fricktal et tout ce qui appartient à la Maison d’Autriche sur la rive gauche du Rhin, entre Zurzach et Bâle ; la République française se réservant de céder ce dernier pays à la République helvétique.
Source : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Traité_de_Lunéville

Au niveau religieux, Le deux Laufenburg ont toujours été séparés puisque la frontière entre les diocèses de Bâle et de Constance passait par le Rhin. Donc Réformés sur la rive gauche et catholiques sur la rive droite.

Le pont actuel en béton

Le pont de bois, connu dès le haut Moyen Age, fut détruit à d’innombrables reprises par le feu, l’eau ou la guerre. En 1910, lors de la construction de la centrale électrique, il fut remplacé par un ouvrage en béton de Robert Maillart. Un autre pont, situé à environ mille mètres en amont, fut inauguré en 2004.

Économiquement, la ville se développa grâce à des ressources diversifiées: commerce de transit, marché, traitement du fer extrait des mines du Fricktal entre le XIIIe et le XVIIIe s. (fonderies et forges). Mais la principale source de revenus provenait du transport de marchandises sur le Rhin. Laufenburg était aussi considérée comme le plus important lieu de pêche au saumon sur le Rhin.

L’amélioration des routes et l’arrivée du chemin de fer modifie la donne et conduit au déclin économique de la cité. La construction de la centrale électrique en 1910, la plus grande de Suisse alors, a pour conséquence la fin de la remontée des saumons.

Au fond le barrage de la centrale électrique.

Voilà donc pour notre principal arrêt du jour. Finalement la pluie n’est survenue qu’en fin de notre périple et relativement à notre arrivée à Strasbourg à 17h30, ville étape de notre descente du Rhin.

Source : article Laufenburg du DHS.

Sur la route du Rhin : Dissentis – Schaffhouse (jour 2)

17 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette deuxième étape, nous rejoignons le lac de Constance où le Rhin se déverse, puis reprend son cours.

Au lever du jour, le temps est entre le gris et la pluie. Les prévisions n’ont cessé de changer. Il est impossible de savoir le temps que nous allons rencontrer sur la route ou de viser une fenêtre météo.

Après un excellent déjeuner, nous chargeons la moto. Il est 9h08 quand nous démarrons. Les quelques rares gouttes de pluie disparaissent rapidement. Nous serons finalement au sec jusqu’à Bad Ragaz.

En descendant sur Coire, nous pouvons tout en roulant observer le Rhin. Il est fort agité et brun. Il charrie les eaux du ciel qui se sont déversées durant la nuit.

Après Coire, brièvement sur les coteaux, nous admirons encore le Rhin. Après, il nous sera grandement enlevé de la vue. Il faudrait systématiquement le traverser de la Suisse au Liechtenstein ou l’Autriche pour l’observer. Ou alors prendre l’autoroute.

Il est midi et quart lorsque nous nous arrêtons à Alstätten. Juste au moment où le ciel se déchaînent. Bien vu. Nous en profitons pour manger au Landgasthof Badhof. L’accueil est sympathique et la nourriture excellente. Le décor de la salle vaut le détour, surtout le plafond.

Quand nous repartons, la pluie revient rapidement nous accompagner jusqu’au premier pont de chute du jour : Fussach. Fussach nous amène à une incursion en Autriche. C’est là que le Rhin se jette dans le lac de Constance soit l’Obersee (« lac supérieur »).

Fussach – le Rhin se déverse dans le lac de Constance

Nous reprenons ensuite la route direction Rheinheck pour longer le lac de Constance sur la rive suisse jusqu’à Stein am Rhein où le Rhin reprend son allure fluviale.

Stein am Rhein – le Rhin reprend son cours

Désormais c’est le Haut Rhin.

Stein am Rhein – direction Schaffhouse

En reprenant la route, la pluie cesse rapidement et c’est au sec que nous atteignons juste avant 17h00 la charmante ville de Schaffhouse pour notre étape du soir. Le Kronehof nous attend.

