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Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

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24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Rock… mais quel rock ? Le retour d’Uriah Heep avec Living the Dream

Si en 2016, les derniers albums de Marillon et de Kansas faisaient mon bonheur relativement au retour sur le devant de la scène du rock progressif, en cet automne 2018, c’est au tour d’Uriah Heep et de son dernier album paru en septembre «Living the Dream« qui me ravit. Chronique.

Dès les premières notes de ce nouvel album, le son caractéristique d’Uriah Heep sonne délicieusement à mes oreilles :

Pourtant de la formation initiale et de ma découverte de leur album «Look At Yourself», seul le guitariste Mick Box demeure. Désormais il est accompagné de l’organiste-pianiste Phil Lanzon, du chanteur Bernie Shaw, du batteur Russel Gilbrook et du bassiste Davey Rimmer.

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Uriah Heep (2018). Phil Lanzon – Claviers/Voix, Bernie Shaw – Chanteur, Russell, Gilbrook – Batterie, Percussions, Mick Box – Guitare solo/Voix, Dave Rimmer – Guitare/Basse

Néanmoins,  l’originalité initiale du groupe, apparu dans les années 1970, demeure. Elle résidait, comme l’indique l’article Wikipedia français consacré au groupe, dans « la collaboration entre un guitariste au son hard (Mick Box), utilisant fréquemment la pédale wah-wah, un chanteur aux capacités étonnantes (David Byron), employant volontiers le vibrato, et un organiste-pianiste-guitariste (Ken Hensley), apportant une touche très subtile, mélodique, progressive ou folk, le tout enrichi par des orchestrations de chœurs».

Cette originalité les rend difficilement classable. Le groupe navigue entre fantasy rock, rock progressif, rock mélodique et hard rock classique. C’est probablement ceci aussi qui fait leur charme et leur spécificité. Il les rend inimitable. Surtout quand la qualité des compositions est au rendez-vous.

Concernant leur dernier album, le guitariste Mick Box le définit de la manière suivante :

«There are rock songs, rock ballads, and a couple of prog songs encompassing everything HEEP.»

Pour ma part, c’est avec leur troisième album, paru en septembre 1971, Look at Yourself que je les ai découverts. La pochette de l’album, devenue kitch depuis, se voulait amusante avec deux yeux féminins surmontant un miroir dans lequel on pouvait se mirer.

Malheureusement, la pochette de la remastérisation en 2017 de l’album rend peu hommage à la pochette initiale :

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La pochette originale (1971)

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La pochette de l’album remastérisé (2017)

Pour vous mettre dans l’ambiance de ma découverte de l’album et du groupe, le morceaux «Look At Yourself» qui ouvre l’album

Dans leurs aspects plutôt rock progressif, Uriah Heep se fait une spécialité de morceaux durant de longues et agréables minutes. Leur chef d’oeuvre en la matière appartient à leur deuxième album, Salisbury, sorti en février 1971, et le morceau du même nom, une pièce de plus de seize minutes enregistré avec un orchestre composé de 22 musiciens.

https://youtu.be/o7Zeo-KfO70

Dans leur album «Look At Yourself», «July Morning» s’étend lui sur un peu plus de 10 minutes et est également considéré comme un des plus grand succès du groupe :

Ce morceau permet également de comparer l’évolution du son global et les performances vocales de David Byron (ci-dessus) et de Bernie Shaw :

https://youtu.be/x7iuNb_4Z_4

Concernant David Byron (1947-1985), il a été renvoyé du groupe en 1976 en raison de ses problèmes d’alcool. Il est mort de complications liées à l’alcool, y compris de maladies hépatiques et d’épilepsie, à son domicile de Reading, le jeudi 28 février 1985. Il avait 38 ans et 30 jours. Sa mort fut à peine signalée dans la presse musicale (source : Wikipedia). Une triste fin.

