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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

roadtrip

Chasseur de cols : un carré d’as des Alpes suisses (20 juillet 2020)

22 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans les tours d’un jour un peu dingue qu’il me soit possible d’entreprendre depuis la région de Vevey/Montreux, le carré d’as des Alpes (Furka, Saint-Gothard, Nufenen, Grimsel) tient une des deux premières places avec le tour des Saint-Bernard (Grand-Saint-Bernard, Petit-Saint-Bernard, Cormet de Roselend, col des Saisies, Chamonix et retour). En route.

En ce lundi 20 juillet, c’est mon premier jour de vacances. La journée s’annonce ensoleillée. Il est 8h30 quand je démarre Captain Adventure. Le pique-nique est à bord.

Dans un premier temps, rien de très exceptionnel. Il s’agit de rejoindre le plus rapidement possible Brig et de remonter la vallée du Rhône. Autouroute jusqu’à Sierre, puis route nationale et bout d’autoroute (ceux réalisés récemment) jusqu’à Brig qui marquera le « vrai » début de la journée. La température s’élève à 22/23° au départ.

A 9h00, je m’arrête au restoroute de Martigny pour un café. 15 minutes plus tard, je repars et reprends l’autoroute pour le premier chantier routier de la journée.

La route déroule aisément jusqu’à Sierre. Après je constate que le nombre de voitures est déjà important. La circulation s’annonce fournie pour le col de la Furka.

Après Brig, il est temps de rejoindre le plateau alpin. La route s’élève par palliers jusqu’à Ulrichen qui distribue la circulation entre le col du Nufenen à ma droite et celles pour le col de la Furka et du Grimsel.

Peu avant, j’ai fait un bref arrêt pour abreuver ma monture et prendre un croissant.

A partir d’Oberwald et la station de ferroutage pour Realp, la route prend définitivement les caractéristiques d’un col. Le pente augmente.

A Gletsch, une nouvelle bifurcation distribue la circulation entre le col du Grimsel à ma droite et la Furka. A la sortie de Gletsch, la route amorce une nouvelle déclivité. La partie « sérieuse » du col de la Furka débute. La route reste très roulante pour les motards.

Quelques kilomètres plus loin, arrivée au Belvédère qui permet d’aller sur le glacier ou d’observer le paysage en direction du canton du Valais. Je poursuis néanmoins ma montée jusqu’au sommet du col.

Col de la Furka (sommet), la vue sur les Alpes valaisannes
Col de la Furka (sommet), la vue sur les Alpes valaisannes

Au sommet (2429 mètres), il est 11h30. Le parking déborde de véhicules de toutes sorte. Cette année s’annonce particulièrement chargée en présence humaine en montagne, effet du covid-19 garantit sur facture. La température est de 15°. Le paysage comme d’habitude est à couper le souffle.

Col de la Furka : la descente sur Hospenthal, c'est par là…
Col de la Furka : la descente sur Hospenthal, c’est par là…

J’amorce ensuite la descente. Elle toujours aussi spectaculaire au début en raison du précipice que vous contemplez sur votre droite et de l’étroitesse de la chaussée. Cette année, elle est rendue plus délicate en raison de la circulation qui va dans tous les sens et comprend toute les formes possibles de véhicule et de conducteur. Il y a même des leçons d’auto-école qui s’y déroulent…

Heureusement, le paysage est toujours autant à couper le souffle. Ça descend sec jusqu’à Realp, l’autre gare de ferroutage de la ligne de la Furka.

A peine arrivé à Hospenthal que la route du Saint-Gothard vous fait signe sur la droite. Plus haut, il est normalement possible d’emprunter sur votre droite l’ancienne route pavée. Elle est réservée actuellement aux cyclistes. De nombreux travaux jalonnent la montée.

Il est 12h20 lorsque j’arrive au sommet du col (2107 mètres). J’emprunte ensuite l’ancienne route du col essentiellement pavée. Je vous la conseille. Vous irez probablement moins vite, mais le décor en vaut la peine. Et elle vous plonge dans le passé. Bon à éviter en cas de mauvais temps, car vous allez faire du patinage plus que de la moto.

