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Lyonel Kaufmann blogue…

Lyonel Kaufmann blogue…

Sur la route à moto avec un café

LesInrocks – Les derniers jours de Gérard Philipe vus par Jérôme Garcin

18 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jérôme Garcin évoque Gérard Philipe et l’horreur d’une vie condamnée à s’arrêter précocement. Un livre d’une beauté crépusculaire et troublante qui révèle l’intime de ce flamboyant au destin foudroyé.

Candide, incandescent, habité, Gérard Philipe était un acteur hors pair. Bien que ringardisé un temps par la Nouvelle Vague, il demeure le comédien emblématique de l’après-guerre, synonyme de résistance, de socialisme, du Théâtre national populaire, de Jean Vilar et de Max Ophüls.

Trente-quatre films et une centaine de pièces de théâtre entre 1944 et 1959, quinze ans d’une trop courte carrière. Il est mort à 36 ans, emporté par un cancer foudroyant.

— À lire sur abonnes.lesinrocks.com/2019/10/18/livres/livres/les-derniers-jours-gerard-philipe-vus-par-jerome-garcin/

Berlin per Fahrrad (Berlin à vélo)

15 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après ma journée à pied du samedi, dimanche sera ma journée à vélo. Histoire de tester le principe et de me diriger plus loin qu’hier. Mes deux objectifs du jour sont le marché aux puces du Mauerpark et l’East-Side Gallery. En gros, cap à l’Est.

Circuler à Berlin à vélo est assez facile, car la ville dispose d’une signalétique spécifique pour les vélos et les principaux endroits. Mais je choisis d’utiliser Komoot pour la tester après son mode piéton. L’application est facile à utiliser, rien de particulièrement différent par rapport à Google Maps par exemple. Son intérêt ? Vous pouvez prendre des photos durant votre voyage et enregistrer ce dernier avec celles-ci soit en mode privé, soit en mode public. L’application vous indique également les sites dignes d’intérêt qui sont sur votre parcours et vous pouvez les ajouter à ce dernier si vous le désirer. Enfin pour chaque lieu, vous disposez de photos. Très intéressant, mais il vous faut disposer d’un forfait de données à l’étranger.

Le début du marché aux puces (Mauerpark)

Je pars donc de l’hôtel vers 9h30 et je me rends au Mauerpark. Sitôt arrivé et avant de parcourir le marché aux puces dominical, je grimpe sur la colline du parc et je longe le mur entourant un stade. Le mur, comme le stade sont couverts de graffitis.

Mauer Park : un tronçon de 300m du mur de Berlin existe toujours et est utilisé par les artistes graffeurs pour pratiquer leur art. Derrière l’ancien stade du Dynamo Berlin (source de l’information : Berlin.de)

Le marché aux puces s’étend lui sur six rangées et quasi tout est disponible. Il n’y a pas forcément que des fripes ou de la seconde main. On y trouve également des réalisation d’artisans. Les nostalgiques de la période soviétique trouveront quelques objets d’époque comme des casquettes, manteaux ou décorations de l’époque de la RDA.

Quand l’Ostalgie côtoie Donalf Trump

Je vais passer deux heures à parcourir le parc et les allées du marché aux puces. J’y fais mes emplettes familiales…

Maître Yoda et le Joker réunis

Je reprends ensuite ma route direction Alexanderplatz, puis l’imposante et très soviétique Karl-Marx-Allee pour rejoindre l’Ostbahnhof juste à côté de l’East-Side Gallery. J’y arrive vers 12h30.

Karl-Marx Allee

Difficile pour moi de jauger correctement l’East-Side Gallery. Peut-on encore parler de Street Art alors que les réalisations sont présentes depuis de si nombreuses années ? C’est une sorte de gallérie à ciel ouvert où chacun s’arrête à un moment ou à un autre pour faire un selfie. L’image probablement la plus photographiée est celle du baiser entre Honecker et Brejnev. Par ailleurs, tout autour se dresse d’imposants immeubles, telle la Mercedes Arena qui sont bien loin d’être en phase avec l’art de la rue.

East-Side Gallery et les nouveaux immeubles en construction

Finalement, c’est en franchissant par la suite l’Oberbaumbrucke en direction du Gorlitzer Park que je retrouve le côté art dissident du street art et des formes de culture alternative. L’environnement est également calibré moins touristique.