Pour le critique musical Dave Thompson du site musical AllMusic, «aucune chanson du groupe dans le répertoire ne peut jamais dépasser July Morning, une épopée de plus de dix minutes <…>1 ». Sa description du morceau illustre la spécificité du son du groupe :

« However, the best track on the album is one of the more prog-oriented ones: « July Morning » starts with a pastoral organ riff, then builds into a heavy yet symphonic rock tune that divides its time between gentle acoustic verses and emotional, organ-fueled choruses before climaxing in a monstrous jam dominated by a swirling Moog synthesizer lead.» (https://www.allmusic.com/album/look-at-yourself-mw0000461717)

Clé de voûte du dernier album «Living the Dream» avec « seulement » 8:18, «Rock in the Road» évoque doucement ces triomphes passés de «July Morning» et «Salisbury» et une mise à niveau contemporaine du rock progressif « made in Uriah Heep ».

Pour ma part, je retiendrais encore ce troisième morceau :

Au niveau de sa carrière musicale, le groupe connaît dans les années 1970, le succès en Grande-Bretagne et en Europe continentale, mais moindre aux États-Unis. Par contre, la critique le boude en France. Ses morceaux les plus célèbres sont Gypsy, Lady in Black, July Morning, The Wizard, Easy Livin’, Wonderworld, Return to Fantasy et Weep in Silence.

L’audience du groupe décline dans les années 1980 et le groupe devient essentiellement un cult band en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Il reste très populaire dans les Balkans, en Allemagne, au Japon, en Russie, en Scandinavie et aux Pays-Bas. Ils ont vendus plus de 40 millions d’albums dans le monde, dont plus de 4 millions aux Etats-Unis.

25e album solo du groupe «Living the Dream» dispense la même vitalité et énergie que celle de leurs premiers enregistrements. C’est peut-être un des meilleurs albums qu’ils ont produit ces dernières décennies. Le son est à la fois reconnaissable et très contemporain.

Concernant le nom du groupe, il faut savoir qu’Uriah Heep est un personnage de David Copperfield, roman de Charles Dickens publié en 1849. Le personnage se caractérise par son humilité mielleuse, son obséquiosité et son hypocrisie. Sa façon de s’adresser à David par « Maître Copperfield » est si souvent répétée par Dickens qu’il ne peut paraître sincère. Il est l’antagoniste central de la partie finale de l’ouvrage (source : Wikipedia).

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24 novembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Découverte « live » de Phanee de Pool | Saison culturelle Montreux


Mercredi soir, soirée Michel Jonasz Quartet à l’Auditorium Stravinsky. En première partie, Pierre Smets a fait le très bon choix d’offrir une petite vingtaine de minutes à Phanee de Pool, artiste suisse. A l’arrivée une très belle découverte. Merci à la Saison culturelle de Montreux.

Ce mercredi soir, nous avons vécu une très belle soirée à l’occasion de la venue du Michel Jonasz Quartet à Montreux.

Michel Jonasz et ses musiciens ont enchanté l’Auditorium avec une très solide prestation. J’en retiens l’intensité incroyable de Michel Jonasz avec « J’veux pas que tu t’en ailles », un public très chanteur lorsque l’occasion se présente avec « Supernana » ou « Du blues, du blues, du blues », la qualité musicale exceptionnelle sublimée par la qualité acoustique de l’Auditorium et la bonne humeur générale des musiciens.

Mais la découverte du soir, cela a été, pour moi, la prestation live de Phanee de Pool, artiste suisse. J’en avais entendu parler à l’occasion de son premier album en 2017, mais je la découvrais sur scène pour la première fois.

Il faut saluer ici l’initiative de Pierre Smets qui offre ainsi en première partie la possibilité de découvrir une jeune artiste. Le challenge n’est pas facile en même temps pour Phanee de Pool qui n’a que deux morceaux pour convaincre. Elle l’a fait avec un entrain communicatif et un brio certain.

L’extrait de la vidéo suivante enregistrée au FriSon donne un aperçu de son dispositif de concert :

Pour notre part, nous eûmes droit aux deux morceaux suivants.