Schaffhouse – bord d’un Rhin

Nous avons ainsi parcouru près de 290 km. La météo pour le troisième jour s’annonce également compliquée.

Vue depuis la chambre d’hôtel

A suivre…

Sur la route du Rhin : Oberalppass – Dissentis (jour 1)

16 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalppass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Moteur.

Pour cette première étape, il s’agit d’abord de rejoindre l’Oberalppass, puis de passer la nuit à Dissentis.

En ce lundi 12 juillet, le temps est agréable. La température au départ à 9h30 est de 22 degrés. Elle sera également de 22 degrés à notre arrivée. Au plus bas, elle sera autour de 16 degrés. Le temps est nuageux à ensoleillé. Le vent sera bien présent au passage des cols.

Col du Grimsel et son barrage

Pour rejoindre l’Oberalppass, nous commençons par le col du Jaun avant de rejoindre Interlaken, puis Meiringen et entreprendre la montée des cols alpins du Grimsel et de la Furka. Nous redescendons ensuite sur Andermatt avant de rejoindre enfin l’Oberalppass.

Col du Grimsel

Les principales difficultés du jour seront les multiples chantiers routiers. Arrivé à Hospenthal, c’est compliqué, car le tunnel du Gothard a été fermé dans les deux sens en raison d’un incendie.

Gare de Gletsch au pied du Grimsel (et de la Furka)

Arrivé à l’Oberalpass, la source du Rhin est signifiée par le phare le plus haut en altitude. Il s’agit d’un phare provenant de Rotterdam et qui a été acheminé en camion au sommet de l’Oberalppass !!! Bon, la source réelle se situe à une heure cinquante de marche du sommet du col, mais l’idée y est.

Très concrètement, le Rhin antérieur jaillit du lac Tomasee (à 2345 m d’altitude), à 3 km au sud du col de l’Oberalppass. A quelques kilomètres à l’ouest de Coire, près de Reichenau/Tamins, il se jette dans le Rhin antérieur, prenant le nom de «Rhin alpin» jusqu’au lac de Constance.

Un phare pour marquer la source du Rhin – Oberalpass

La descente du col de 2044 m, qui relie les cantons d’Uri et des Grisons, mène jusqu’au val Tujetsch. Nous rejoignons ensuite Sedrun via de charmants villages, tels que Selva et Rueras.

Vue sur le Lukmanier depuis la chambre d’hôtel – Disentis

Nous arrivons vers 16 heures à Disentis/Mustér. Disentis, ou Mustér, est le chef-lieu de la Surselva, rendue cultivable par les bénédictins. L’église baroque surplombe le village. Après que des troupes françaises aient incendié Disentis et son monastère en 1799, le bâtiment fut entièrement rénové à la fin du 19ème siècle et se présente aujourd’hui dans toute sa splendeur. Il domine le village et la vallée. Impressionnant.

Abbaye de Disentis

Pour en savoir plus sur l’abbaye : My Switzerland

L’étape du soir nous amène à découvrir les Capuns, spécialité succulente grisons.

Demain le temps s’annonce humide à très humide. A suivre donc…

Destinations : Cols du Pillon et du Jaun (27.04.2021)

29 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

Après une journée continue et alors que le soleil était encore présent avant de céder sa place à la pluie, l’occasion était trop belle de prendre ma brêle pour profiter du temps et des cols de la région.

Cela a été aussi L’occasion aussi d’apprécier une nouvelle fois la qualité des anciennes optiques Pentax associées à mon Pentax KP.

Cependant, une petite surprise m’attendait en arrivant vers les Diablerets. Le soleil laissait place à des nuages. Rien de grave, même si trois gouttes de pluie pointeront le bout de leur nez vers Gstaad.

Au sommet du Pillon, la neige reste cependant bien présente dans le décor, mais pas sur la route. Tant mieux, dans le fond, car en l’absence de soleil, la neige apporte ainsi un petit plus à mes photos.

Alors, je vous propose deux premières photos pour donner l’impression d’un paysage entièrement enneigé au sommet du col. Elles sont prises avec l’objectif SMC -Pentax-A 24mm 2.8 (équivalent ici 36mm à en APS-C).

