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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

#vendredilecture Giuliano da Empoli

19 avril 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

#vendredilecture Giuliano da Empoli. Le mage du Kremlin

Ce matin, j’ouvre le livre de Giuliano da Empoli au chapitre 18, p.177-178 (édition Folio) et je lis un café à portée de main :

« À partir de l’arrestation de Khodorkovski et de la triomphale réélection de Poutine, quelque chose a changé dans la nature du gouvernement russe. La lutte pour le pouvoir ne s’est pas interrompue, bien au contraire. Mais elle s’est déplacée de l’arène publique à l’antichambre du Tsar. À partir de ce moment-là, la Cour s’est remise à déterminer le sort de l’État. Et le front du souverain a, comme au temps de Nicolas Ier, recommencé à être l’unique source de toutes les joies et de toutes les douleurs des courtisans.

Si vous en avez une fois l’occasion, essayez d’observer les lions et les singes au zoo. Quand ils jouent, cela veut dire que les hiérarchies sont claires et que le chef contrôle le tout. Sinon, ils sont chacun dans leur coin, inquiets et apeurés.

En rétablissant la verticale du pouvoir, Poutine a donné le la au bal des courtisans : un exercice de dextérité dont les règles remontent à la nuit des temps et dont le rythme est déterminé par les mouvements ascendants et descendants des participants. Il y a ceux qui occupent un bureau proche de celui du Tsar et ceux qui sont sur sa ligne de téléphone directe. Il y a eux qui l’accompagnent en mission à l’étranger et ceux qui vont en vacances à Sotchi. Il y a ceux qui obtiennent un strapontin au gouvernement et ceux qui ne sont pas renouvelés à la tête d’une entreprise publique. Aucun indice, aussi petit soit-il, ne peut être négligé: le plan de table à un dîner de gala, le temps d’attente dans l’antichambre du président, le nombre d’agents de sécurité. Le pouvoir est fait de minuties. Rien n’échappe à l’intérêt obsessif du courtisan parce qu’il sait que l’essence de la hiérarchie réside dans le détail. Et que même une minuscule perte de contrôle peut ouvrir une fissure dans l’édifice. Seul le dilettante néglige ces aspects, les considérant indignes de son attention; le professionnel sait qu’aucun détail n’est trop petit pour mériter son attention.»

En lisant ce passage, évidemment, je pense à Versailles et à la cour de Louis XIV, le roi soleil. Ici c’est plutôt le côté glaçant de la situation actuelle que ce passage évoque pour moi. Je me rappelle aussi la catégorie des Kremlinologues du temps du pouvoir soviétique, analysant les moindres soubressauts de la nomenklatura.

Et vous que lisez-vous actuellement ?

Bonne lecture et fin de semaine.



Classé sous :Blogcafé

Découverte : Château et asile des pauvres de #Riggisberg (mardi 2 avril 2024)

8 avril 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Il est parfois des hasards qui sont comme des signes prémonitoires. Il y a quelque temps, je publiais un billet à propos des mesures d’internements administratifs en Suisse jusqu’à une époque récente. Désormais le Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) leurs consacre un intéressant dossier que je signalais. Et voilà que ce mardi 2 avril, par un pur hasard, je m’y trouvais confronté à Riggisberg où roadtrip, moto et histoire font bon ménage.

Profitant de la pause pascale, j’ai organisé ce mardi-là une petite virée à moto en suivant mon inspiration. J’ai fixé une destination sur mon GPS et mon choix s’est porté sur la localité de Riggisberg dans le canton de Berne (Schwarzenburgerland).

Le temps était printanier, mais le vent soufflait et les températures conservaient une certaine fraîcheur à moins que ce soit une fraîcheur certaine.

Me laissant guider par mon GPS, histoire de découvrir de nouvelles variantes de parcours, j’ai été attiré en arrivant à Riggisberg par des constructions en hauteur à l’entrée de la localité. Des corps de bâtiments entouraient ce qui ressemblait à une maison forte ou un château. Je décidais de m’y rendre pour voir cet ensemble de plus près.