A noter aussi que le choix de l’ancienne route est judicieux, car il y a moins de circulation. Elle est réservée aux connaisseurs et à ceux qui sont moins pressés. Plus je descends sur le Tessin et Airolo, plus la température monte. Ah le Sud…

A Airolo, pas le temps de souffler que je rejoins le début du col du Nufenen en remontant le splendide val Bedretto. C’est un col que j’apprécie particulièrement. Il est plus sauvage ou moins policé que les deux autres cols pris précédemment. Il y a moins de circulation. Néanmoins, à nouveau cette année, les différents lieux sont pris d’assaut par les promeneurs et les gens en villégiature. Assez incroyable.

Col de Nufenen. La vue depuis ma "table" de pique-nique. Le bonheur est fait de choses simples.
Col de Nufenen. La vue depuis ma « table » de pique-nique. Le bonheur est fait de choses simples.

Peu avant le sommet, je trouve néanmoins, vers 13h00, un lieu pour me poser et faire ma pause de midi. Le décor aux alentours est juste magnifique. Je mange en pleine nature à quelques centaines de mètres de ma moto.

Et au milieu coule une rivière… ;-)
Et au milieu coule une rivière… 😉

Je reprends ensuite ma route pour atteindre le sommet du col du Nufenen à 14h00. Situé à 2 478 mètres d’altitude, c’est le deuxième col routier le plus haut de Suisse après le col de l’Umbrail (2501 mètres) dans les Grisons et entre la Suisse et l’Italie.

Gletsch : vue le Belvédère et surtout le glacier d'Aletsch (à gauche)
Gletsch : vue le Belvédère et surtout le glacier d’Aletsch (à gauche)

Il s’agit de rejoindre à nouveau Ulrichen pour reprendre la route de la Furka et du Grimsel jusqu’à Gletsch. Arrivé à Gletsch, j’en profite pour faire une pause café et photographier le glacier d’Aletsch qui marque le début du Rhône.

Gletsch : Le Rhône avec le glacier en arrière-plan
Gletsch : Le Rhône avec le glacier en arrière-plan

Sur le parking, la photo suivante donne idée de la diversité des moyens de locomotion rencontrés sur la route aujourd’hui :

Gletsch : sur le parking
Gletsch : sur le parking

Le vélomoteur et la carriole me rappellent mes étés à la ferme où la « boille » à lait était amenée à la laiterie de la sorte.

Une fois les photos faites et le café bu, je reprends la route pour le Grimsel. De ce côté-ci, le sommet est vite atteint. Il est 15heures. Le col lui-même culmine à 2164 mètres. Depuis de nombreuses années, les motards sont bien accueillis par un confère digne de Mad Max. Captain Adventure est ravi.

Col du Grimsel : petite discussion entre motos…
Col du Grimsel : petite discussion entre motos…

La descente sur Meiringen et Brienz est elle plus longue, mais elle est magnifique avec notamment les ouvrages du barrage du Grimsel.

Longer le lac de Brienz et sa rive droite est un délice, rendu un peu fastidieux par la circulation. Mais bon… C’est toujours mieux que la rive gauche et la semi-autoroute.

A 16h10, c’est l’heure des quatre-heures au bord du lac à Oberried.

Petites pause au lac de Brienz à Oberried.
Petites pause au lac de Brienz à Oberried.

Je rejoins Interlaken, remplie de touristes, puis j’emprunte la rive droite du lac de Thoune avec sa route serpentant, à la sortie d’Interlaken, entre les falaises et la route creusée dans la roche. C’est toujours un moment particulier.

En longeant tant le lac de Brienz que celui de Thoune, je vois du monde partout et plus particulièrement les bords de l’eau sont pris d’assaut. Il faut dire que la température s’élève désormais à 31,5°. Mais j’ai rarement vu autant de monde dans les zones de bains et baignades.

Je rejoins Thoune que j’apprécie particulièrement. Certes elle est touristique, mais il y a aussi toute une population locale et de jolies rues piétonnes de deux côtés de l’Aar. Il est 17h30 et il temps de faire une bonne pause. Elle durera une heure pour profiter de marcher et de la ville.

Thoune et l'Aar.
Thoune et l’Aar.

En parlant de l’Aar, il y a même un spot de surf très prisé… Si, si… A vous de juger !

