Sony a6000 – Objectif Sigma 30mm f/1.4
Tags : #Vevey, #Suisse🇨🇭, #Photographie, #sonya6000, #sigma30mm14
Sony a6000 – Objectif Sigma 30mm f/1.4
Tags : #Vevey, #Suisse🇨🇭, #Photographie, #sonya6000, #sigma30mm14
De passage à Genève pour un rendez-vous professionnel, j’ai découvert – en retournant à la Gare Cornavin – Bongo Joe Records.
Bongo Joe est un magasin de disques qui propose un large choix de disques vinyle (33t – 45t), cassettes et une sélection choisie de CDs et livres. C’est également une buvette avec terrasse où l’on peut boire un verre et s’y rencontrer. L’arcade est gérée par une association composée d’une dizaine de membres actifs. Des événements gratuits y sont régulièrement proposés.
L’endroit est chaleureux et particulier. J’y suis donc entré à la fois pour boire un café, y travailler un peu et chiner dans les albums, plus particulièrement les CD (faciles à transporter et désormais moins chers que les Vinyls…).
J’en ai rapporté trois dans mes affaires dont cet album de Massiv Attack.
100th Window est le quatrième album studio du groupe de musique électronique britannique Massive Attack, publié le 10 février 2003 par Virgin Records. L’album est principalement produit par le membre principal Robert « 3D » Del Naja, après le départ d’Andrew « Mushroom » Vowles du groupe peu après la sortie de leur précédent album Mezzanine (1998). Grant « Daddy G » Marshall a également choisi de ne pas produire l’album. La 100e fenêtre comprend des voix de Horace Andy, l’invité régulier, ainsi que de nouveaux arrivants Sinéad O’Connor et Damon Albarn (interprétant en 2D de Gorillaz). Stylistiquement, c’est le premier album du groupe à ne pas utiliser les samplers existants, et ne contient aucun des styles de fusion hip-hop ou de jazz pour lesquels le groupe était initialement connu.
A lire : 100th Window
Photos : Sony a6000 + objectif Sigma 30mm f1.4
Tags: #AuCafé #Roadbook #musique #photographie
En ce deuxième jour de mon déplacement pour l’Espagne, je vais me rapprocher de la frontière espagnole en rejoignant Latour-de-Carol dans les Pyrénées occidentales. Le temps s’est amélioré par rapport à hier. Les régions sinistrées pourront ainsi panser leurs plaies.
Départ à 9h54. Température 14 degrés.
Direction Saint-Hippolyte-du-Fort.
Le temps est couvert et frais, mais sec.
La région se remet des pluies de ces derniers jours. Certaines routes sont barrées l’accès au berges d’Anduze est impossible. Le cours d’eau a charrié passablement de déchets.
À Laroque, le soleil fait son apparition. La température monte légèrement à 14 degrés, mais c’est tout de suite plus agréable. Pause à 10h35.
Le premier jour d’un roadtrip est toujours un peu stressant. Il faut se faire au chargement. Et est-ce que je n’ai pas oublier quelque chose. Hier en plus je suis parti sous la pluie. La météo du jour était très instable. Rien pour faciliter le départ et se mettre dans le mood.
Aujourd’hui est un autre jour. Les premiers repères sont fait. Le mood s’installe ainsi que le plaisir qui va avec. Le soleil aide aussi. Et le café que je bois dans les gorges de l’Herault. Si l’Hérault est passablement haut, c’est éloigné de la situation du Rhône hier.
Sur la rambarde du pont, un couple de scootéristes m’aborde et on discute moto. La vraie vie motarde sur la route.
Je poursuis dans les gorges de l’Herault, puis je rejoins Clermont-l’Herault et la route de Béziers.
À Valros, je m’arrête pour manger à l’Aspargus. C’est la troisième fois que ma faim m’y arrête sur la route soit du retour d’Ax-les-Thermes soit sur le chemin inverse. Pas de terrasse cette fois-ci, mais c’est toujours aussi bon.