Le panneau du col. Tout semble enneigé sous cet angle.

Plan plus large avec le sommet de Glacier 3000 en perspective.

Le rendu des images est très intéressant avec l’objectif SMC Pentax-A 24mm, construit entre 1984 et 1989) et le Pentax KP qui présente l’avantage d’un travail personnalisé à l’aide de ses molettes (iso, ouverture, vitesse).

L’utilisation ensuite du SMC Pentax-M Macro 100mm 4.0 permet à l’œil de s’approcher et de mieux distinguer les détails d’une partie des installations de Glacier 3000.

La qualité de l’image et plus particulièrement des détails est impressionnante de la part d’un objectif produit entre 1977 et 1984. Le fait que le réglage de la netteté doivent être réalisé manuellement ainsi que le choix de l’ouverture ne posent pas de problème particulier.

Dans mon utilisation de ces objectifs vintage, je travaille toujours en mode manuel. A l’aide du bouton vert au dos du KP, je peux régler la vitesse de déclenchement. Me concernant, j’ajoute généralement deux crans supplémentaires de vitesse par rapport au calcul du boîtier. Pour l’ouverture, le Pentax 24mm comprend un mode automatique qui peut directement être gérée par le boîtier ou je peux la choisir manuellement. Pour le Pentax 100mm, c’est à moi de choisir l’ouverture sur l’objectif. A noter que le ciel gris et la présence de la neige rendent difficile le calcul adéquat de la vitesse. J’ajouterai quatre crans de vitesse plus élevées au lieu des deux habituelles pour parvenir au rendu attendu.

Une dernière photo, recardée au format carré, avant de partir réalisée avec l’objectif SMC Pentax-A 24mm dans la direction que je vais suivre.

Les installations de départ, un traditionnel car postal et la route direction Gstaad.

Il est ensuite temps de reprendre la route direction Gstaad, puis le col du Jaun. Comparativement à dimanche, où les motos fourmillaient de partout en bande comme en solo et occupaient le moindre interstice d’espace laissé disponible au bord des routes, c’est en ce mardi le jour et la nuit.

Seuls deux motos m’accueillent brièvement au sommet du Jaun avant de bien vite repartir me laissant profiter seul des lieux fermés et déserts. Je croiserai ensuite un cycliste et c’est tout. Le col a tout d’une ville fantôme. Ici cependant la neige est déjà plus rare qu’au sommet du Pillon.

Comme dans les villes fantômes laissée à l’abandon, le visiteur peut tomber sur des vestiges d’un passé alors glorieux (photo iPhone 12 mini)

CaptainAdventure comme seul au monde (photo iPhone 12 mini)

En redescendant, je profite pour m’arrêter au village du Jaun pour boire un café et prendre des photos de la cascade. Je jongle avec les deux optiques prises ce jour avec moi.

La cascade prise au 24mm (SMC Pentax-A 24mm)

La cascade prise au 100mm (SMC Pentax- M 100mm)

J’en profite aussi pour tester le mode macro :

Je remonte ensuite en selle pour rentrer tranquillement à la maison. Globalement, ce fut une agréable balade et une bonne occasion pour utiliser mes optiques vintages. Et d’apprécier une nouvelle fois l’ergonomie et la qualité du travail réalisé avec mon Pentax KP.

Destination : Langenthal – Sankt Urban – Kappel am Albis – 09.04.2021

16 avril 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le contexte actuel limitant nos déplacements, ma deuxième série de périples en Suisse et à moto relativement à des lieux emblématiques d’histoire en Suisse a débuté le vendredi 9 avril 2021. Cette série est plus particulièrement en lien avec la question des conflits religieux en Suisse. La première destination de cette série a été pour Kappel am Albis, connue pour avoir été le lieu d’affrontements à deux reprises (1529 et 1531) entre catholiques et protestants au 16ème siècle. Dans ce premier billet, je vais me concentrer sur le roadbook du jour. Moteur !