A gauche, le château tel que reconstruit en 1939. A droite un des bâtiments de la Coopérative du Château de Riggisberg. La choix de la photo en noir/blanc avec la touche couleur verte est là pour symboliser à la fois l’arrivée du printemps et le rapport passé/présent des lieux.

Effectivement, il s’agissait bien d’un château faisant face à une chapelle ou une église trônant sur une autres colline. En contrebas, le village de Riggisberg.

Les bâtiment autour du château (reconstruit) font parties de la Coopérative du Château de Riggisberg. Cette coopérative prend en charge des personnes souffrant de handicaps physiques ou mentaux. Anciennement, c’était l’asile des pauvres fondés en 1880. Comme le dit un panneau, dressé devant le château, la bienveillance n’a pas été toujours de mise.

Vue sur le jardin et les alentours depuis l’esplanade du château de Riggisberg

C’est ainsi que sans le savoir, j’ai rejoins l’histoire des politiques coercitives mises en place en Suisse à l’égard des pauvres et des marginaux jusque dans les années 1980.

A part ce panneau et quelques informations lacunaires y figurant, rien ne témoigne ce passé. Au contraire, les lieux actuels baignent dans une toute autre atmosphère. Ces lieux sont devenus, me semble-t-il, ouverts et bienveillants. Il fait bon y faire une halte malgré le vent qui soufflait alors et de la fraîcheur de l’après-midi.

Vue sur le village de Riggisberg depuis le château.

De retour à la maison en fin de journée, j’ai entrepris alors de faire quelques recherches plus approfondies sur l’histoire de l’asile des pauvres et de la commune de Riggisberg.

Je vous en partage mes résultats en commençant par la politique suisse à l’égard des pauvres du XVe au XXe siècles, puis en présentant l’histoire de l’asile des pauvres du Riggisberg (1880) jusqu’à sa situation actuelle.

Le tri des pauvres et leur criminalisation du XVe au XXe siècles en Suisse

La politique à l’égard des pauvres consiste dès le XVe siècle à trier les pauvres entre les « bons » (dignes) et les « mauvais » (indignes) pauvres. Concernant la deuxième catégorie, ils sont criminalisés.

Les « mauvais » pauvres sont alors placés dans des établissements fermés. Certains adultes tombés dans la pauvreté sont ainsi placés par décision administrative dans des établissements fermés et souvent astreints au travail. Cette pratique s’est maintenue jusque tard dans le XXe siècle.

Dès le début du XIXe siècle, qu’on appela «le siècle de l’asile», un processus de différenciation débuta qui se traduisit par la création d’une multitude d’établissements indépendants. Néanmoins, malgré ces tentatives de spécialisation en fonction notamment de l’âge, du sexe et des motifs d’hospitalisation, des individus très divers cohabitèrent au sein d’une même institution. Des personnes en situation de handicap furent parfois placées dans des établissements psychiatriques, des personnes internées administrativement emprisonnées avec des délinquantes et délinquants, des adolescentes et adolescents transférés dans des établissements pour adultes.

Cette diversité s’accrut encore dans les pénitenciers combinant exécution des peines et travail. Tel est le cas de Belchasse, établissement pénitentiaire multifonctionnel situé dans les communes de Mont-Vully (Sugiez) et Morat (Galmiz), créé en 1898 par le canton de Fribourg sous le nom de Colonie agricole du Grand-Marais. De 1920 à 1980, l’institution fut en outre destinée à l’internement administratif de centaines d’hommes et de femmes de différents cantons.

Dans un mouvement inverse, l’établissement d’Hindelbank, inauguré en 1866 par le canton de Berne dans un château construit en 1721–1725 par Jérôme d’Erlach, au sud de la commune de Hindelbank dans l’Emmental, servit d’abord d’hospice pour les pauvres (assistance) avant d’être transformé en 1896 en établissement de travail forcé (internement administratif), n’accueillant dès le début que des femmes. L’établissement intégrera en 1911 un pénitencier (prison). Hindelbank devint le plus grand établissement d’exécution des peines et mesures pour femmes en Suisse (Etablissement pénitentiaire de Hindelbank dès 2016).