Je contourne Béziers pour suivre la direction de Narbonne.
À Narbonne, je prends un peu plus d’une heure pour me dégourdir les jambes et aussi l’appareil photo. Bon moment dans ce lieu principal du combat contre les Cathares.
Ensuite je file via l’autoroute jusqu’à Perpignan. Je vais rejoindre Latour-de-Carol pour l’étape du soir. La montée depuis Prades est incroyable en ce jour finissant, c’est viroleux à souhait. Le paysage est incroyable, à couper le souffle et magnifié par les couleurs de l’automne. L’arrivée sur l’altiplano de la Cervane est wouah en plus avec le soleil couchant. C’est magique. J’arrive juste avant la nuit. Il fait 8 degrés.
Au total pour ces deux premiers jours, j’ai couvert 840 kilomètres.
Tags : #roadtrip #roadbook #suisse🇨🇭#france🇫🇷 #DonQuichotte #sonya7rii #sony2860mm #moto #bmwgs1200adventure
Dernier dimanche d’octobre, les lumières de l’automne sont bien là. La journée est brumeuse et ensoleillée.
Nous profitons du beau temps pour nous déplacer à Chexbres et à profiter du spectacle offert par les vignes ainsi que la vue sur le lac et les montagnes.
Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à avoir la même idée.
C’est l’occasion de tester le nouveau pancake proposé par Vitrox avec sa focale fixe de 28mm et son ouverture également fixe à f4.5.
Matériel : Sony zve10 – Objectif Viltrox 28mm f4.5
Tags : #AuCafe #photographie #Chexbres #vigne #automne
En ce premier jour de mon déplacement en Espagne et la partie Don Quichottesque de mon voyage, le temps est aux orages. En fait, je me rendrais seulement compte en soirée de la gravité de la situation pour une partie de la France dont la Lozère et l’Ardèche. Deux départements que j’avais envisagés pour cette première journée, mais que j’ai écarté car de type montagneux et ce n’est jamais une bonne chose que la montagne avec ce type de météo.
J’aurais néanmoins un aperçu de la situation en descendant le Rhône après Valence et encore plus à proximité de Pont-Saint-Esprit : routes inondées et débordement du Rhône nécessitant des déviations. Les souvenirs de notre descente du Rhin jusqu’à Rotterdam et des inondations allemandes du côté du Rhin romantique et de Cologne me reviennent alors en mémoire. Le peu que j’ai vu a été impressionnant.
Au final, j’ai surtout été pris dans la pluie et l’orage au début de mon périple et jusqu’à Annecy, Ensuite il a fait plutôt sec et ensoleillé. J’ai donc jonglé avec mon équipement entre la tenue pluie et la tenue quasiment d’été. L’équipement en couche d’oignons permet de résoudre l’équation. Par contre, cela représente passablement de vêtements à avoir avec soi…
Le trajet :
Températures : 13–14 degrés au départ, 21 degrés à l’arrivée. Maximum 24 degrés.
Météo : surprise du jour, il ne devait pas pleuvoir le matin au départ et il a plu, voir bien plu, jusqu’à Annecy. Il devait pleuvoir ensuite et il a fait presque sec sur mon trajet (ce n’était pas le cas partout en France).
Durant cette matinée, je n’ai pas trop l’occasion de m’arrêter et notamment pour prendre des photos. Je m’arrêterai à Cognin juste après Chambéry. Histoire de manger un morceau et de faire les photos de mon équipage pour ce périple.
Je reste quand même équipé, mais plus je descends le long de l’Isère, plus la chaleur augmente. Je finis pas m’arrêter à Saint-Nazaire-en-Royans. J’y bois mon premier café fait ce matin avant de partir. J’en profite aussi pour faire les seules autres photos du jour. Il est passé 15 heures.