Culture alternative

A 14h00 je me pose à la Köpenicker Strasse et près de l’arrêt du U-Bahhlesisches Tor. Il est plus que temps de manger ! Je prends mon temps sur la terrasse à profiter du soleil et pour rédiger la première partie de mon ce compte-rendu. Une heure plus tard, je reprends mon chemin vers mon vélo.

U-bahn Schlesisches Tor

Je décide ensuite de flâner en me dirigeant vers le Görlitzer Park et le quartier du Kreuzberg. A lire les commentaires, ce parc a mauvaise réputations en raison des dealers qui s’y trouvent. Je verrai bien. Dans un premier temps, j’oblique sur la droite relativement à un autre parc, puis je divague dans les rues avoisinantes.

Esplanade du Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Finalement, au gré du hasard, je me retrouve au Treptower Park. Ce sera le choc de la journée avec la découverte du pharaonique mémorial dédié aux soldats soviétiques tombés lors de la bataille de Berlin et dont 7000 reposent en paix dans le parc. Et c’est pas rien.

Détail statue du Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Le plus intéressant, c’est que ce mémorial a été remis en état après la chute du Mur et sous l’égide du gouvernement allemand réunifié. Des cérémonies commémoratives ont toujours lieu de nos jours.

Mémorial des soldats soviétiques morts à la bataille de Berlin

Après ce choc cognitif, je reviens à travers le parc, puis je rejoins le Görlitzer Park où une traversée verte sur les anciennes voies de chemin de fer mène à l’ancienne gare de Görlitz. En ce dimanche, le parc accueille les familles et parfois leur grill. Le parc a un petit air de Vidy le dimanche. Pour les dealers, il y en a sûrement, mais ils sont dilués dans la masse. La traversée verte est très agréable et me permet de revenir à proximité du centre.

Görlitzer Park

A la sortie du parc, je m’oriente à l’aide du plan fourni par le Guide du routard pour rejoindre la Spree vers le Märkische Museum. Je longe ensuite la Lausitzer Platz, puis gagne la Mariannnenplatz et la Michaël Kirch Platz. Là je découvre une sorte de lac de Sauvabelin en pleine ville. En fait, il s’agit d’une partie de l’ancien canal de la Luisenstadt. En 1961, le Mur de Berlin est construit le long du coude nord du canal coupant le quartier et ses habitants en deux. Depuis 1991, le jardin a été restauré à l’image de son état en 1928 (source : Église Saint-Michel de Berlin). La lumière et les couleurs sont magnifiques. Il y a une buvette où il doit faire bon se poser pour profiter de l’extrême douceur de cette journée.

Michaël Kirch Platz et Canal de la Luisenstadt : un petit air de Lac de Sauvabelin

Du côté du Märkische Museum, je rejoins la Spree et découvre l’ancien port de Berlin.

Ancien port de Berlin

Depuis le Görlitzer Park et jusqu’à la Spree, je me suis retrouvé à l’écart des circuits touristiques. Avec le Kreuzberg, j’ai eu l’impression d’entrer dans le Berlin des Berlinois. C’était plus que bien. Le choix d’utiliser le vélo était aussi une riche idée pour zigzaguer en dehors des circuits convenus et être au pouls de la vie de la cité.

Je rejoins ensuite Nikolaiviertel et le Berlin des touristes. Je retrouve la foule. Il est temps de regagner l’hôtel par l’île des Musée, le Reichtag et la gare centrale en suivant la Spree. Et hop me voilà de retour à l’hôtel fourbu, mais content à 18h00. L’heure de la douche a sonné.

  1. Je précise comme toutes les applications ou autres éléments que je présente sur ce blog qu’à aucun moment il ne s’agit d’un placement de produit ou que ceci m’a été « offert » ou que j’ai bénéficié d’un rabais, etc. ↩

Berlin beim Fuss (Berlin à pied)

14 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

A mon lever, le soleil est déjà bien présent et le vent souffle. Après le petit déjeuner, je fais le choix d’une journée à pied. Le programme se déroulera dans le quartier Mitte. Au programme, l’hôtel Adlon, le Musée de la DDR et la Hackesache Höfe. Après on verra pour une ballade le long de la Spree.