Surf à Thoune

A noter que la circulation à Thoune à 17h30 n’a rien à envier au giratoire de la Gare de Vevey aux heures de pointe. Et ceci sur tout le centre-ville. Il est à noter le parking du château qui permet d’accéder rapidement au centre-ville, bien vu, mais encore faut-il y arriver !

Après une bonne promenade, l’observation des surfeurs, une glace et un café, il est 18h30 et temps d’entreprendre la dernière étape du roadtrip du jour. Direction Zweisimen et le col du Jaun. J’y arrive à 19h14. Je m’y arrête pour finir mon pique-nique du jour. Je redescends ensuite tranquillement sur Bulle et la maison. A 20h35 et après 468 km, je mets définitivement pied à terre. Heureux et content. Les vacances commencent bien.

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Chasseur de cols : Schallenberg, Glaubenberg, Glaubenbielen, Lüderenalp et Belpberg (10.07.2020)

13 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Changement de programme au départ ce matin. Les orages prévus dans les Alpes du côté de Brig et d’Andermatt m’ont amené à choisir de rejoindre l’Entlebuch et l’Emmenthal. Au final, 5 cols auront été au programme. C’est pas mal aussi 😉

Le parcours du jour :

Retrouver le parcours : https://rider.live/p/Qt1iwhq1
Retrouver le parcours : https://rider.live/p/Qt1iwhq1

Il est 9h30 quand je rejoins Guin par l’autoroute, histoire de ne pas prendre trop de retard. Je choisis ensuite un parcours de transition que j’apprécie particulièrement : Galmiz, Oberbalm, Zimmerwald et Kehrsatz.

J’adore passer dans le paisible village de Zimmerwald, lieu en 1915 d’une conférence et d’un manifeste mémorables de socialistes européens où participèrent notamment Lénine et Trotsky à l’initiative du Suisse Robert Grimm. Conférence dont le paisible village eut de la peine à se remettre pendant longtemps… (à lire : Zimmerwald, berceau de la révolution russe | Swissinfo)

A Kehrsatz, le temps est venu d’une pause café. Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous. Il est 11h00. Après la pause café, il est temps de rejoindre le premier col de la journée avec le Schallenberg haut lieu de passage des motards du coin et de tous ceux qui passent en direction de l’Entelbuch et du lac des Quatre-Cantons. Ou qui en reviennent…

Après un bref arrêt au Schallenberg, il est temps de rejoindre l’Entlebuch et le deuxième col de la journée. Il est 13h08 quand j’arrive au Glaubenberg que vous pouvez rejoindre depuis Entlebuch ou Sarnen. Mon premier contact avec ce col n’a rien d’une aventure motocycliste, mais à l’occasion d’un cours de répétition (service militaire). Le cadre est toujours aussi sauvage.

J’en profite pour manger mon picnic. Rapidement, quelques gouttes de pluie tombent, puis la pluie s’accélère. Une brève averse laisse à penser que le temps se détériore. Mais il n’en est rien, c’est un nuage de pluie qui a vite fait de passer. Le soleil revient immédiatement derrière.

Je redescends ensuite du côté de Sarnen. Le paysage laisse découvrir le lac du même nom et les montagnes aux alentours où le ciel est bien noir et la pluie bien présente. Avant Stalden, je bifurque à droite pour rejoindre Oberwilen. Je suis à flanc de coteau et je surplombe le lac de Sarnen avant de rejoindre Giswil et emprunter la route panoramique pour rejoindre le Glaubenbielen Passhöhe, troisième col de la journée, qui me ramène à Schüpfheim et en Entlebuch. A la sortie de Giswil, la route est détrempée. Le pluie m’a précédé. Je passe entre les gouttes, comme tout long de l’après-midi… 

A Schüpfheim, histoire de continuer ma journée, je reprends en direction d’Entlebuch. J’ai dans l’idée de rejoindre Wasen in Emmenthal, par des petites routes, pour rejoindre ensuite Lüdernalp, puis Langnau.

A Menznau, j’oblique à gauche en direction de Menzberg. Ce sera ma première découverte du jour. Je zigzague sur les crêtes et dans un paysage surplombant les alentours. Magique. Avant d’arriver à Menzberg , qui est un cul-de-sac, je redescends en direction de Schülen, puis Willisau. J’y arrive à proximité de la vieille ville. Je prends l’engagement d’y faire étape une prochaine fois. A Käppelimmatt, peu après Willisau, je continue ma découverte enchanteresse des environs et je rejoins Breiten, Hergiswil, Hofstatt, Eriswil et enfin Wasen in Emmenthal. Splendide découverte. Je ne peux que vous inciter à découvrir ces collines et ces crêtes. Le panorama vous éblouira.