Une belle drache m’attendra cependant juste en sortant de Pont-Saint-Esprit d’environ 2 minutes. Rien de trop grave. Juste de quoi sentir le pantalon mouillé, mais cela sèchera.
Par contre, une fois arrivé et changé à Anduze, c’est le déluge. C’était juste le bon timing. Ouf!
À voir demain, l’évolution des alertes météos sur la France et la suite de mon périple qui m’emmène du côté de Font Romeu
Sur la route: passablement de circulation en fait. Rien de problématique cependant. Les ralentissements seront surtout, à chaque fois, dans le sens inverse à moi. Par contre, dès 16h00, les routes sont bien encombrées.
Le trajet est presque familier depuis le temps que je descends à Ax-les-Thermes ou à Saint-Privas-de Champeclos.
En même temps, il s’agit de se rendre en Espagne le mieux possible relativement à la météo annoncée pour aujourd’hui et demain.
Les surprises sont donc venues avant Pont-Saint-Esprit. En effet, le Rhône déborde par endroits. Les images de nôtres descente du Rhin en Allemagne à l’été 2021 me reviennent à l’esprit. À certains endroits, les routes sont inondées et je dois faire un détour. Il n’est pas si facile de traverser le Rhône aujourd’hui, mais ça passe quand même.
La route du jour : j’apprécie la jolie route depuis Pont-Saint-Esprit direction Alès avec le jour finissant et les nuages dansant dans le ciel tantôt gris tantôt noirs. L’ambiance crépusulaire me plait ainsi que la sinuosité des la route et le paysage alentour.
J’arrive finalement à la nuit. Pas trop tard quand même, mais mon plan était pourtant de m’arrêter plus tôt dans la journée. Comme une impression de déjà vu. En même temps, la route sera plus courte demain.
Etape du soir : Hôtel du Garage des Cévennes – Anduze.
Notes : Cet article n’est pas sponsorisé. La chambre a été payée par mes soins.
Tags : #roadtrip #roadbook #suisse🇨🇭#france🇫🇷 #DonQuichotte #sonya7rii #sony2860mm #moto #bmwgs1200adventure
Pourquoi ne pas descendre à moto pour un congrès à Carthagène (Espagne) et en profiter pour me rendre sur les traces de Don Quichotte. Pourquoi pas ! Encore faut-il planifier quelque peu le trajet.
Lorsque j’ai déposé un projet de contribution à ce colloque, j’avoue ne pas avoir regardé sur la carte où étais Cartaghène. Ce fut la surprise en regardant ensuite sur la carte alors que ma communication était acceptée.
Pas très motivé de m’y rendre en avion. Très compliqué avec les transports publics, l’idée a fait son chemin d’y descendre à moto. D’autant que j’ai des vacances juste avant.
Par contre, l’Espagne n’est pas un pays que je connais particulièrement et octobre est une saison plus compliquée en matière de météo.
J’ai donc planifié un projet potentiellement modifiable en fonction de la météo. Le voici depuis Font Romeu, près de la frontière espagnole.
Départ : Font Romeu
Cathédrale de la Seu Vella à Lleida (Lérida)
La vieille cathédrale de Lérida (en catalan : La Seu Vella de Lleida, en espagnol : Seo Vieja de Lérida), ou Vieille Cathédrale, est l’ancienne cathédrale du diocèse catholique de Lleida, en Catalogne. Elle est située sur une colline qui domine la ville, le Turó de la Seu Vella. La Seu Vella est le monument emblématique de Lleida, étant visible de n’importe quel point de la ville.
Cette superbe cathédrale se dresse sur une colline d’où la vue s’étend sur la ville, mais aussi sur une grande partie de la plaine du canton du Segrià. Commencée en 1203, sous la conduite du maître d’œuvre Pere de Coma, la construction de la cathédrale n’aboutira qu’en 1431 avec l’achèvement du clocher, après plus de deux siècles de travaux. Elle possède un plan roman à trois nefs, un transept à tour-lanterne octogonale et un chevet à cinq absides.