Le Reichtag

Vers 9h45, je commence par traverser la gare centrale (très pratique) et j’emprunte la passerelle enjambant la Spree, direction Reichtag. C’est déjà bien bondé. Si vous souhaitez le visiter, je ne peux que vous engager à réserver en ligne au moins deux semaines à l’avance. Vous devrez vous munir de votre carte d’identité et disposer du formulaire rempli en ligne.

Double espresso 7,70€

L’Hôtel Adlon est situé juste après la porte de Brandebourg, à 300 mètres du Reichtag. Là aussi, les touristes sont nombreux à prendre en photo la porte pour son rôle symbolique lors de la chute du Mur. En même temps, il n’y a rien de plus.

L’hôtel Adlon vaut le détour pour deux raisons au moins. Sa fontaine aux éléphants qui est le seul élément ayant survécu à la destruction de l’hôtel en 1947. Et pour les fans de Phillip Kerr et de son détective Bernie Gunther, que l’on retrouve cabossé mais toujours vivant, rôdant dans le roman Hôtel Adlon, suite de sa fameuse trilogie berlinoise. Vous pourrez y prendre un café, même s’il est cher, le décor en vaut la peine. Personnellement, j’y viens aussi par rapport à ma collègue Nathalie, une fan de la trilogie berlinoise.

Je profite de mon arrêt à l’hôtel pour rédiger la première partie de mon #roadtrip du jour.

Je m’en vais poursuivre ma route le long d’Unter den Linden, puis la Karl Liebnecht Strasse pour rejoindre le Musée de la DDR.

Unter den Linden

Unter den Linden est une grande artère, deux fois trois voies séparées par une large bande centrale bordée d’arbres et piétonnière. Les échoppes à touristes s’y égrènent jusqu’a l’île aux musée, puis la route bifurque à gauche et devient la Karl Liebnecht Strasse. Au tout début de celle-ci un canal où circulent des bateaux-mouches et un quai d’embarquement où se trouve l’entrée du Musée de la DDR.

Musée de la DDR et la Spree

A l’entrée, vous pouvez acheter un guide en français, puis départ pour la visite. Musée relativement récent, sa muséographie offre différents niveaux d’interactivité. Les panneaux explicatifs sont en allemand et en anglais. Le musée s’attache aux différents aspects de la vie quotidienne et il ne manque pas de faire une place particulière à l’icône qu’est devenue la Trabant.

Le slogan du musée est « L’histoire a portée de main ». Pour ses concepteurs, le visiteur « peut et doit se poser la question : comment aurais-je vécu dans un système autoritaire ? » et serait un lieu d’apprentissage et de comparaison sur les thèmes de la dictature et de la liberté. Globalement, le visiteur oscille entre une forme de retour dans le passé pouvant comporter une part de nostalgie et la dénonciation du régime.

Prenez seulement place au salon

Un des moments importants de la visite réside, en fin de parcours, dans la reconstitution d’un logement de l’époque (salon, cuisine, salle de bains, chambre des parents, chambre d’enfant et vestibule).

Faites vos devoirs sur la table à manger

Les éléments de la comparaison manquent puisque, fondamentalement, la comparaison s’effectue par rapport à aujourd’hui et non par rapport à l’Allemagne de l’Ouest (et quand ?).

Pour une visite complète, il faut bien compter deux heures. La boutique offre des éléments intéressants notamment des cartes à jouer quizz soit sur la RDA, soit sur le Mur ainsi que des cartes avec le Mur ou même une carte de Berlin à l’époque de la RDA. Bien évidemment des Trabants sous différentes formes acheter vous pourrez !

Par rapport à cette visite et la question des traces subsistant de la RDA, je ne peux que vous conseiller la lecture du livre de Nicolas Offenstadt « Le pays disparu. Sur les traces de la RDA ». La visite sera ainsi mise dans une perspective historique. Vous disposerez du travail d’enquête passionnant d’un historien tout à fait intéressant.

Enfin, je n’ai pas manqué de penser à Rémi durant cette visite. L’appartement reconstitué lui fournirait une excellent base pour la réalisation de son jeu « Totalitarisme ».

A la sortie du musée, il est temps de trouver un resto pour aller manger avant de se rendre à la Hackesache Höfe qui se trouve à dix minutes environ.

