L’immense chanteuse britannique est morte ce jeudi 30 janvier 2025 à 78 ans,. Libération lui rend hommage.
Marianne Faithfull en 1980. (Don McCullin/Island)
Libé revient sur les deux voix de l’artiste, les deux ayant profondément influencé sa génération.
La première, suave et caressante, est celle de As Tears Go By, celle de l’égérie du Swinging London des années 60, des Rolling Stones, de toutes les ados enfermées dans leurs chambres pleurant toutes les larmes de leurs corps.
Et puis il y a la seconde voix,
le souffle rauque de Sister Morphine en 1979, un des come-back les plus inattendus de l’histoire du rock, avec ses ventes stratosphériques, sa nomination aux grammys et un procès contre les Rolling Stones pour faire reconnaître qu’elle en était vraiment la co-autrice.
Pour Libé, l’histoire de Marianne Faithfull est celle d’une rédemption, un rappel que même après avoir touché le fond, certains êtres peuvent rebondir.
Il s’agit du deuxième CD acheté lors de mon passage chez Bongo Joe Records (lire ici).
Sortie en 2000, cette compilation de morceaux des années 1967-1969 est due à Ian Wright, collectionneur de musique de longue date originaire d’Angleterre. Il a été cité par beaucoup comme ayant la collection la plus respectable de Deep Funk rares (source : Discogs). La compilation est sortie sur le label Barely Breaking Even (BBE). BBE est un label britannique lancé par deux DJ, Peter Adarkwah et Ben Jolly. Le nom BBE vient du titre « Barely Breaking Even » (1982) de The Universal Robot Band.
Le site [Dusty Groove]( présente cette compilation de la manière suivante (traduit) :
Un set de chansons féminines funky qui déchire ! Le DJ/collectionneur britannique de funk Ian Wright a rassemblé ce set de 20 titres — et il est aussi bon que tous les sets de Keb Darge que nous avons distribués au fil des ans. Wright se concentre particulièrement sur la tradition des artistes féminines de funk – et les morceaux de la collection sont tous des numéros rares, principalement d’obscurs groupes de soul underground de la fin des années 60 et du début des années 70. La qualité de l’emballage et du mixage est excellente, et le set est bien plus qu’une simple collection de « righteous sisters » – c’est un lot mortel de morceaux funky que la plupart d’entre nous mourraient d’envie d’avoir dans leurs caisses !
La compilation est également sortie sur un double vinyl qui comporte un titre supplémentaire par rapport à la version sur cd.
La liste des artistes et titres :
Ruth Brown – You’re A Stone Groovy Thing
Monica – Chaffeur
Joyce Dunn – A New Change Of Address
Shirley Vaughn – Escape
Ann Robinson – You Did It
Pearl Dowell – Good Things
Deloris Ealy – It’s About Time I Made A Change
Mary Love – Born To Live With Heartache
Inell Young – What Do You See In Her
Marie Lyons – See And Don’t See
Viola Wills – Sweetback
Dorothy Black – Miracle Man
The Trinikas – Remember Me
Gloria Williams – Sister Funk
Anna Raye– Anna’s Thang
Delores Ealy And The Kenyattas With Jimmy Liggins Guitar & Orchestra – Honey Dripper
De passage à Genève pour un rendez-vous professionnel, j’ai découvert – en retournant à la Gare Cornavin – Bongo Joe Records.
Bongo Joe est un magasin de disques qui propose un large choix de disques vinyle (33t – 45t), cassettes et une sélection choisie de CDs et livres. C’est également une buvette avec terrasse où l’on peut boire un verre et s’y rencontrer. L’arcade est gérée par une association composée d’une dizaine de membres actifs. Des événements gratuits y sont régulièrement proposés.
L’endroit est chaleureux et particulier. J’y suis donc entré à la fois pour boire un café, y travailler un peu et chiner dans les albums, plus particulièrement les CD (faciles à transporter et désormais moins chers que les Vinyls…).
J’en ai rapporté trois dans mes affaires dont cet album de Massiv Attack.