Après 1945

Avec le développement des assurances sociales après-guerre et trois décennies de croissance économique, l’assistance commence à être représentée comme le « dernier filet » de la sécurité sociale, produisant l’image d’un État social si bien ficelé que personne ne serait laissé de côté.

La crise économique du milieu des années 1970 et les années de contestation sociale qui l’ont précédée conduisent à rediscuter les causes de la pauvreté. L’ancienne rhétorique des abus est actualisée afin de promouvoir la limitation des aides, l’augmentation des contrôles et la pression à l’intégration dans le monde du travail.

Bibliographie :

Alix Heiniger: “Bellechasse”, in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 20.02.2024. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/024751/2024–02–20/, consulté le 05.04.2024.

Kevin Heiniger: “Hindelbank (établissement)”, in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 19.02.2024, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/061127/2024–02–19/, consulté le 05.04.2024.

Histoire de la sécurité sociale – Pauvreté. Lien : https://www.histoiredelasecuritesociale.ch/risques/pauvrete/

Rolf Wolfensberger; Urs Germann: “Institutions de confinement”, in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 20.02.2024, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/016582/2024–02–20/, consulté le 05.04.2024.

L’asiles des pauvres de Riggisberg

La Coopérative du Château dispose d’un site web comprenant une partie retraçant en allemand son histoire (Webmuseum).

Au moment de l’installation de l’asile des pauvres (1880), la population de Riggisberg et des environs vivaient surtout de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie laitière. Le village abritait de petites industries (tanneries, forges), une auberge et trois foires annuelles (depuis 1872). Source : Riggisberg dans le DHS

La création de l’asile des pauvres (1880–1881)

Concernant la création de l’asile des pauvres, le site la présente de la manière suivante:

Les mauvaises récoltes, les guerres, la croissance démographique et l’industrialisation entraînent la pauvreté. Les cantons et les communes tentent de maîtriser la situation en créant des établissements pour les pauvres, les délinquants ou les fous.

À l’initiative du pasteur de Thurn, Otto Güder, décide le 3. Juin 1879, les bureaux de l’époque Berne-Land, Seftigen, Schwarzenburg et Konolfingen pour fonder un institut pour les pauvres pour le Mittelland bernois.

En 1880, les communes fondatrices de Robert Pigott peuvent acheter le château de Riggisberg avec 41 hectares de terres et 35 hectares de forêt. C’est ici que se trouvera le Mittelländische Armen-Verpflegungsanstalt Riggisberg.

Les hommes et les femmes dorment séparément dans de grands dortoirs. Qui peut travail pendant la journée dans les champs, dans la forêt, dans l’atelier de couture, la blanchisserie, dans la cuisine ou comme forgeron.

On y trouve aussi des personnes aveugles, muettes, boiteuses, souffrant d’épilepsie ou de dépendance à l’alcool ou mentalement handicapées. Celles-ci n’ont pas d’obligation de travail.

Le site propose également des témoignages vidéos de personnes ayant vécu notamment le travail avec les chevaux :

En 1890, moins de 10 ans après son ouverture, l’institution est surpeuplée et 457 personnes y sont internées.

Après la deuxième guerre mondiale,

Asile pour les malades physiques et mentaux la Mittelländische Verpflegungsanstalt Riggisberg devient de plus en plus un asile pour les malades physiques et mentaux. La raison d’entrée la plus fréquente est l’âge et la fragilité. On se rapproche ainsi de l’activité actuelle de la Coopérative. Mais le travail agricole subsiste.

Les grands changements suivant l’introduction de l’assurance invalidité (1960-….)

En 1960, l’assurance invalidité (IV) entre en vigueur en Suisse. Elle a pour but de protéger les personnes à mobilité réduite les personnes et les personnes handicapées de l’appauvrissement.

En 1962, le projet de transformation et de réaménagement complet de l’établissement commence.