La Hackesache Höfe est l’une des grandes attractions actuelle de Berlin. Une enfilade de 8 cours avec des façades Jugdenstil décorées de briques vernissées polychromes. Bel exemple de Mietskasernen (immeubles collectifs où était logé le prolétariat au XIXe siècle), leur rénovation très réussie a attiré magasins de design, galeries d’art et cinémas, mais aussi bars, restos et une intense vie nocturne. L’entrée principale est située au début de la Rosenthaler Strasse.

Jugendstil (Art nouveau)

Dessinée dans le style Jugendstil (Art nouveau) par August Endel, la première cour est parée d’une façade de briques vernissées polychromes.

A chaque fois je pense aux vieux sur le banc dans Astérix en Corse…

La construction de cet ensemble, lancée en 1906, suit un schéma de séparation nette entre les zones d’habitation, d’artisanat, de commerce et de culture, qui le distingue des arrière-cours du xixe siècle. Après la chute du Mur, elles furent restaurées à grands frais dans les années 1994-1996 et sont devenues un haut lieu du tourisme. C’est très bobo à mon avis. Je pense néanmoins que cela plairait à ma collègue Nadine et à ses filles.

Immeuble d’habitation

En plusieurs endroits des QR codes permettent d’en savoir plus à l’aide de capsules vidéos notamment sur la population juive du quartier. A quelques encablures vous pouvez aussi visiter l’ancien cimetière juif (https://de.wikipedia.org/wiki/JüdischerFriedhofBerlin-Mitte) devant lequel a été dressée en 1985 la sculpture de Will Lammert (https://en.wikipedia.org/wiki/WillLammert) – qui lui-même dû fuir l’Allemagne et n’y retourna qu’après la guerre- en commémoration des victimes juives du nazisme. A l’origine la sculpture a été créé à l’origine en 1957 pour le mémorial de Ravensbrück. Il s’agit de 13 sculptures de personnes coulées et regroupées en bronze. En raison de plusieurs attaques, le monument est maintenant temporairement gardé, et comme l’ensemble du cimetière, il est classé monument historique depuis 1974.

Je rejoins ensuite le canal de la Spree et le James-Simon-Park. C’est l’heure d’une bière. Je la sirote sur un transat. Un musicien joue plutôt bien de la guitare dans le parc. Agréable moment.

James-Simon-Park

Je reprends ma route jusqu’au quai Vera-Brittain-Ufer, à quelques encablures du musée de la DDR et en face de la cathédrale. Le nom de cette partie du quai a été donné en 2016 en mémoire de l’écrivaine pacifiste Vera Brittain Ufer(https://fr.wikipedia.org/wiki/VeraBrittain), femme qui a tout perdu durant la Première Guerre mondiale : son fiancé, son frère surtout dont elle ne surmonta jamais vraiment la perte et ses meilleurs amis. Le nom du quai a été nommée en son honneur en raison de son rôle éminent en tant que pacifiste pendant la Seconde Guerre mondiale, s’élevant contre le bombardement britannique de l’Allemagne. Concernant l’artiste, celle-ci à sa mort à 76 ans demanda que ses cendres soient répandues sur le plateau d’Asiago, lieu de décès de son frère en Italie. Sa fille exhaussa son vœux en septembre 1970.

Drei Mädchen und ein Knabe

On y trouve la sculpture « Drei Mädchen und ein Knabe » in Berlin de Wilfried Fritzenreiter (1932-2008). Concernant cette sculpture, celle-ci trouvait sa place préalablement sur la fontaine du Palace Hôtel jusqu’à ce que celui-ci soit détruit. Initialement, les quatre personnages s’asseyaient à la fontaine devant l’hôtel du palais, le dos appuyé l’un contre l’autre, de sorte que chaque personnage regardait dans une direction différente. Après avoir été stockée suite à la démolition de l’hôtel et depuis 2007, les trois filles et le garçon sont assis sur les rives de la Spree, sur un mur, les jambes pendantes en face de la cathédrale de Berlin. Une fille regarde la rue St. Wolfgang-Straße, tandis que les trois autres personnages regardent l’agitation de la Spree.

Après cet arrêt, je reviens en arrière pour progressivement revenir, toujours le long de la Spree, en direction de mon hôtel. Le temps se prête à la flânerie. La lumière est belle pour faire des photos et j’en profite.