En ce début avril, la température n’engage pas à partir au lever du jour. Je vais attendre prudemment les 10 heures et même les 19h30 avant d’entreprendre ma journée à moto.

Mon premier objectif consiste à rejoindre le plus rapidement possible la charmante cité de Langenthal qui présente de l’intérêt pour elle-même et également pour être à proximité de l’ensemble baroque et hors-norme de l’abbaye de Sankt-Urban (Saint-Urbain).

Je m’engage donc à Châtel-St-Denis sur l’autoroute que je ne quitterai qu’à Kircherberg pour rejoindre Langenthal à l’heure de midi et de sa pause. Je m’arrange quand même pour faire une pause au Grauholz.

La dernière fois que je m’étais arrêté dans cette cité, il y a plus de cinq ans, celle-ci était en plein travaux de réhabilitation et de « piétonnisation » de son centre-ville. Son centre-ville était totalement éventré. Aujourd’hui, la place est largement faite aux piétons. Très agréable.

La Langete
La Langete

Je découvre la Langete, rivière affluente de l’Aar, qui traverse la cité et en la suivant l’Ancien Moulin. Ce dernier sert actuellement de centre de vaccination covid-19 et le restaurant attenant offre des repas à l’emporter.

L’Ancien Moulin
L’Ancien Moulin

J’en profite pour prendre avec moi un repas chaud que je peux manger sur une ancienne pierre du moulin.

La table est dressée.
La table est dressée.

Après cette pause agréable, je parcours quelques kilomètres pour rejoindre Sankt-Urban et son imposante abbaye. J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter cette abbaye, un des chef d’oeuvres de l’art baroque en Suisse et avant-poste catholique faisant face à l’imposant voisin bernois, terre protestante.

Pour cette nouvelle visite, je cherche un point de situation me permettant de replacer le mieux possible cette abbaye par rapport à son environnement proche. Pour cette fois-ci, ce sera depuis l’arrière de l’abbaye. Elle la présente avec en face le territoire bernois. On peut déjà constater sa taille démesurée par rapport au reste du bâti environnant. Sa démesure reste palpable en ce début de 21ème siècle.

L’Abbaye de Sankt Urban le regard tourné direction le canton de Berne

D’ailleurs en cherchant un point de vue, j’ai eu l’occasion d’en faire le tour et de me rendre encore plus compte de l’importance du site (dimensions, taille, activités, etc.). Je reviendrai à une autre occasion pour l’immortaliser depuis le canton de Berne, de face avec son côté rempart au protestantisme (à moins que cela ne puisse être considéré comme l’avant-poste de la menace catholique…).

Je poursuis ensuite mon périple en serpentant dans la charmante campagne lucernoise. Je rejoins progressivement Reiden, ma commune d’origine, puis je poursuis en direction du lac de Sempach. A partir de Sursee, je longe pour la première fois la rive nord du lac, longeant l’autoroute et je découvre passablement de sites charmant de baignade. Je passe à côté du site de la bataille de Sempach (1386) et poursuis ensuite en direction de Hochdorf.

A Sins, il est temps de faire une pause-café (quelle bonne idée que de prendre un Thermos) avant de rejoindre Kappel am Albis, objectif du jour.

Kappel am Albis et son abbaye

Là, également je vais découvrir un imposant site religieux qui écrase les alentours de son importance. En effet, le village est connu par la fondation en 1185 de l’abbaye de Kappel par les cisterciens venus de l’abbaye d’Hauterive (Neuchâtel). Je vais passer deux heures en ces lieux. En premier lieu pour découvrir l’abbaye, puis le bosquet immortalisé par la soupe au lait de la première guerre de Kappel (1529) pour terminer par le mémorial consacré à Zwingli, le Calvin zurichois, mort en ces lieux lors de la deuxième guerre de Kappel (1531). Ce seront les sujets de mes prochains billets.

Captain Adventure comme équipage du jour

Il est près de 18h30 lorsque j’aurai fait le tour de ces lieux, pas toujours facile à trouver). Compte-tenu de l’heure, je n’ai pas trop le choix. Ce sera l’autoroute pour rejoindre Lucerne, puis Berne, Fribourg et la maison.