Selon les historiens, une mosquée s’élevait autrefois sur l’emplacement actuel de la Seu Vella.
A lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieille_cath%C3%A9drale_de_L%C3%A9rida
Entre Lerida et Teruel, la route du Silence (A-1702) est un incontournable. Elle témoigne aussi de la désertification des zones rurales espagnoles
Cathédrale de Teruel à Teruel
La cathédrale de Teruel est le principal édifice catholique de la ville de Teruel, dans la communauté autonome d’Aragon en Espagne. Elle est un exemple notable de l’architecture mudéjare. Elle fait partie de la liste du patrimoine mondial depuis 1986.
A lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Teruel
Entre Terruel et Alabarracin, nous emprunterons la route du silence.
Albarracin : Vous entreprenez un voyage au Moyen-Age en vous promenant à travers le village de Albarracin. En reprenant la route, à Nacimiento del Río Tajo, il y a un monument à l’endroit de la naissance du Tage et ensuite la route mène vers le Ventano del Diablo.
Pour une idée du parcours mais de Cuenca à Terruel : https://youtu.be/YfNbxX7XJY8?si=ZDMC9Rvg1bxDls42 et https://youtu.be/PKgTO2tBQuM?si=X850aMXZYQ5ntAL2
Cuenca : Etape du soir. Une très belle ville à caractère médiéval prononcé à voir les photos sur internet.
Cuenca : départ après déjeuner
Campo de Criptana
Cette petite ville de la province de Ciudad Real est une étape importante sur la Route de Don Quichotte car on y trouve le château de La Mancha, le lieu où le célèbre personnage aurait vécu.
Windmills in Consuegra, La Mancha, Spain. Source : Wikimedia
Consuegra
Connu pour ses châteaux qui ont été construits au XIIIe siècle pour défendre la région contre les envahisseurs maures, Consuegra l’est aussi pour ses moulins à vent qui auraient inspirés l’écrivain.
Au nombre de treize à l’origine, les moulins à vent de Consuegra ne sont plus que douze aujourd’hui. Ils ont été bâtis à la fin du XVIe siècle à l’initiative de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, de part et d’autre du château de la Muela qu’il occupait, en alignement sur la crête de la colline de Calderico, qui domine la ville. Chacun d’entre eux a reçu le nom d’un des personnages de Don Quichotte, roman de Cervantes avec, du nord au sud : le Bolero, Mambrino, Sancho, Mochilas, Vista Alegre, le château de la Muela puis le Cardeño, Alcancía, Chispas, Caballero del Verde Gabán, Rucio, Espartero, Clavileño3. Exploités par des meuniers, ils se transmettaient de père en fils, de génération en génération1.
Quatre d’entre eux possèdent un mécanisme en bon état : le Sancho, le Rucio, le Bolero et l’Espartero. Mais le plus intéressant est sans doute le Sancho, qui a conservé l’ensemble de ses machines d’origine en parfait état de fonctionnement.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moulins_de_Consuegra
Molinos de Viento de Consuegra : les Moulins de Don Quichotte. https://www.consuegra.es/en/.
Carthagène : lieu du colloque
Au total, ce parcours tournera autour des 1200 kms
A suivre…
En ce lundi 14 octobre, en descendant vers la place du marché depuis le Théâtre du Reflet, j’aperçois soudain cette figure familière du chapiteau du cirque Knie.
Depuis la Grenette, j’observe sa silhouette majestueuse encore incomplète. C’est jour de montage.
Le bruit du cirque et l’odeur de la piste s’emparent de mes oreilles et de mon odorat. Je me rappelle, enfant à Lausanne, de ce moment privilégié que m’offrait alors ma grand-mère tous les ans.
Le cirque arrive en ville et il enclenche la machine à souvenirs. Merci Blanche !