Berliner Republik

Arrivé vers le Berliner Ensemble le théâtre de Brecht, la faim me taraude. Il est 18h30. Cela fait près de 9h00 que je suis en route. Je regarde les restaurant le long de la Spree et je cherche un restaurant à la cuisine allemande, après deux restos italiens. Ce sera la Berliner Republik pour une CuryWurst, spécialité berlinoise. Le barman est très sympa. Les murs sont saturés de photos anciennes. La salle est bien remplies.

Le plafond avec François Mitterrand

Au plafond, j’aperçois une composition de personnalités essentiellement masculines malheureusement. Parmi ces personnalités, il y a François Mitterrand, histoire de rappeler son important rôle dans la réunification allemande. Dans les autres coins, il y a Gorbatchev, Margaret Tatcher et Georges Bush père.

On commémore les trente ans de la chute du Mur…

A 20H15, je quitte le bar pour rejoindre mon hôtel toujours le long de la Spree. La flânerie continue. Avec la nuit et les bâtiments éclairés, une flopée de photographes déambulent, certains avec leurs trépieds, pour prendre des photos nocturnes. Je ne suis guère différent d’eux.

Un bonheur de photographe…

J’arrive à mon hôtel après 21h30 soit environ 12 heures après l’avoir quitté. A nouveau, mais dans l’autre sens, je retraverse la gare centrale. La journée a été bien remplie et les photos nombreuses. C’est l’heure de débuter leur téléchargement et leur tri…

A suivre… 

Premier pas : Guide #Berlin

13 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour mon deuxième séjour à Berlin après juillet 2016, j’envisage d’approfondir mon imprégnation de la ville et la poursuivre à partir du centre. J’envisage soit de poursuivre sa découverte à pied, soit à vélo ou un mixte des deux. J’ai effectué quelques recherches en ce sens. Finalement, j’ai aussi acquis un vieux classique papier : le Guide du routard. Petit état de mes découvertes au départ.

Désirant parcourir la ville soit à pied, soit à vélo, ma principale découverte qui n’est pas limitée et de loin à Berlin sera finalement l’application Komoot. Où que vous soyez cette application vous proposera des parcours à pied ou à vélo. Vous pourrez également enregistrer vos propres parcours. Pour Berlin, l’application propose notamment un superbe parcours « City and water » (excursion à pied) dans la ville à partir de stations de métros et autour de la Spree. Lien : https://www.komoot.com/collection/959/city-and-waters-take-the-s-bahn-to-berlin-s-rivers-and-canals

L’application semble tout simplement géniale (en anglais) tant pour les circuits pédestres que pour le vélo.

J’ai également trouvé une proposition guidée intitulée l’essentiel de Berlin à vélo. Elle s’effectue Le samedi de 11h00 à 14h30. Le parcours est de 15 km pour un prix de 27,50 € (location de vélo comprise). La présentation de ce tour :

Notre tour l’Essentiel de Berlin commence à Prenzlauer Berg, ancien quartier ouvrier devenu très bourgeois-bohème, avec ses typiques immeubles à loyer modéré de l’époque du Gründerzeit méticuleusement restaurés. Ensuite, direction le coeur historique; le quartier de Mitte recèle des sites touristiques incontournables comme l’île aux musées, l’Avenue Unter den Linden, la porte de Brandebourg ou le mémorial de l’holocauste. À vélo, vous ressentirez comment la période est-allemande a imprégné cette partie de la ville et plongerez dans la modernité avec la visite du quartier du gouvernement. Lien : https://berlinonbike.de/fr/tours-velo/berlin-les-essentiels/

Si vous souhaitez emprunter les transports publics, le billet journalier coûte 7€ (zone AB). Deux autres propositions peuvent vous intéresser :

  1. Berlin CityTourCard : 16,90€ avec des rabais sur 20 attractions à Berlin dont DDR Museum (15%), Berlin City Circle Yellow Sightseeing (25%), Berlin Fernsehturm (25%), Promenade en bateau
  2. Berlin WelcomeCard : Transports publics + rabais sur visites : 20€ ou 23 € (yc Potsdam. Lien : https://www.berlin-welcomecard.de/fr/

Pour disposer d’un guide des quartiers de Berlin, outre le Guide du Routard, je vous propose https://www.vanupied.com/berlin/quartiers-berlin/. C’est un guide sympa de Berlin sous plusieurs facettes.