Panorama sur les Alpes bernoises depuis la terrasse de Hôtel Bärnsicht à Lüderenalp
Panorama sur les Alpes bernoises depuis la terrasse de Hôtel Bärnsicht à Lüderenalp

A Wasen in Emmenthal, j’entreprends l’ascension de mon quatrième col du jour pour rejoindre Lüderenalp avec l’intention de rejoindre ensuite Langnau. Malheureusement, arrivée Lüderenalp, la route est bloquée en raison de travaux. J’en profite néanmoins pour faire une pause bienvenue sur la terrasse de l’Hôtel Bärnsicht. Je vous recommande cette superbe terrasse et la vue sur les alentours.

Je redescends ensuite sur Wasen in Emmenthal. Je me décide ensuite de rejoindre Affoltern in Emmenthal, via Weier in Emmenthal, puis je prends direction Häsle et Münsingen (Munisenges en français). Ce parcours de transition est agréable. Mon objectif en rejoignant Munsingen consiste à entreprendre le dernier col de ma journée avec le Belpberg. Il me faut pour cela franchir l’Aar et entreprendre une montée fort escarpée, dans un premier temps, à travers la forêt. A Münsingen, il me faut zigzaguer quelque peu dans des rues résidentielles avant de trouver un pont fort étroit. Il me donne l’impression de franchir, toute proportion gardée, l’Amazone pour m’engouffrer dans la forêt amazonienne. Pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour avoir l’impression de partir à l’aventure… Ce sera la deuxième découverte du jour avant de rejoindre Belpberg et de redescendre ensuite vers Toffen, puis suivre Riggisberg, Ruschegg, Riffenmatt et Le Mouret.

Au Mouret, je prends une dernière décision. Ce sera le barrage de Rossens. Une descente à travers la roche qui a un petit air de montagne du Colorado. Après un arrêt après le barrage, il est temps d’entreprendre le dernière étape et de rentrer à la maison.

Au final, avec les détours, 494 km parcourus, 9 heures environ sur la moto et 1h52 de pauses. Une journée bien remplie et passionnante.

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Roadtrip en Emmenthal : Blapbach & Lüderenalp (12.06.2020)

14 juin 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce vendredi 12 juin, la journée s’annonce être la plus belle de la semaine et même du week-end. L’objectif du matin est de mettre le paquet pour terminer le travail de la semaine et prendre mon après-midi. Objectif atteint. Je peux alors profiter de cette journée pour rejoindre à moto la région de l’Emmenthal. Moteur et gaz !

Blapbach

Une fois le pique-nique préparé, il est alors temps de monter sur CaptainAdventure et de partir en direction de l’Emmenthal pour découvrir ou redécouvrir des petites routes qui font le charme de cette région.

Après un petit échauffement pour rejoindre Châtel-St-Denis, je prends l’autoroute jusqu’à Rossens. Direction ensuite, le barrage de Rossens où la faim me tenaillant je m’arrête pour pique-niquer.

Je poursuis ensuite en direction du Mouret, de Guggisberg, de Rueschegg et de Wattenwil. Je m’arrête au Café 44 pour un espresso. Il commence à faire chaud (28° degrés).

Après Thoune et Steffisburg, j’entreprends la partie sympathique de la journée en rejoignant le Schallenberg, paradis des motards de la région.

Bonus vidéo : ma montée du Schallenberg

Le Schallenberg à moto

Mais il s’agit pour moi de rejoindre Eggiwil où m’attend mon premier objectif du jour avec la petite route qui conduit à Blapbach.

L’Emmenthal n’est pas seulement un fromage plein de trous, mais surtout une région très vallonnée qui offre à chaque fois à ses sommets des points de vue imprenables sur les Alpes.

Blapbach

La route est étroite et technique depuis Eggiwil, mais elle en vaut largement la peine. En arrivant à Blapbach que je découvre pour la première fois, je ne suis pas déçu. Le paysage est magnifique sur 360° degrés. Un bon plan pour les photos.