En premier lieu, « Des miettes sur le canapé »

et ensuite à un très déjanté « Luis Mariano »:

Concernant l’artiste voici un très court portrait :

Phanee de Pool, de son vrai nom Fanny Diercksen, diplômée de l’Ecole de commerce de Saint-Imier et de l’Ecole de police, décide en 2016 sur un coup de tête de quitter son métier de policière à Moutier pour écrire des chansons sur des thèmes divers. Elle sort en 2017 son premier album « Hologramme » qu’elle a fabriqué en quelques mois. Elle obtient en 2018 un Coup de Cœur de l’Académie Charles Cros .

Je vous propose également d’écouter cet interview de 2017 et plus particulièrement le portrait jubilatoire qu’en fait Claude-Inga Barbey. Sublime !

Source : L’interview de Phanee de Pool – Radio – Play RTS

Dans tous les cas, si Phanee de Pool passe près de chez vous, courez !

Pour suivre Phanee de Pool : https://www.phaneedepool.com

Crédit photo d’en-tête : Fri-Son/Fribourg. ©Julia Foster

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21 septembre 2018 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

William Fitzsimmons : Angela

Ce mec et cet album sont tout simplement géniaux. Fait juste ch… d’aller vers l’hiver. Mais il y aura la douceur du feu de cheminée…

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16 février 2018 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Françoise Hardy : Comment nous dire adieu ?

Tout simplement magnifique :

Françoise Hardy va mourir. Le plus tard possible, on l’espère, mais ce jour-là les radios, les télés et les réseaux sociaux auront l’embarras du choix quant aux chansons crépusculaires, aux chants de départ que la chanteuse aura pris le soin de disperser depuis quelques années, peut-être pour conjurer le sort, en tout cas pour signaler explicitement ses adieux – heureusement toujours reportés.

Source : Françoise Hardy : Comment nous dire adieu ?

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16 juillet 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Kathryn Williams – Songs From The Novel Greatest Hits

A l’ère du mix permanent et de Spotify, il est rare qu’un artiste réalise un concept album. Comment donc écouter un album de 16 titres du début à la fin ? Se laisser glisser, emporter dans un univers ? C’est le pari réussi de Kathryn Williams avec Songs From The Novel Greatest Hits.

Kathryn Williams & Laura Barnett

Kathryn Williams & Laura Barnett

Cet album est le fruit d’une collaboration avec Laura Barnett et la traduction musicale de son ouvrage Greatest Hits. Cette nouvelle narre l’histoire de Cass Wheeler, une chanteuse de fiction ayant rencontré le succès dans les années soixante-dix, mystérieusement partie au sommet de sa gloire. Elles aurait été proche de Joni Mitchell. 20 ans après, elle réapparaît pour enregistrer en studio et en un jour un très personnel album de ses ”Greatest Hits”. Chacun des chapitres du livre s’ouvre avec une des chansons et emmène le lecteur dans un épisode de la vie de Cass Wheeler de son enfance jusqu’à la terrible crise qui amena à son retrait de la vie publique.

Ces seize titres ont été composé par Kathryn Williams pour donner vie à Cass Wheeler. Pour Laura Barnett :

«At the heart of the novel is my fascination with the pleasures and sacrifices demanded by living a truly creative life – particularly for women – and with the process of writing and performing music».1

Quatorzième album et troisième disque conceptuel de Kathryn Williams, cet album de chansons s’écoute comme des chapitres d’une vie et le livre de Barnett comme des refrains. L’album embrase plusieurs genres musicaux (électro, blues, pop de la Motown, …) et s’écoute délicieusement.

Le premier morceau de l’album :

https://soundcloud.com/kathrynwilliams/Kathryn Williams commenterons

Pour écouter des extraits de l’album ou l’écouter sur votre plate-forme musicales : https://kathrynwilliams.lnk.to/greatest-hits

Pour les Inrocks:

« Le résultat, crépusculaire toujours, s’avère parfois délicieusement chaotique, mais Williams nimbe les chansons d’une grâce, d’une fragilité, et d’une pertinence d’analyse des sentiments humains tout à fait époustouflante.»2

Inspirée à ses débuts par un artiste comme John Martyn, Kathryn Williams en a la grâce classieuse détachée, sans sa voix rauque. Pour mieux tutoyer les étoiles et nous charmer simples mortels. A écouter !