Le parcours de La Tour-de-Peilz à Kappel am Albis : https://calimoto.com/calimotour/ltp-langenthal-kappel-r-3EhLCseTUL

Destination : Bevaix (site clunisien) – 08.04.2021

12 avril 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le contexte actuel limitant nos déplacements, je vais entreprendre plusieurs séries de périples en Suisse et à moto relativement à des lieux emblématiques d’histoire en Suisse. Ces périples donneront lieu à des reportages photos. Une de ces séries sera consacrée à des sites clunisiens reconnus en Suisse1. Ma première destination dans cette série a été, le jeudi 8 avril, pour le site du Prieuré Saint-Pierre de Bevaix (NE). Moteur !

Avant de présenter le site du Prieuré Saint-Pierre de Bevaix (NE), quelques indications « techniques » relativement à ces reportages et à cette série sur les sites clunisiens reconnus en Suisse.

Pour ces reportages, j’allie le principe de mes roadbooks à moto. Les photos seront réalisées avec mon Pentax K-1 et principalement sur trépied.

L'équipage du jour avec le matériel photo à l'arrière.
L’équipage du jour avec le matériel photo à l’arrière.

Pour l’identification des sites clunisiens reconnus et les informations les concernant, je me base principalement sur deux sites forts utiles :

  • Les chemins de Cluny en Suisse : https://viacluny.ch/les-chemins-de-cluny-en-suisse/
  • L’encyclopedie numerique de Cluny et des sites clunisiens : http://www.clunypedia.com/

Sur la carte ci-dessus, vous pouvez identifié la localisation du Prieuré et des vignes afférentes en bas à droite en rouge. Au centre du village (11), vous disposez également de la localisation du Temple, réutilisant des éléments de l’ancien prieuré.

Ancien Prieuré de Bevaix

Concernant le Prieuré Saint-Pierre de Bevaix (NE), celui-ci trouve son origine en 998, lorsque Rodolphe – peut-être avoué à la cour de Bourgogne – donne à Cluny une petite église avec un ensemble de terres, près de Neuchâtel, le long de la rive nord du lac du même nom.

Ancien Prieuré de Bevaix : vue sur la vigne et le lac, direction Neuchâtel

Le prieuré est solidement doté : dix domaines agricoles et quarante serfs avec leurs familles. Vers 1120, il est placé sous la dépendance du prieuré de Romainmôtier, à 42 km de là. Il mène aux XIIe et XIIIe s. une existence modeste tournée vers l’administration de ses domaines. L’église prieurale, reconstruite à la fin du XIIe s., est séparée par un mur intérieur : aux moines le chœur et aux paroissiens la nef. Mais à partir du siècle suivant, le prieuré n’abrite plus qu’un seul moine, voire aucun. Le 22 avril 1531, avec la Réforme, le prieur perd son pouvoir d’administration ; le 30 avril, il est remplacé par un laïc. Le prieuré est sécularisé. Ses revenus forment désormais la seigneurie de Bevaix.

Ancien Prieuré de Bevaix : vue sur la vigne et le lac, direction Yverdon-les-Bains

L’ensemble prieural de Bevaix fut démantelé au cours du XVIIe s. et son église remplacée par une grange. Ne comportant plus que quelques pans de mur des bâtiments originels, il est aujourd’hui propriété du Conseil d’Etat neuchâtelois (gouvernement cantonal), lieu de réceptions occasionnel.

Ancien Prieuré de Bevaix : vue sur la vigne, le lac et les montagnes

Le prieuré lui-même est démantelé à la demande des paroissiens au profit d’un temple dans le village lui-même. Ce temple réutilise de nombreux éléments de l’ancien prieuré. Le temple est situé au centre du village et au bord (vraiment) de la route cantonale.