Blapbach

J’en profite également pour me désaltérer avant de redescendre en direction de Truschachen et retrouver le réseau des routes principales.

Flèche ensuite à gauche pour rejoindre Bärau, juste avant Langnau, et mettre la flèche à droite en entreprendre la grimpée sur Lüderenalp. J’ai déjà eu l’occasion deux fois de rejoindre Lüderenalp, mais dans l’autre sens.

Le début de la montée est plutôt roulante et facile, puis la déclivité augmente, la route se rétrécit et la montée devient également plus technique. Rien de trop difficile.

Lüderenalp

Juste avant l’hôtel trônant à Lüderenalp, je m’arrête pour profiter du paysage versant sud. Magnifique.

Lüderenalp

C’est l’heure des quatre-heures et de finir mon pique-nique.

Lüderenalp

La descente sur Wasen in Emmenthal serpente à travers la forêt. La route est relativement dégradée et pleines de petits travaux.

A partir de Wasen, il est temps d’entreprendre le trajet du retour. Il me reste quelques petites perles à découvrir ou redécouvrir en passant par de petites routes.

Il en est ainsi de Moosegg où j’en profite pour boire un café en terrasse ou de Zimmerwald.

Pas besoin de partir au bout du monde, pour avoir l’impression de partir à l’aventure et à la découverte de terres inexplorées, le réseau routier suisse offre bien des occasions d’être régulièrement et heureusement surpris.

Je rejoindrais ensuite Guin et l’autoroute jusqu’à Vaulruz avant de rentrer bien heureux à la maison. Entre-temps, la nuit sera tombée.

La galerie des photos de mon Roadbook 2020 : https://lyonelk.smugmug.com/Travel/Roadbook-2020

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Roadtrip déconfiné : Les Ecorcheresses & Weissenstein Pass (17.05.2020)

17 mai 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une semaine après le Gurnigel et le JaunPass, nous sommes passés du confinement au semi-confinement. Désormais, sous certaines conditions, les restaurants sont ouverts. J’en reste néanmoins à la formule pic-nique pour cette nouvelle sortie. Après les Préalpes, je me rends sur les contreforts jurassiens. Au programme du jour, deux cols qui font partie du concours des cols de la FMS : Les Ecorcheresses près de Moutiers et le Weissenstein Pass au-dessus de Soleure. En route pour ce premier roadtrip déconfiné.

Après une semaine de temps de Saints de glace, le soleil est de retour en ce dimanche 17 mai, accompagné d’une légère bise. Mon idée est de découvrir de nouveaux cols. Pour m’aider je dispose du concours des cols de la FMS. Pour changer des Préalpes, je me décide pour me déplacer du côté du Jura et mon choix se porte sur Les Ecorcheresses près de Moutiers et le Weissenstein Pass au-dessus de Soleure.

Je planifie mon parcours avec Google Maps et je pars en compagnie de la carte de la Suisse romande (1:200’000 en version plastifiée) des éditions Hallwag. Voici donc (approximativement) le parcours du jour : https://goo.gl/maps/1Y9qtnmY25oEMbBF8

Il est 10h45 quand je démarre en direction de Morat, via la A12 et Fribourg. La température est encore relativement fraîche (14°) et le restera toute la matinée. Elle ne dépassera pas les 18,5°.

Le début de la partie intéressante débute à Cornaux où je rejoins Dombresson et le Val-de-Ruz via Enges et Chaumont. Je grimpe à travers a forêt tout en contemplant succinctement la magnifique vue depuis Enges sur le lac de Neuchâtel.

Je rejoins ensuite Les Reussilles via le Mont Crosin (1227m). Je m’y arrête pour le pic-nique. Juste à côté de la bifurcation pour Bellalay.

Pendant cette pause repas, j’ai plus que le temps d’observer le bal des motos qui passent, bifurquent soit pour se rendre du côté de Sainnelegier ou au contraire se rendre du côté du Mont Crosin, voire encore passer par Tramelan. De leur côté, les voitures sont minoritaires et elles le seront toute cette journée dans le Jura.

Concours des cols 2020 : 49 Les Ecorcheresses, alt. 913m (Soucoz-Perrefite)
Concours des cols 2020 : 49 Les Ecorcheresses, alt. 913m (Soucoz-Perrefite)

De Bellalay, je rejoindrais ensuite Sornetan pour prendre ensuite la route menant aux Ecorcheresses. Rien de très exceptionnel entre nous. Je rejoins ensuite Perrefite, collé à Moutiers.