Le site de Kathryn Williams : http://kathrynwilliams.co.uk

  1. Le cœur de ce livre repose sur ma fascination des plaisirs et des sacrifices imposés par un véritable vie créatrice – particulièrement pour les femmes – et sur le processus d’écriture et de performance musicales.Source : http://www.laura-barnett.co.uk/greatest-hits/ ↩
  2. Les Inrocks, no 1128 du 12 au 18 juillet 2017, page 76 ↩

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16 avril 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur la platine : Julie Armanet | Petite amie

Juliette Armanet sort « Petite amie ». Tantôt disco, tantôt piano, l’album nous rappelle les plus grandes heures des Souchon, Berger, Shelley pour les Inrocks. Et c’est le cas. A déguster sans modération.

Quel beau printemps ! Merci Mesdames. 

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16 avril 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sur la platine : Karen Elson | Double Rose

La chanteuse folk et mannequin britannique Karen Elson a sorti un deuxième album intitulé « Double Rose » et produit par Jonathan Wilson. Classieux… 

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13 février 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

12 février – RIP Al Jarreau

Ce soir, la nouvelle tombe. Al Jarreau est mort à 76 ans. D'épuisement.

Il y a quelques jours à peine, il a dû renoncer à son concert. La tournée était interrompue. Elle l'est maintenant définitivement.

Je me rappelle ma découverte de cet artiste au début des années 80. C'était par l'intermédiaire de Denis Roch, grand fan de l'artiste et alors chanteur romand.

Lorsque, durant mon école de recrue, je cherchais un dérivatif durant le week-end, je m'arrêtais souvent aux Monts de Cheseaux chez Denis. Il logeait alors sous les toits de la maison secondaire paternelle. Tentant de percer dans la chanson, il gagnait alors sa vie en effectuant des livraisons pour les pharmacies.

Pas besoin d'avertir, il était possible d'arriver à l'improviste. Sa 2CV était parquée devant la maison. Je montais. Il y avait toujours la possibilité de se restaurer d'un plat de spaghettis, accompagné d'une sauce tomate à la manière de Denis. Le souper s'accompagnait d'un verre de vin et de bonne musique. Principalement Al Jarreau. Je découvrais ainsi l'artiste et le jazz.

Le morceau qui m'impressionnait le plus et que j'écoute maintenant était son interprétation de la chanson "Your Song" d'Elton John. "My gift is my song and this one's for you…". J'en ai, à chaque fois, des frissons de bonheur.

Al Jarreau à Hamburg, Germany, 1976, AL JARREAU – voc, TOM CANNING – keyb, JEROME RIMSON- bg, NIGEL WILKINSON – dr

C'était toujours des bonnes soirées. Je repartais ensuite sur ma Honda XLS 125. Requinqué.

Après, nous nous sommes perdus de vue. Ainsi va la vie.

En me replongeant dans la musique d'Al Jarreau et dans cette joyeuse époque, je m'en suis allé à la recherche de Denis. Un nouveau deuil m'attendait.

Aucune vie ne ressemble à une autre, chacune à sa propre musique… "Abraham", Michel Jonasz.

Je souris à la citation de Jonasz. Je retrouve Denis. La citation lui sied bien. Tu es là dans un recoin de mon âme. Encore présent.

Puis je repense aussi aux soirées où nous jouions la dernière scène de Cyrano au centre de loisirs de Grand-Vennes. Lui, à la mise en scène, moi dans le rôle de Cyrano. Un autre bon moment qui remonte à la surface.

La nostalgie est bien ce qu'elle est.