Ancien Prieuré de Bevaix : vue sur la vigne, le lac et les montagnes

La fiche complète (clunypedia) sur le site du Prieuré Saint-Pierre de Bevaix : http://www.clunypedia.com/sites/suisse/bevaix

Retrouver l’album des photos Flicrk des sites clunisiens suisses : https://flic.kr/s/aHsmVefzBN

Le roadbook : La Tour-de-Peilz – Forel – Mézières – Peney-le-Jorat – Ependes – Mathod – Vuiteboeuf – Sainte-Croix – Fleurier – Couvet – Bevaix – Neuchâtel – Cudrefin – Avenches – Grolley – Romont – Semsales – La Tour-de-Peilz

  1. Les chemins de Cluny en Suisse : https://viacluny.ch/les-chemins-de-cluny-en-suisse/ ↩

Cette plaque de vélo a mon âge… et est difficilement biodégradable.

24 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

Cette plaque de vélo a mon âge… et est difficilement biodégradable.

Ce dimanche, nous avons découvert le sentier de la truite à Tolochenaz. C’est une superbe promenade que je ne peux que vous conseiller. Nous avons notamment pu observer des hérons dans leur nid dans les arbres ou des martins-pécheurs.


Mais pas que… En traversant la grève, notre regard a été attiré par cette plaque de vélo datant de 1962, échouée sur le sable.


Si nous ne savons pas depuis combien de temps et comment cette plaque s’est retrouvée dans le lac, puis sur la grève, il est clair que vu son état elle a longtemps séjourné dans l’eau. Une preuve en quelque sorte que les décharges sauvages dans la nature ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier… Malheureusement.

Bien entendu, nous l’avons ramassée. Datant de mon année de naissance, je vais la conserver.

Il faut savoir que les plaques de vélo ont été une particularité suisse. Sur la voie publique, les bicyclettes ne pouvaient circuler que si elles portaient cette plaque officielle. Les premières plaques ont été embouties en 1892 et les dernières, en 1988. Même en ce qui concerne les millésimes les plus récents, il est probable qu’il n’en subsiste pas plus de 300 exemplaires dans aucun canton.

Vous pouvez les retrouver sur le Musée Suisse de Plaques de Vélo (https://www.yearinitials.com/fr), le plus grand musée virtuel en Europe en la matière. En consultant le site, vous pourrez faire l’acquisition d’une plaque de vélo VD datant de 1962, avec certificat d’authenticité, pour la « modique » somme de chf 287.50 ! Peut-être que, si la personne s’en étant débarrassée, avait pu imaginer la valeur qu’elle prendrait, aurait-elle réfléchi à deux fois avant de le faire.

Il était une fois 2020… : la totale

1 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

Je vous offre l’ensemble de la rétrospective en une photo par mois en un seul billet pour bien commencer 2021. Encore une fois tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Et au plaisir de vous rencontrer ici ou ailleurs.

Il était une fois 2020… : Lutry – dimanche 5 janvier

Début janvier, le bord du lac Léman brille baigné par le soleil en ce premier week-end de l’année. L’air est frais. Le plongeoir n’accueille encore que les mouettes. La situation sanitaire en Chine paraît encore bien loin.

Il était une fois 2020… : Londres – samedi 1er février

Profitant de l’intersemestre et avant de reprendre avec le semestre de printemps, nous profitons pour faire un break de deux jours et demi sur un week-end à Londres.
Nous sommes samedi. Les rues sont joyeuses et bondées.

Dans le métro et les rues bondées, seuls les Asiatiques portent un masque. Mais la pandémie se rapproche. Serons-nous les prochains.

Personne ne se doute encore que les vacances d’été se dérouleront pour l’écrasante majorité d’entre nous dans notre propre pays.

Il était une fois 2020… : La Tour-de-Peilz & Blonay – dimanche 15 mars

En ce dimanche 15 mars, tout a basculé depuis deux jours. Le vendredi 13 mars, les décisions me plongent dès le lundi 16 mars en télétravail. Nous basculons dans le confinement. Les sorties sont limitées au strict minimum.

La circulation sur l’autoroute se fait rare déjà en ce dimanche après-midi.