Est-ce le début d'une belle saison ?
Est-ce le début d’une belle saison ?

Depuis Moutiers, le parcours devient plus sympa. Je me dirige d’abord en direction de Crémines, puis Gänsbrunnen.

Après Gänsbrunnen, je bifurque à droite en direction du Weissenstein Pass.

Concours des cols 2020 : 98 Weissenstein, alt. 1279m (Gänsbrunnen - Oberdorf)
Concours des cols 2020 : 98 Weissenstein, alt. 1279m (Gänsbrunnen – Oberdorf)

Le Weissenstein Pass est sans contexte le point le plus digne d’intérêt de ma journée. Dès la bifurcation, la montée vers le col débute immédiatement. La route est étroite et nous grimpons essentiellement à travers la forêt. A certains endroits la pente est de 15%. Les derniers virages sont serrés et nécessitent, plus particulièrement pour les voitures, un doigté certain. Arrivé au sommet culminant à 1279m, la descente est immédiate. Elle est encore plus pendue que la montée (22%) et je rejoins Soleure.

Une pente de 15% depuis Gänsbrunnen et 22% pour la descente vers Soleure.
Une pente de 15% depuis Gänsbrunnen et 22% pour la descente vers Soleure.

A partir de Soleure, la température dépasse les 20°. Il est temps de m’arrêter et d’enlever (enfin) mon pull.

Pour le retour à La Tour-de-Peilz, je prends le parti de rejoindre Krauchtal, via Lyssach, puis Berne. J’aime bien cette route qui serpente depuis Lyssach. La campagne bernoise dans toute sa splendeur jusqu’à Berne.

Comme à chaque fois, je me dispenserai bien de la traversée de la ville de Berne. Je rejoins ensuite Flammat et l’autoroute jusqu’à Matran. La route redevient agréable en direction de Romont, puis Vaulruz et Châtel-St-Denis. Il est 18h23 lorsque je mets pieds à terre à La Tour-de-Peilz.

Au final, cette journée marque le « vrai » début de la saison et j’ai retrouvé mes sensations en fin de journée.

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Les 5 plus beaux cols italien pour aller rouler ! | 4h10

17 mai 2020 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Si vous aimez l’Italie, les cols italien et les Alpes sont un terrain de jeu idéal. En plus, on peut aller manger des pizzas magnifiques à la pause déjeuner (que demander de plus ?). Beaux paysages et virages à gogo. Voici le top 5 des plus beaux cols italien par 4h10.com:

Col de Giau

  1. Cisa
  2. Stelvio
  3. Muraglione
  4. Cerreto
  5. Giau

— À lire sur 4h10.com/les-5-plus-beaux-cols-italien-pour-aller-rouler/

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Les meilleurs livres de voyage

10 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vous êtes un voyageur ou vous rêvez de partir à l’aventure ? Des romans, des histoires vraies, des guides, nous vous avons fait une liste des …

Les meilleurs livres de voyage

Vous devriez trouver votre bonheur parmi cette liste si riche, mais évidemment pas exhaustive.

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Pour voyager sans bouger : le trajet Bergen-Oslo en « slow TV »

10 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour voyager sans bouger : le trajet Bergen-Oslo en « slow TV »

Sept heures trente de voyage entre Bergen et Oslo qui vous laissent le temps, mais alors vraiment le temps, de découvrir la beauté des paysages norvégiens et de voyager tout en restant confinés.

Et si, une fois à destination, vous avez encore soif de voyage, embarquez pour 134 heures de bateau entre Bergen et Kirkenes.

Source : Le Monde

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Voyager en restant chez soi

24 mars 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le monde connaît une période très difficile en ce moment, où la situation nous demande de rester chez nous, en confinement. La vie se poursuit dans les foyers, nous proposons alors cet article pour continuer à voyager mais en restant chez soi, car il y a tellement à apprendre d’où nous sommes. Le voyage reste pour beaucoup, plus qu’un mode de vie, c’est une philosophie, alors continuons à voyager mais chez nous dans nos coeurs, en attendant que cette période sombre laisse place à une période plus belle. Un article pour tous les voyageurs en manque de voyage.