Matériel : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6
Je profite de mon premier jour de vacances pour déambuler l’appareil photo à la main à Vevey. L’occasion de pratiquer la photo urbaine en noir et blanc.
Arrivé à la gare depuis les Anciens Ateliers mécaniques, j’emprunte le passage sous voie pour me rendre au centre-ville.
Quelques photos plus tard, j’en ressors. C’est dans la boite. Sans prétention.
La vue du quai depuis le bas de la rampe raconte tous les voyages faits et à faire. C’est une invitation au voyage.
Avoir son appareil en main, c’est développer son regard et faire attention aux détails que l’on ne perçoit pas forcément au quotidien. Combien de fois, suis-je passé dans le passage sous-voie sans jamais voir ce panneau? Pourtant les lettres effacées indiquent une présence ancienne du panneau. Et combien de personnes ont-elles dû sortir de la gare au petit matin ?
Ici on peut dire que ce « (Dis)connected » fonctionne déjà à la fois comme une réminiscence de la dernière édition du Festival Images qui a eu lieu au mois de septembre et comme une sentence, car effectivement cette édition du Festival est désormais déconnectée. Cependant, elle vit encore dans nos mémoires par fragments et émotionnellement. Connecté et Déconnecté, vraiment.
Matériel photo : Sony a7Rii – Objectif Sony FE 28-60 mm F4-5.6
Deux expositions sont au programme de notre visite à Photo Elysée – Musée cantonal pour la photographie – à Plateforme10 à Lausanne en ce dimanche 13 octobre : celle consacrée à Daido Moriyama et l’exposition hommage à Sabine Weiss.
En premier lieu, la rétrospective dédiée à Daido Moriyama (exposition du 06.09.2024 au 23.02.2025). Cette rétrospective est produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil) et fait escale en Suisse après Berlin et Londres.
En 2023, à l’occasion de son passage à Londres, Le Guardian avait placé cette rétrospective dans les meilleures expositions photographiques de l’année. Il la présentait de la manière suivante :
Une plongée profonde ravissante, enivrante et écrasante dans l’œuvre apparemment sans fin de l’énigmatique maître japonais de la photographie. Se déplaçant entre des vignettes érotiques, des instantanés poignants de la nature et des aperçus politiquement piquants de la vie dans le Japon d’après-guerre, cette exposition prouve qu’il y a tellement plus à Moriyama que des bas de résille et des scènes de rue. Ambitieusement organisées par Thyago Nogueira, les images ici ne sont pas joliment accrochées aux murs ; elles sautent et vous attrapent par la gorge. Incontournable.
En second lieu, nous avons visité l’exposition hommage consacrée à Sabine Weiss (1924–2021) pour le centenaire de sa naissance, exposition à laquelle se joint la plasticienne Nathalie Boutté qui dialogue avec l’œuvre de Weiss au travers de magnifiques travaux en papier s’inspirant des photographies de son aînée (exposition du 22.06.2024 au 23.02.2025).
« Je photographie pour conserver l’éphémère, fixer les hasards, garder en image ce qui va disparaître: gestes, attitudes, objets qui sont des témoignages de notre passage. L’appareil les ramasse, les fige au moment même où ils disparaissent. Ce sont quelques traces de ma vision sur notre époque.» (Propos de Sabine Weiss mis en exergue dans l’exposition par Nathalie Boutté)
Figure majeure de la photographie humaniste française, à la fois photographe de rue, de mode et de publicité, mais aussi photoreporter pour de nombreuses revues internationales, Sabine Weiss a exploré tous les aspects de son métier pendant plus de soixante ans.
En ouvrant le fond des archives de la photographe désormais en sa possession au regard de Nathalie Boutté, Photo Elysée dévoile un pan méconnu de l’œuvre de Sabine Weiss, notamment son travail en studio. Passionnant.