Désormais, je rythme mes journées avec une sortie quotidienne de 30 minutes à 1 heure à pied dans la campagne avoisinante. Je n’ai pas à me plaindre. Le cadre est magnifique et apaisant.

Le quotidien proche devient mon support photographique privilégié lors de ces promenades jusqu’au mois de juin et à nouveau depuis fin octobre et le retour au télétravail.

Finalement, la moitié de mon année 2020 a basculé en mode télétravail et confinement plus ou moins complet.

Il était une fois 2020… : Les Ludoviales – jeudi 30 avril

Je, tu, nous, ils zoomons (et équivalents).
Voilà probablement la photo résumant le mieux le passage au télétravail en 2020.

En même temps, la situation exceptionnelle a mobilisé également des énergies exceptionnelles. Les Ludovia français, suisse, belge et canadien se mobilisent pour organiser pendant les vacances de Pâques les Ludoviales (du 27 au 30 avril), notre première expérience entièrement en ligne, pour des retours d’expérience, des ateliers, des mises en perspective (conférence, tables rondes) de ce basculement de nos systèmes scolaires entièrement à distance depuis un mois et demi.

Un truc de ouf réussi et un besoin énorme de pouvoir échanger pour tous les participant•es. Que cela fait du bien !

Site : http://ludoviales.com/

Il était une fois 2020… : Les Ecorcheresses – dimanche 17 mai

Deux mois de confinement sont passés. Les règles s’assouplissent quelque peu, même si les lieux publics sont encore fermés pour la plupart.

La situation sur les routes et en traversant les localités est étrange. Je croise peu de gens. Devant quelques restaurants, des personnes attendent en file indienne et masqués pour prendre leur repas à l’emporter. Il s’agit presque de villages ou villes fantômes.

Au début mai, la circulation automobile est très restreinte. Par contre, par beau temps, les motos sont les reines de la route.

Les premières virées sont étranges. Je regarde le paysage et les alentours de manière nouvelle. Après deux mois d’enfermement quasi complet, les premiers tours de roue me donnent l’impression de redécouvrir un monde qui avait disparu.

C’est l’occasion de revenir à d’anciens modes de roadtrip également. Il s’agit de limiter les contacts et de suppléer à la fermeture des établissements publics en se confectionnant un pique-nique. Et en oubliant pas le papier de toilette.

Il était une fois 2020… : Lac de Morat – vendredi 19 juin

Après trois mois de télétravail, les jambes et la tête fourmillent d’un besoin de sortir de ce temps immobile où la semaine et le week-end ne se distinguent guère.

Alors, profitant de ma fonction président de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire, je décide de me rendre à l’occasion dans les locaux de la fondation. Ceux-ci se trouvent à Yverdon-les-Bains. Et je peux y travailler seul ou avec Yvonne Cook, ma collègue de la fondation. Je change ainsi de cadre de travail et je me change aussi les idées.

J’en profite également pour prendre des chemins de traverse en rentrant avec ma moto.

Ce jour-là, le ciel est gris et même pluvieux. Qu’importe. Je zigzague dans le Vully et je m’arrête au bord du lac de Morat, histoire de profiter du paysage.

Il était une fois 2020… : Monument de la Résitance Thines – mardi 28 juillet

Finalement, nous sommes arrivés à l’été avec les projets de vacances suspendus à l’ouverture éventuelle des frontières.

Pour nos amis québécois, nous savons déjà que nous n’aurons pas l’occasion de les accueillir lors de leur voyage familial en Europe.

Reste une dernière semaine, pour laquelle il était prévu de rejoindre une partie de la famille en Ardèche.

Début juillet, les frontière s’ouvrent en Europe et il devient possible de rejoindre la famille en Ardèche. Nous descendons à moto. Une fois encore, nous profitons de la moto pour rester largement autonome et pique-niquer plutôt que de s’arrêter dans un établissement public.

Durant le séjour, j’en profite pour une journée en solo à moto dans la région. C’est ainsi que je vais découvrir le village de Thines auquel il faut accéder à pied et à son monument de la Résistance.