100th Window est le quatrième album studio du groupe de musique électronique britannique Massive Attack, publié le 10 février 2003 par Virgin Records. L’album est principalement produit par le membre principal Robert « 3D » Del Naja, après le départ d’Andrew « Mushroom » Vowles du groupe peu après la sortie de leur précédent album Mezzanine (1998). Grant « Daddy G » Marshall a également choisi de ne pas produire l’album. La 100e fenêtre comprend des voix de Horace Andy, l’invité régulier, ainsi que de nouveaux arrivants Sinéad O’Connor et Damon Albarn (interprétant en 2D de Gorillaz). Stylistiquement, c’est le premier album du groupe à ne pas utiliser les samplers existants, et ne contient aucun des styles de fusion hip-hop ou de jazz pour lesquels le groupe était initialement connu.
Ambiance de fin de journée et de fin de semaine. Après une semaine remplie et diverse, le calme de la maisonnée enveloppe l’air de tendresse et de lâcher prise.
Installé au bar de la cuisine, je dérive vers la Bolivie et le désert et la saline d’Uyuni. Robi 3 Wheels se charge de me faire découvrir ce lieu incroyable. La plus grande surface salée au monde.
Tranquillement installé, je le découvre immense, plat, d’un blanc immaculé. Ce désert de sel devient pantoufles au pied – bien que je n’en mette jamais – ma destination du soir.
Je le parcours vue du ciel, grâce à son drône, au guidon du side-car de Robi, motard genevois parti le 1er décembre 2021 à la découverte du monde. Merci à lui, Je voyage à très peu de frais.
Revenu de Bolivie, je plonge dans ma malle à trésor musicaux. Foin de vinyl, je brasse mes cd musicaux.
Délicatement, j’en extrait Al Jarreau pour plonger grâce à sa voix veloutée dans un univers de caresses musicales et de tendresse. Des standards défilent dans mes oreilles : mas que Nada; try a little tenderness; your yong; summertime; we got by…
Me saisissant du livret du cd, je m’aperçois que cette pépite à tout juste trente ans :
Tenderness est un album de Al Jarreau produit par Marcus Miller et édité en 1994 par Warner Bros. Ce disque aux résonances Jazzy réunit de grand nom du Jazz dont : Joe Sample, Steve Gadd, Eric Gale, Paulinho Da Costa, Philippe Saisse, Michael Brecker, Kenny Garrett, Paul Jackson Jr.. On note également la participation de Kathleen Battle et David Sanborn
Depuis un moment, la nuit s’est installée avec sa quiétude si caractéristique en compagnie d’Al Jarreau. Il y a pire…
Cette semaine est arrivé le dernier 33T de Reinhard Mey “Nach Haus” (A la maison).
Certainement que ce chanteur allemand, né en 1942, ne vous dit pas grand chose. Ce n’est pas tout à fait la même chose en Allemagne. Ainsi, en ce 10 mai et quelques jours après la sortie de ce dernier album, celui-ci occupe la première place dans les charts sans une seule grande apparition médiatique dans une grande émission de télévision ou au moins un talk-show télévisé (Source : REINHARD MEY: Mit 81 Jahren zum 4. Mal auf Platz 1 der Albumcharts mit “Nach Haus”).
J’ai attendu ce matin pour déposer le premier disque respectueusement sur ma platine, m’installer confortablement dans mon fauteuil et le savourer dans la quiétude de la fin de semaine.
C’est un moment précieux d’un chanteur, découvert il y a plus de 40 ans à l’école avec sa chanson du Hanneton, puis aussi avec sa chanson romancée sur l’histoire de Gaspar Hauser. Il chantait alors aussi en français.
Avec Reinhard Mey, ses chansons sont souvent empreintes d’une forme de nostalgie et de mélancolie qui saisit l’âme tout en la berçant. C’est aussi des chroniques sur nos vies (et la sienne) et le monde. Elles peuvent être politiquement engagées en faveur de la liberté et de la non-violence. Son album de 2004, Nanga Parbat, par exemple, comprend “Alles OK in Guantanamo Bay”, une chanson critique du centre de détention américain à Cuba.
En plus avec lui, l’allemand est toujours une belle langue mélodieuse et doucement chantante.
Mon écoute débute donc avec Das Raune in den Bäumen (Le murmure dans les arbres).
Tout de suite, j’ai l’impression que Reinhard Mey m’accueille dans son salon. Je m’installe dans un fauteuil en cuir près de la cheminée et je me laisse emporter.