Je vous invite à mieux faire connaissance avec Sabine Weiss en visionnant sur Vimeo de portrait réalisé par Photo Elysée : Sabine Weiss. Une vie en photographie.
Pour notre part, nous vous conseillons de débuter par la rétrospective dédiée à Daido Moriyama, puis de poursuivre avec l’exposition hommage à Sabine Weiss. Avec ses côtés souvent sombres, l’exposition Daido Moriyama est prenante pour le visiteur qui est ensuite pris par l’humanité joyeuse et espiègle tant des photos que de la personnalité de Sabine Weiss.
Les deux expositions nous font réfléchir sur le rôle de la photographie et la place des images dans nos sociétés. Dans ses travaux, Daido Moriyama interroge ce qu’est la photographie dans les flux d’actualité et des journaux ou magazine et il cherche à développer un autre regard que le voyeurisme et la banalisation finalement produites par l’univers médiatique. La documentant et l’interrogeant dès les années 1960, cette première avalanche de photos précède celle que nous connaissons et subissons de nos jours avec les réseaux sociaux. A méditer.
Pour sa part, Sabine Weiss documente inlassablement, avec sa photographie humaniste, le quotidien et, comme elle le dit, fixe ainsi les hasards et garde en image ce qui va disparaître. Une belle leçon de vie.
Alors que nous sommes désormais en pleines vendanges, il est encore le temps pour une sortie d’automne à moto dans les Alpes vaudoises, bernoises et fribourgeoises. Au programme de ce samedi 5 octobre, Aigle, le col du Pillon, Gstaad, Zweisimmen, le col du Jaun, Broc et retour à la maison au guidon de Capitaine Tempête.
Les températures seront plutôt fraîches et le soleil intermittent. Elles oscillent entre 8 et 14 degrés. Dès que l’ombre apparaît, elles descendent et ça pique légèrement. Pas de quoi bouder mon plaisir. Moteur à 15h40.
Ma première halte est pour prendre en photo le château d’Aigle au milieu de vignes. Les couleurs d’automne sont encore timides et l’heure est aux vendanges.
Bien entendu, les cols sont encore tous ouverts. A l’arrière-plan, une équipe de vendangeurs s’activent. Le montagne n’attend pas.
Aujourd’hui, ce ne sont pas Les Mosses qui m’attendent, mais je bifurque pour me rendre aux Diablerets, puis le col du Pillon. La route qui mène aux Diablerets est de plus en plus en mauvais état. Par ailleurs, des travaux importants s’ajoutent aux inconvénients. Je monte à ma main.
Vue sur le glacier 3000 et l’arrivée du télécabine depuis les Diablerets
Comme une annonce de l’hiver et de la neige… en observant le massif du glacier. A d’autres endroits, les sommets ont comme des traces de sucre candy sale.
Capitaine Tempête est totalement dans son élément en cette période automnale. Je voyage léger.
Après les Diablerets, la route s’élève vers le col du Pillon rapidement atteint.
Au sommet du Pillon, Capitaine Tempête et le téléphérique du Glacier 3000.
En redescendant sur Gsteig, je constate que la route a grandement été regoudronnée. Un délice. Il subsiste un passage en travaux dans la forêt. Je rejoins ensuite Gstaad et Zweisimmen pour retrouver le classique col du Jaun.
Il est 18h15 lorsque j’arrive à Broc. Je m’y arrête pour boire un chocolat chaud. Avant de repartir, j’en profite pour faire une dernière photo sur le château de Gruyère et les Préalpes.
Vue sur le château de Gruyère et les Préalpes depuis Broc.
À 19h22, je suis de retour à la maison. J’adore quand un plan se déroule sans accrocs !
Tags : #Roadbook #Photographie #Suisse🇨🇭 #Vaud #Berne #Fribourg #Aigle #LesDiablerets #Broc #Sony #SonyAlpha7ii #SonyAlpha6000 #Sony2860mm #TTArtisans27mm28