Salut les artistes : "My gift is my song and this one's for you…"

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8 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

7 janvier – A la maison avec Kate Bush et Henning Mankell

Si le soleil brillait ce matin après une deuxième nuit froide, celui-ci a disparu progressivement en début d’après-midi. Froidure et grisaille n’incitent guère à sortir, mais bien plutôt à profiter du confort de son salon.

Installé dans un bon fauteuil, je me laisse glisser dans l’univers ouaté de Kate Bush.

Extrait de l’album (Love and Anger) :

https://youtu.be/cyW4nzPgQuQ

La musique accompagne fort bien ma lecture du moment. Je suis plongé dans un autre hiver, celui de la forêt suédoise, à l’époque du solstice d’hiver.

Sur le livre :

À soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus avec sa chienne et sa chatte depuis une décennie sur une île balte. Hanté par le souvenir d’une erreur tragique qui brisa sa carrière de chirurgien, il s’inflige chaque matin une immersion au fond d’un trou creusé dans la glace. Mais cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, qu’il a aimée et abandonnée trente-sept ans plus tôt. Mourante, elle exige qu’il tienne sa promesse : lui montrer un lac forestier. Frederik ne le sait pas, mais sa vie vient de recommencer.

Nous faisons tellement de mal à nos enfants qu’à la fin ils n’ont plus d’autres moyen d’expression que la violence. Dans le temps, c’était réservé aux garçons. Aujourd’hui, nous avons des gangs de filles qui n’hésitent pas à employer des méthodes qui font vraiment froid dans le dos. C’est la plus grande des défaites. Que des filles soient amenées, par désespoir, à croire que leur salut consiste à se comporter comme les pires des garçons qu’elles connaissent.

Histoire d’une vie brisée qui retrouve une famille, histoire de la Suède et du monde d’aujourd’hui, Henning Mankell nous offre une vision désabusée du monde où une forme d’humour permet de dépasser l’absurde de la condition humaine. Les paysages sauvages et minimalistes rendent encore plus crus la nature humaine et la solitude dans laquelle vivent les personnages du roman.

Je voulais seulement partir. En surgissant sur la glace avec son déambulateur, Harriet avait rompu le sortilège qui me tenait enfermé depuis si longtemps, de mon propre fait, comme dans une cage. J’avais découvert que ces douze années passées sur l’île étaient des années gâchées, ni plus ni moins : un liquide que j’aurais laissé s’écouler d’un récipient fêlé. Or, il n’y avait pas de retour en arrière, on ne pouvait pas recommencer et faire les choses autrement.

Pour Frederik Welin, c’est aussi le livre de la rédemption et de la réconciliation ou de la rencontre avec les trois femmes de sa vie. Si Frederik Welin est le narrateur dont on suit les pérégrinations, ces trois femmes sont les vraies héroïnes de cette histoire. Ce sont elles qui sont fortes et lucides par leur regard sans complaisance sur Frederik et le monde.

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3 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

3 janvier 2017 – Lecture & rock progressif

Je profite de ces quelques jours avant la reprise pour m’abandonner à la lecture et à l’écoute de rock progressif.

Concernant mes lectures, j’avale la suite de Les Gens heureux boivent du café. De retour d’Irlande, Diane reconstruit à vie à Paris dans son café littéraire, rencontre Olivier, mais la maladie d’Abby la replonge en Irlande dans La Vie est facile, ne t’inquiète pas.

Proche du roman de gare et du roman a l’eau de rose, le livre n’y sombre jamais entièrement, même si la fin est plus convenue qu’avec le premier volume.

Reste toujours la magie de l’Irlande.


Avec son album Folklore, Big Big Train me renvoie dans l’univers béni du rock progressif et du meilleur de Genesis et de Peter Gabriel. Le morceau The Transit of Venus across the Sun me transporte du côté de l’album The Lamb Lies Down On Broadway.

I.Q. me permet de poursuive ce voyage intemporel et je me retrouve du côté de Supper’s Readdy avec Without Walls.

Dehors, le soleil brille. Il fait modérément froid cependant, car la bise s’est invitée.

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