En 1970, l’inauguration des nouveaux bâtiments a lieu. Les départements généraux précédents créent sept unités d’habitation pour 30 personnes chacune. Des chambres de 1 à 4 personnes disposent de l’eau courante.Chaque unité d’habitation comprend une salle à manger, un salon, une salle de bains et des pièces annexes.

L’établissement devient un foyer et reçoit le nom en 1968 de Mittelländisches Pflegeheim Riggisberg. Elle devient aussi une maison de retraite.

La politique relativement aux activités agricoles et horticoles changeront pour prendre un aspect thérapeutique (et non plus de travail).

Réorientation depuis les années 2000

Le principe d’autodétermination est adopté relativement aux résident·es.

Tous les êtres humains, y compris les habitants, sont égaux, ils ont droit à l’autodétermination. La maison est réorientée : c’est une résidence et une communauté de vie pour les adultes souffrant d’un handicap mental et/ou psychologique. Ici, ils reçoivent “l’aide à l’auto-assistance”.

En 2002, plus de 360 événements de loisirs ont lieu pour les résidents : lecture de la Bible, club de fitness, groupes de danse, chant, aquagym, Fyrabe-Träff ainsi que des vacances d’échange à domicile.

La nouvelle orientation se reflète en 2002 dans le nouveau nom Wohnheim Riggisberg.

En 2014–2016, les résidents bénéficient désormais d’un droit de vote et de participation au conseil des résidents.

À partir de 2017, l’institution s’appelle « Schlossgarten Riggisberg » et sa nouvelle devise est : «Begegnen. Bewegen. Leben» (Rencontrer. Bouger. Vivre).

Classé sous :Roadbook Balisé avec :Riggisberg

La Centovallina célèbre son centenaire – Musée national – Blog sur l’histoire suisse

7 avril 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La ligne ferroviaire Centovallina relie la Suisse à l’Italie en traversant 83 ponts et 31 tunnels: il s’agit du trajet le plus direct entre les lignes du Gothard et du Simplon. Ce légendaire chemin de fer à voie étroite du sud de la Suisse célèbre son centenaire en 2023/24.

Jusqu’au début du XXe siècle, aucune route partant de Locarno ou de Domodossola ne permettait de rejoindre la vallée des Centovalli depuis le val Vigezzo, ni inversement. Seul un sentier muletier reliait les deux vallées jusqu’à l’ouverture d’une route en 1907. Une voie de chemin de fer fut alors également envisagée.

Les Ferrovie Regionali Ticinesi (FRT) furent fondées en Suisse en 1909, suivies en 1912 par la Società Subalpina di Imprese Ferroviarie (SSIF) en Italie.

Les travaux prirent du retard en raison de problèmes financiers. Au-delà des problèmes financiers, la Première Guerre mondiale freina également le projet, avec l’appel au font des travailleurs après l’éclatement du conflit en 1915 en Italie.

L’inauguration solennelle du chemin de fer à voie étroite eut finalement lieu le 25 novembre 1923.

La Centoval­li­na fête son centenaire

Musée Suisse des Transports

Le Musée Suisse des Transports propose plusieurs activités et expositions dans le cadre du centenaire de la Centovallina, notamment un îlot thématique avec un wagon datant de 1923.

L’histoire complète : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/2024/04/la-centovallina-celebre-son-centenaire/

Classé sous :Blogcafé

Les jeunes Autochtones se mobilisent pour sauver des vies | Radio-Canada

29 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Selon les dernières statistiques, les jeunes Autochtones sont six fois plus susceptibles de mourir d’un suicide. Pour contrer ce phénomène qui touche de plein fouet les communautés de l’Ontario, plusieurs refusent une quelconque fatalité en se mobilisant pour aider les plus vulnérables.