Sur des lieux que j’ai repérés et qui sont susceptibles de m’intéresser, sans vouloir tous les faire :

  1. L’hôtel Adlon : palace mythique, construit en 1907 et reconstruit à l’identique après avoir été brûlé en 1947 lors de l’occupation russe. Allez y prendre un café, ne serait-ce que pour admirer a grande salle où le seul élément d’origine est la fontaine de marbre noir garnie d’éléphants. C’est le rendez-vous autour d’un café, des fans de Philip Kerr, le créateur du privé Bernie Gunther, que l’on retrouve cabossé mais toujours vivant, rôdant dans le roman Hôtel Adlon, suite de sa fameuse trilogie berlinoise. Carte : E3, zoom 2. Pour Nathalie.
  2. Mauerpark : Situé sur la rue Bernauer Strasse dans le quartier de Prenzlauer Berg, le marché aux puces de Mauerpark se tient tous les dimanches de 8h à 18h. On y trouve de nombreux stands vendant aussi bien de la nourriture, des meubles, des vêtements que des objets de décoration…
  3. Musée de la RDA : Empruntez la rue Karl-Liebknecht-Strasse jusqu’au Musée de la RDA. (Situé au numéro 1 de la rue) Ce musée interactif vous permettra de comprendre ce qu’était la vie quotidienne des habitants de l’Allemagne de l’Est. Guide du Routard, p. 134. Plan Zoom 2, F2.
  4. Hackesache Höfe : l’une des grandes attractions de ce quartier en pleine mutation.Une enfilade de 8 cours avec des façades Jugdenstil décorées de brique vernissée polychrome. Bel exemple de Mietskasernen (immeubles collectifs où étai logé le prolétariat au XIXe siècle), leur rénovation très réussie a attiré magasins design, galeries d’art et cinémas, mais aussi bars, restos et une intense vie nocturne. L’entrée principale est située au début de la Rosenthaler Strasse.
  5. Street Art Berlin: l’art des rues autour de l’East Side Gallery. Cette balade pédestre à travers le quartier de Friedrichshain de Berlin (comptez environ 2/3 heures) vous permettra de découvrir les plus belles œuvres de Street Art de Berlin. Cette balade insolite Street Art Berlin sera une excellente occasion pour vous de découvrir l’ambiance particulière de cet ancien quartier de l’Allemagne de l’Est. (Street Art Berlin). Cette promenade Street Art Berlin vous fera parcourir le long de l’ancien mur de Berlin mais également le quartier de Friedrichshain. À la recherche des plus belles œuvres du Street Art, il faudra compter au moins 2h30 voir plus pour profiter pleinement de cette balade. Point de départ de la balade Street Art Berlin : Métro Ostbahnhof. Lien : https://avant-de-partir.fr/street-art-berlin-balade/2014/

Photo en-tête : le Reichtag

Sur la route de #Berlin

12 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin. Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.

Vevey : vue sur le lac depuis Saint-Martin

A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de #Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes. Les couleurs de l’automne sont bien présentes désormais et ajoutent une douce magie au lever du jour.

Gare de Vevey

Je rejoins ensuite la gare de Vevey. J’ai anticipé un peu mon départ en raison des travaux sur les voies entre #Lausanne et Fribourg.A cette heure là (7h30), la gare de Vevey présente un calme trompeur. Les pendulaires s’égaient eux dans tous les sens.

Vers Palézieux

En arrivant à Lausanne, j’apprendrais que le train précédent pour Berne a été supprimé. Mon train pour #Berne sera donc des plus bondés. Il s’arrêtera exceptionnellement à Palézieux (conséquence du train annulé?). Et effectivement à Fribourg le conducteur annonce un retard de 7 minutes.La campagne offre des couleurs également très intéressantes du côté de Palézieux. Un peu plus loin, à l’orée d’une forêt, j’aperçois une biche observant le passage de notre train. Belle magie.

A Berne, ayant pris un train plus tôt, je m’accorde une pause café au #Tibits de la gare. Dehors le ciel est bleu. La journée est belle et le week-end s’annonce prometteur.

A 10h06, c’est l’heure du départ pour rejoindre #Bâle via Olten. Le train là également est fort fréquenté. Des voyageurs en partance pour des destinations inconnues, des familles, des personnes âgées principalement. Une foule bigarrée compose donc ce train.