Il était une fois 2020… : Coire – mardi 4 août

L’été 2020 a été l’occasion pour de nombreux Romands de passer leurs vacances en Suisse alémanique. Ils seront nombreux à se rendre notamment dans les Grisons.

Pour ma part, je m’y rendais déjà régulièrement. Début août, je profite également pour une mini-semaine à moto en Suisse.

Pour 2020, je me décide pour un parcours m’amenant au Tessin, dans les Grisons, les cantons de Saint-Gall, Appenzell, Uri et Berne.

Comparé à la situation vécue en Suisse romande, celle vécue pendant ce séjour en Suisse allemande était particulière avec notamment peu de mesures de protections et peu distanciation sociale.

Finalement, la réalité de la pandémie n’a touché la Suisse allemande qu’en décembre de cette année. Ce qui nous amène à un quasi-confinement en cette fin d’année et jusqu’au 22 janvier 2021.

Il était une fois 2020… : Vevey – samedi 12 septembre

La culture a été une des principales victimes de la pandémie. La situation est dramatique pour les personnes qui en vivent.

Dans ce contexte, la tenue du Festival Images a été une véritable bouffée d’air et une forme de petit miracle.

C’est un festival que j’apprécie tout particulièrement par son parti-pris. Il consiste à amener la culture vers/avec les gens, dans les lieux qu’ils fréquentent ou qu’ils sont ravis d’investir.

Comme d’habitude, cette édition a été remarquable. Un grand merci à Stefano Stoll et à son équipe. Vivement 2022.

Il était une fois 2020… : St-Moritz – mercredi 21 octobre

Si nous avons été en mesure de débuter l’année académique 2020-2021 partiellement dans les salles de cours, la situation est devenue rapidement fragile et tendue.

Difficile de ne pas imaginer un retour au télétravail et à des formes de confinement.

Durant la semaine d’interruption des cours à la HEP Vaud, nous prenons un bon bol d’air en Engadine du côté de St-Moritz. La vallée se prête particulièrement bien à des promenades à pied. Certaines remontées mécaniques ou funiculaires sont également en fonction et nous permettent de prendre de la hauteur pour bénéficier de points de vue magnifiques.

La semaine de la reprise des cours sera la dernière où des activités en présentiel seront possibles. En moins d’une semaine, nous recevons trois directives différentes. Le vendredi 30 octobre marque le dernier jour de ce monde intermédiaire. Le lundi 2 novembre, nous passons à nouveau et, sauf exception, au télétravail et à l’enseignement à distance.

Il était une fois 2020… : Dans les vignes – jeudi 5 novembre

Avec le retour du télétravail et de l’enseignement à distance, je reprends mes promenades matinales dans la campagne avoisinante.

L’automne et ses couleurs sont bien là. Il faut reconnaître que c’est magnifique.

Néanmoins, il n’est pas question de revivre le même enfermement qu’au printemps. Je me rends à Lausanne le lundi pour débuter ma semaine et aussi un autre jour à Yverdon-les-Bains toutes les deux semaines (ou moins).

Désireux de limiter les contacts, je fais les trajets à moto.

Il était une fois 2020… : Première neige- mardi 1er décembre

En ce mardi 1er décembre, la première neige fait son apparition autour de la maison.

Ce moment-là est toujours magique. Ma promenade du jour sera un véritable enchantement.

Ainsi s’achève cette rétrospective de cette curieuse année 2020.

En même temps, il est difficile de parler d’une nouvelle année à partir du premier janvier. J’ai l’impression de ne pas sortir de l’année 2020. La situation sanitaire reste préoccupante. Le virus occupe largement nos esprits. L’arrivée du vaccin et la vaccination ne produiront que progressivement des effets sur notre vie sociale, culturelle, familiale et économique. Il se peut que la nouvelle année ne débute véritablement qu’en juillet.

Je vous adresse néanmoins tous mes meilleurs voeux à vous et à vos proches. Keep safe !

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Lyonel Kaufmann

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