Hanna Sewell est une ojibwée de 21ans, membre de la Première Nation de Batchewana. Photo : Radio-Canada / Ismaël Houdassine

Hanna Sewell porte une attention particulière à la préservation de la culture et du lien au territoire. La Première Nation de Batchewana ne fait pas exception : elle est confrontée aux mêmes défis sociaux que les autres communautés de l’Ontario, souligne-t-elle. «Les traumatismes intergénérationnels affectent les jeunes d’une manière durable. En se réappropriant ses racines traditionnelles, on est plus fort et plus armé pour affronter les tempêtes», suggère-t-elle.

La Conférence sur le bien-être des Premières Nations a réuni des centaines de participants autochtones afin de trouver des solutions communes aux crises sociales que traversent les communautés de l’Ontario. Des filles et des garçons en provenance des quatre coins de la province ont fait le voyage en grand nombre.

L’article : https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2059250/jeunes-autochtones-sante-bien-etre

Classé sous :Blogcafé

Beth Hart – Little Heartbreak Girl

29 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le 22 mars, Beth Hart a dévoilé une nouvelle chanson profondément personnelle, « Little Heartbreak Girl », disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de diffusion en continu, accompagnée d’une lyric-video comprenant des images exclusives de Beth Hart en studio.

« Je suis très reconnaissante du soutien indéfectible que vous m’avez apporté au cours des périodes difficiles que j’ai traversées ces derniers mois, déclare Beth. C’est pourquoi j’ai décidé de partager  »Little Heartbreak Girl », une chanson que j’ai enregistrée à Nashville l’année dernière. Elle est dédiée à tous ceux qui sont restés à mes côtés pendant tout ce temps, y compris vous tous ! Votre amour et votre compréhension comptent énormément pour moi. »

Classé sous :TubesCafé

Le web tel qu’on le connaît va disparaître – Heidi.news

25 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Heidi.news met en lumière un tournant dans notre interaction avec le web, où l’accès direct et personnalisé à l’information prend le pas sur la navigation et la recherche traditionnelles.

Image réalisée avec DALL·E 2024-03-25 07.22.22 – Image futuriste où un robot humanoïde marche vers le spectateur, placé au premier plan d’un paysage désertique.

L’article d’Emily Turrettini sur heidi.news aborde une transformation majeure du paysage d’Internet, marquée par l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la recherche en ligne. Cette évolution s’oriente vers un nouveau paradigme centré sur les moteurs de réponse.

Ainsi, Perplexity.ai se distingue par son approche directe en tant que moteur de réponse où les utilisateurs privilégient l’accès direct aux informations plutôt que la navigation traditionnelle sur le web.

Cependant, ces avancées ne sont pas sans défis. Les « hallucinations » des IA, où les systèmes fournissent des réponses plausibles mais incorrectes, posent un problème de fiabilité. De plus, l’auto-alimentation des IA avec leur propre contenu pourrait entraîner une « maladie de l’IA folle » (The Telegraph), à l’image de celle de la vache folle, compromettant la qualité des données sur lesquelles ces systèmes sont entraînés.

Actuellement, des solutions sont en cours d’étude pour distinguer le contenu original, généré par l’homme, du contenu créé par les modèles de grands langages (LLM), mais elles ne sont pas encore standardisées.

L’article : https://www.heidi.news/explorations/ia-le-grand-fracas/le-web-tel-qu-on-le-connait-va-disparaitre

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Comment le train a apporté la postérité et le travail aux Centovalli – rts.ch

24 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Centenaire depuis l’an dernier, la ligne ferroviaire Domodossola-Locarno, dite des Centovalli, fait le bonheur des habitants de la région, des nombreux touristes et des Romands qui l’empruntent pour se rendre dans le Locarnese. SRF est allée à la rencontre d’un pilote de locomotive qui parcourt cette voie depuis 40 ans.

Source image : https://www.rail-pictures.com/1200/centovalli-express-43-domodossola-locarno-18258.jpg

Pour rejoindre Lugano et ses environs depuis la Suisse romande, le passage par Domodossola reste encore aujourd’hui l’itinéraire le plus court tant en distance qu’en temps de parcours, raison pour laquelle on rencontre de nombreux Romands dans les rames du petit train. Bien qu’elle emprunte le territoire italien pendant plusieurs kilomètres, cette relation fait d’ailleurs partie de longue date du rayon de validité des cartes journalières CFF et de l’abonnement général.