Gare d’Olten

Petite frayeur avant d’arriver à Bâle, en consultant l’horaire mobile CFF, le train pour #Mannheim est annoncé comme supprimé. Heureusement, une consultation rapide des liaisons possibles indiquent un ICE partant 6 minutes plus tard et permettant de rejoindre Mannheim dans les temps. Sur le quais de Gare, un autre train indique également Mannheim, mais la cheffe de train n’est pas en mesure de confirmer qu’il arrivera bien à l’heure prévue. Par sécurité, je prends le train de 11h12. On verra bien.

Je trouve une place non réservée relativement facilement. C’est dans un wagon famille. On verra bien. Le cas échéant, le casque « anti-bruit » fera parfaitement l’affaire. C’est l’occasion de le tester.

A la sortie de Bâle

A noter que l’ICE offre du wifi gratuit. Très agréable en voyage. Aves la prise de courant incorporée, c’est presque luxueux. Les sièges sont confortable et il y a plus de place que dans les TGV.

Campagne allemande

En deux heures, j’atteins Mannheim (13h25) où je dois changer de train. Le changement s’opère rapidement, le train arrive sur l’autre quai. Comme le précédent train, celui-ci est bondé. Heureusement que j’ai réservé une place.

Arrivée à Francfort

Nous rejoignons #Francfort, capitale économique de l’Allemagne. Puis nous bifurquons progressivement vers l’Est : Fulda, Erfurt, Leipzig nous attendent avant Berlin.

Gare de Francfort

La forêt domine le paysage après Francfort. Les couleurs de l’automne n’ont pas encore partout gagné les cimes des arbres. Les tonalités se teintent de vert-gris, parfois avec un peu de jaune.

Campagne allemande

Les villages s’agglutinent sur des contreforts de petites collines et leurs maisons regardent passer le train. Des chevaux s’ébattent paisiblement dans de nombreuses prairies. Parfois de majestueuses éoliennes égrènent paresseusement leurs moulinets.

Chut…

Le ciel s’est chargé progressivement de nuages de plus en plus noirs. La pluie n’est pas prévue au programme.

Gare de Leipzig

Du côté d’Erfurt, le paysage se fait moins valloné, les collines plus rares. La platitude s’installe. Le gris se fait plus clair, mais constant. La plaine est large. Nous filons vers l’est : Dresde, Leipzig s’incrustent sur les panneaux d’autoroute, qui longent la voie ferrée, après Erfurt. Tout droit toute ! Les Mercedes, Audi ou BMW monopolisent la voie de gauche et gagnent leur course face à l’ICE jusqu’à l’orée de Leipzig, puis de sa gare centrale. Il est 17h15 quand nous y arrivons. Il reste encore un peu plus d’une heure avant d’arriver à Berlin Hauptbahnhof.

Gare de Leipzig

Après Leipzig, l’IVE file sans coup férir vers Berlin. L’horaire est respecté, mais la nuit est tombée déjà à 18h30. A l’arrivée, une légère pluie m’attend. Rien de grave. Je suis content de monter à pied par les escaliers plutôt que les escaliers roulants. Cela fait du bien de se dégourdir les jambes. Les trains arrivent en sous-sols et il faut monter deux étages pour arriver à l’air libre. L’hôtel est à côté de la gare, sauf que je sors du mauvais côté. A nouveau rien de grave.

Par contre, Il faut que je m’habitue à la cohabitation vélo-piétons sur les mêmes trottoirs, car à Berlin les vélos ont la priorité sur les piétons. Une autre chose me frappe : peu de cyclistes portent un casque.

Vélo ou marche à pied ? La question reste ouverte pour demain. Je note que mon hôtel loue des vélos à la journée pour 12€, un tarif et une pratique usuelle de la part des hôtels m’a appris le Guide du routard.

Berlin Hauptbahnhof

Au final, je suis parti à pied de la maison à 7h00 et je suis arrivé à Berlin à 18h30. Mon bilan CO2 est excellent.😇 J’ai été très surpris de l’affluence toute la journée dans les trains. Les trains allemands étaient plus que bondés avec des personnes assises jusque dans dans les couloirs des wagons (couloir central). Se rendre au wagon restaurant s’assimilait minimum à un 400 mètres haies. Il est impératif de réserver sa place pour un si long voyage et de prévoir son pic-nique (il faut prendre en compte l’affluence dans le wagon restaurant). Sans retard, le voyage est agréable, mais reste long.