Voyager en restant chez soi

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Comme un air d’été indien en février…

21 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce vendredi après-midi de mi-février, un fourmillement imperceptible gagne mes poignets devant le soleil et la douceur de cette journée. Gaz… J’enfourche résolument CaptainAdventure. Moteur…
Pendant que les Fribourgeois partent en direction des stations de ski et que l’autoroute se congestionne depuis l’échangeur de Vevey, je remonte en direction de Bulle et du Lac de Gruyère pour une escapade de fin d’après-midi.
De 12 degrés à Vevey, les températures redescendent quelque peu en arrivant en Veveyse, puis en Gruyère. Cela reste néanmoins incroyablement doux pour la saison. Il n’est même pas nécessaire d’utiliser les poignées chauffantes.
Je sors à Rossens pour me diriger vers le lac de Gruyère et le barrage de Rossens. Ce sera mon premier arrêt photo.

Barrage de Rossens | Lac de Gruyère

Décidément mon Sony Alpha 7, récemment acheté d’occasion à un prix très raisonnable, répond à mes attentes.

Comme un air d’automne et d’été indien. Barrage de Rossens

Je remonte sur mon destrier et en direction de Pont-la-Ville, puis de La Roche. Avant d’arriver à La Roche, je mets la flèche à droite pour rejoindre le port de la Serbache.
Arrivé à destination, j’ai une impression de me retrouver dans les espaces canadiens. Une question de luminosité probablement.

Un air de grand espace | Port de la Serbache @ La Roche

Toujours est-il que la lumière est superbe à cette heure du jour.

Prêt à embarquer…

Muni de mon Alpha 7, j’en profite goulument.
Le jour descendant, je ne m’attarde cependant pas trop longtemps. Je sens le froid commencé à piquer. Je remonte donc sur CaptainAdventure pour prendre le chemin du retour. De belles images plein les yeux et mon boîtier.

Photos : Sony Alpha 7, objectif Sony Carl Zeiss Vario-Tessar T* FE 24-70mm f/4 ZA

Classé sous :Diary, Roadbook, roadtrip Balisé avec :BMW GS 1200 Adventure, Captain Adventure, Suisse

Le tour du monde en 3 500 motardes

12 février 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce samedi 15 février, Londres fêtera l’arrivée du Relais mondial des motardes (Women Riders World Relay). Bravant la grêle, les stéréotypes et les contrôles douaniers sur six continents, ces femmes ont donné envie aux bikeuses du monde entier de se mettre en selle.

Voir cette publication sur Instagram

🎉🏆🤩🥳 #WRWR2019 Final Event 🎉🏆🤩🥳 We have guests from over 50 countries attending our Final event on Saturday 15th February at @bikeshedmc so far!! What an incredible opportunity to meet your fellow Ambassadors, Guardians and women riders from cultures and countries from far and wide! HURRY...ONLY 50 TICKETS LEFT! > Link to event details in our bio < We are so excited to see everyone who can make it and hear the incredible stories from around the world! Love Team WRWR xxx 🏍️♥️

Une publication partagée par Women Riders World Relay WRWR (@womenridersworldrelay) le 23 Janv. 2020 à 12 :38 PST

Lasse de l’invisibilité des femmes dans le monde de la moto et des stéréotypes auxquels elles sont exposées, Hayley Bell, jeune femme de 28 ans originaire du Nord de l’Angleterre, lance son idée folle d’un relais mondial féminin sur Facebook en août 2018.

Depuis un an, ce tour du monde à moto féminin a rassemblé “plus de 3 500 femmes de 79 pays”, qui ont sillonné le globe en deux-roues, parcourant à elles toutes “plus de 100 000 kilomètres”.

Ces femmes roulent pour beaucoup de raisons. Les mêmes que les hommes, d’abord, remarque le New York Times : “Elles en tirent du plaisir, un sentiment de liberté et de détente, et elles communient avec la nature.” Mais aussi pour tisser des liens avec une communauté de femmes qui partagent leur passion.

Source : Le tour du monde en 3 500 motardes

Crédit photo : Sarah Abou-Saleh pendant le Women Riders World Relay à Dubai le 31 janvier 2020 The New York Times/Anna Nielsen

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