Le murmure dans les arbres (paroles traduites, extrait)
Le murmure dans les arbres me garde éveillé, Et j’entends la pluie sur le toit, Et je sens l’odeur du feuillage humide sur le sable Märkische Et je me vois marcher sur la main de mon père.
Je me demande ce que c’est qui me bouge cette nuit-là Et me touche si étrangement avec nostalgie, Comme si un sentiment enseveli depuis longtemps s’enrvait en moi, qui allume un feu qui s’éteint.
C’est la certitude douloureuse que nous ne comprenons jamais le moment où nous sommes heureux, quand il nous arrive, et c’est probablement notre habileté de ne comprendre le bonheur que lorsque nous le voyons de l’extérieur.
Le murmure dans les arbres me garde éveillé, Et j’entends la pluie sur le toit, Et je sens l’odeur du feuillage humide sur le sable Märkische Et je me vois marcher sur la main de mon père.
Voilà. Je me laisse autant emporter que bercer. Je vous serai reconnaissant de vous retirer sur la pointe des pieds pour que je puisse encore savourer le murmure dans les arbres.
Christian Günther propose une critique très interessante de ce dernier album : Reinhard Mey “Nach Haus”.
Le 22 mars, Beth Hart a dévoilé une nouvelle chanson profondément personnelle, « Little Heartbreak Girl », disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de diffusion en continu, accompagnée d’une lyric-video comprenant des images exclusives de Beth Hart en studio.
« Je suis très reconnaissante du soutien indéfectible que vous m’avez apporté au cours des périodes difficiles que j’ai traversées ces derniers mois, déclare Beth. C’est pourquoi j’ai décidé de partager »Little Heartbreak Girl », une chanson que j’ai enregistrée à Nashville l’année dernière. Elle est dédiée à tous ceux qui sont restés à mes côtés pendant tout ce temps, y compris vous tous ! Votre amour et votre compréhension comptent énormément pour moi. »
Un album créé dans un local d’Hochelaga-Maisonneuve, en plein été, comme si c’était la Maison symphonique. Entrevue.
Photo: Adil Boukind / Le Devoir Le chanteur Elliot Maginot, de son vrai nom Gabriel Hélie-Harvey, sort son quatrième album «I need to stay here».
« C’était l’été, les enfants jouaient dehors, les gens se promenaient, la vie avait lieu. Pour moi, l’album témoigne de ça. » Le pâté de maisons, les ruelles, la rue Adam, la rue Leclaire, la vie qui bat. « Ma foi, pour en revenir à ce grand mot de la religion, elle est là. » Prière de vivre ! De grâce, vivons!
Un album sublime que je vous recommande « chaudement ».
Alynda Segarra, membre du groupe, a commencé à enregistrer The Past Is Still Alive le mois suivant la mort de son père, en mars 2023. Segarra y traite du temps qui passe et de » ceux qui restent « .
Petite découverte musicale du jour. Puisse-t-elle plaire.
BILLIE JOE ARMSTRONG : Avec cet album, je pense qu’il a comblé un fossé dans notre carrière, en tant qu’arc, et tout ça. Mais surtout en étant à notre meilleur niveau. Nous avons fait ce que nous faisons le mieux, c’est-à-dire repartir de zéro et entrer en studio. On allume les amplis et on y va. C’est au début de la pandémie que la première chanson a été écrite, « Saviors ». Puis « Goodnight Adeline » et je pense à « Look Ma, No Brains ! ». Ces chansons sont le début de la carte sur laquelle vous essayez de déployer ce qui se passe. (janvier 2024)
Dans ce monde de bruit et de fureur de plus en plus assourdissants, je vous propose en ce jour chrétien de Noël la beauté et la douceur proposée par Dominique Fils-Aimé avec To Talk Away.
To walk a way To see the joy inside To walk a way Bring the joy you hide
Pour marcher sur le chemin Pour voir la joie à l’intérieur Pour aller de l’avant Apporte la joie que tu caches
Sur ce, je me retire sur la pointe des pieds et je vous souhaite de belles Fêtes de fin d’année.
Née à Montréal en 1984, Dominique Fils-Aimé, Québécoise de descendance d’Haïti, grandit dans un environnement musical, entre sa sœur, pianiste de formation classique, et ses parents amateurs de musique afro-américaine comme la Soul, ou encore le jazz. (Source : Wikipedia)