A suivre…

Sur la route de #Berlin : #Vevey

11 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


En ce vendredi 11 octobre, l’heure est au départ pour un week-end à Berlin.
Cette journée est consacrée à rejoindre la ville par le train en passant par Bâle.
A 7h00, l’heure est venue de rejoindre à pied la gare de Vevey. En arrivant à Saint-Martin, un petit arrêt s’impose pour profiter du paysage offert par le lac Léman et les montagnes.Sur la route de Berlin.
#roadtrip #ricohgr2 #ricohgrii #train #berlin #vevey

https://www.instagram.com/p/B3eFtvWhGKO/

Révolution par Alessandro Barrico

8 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« Révolution est un terme plutôt générique que nous employons avec une certaine désinvolture. Nous nous en servons aussi bien pour définir des bouleversements historiques qui ont fait des milliers de morts (Révolution française, Révolution russe) que pour qualifier des broutilles telles que le passage à trois défenseurs de notre équipe préférée (une « révolution tactique »).
Quels farceurs. »

« The Game » d’Alessandro Baricco

Source : http://amzn.eu/0xhkJXH

Elizabeth Warren a tout à gagner de la procédure d’impeachment

6 octobre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Éclaboussé par “l’affaire ukrainienne”, Joe Biden perd du terrain face à la sénatrice du Massachusetts dans la course à l’investiture démocrate en vue de l’élection présidentielle de novembre 2020. 

Elizabeth Warren a pris la tête de la course à l’investiture démocrate le jour même du lancement de la procédure de destitution de Donald Trump : c’est là pure coïncidence, mais la coïncidence est jolie.

La sénatrice du Massachusetts combat un “système truqué” qui sert les élites fortunées. Elle dénonce l’alliance mondiale entre “autoritarisme et capitalisme corrompu” qui pousse les États-Unis sur la pente glissante de la kleptocratie.

Trump est menacé d’être destitué précisément pour tout ce qu’Elizabeth Warren dénonce, ce qui tient déjà de l’aubaine pour elle. Alors quand Joe Biden, son principal adversaire à la primaire, se retrouve lui aussi dans la tourmente, cela ressemble à une manne providentielle.

-A lire : Elizabeth Warren a tout à gagner de la procédure d’impeachment

“Dernière sommation” : le roman d’une guerre sociale en France, par David Dufresne

30 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Par la voie de la fiction, David Dufresne rend compte du soulèvement des Gilets jaunes depuis novembre 2018 et de la dérive autoritaire du maintien de l’ordre. Un roman très politique, qui donne de grandes claques de réalité.

La sidération et la colère ont conduit Etienne Dardel, le personnage principal de Dernière sommation (qui sort ce 2 octobre aux éditions Grasset), à endosser une mission, un jour d’émeute de décembre 2018 où les Gilets jaunes avaient pris possession de la place de l’Etoile, ce “premier sens giratoire de France”. Celle de rendre visibles les violences policières, d’alerter sur les dérives illégales du maintien de l’ordre et d’empêcher le déni politique à ce sujet.

Ce jour-là, il a eu beau zapper sur les chaînes d’info en continu, aucune image des manifestants blessés ne filtrait. De toute évidence, la télévision avait choisi son côté de la barricade. Alors, Etienne Dardel, vétéran d’internet, a allumé son ordinateur et a commencé à montrer le contre-champ inavouable du maintien de l’ordre sur Twitter : mains arrachées, joues trouées, personnes éborgnées… Le tout en interpellant à chaque fois le ministère de l’Intérieur : “Allô @Place_Bauveau, c’est pour un signalement…”

Dernière sommation, de David Dufresne, éd. Grasset, 234 p., 18€

-Lire la suite : https://abonnes.lesinrocks.com/2019/09/30/livres/livres/derniere-sommation-le-roman-dune-guerre-sociale-en-france-par-david-dufresne/

Roadbook : Montreux Biennale 2019

30 septembre 2019 by Lyonel Kaufmann

Ce dimanche a été l’occasion de profiter du soleil d’automne en parcourant l’édition 2019 de le Biennale de Montreux 2019 (9 août au 20 octobre 2019). C’est aussi l’occasion de contempler les œuvres primées des précédentes éditons.

Pour un aperçu des œuvres : http://www.biennale.ch

Photo : Sony RX100 III

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