Le reportage : https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/2024/article/comment-le-train-a-apporte-la-posterite-et-le-travail-aux-centovalli-28441266.html?rts_source=rss_t

Classé sous :Blogcafé

Prière de vivre, le seul credo d’Elliot Maginot | Le Devoir

23 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Elliot Maginot : I Need to Stay Here

Un album créé dans un local d’Hochelaga-Maisonneuve, en plein été, comme si c’était la Maison symphonique. Entrevue.

Photo: Adil Boukind / Le Devoir Le chanteur Elliot Maginot, de son vrai nom Gabriel Hélie-Harvey, sort son quatrième album «I need to stay here».

« C’était l’été, les enfants jouaient dehors, les gens se promenaient, la vie avait lieu. Pour moi, l’album témoigne de ça. » Le pâté de maisons, les ruelles, la rue Adam, la rue Leclaire, la vie qui bat. « Ma foi, pour en revenir à ce grand mot de la religion, elle est là. » Prière de vivre ! De grâce, vivons!

Un album sublime que je vous recommande « chaudement ».

— À lire sur www.ledevoir.com/culture/musique/809480/priere-vivre-seul-credo-elliot-maginot

Classé sous :TubesCafé

Les ruelles de Montréal, lieu de socialisation ou vecteur de gentrification? | Le Devoir

11 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


Photo: Marie-France Coallier Le Devoir Florence Sara G. Ferraris (sur la photo) a parcouru Montréal avec la photographe Ariel Tarr afin de documenter le rôle des aménagements urbains des ruelles dans le quotidien de personnes qui se les sont appropriées.

Les ruelles de Montréal sont devenues, au fil des années, des lieux de rencontre verdis occupant un rôle important dans la vie sociale de nombreuses personnes, constate Florence Sara G. Ferraris, autrice d’un livre complet sur le sujet. Pour plusieurs, une question s’impose toutefois : l’embellissement de nos ruelles contribue-t-il à la gentrification de certains quartiers de la métropole, où les moins nantis se sentent pris comme dans un étau par une hausse des loyers et des valeurs foncières ?

L’article : https://www.ledevoir.com/societe/transports-urbanisme/808768/devoir-cite-ruelles-montreal-lieu-socialisation-ou-vecteur-gentrification

Classé sous :Blogcafé, L'Expresso

Asma Mhalla: « Les géants de la tech ont une aversion idéologique assez viscérale pour la démocratie »

5 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques, de la technologie et de l’intelligence artificielle, Asma Mhalla a publié mi-février « Technopolitique: Comment la technologie fait de nous des soldats » (Seuil), un essai dans lequel elle invite à garder la tête froide face à l’accélération technologique, à poser les bonnes questions et à mener les bons débats.

Mhalla critique l’approche purement technique ou morale de l’intelligence artificielle sans considérer ses implications politiques. Elle considère les géants tech comme des acteurs politiques et militaires, particulièrement aux Etats-Unis, et souligne leur aversion idéologique pour la démocratie. Mhalla met en garde contre un « complexe techno-militaire » et appelle à une analyse plus politique des enjeux technologiques pour renforcer la démocratie.

Le livre d’Asma Mhalla, publié le 12 février 2024.

Asma Mhalla critique également la presse (la « fabrique de l’information ») qui se concentre trop sur la technique et pas assez sur le politique, contribuant ainsi à un malaise démocratique. Elle met en garde contre une dépolitisation qui empêche la création d’un nouveau récit démocratique et d’un projet commun face aux ”Bigs Tech”, indiquant que le fact-checking seul est insuffisant pour traiter de ces enjeux.

L’article complet de la RTS : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2024/article/asma-mhalla-les-geants-de-la-tech-ont-une-aversion-ideologique-assez-viscerale-pour-la-democratie-28425779.html?rts_source=rss_t

Réalisé en promptant avec chatopenai.

Classé sous :politis

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