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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Suisse

Nature morte – Cep d’Or Vevey (12.02.2025)

13 février 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vevey – Cep d’Or. Sony a6400 objectif Sigma 30mm f1.4

En cette fin de journée, après un passage en Librairie pour aller chercher une commande, je prends le temps d’un chocolat chaud au Cep d’Or. J’y commence la lecture de l’ouvrage de Daido Moriyama How I Take Photographs. Je lis les premières pages sur la photographie instantanée (ou spontanée) :

Get outside. It’s all about getting out and walking. (p. 11)

Tags : photo #photographie #suisse #Vevey #Cepdor #cafe #sonya6400 #Sigma30mmf14

Vieille ville d’Olten (06.02.2025)

7 février 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jeudi 6 février 2025. Drôle d’idée à première vue que de se rendre à Olten pour un roadtrip réalisé avec le train. La ville ne figure même pas dans le Guide du routard pour la Suisse. En plus, le temps est gris et frais. Il y a même un léger crachin à mon arrivée. En même temps, à force de traverser Olten sans s’arrêter pour se rendre en train à Zurich, c’est l’occasion de s’y arrêter une fois pour y découvrir sa vieille ville.

Le train est d’ailleurs le détonateur du développement de la cité à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Olten est ainsi devenu un nœud ferroviaire important et cinq lignes des CFF y rayonnent à partir de sa gare principale. C’est d’ailleurs à Olten qu’on trouve le kilomètre zéro du réseau de chemin de fer suisse (https://fr.wikipedia.org/wiki/Olten).

Auparavant, on note peu de faits marquants. On y trouve des vestiges préhistoriques datant de l’âge de pierre et, outre sa mise à l’index en raison de son soutien à la Guerre des paysans de 1653, l’autre fait marquant est une épidémie de peste déclarée à l’été 1611 et qui a duré jusqu’à fin novembre. Elle aurait fait environ 200 victimes, dont seulement 14 auraient survécu.

Comme l’indique le DHS,

Pendant des siècles, O. ne fut qu’une petite place forte sur la rive gauche de l’Aar, avec un quartier de bateliers et de flotteurs de bois de l’autre côté du pont.

Olten, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est donc le résultat de l’arrivée du chemin de fer et du développement industriel qui l’entoure. Son essor commença après 1860 avec des rangées d’assez grands immeubles, en partie coopératifs, derrière la gare. Le centre de gravité se déplaça donc sur la rive droite de l’Aar. L’Aar, les voies ferrées et les routes de transit coupent le territoire en deux et représentent un défi urbanistique pour la cité.

Visite de la vieille ville

Le plan de la ville d’0lten permet d’identifier le périmètre de la vieille ville, l’Aar, le vieux pont en bois et la gare (de gauche à droite)

Pour se rendre de la gare d’Olten à sa vieille ville, il nous faut traverser l’Aar. Nous empruntons un joli pont en bois (Alte Brücke) construit en 1893 par Blasius Balteschwiler. Nous arrivons alors directement dans le périmètre de la vieille ville pour un tour de ville. Vous pouvez le réaliser en environ une heure.

L’origine de la vieille ville remonte à l’époque romaine où un vicus, non fortifié et dont on ignore le nom, aurait été réalisé au IIe siècle après. J.-C., d’une superficie de 300 sur 500 m. À l’époque médiévale, sur les fondations de l’ancien castrum romain, une petite ville s’édifia.

L’Aar, l’Alte Brücke et la vieille ville
Direction vieille ville
Vue sur l’Aar, depuis le pont, direction Zurich
Directement relié à la vieille ville.
Surprise ! je découvre un café vaudois
Deuxième surprise, la carte est celle d’un restaurant espagnol !
Belle façade au demeurant

À l’extrémité de la vieille ville, je termine mon parcours avec l’église Saint-Martin, grand édifice néoclassique bâti devant les portes de la ville et construit en 1805-1813 sur les fondations d’une église plus ancienne.

Tags : #roadtrip #roadbook #suisse #olten #train #photographie #sonya6400 #sigma1850f28

Avant que le soleil ne disparaisse – Vevey (16.01.2025)

16 janvier 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Bord du lac de Vevey – jeudi 16 janvier 2025

Sony a6000 – Objectif Sigma 30mm f/1.4

Tags : #Vevey, #Suisse🇨🇭, #Photographie, #sonya6000, #sigma30mm14

Dehors | Outside : Petite Corniche (02.10.2024)

2 octobre 2024 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Mercredi 2 octobre 2024. En rentrant du travail, moment magique route de la Petite Corniche à la sortie de Lutry.

Mercredi 2 octobre 2024.

Petite Corniche

Comme dirait l’autre : y a pire !

Tags : #suisse #vaud #lutry #grandvaux # #bmw1200gsadventure #moto #CapitaineAventure #CaptainAdventure

Les Pléiades (18.02.2024)

18 février 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Drôle de mois de février. Nous partons pour les Plélades (1345m). Pas une brique de neige et une température quasi printanière. Le soleil du matin a cependant disparu, un début de mer de brouillard se dessine sur le lac Léman. Agréable, mais très curieux.

Notre moyen de locomotion pour rejoindre les Pléiades.
Vue sur le Lavaux et le Léman. Une mer de brouillard s’installe.
Un fil de brume laisse un trait sur les montagnes.

Roadtrip Forêt Noire (3-4 août 2023)

6 août 2023 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Pour la fin de mes vacances, j’ai planifié une virée de 2 jours à motos en Forêt Noire en partant de Vevey-Montreux.

Le parcours a été planifié avec MyDrive de TomTom et aussi à l’aide du site Portail de la Forêt Noire (https://www.schwarzwaldportal.com/fr/tours-à-moto).

L’idée était de prendre des petites routes et d’éviter les autoroutes. J’ai utilisé le mode « parcours à sensation » et son mode intermédiaire (moyenne montagne et courbes moyennes) pour le planifier.

Jeudi 3 août 2023 : zigzags en Forêt Noire

L’équipement chargé sur la moto, je démarre à 9h20. Le temps sera nuageux à nuageux avec soleil, voire ensoleillé, mais il ventera beaucoup.

La température est de 20 degrés. Durant la journée, elle s’élèvera à maximum 22,5 degrés et descendra en tout cas à 14 degrés. Pas très chaud pour début août.

Comme je pars relativement tard, je prends l’option de l’autoroute jusqu’à Kirchberg et de rejoindre Langenthal le plus rapidement possible.

Par la suite, ce sera pour le reste du parcours en Suisse la version prédéfinie par MyDrive de TomTom. En plus j’arrive dans une partie de la Suisse que je connais peu à moto.

En raison de travaux à Olten, je zigzague tant bien que mal suppléant un GPS désorienté. Je longe un moment entre entre Olten et Aarau, la centrale nucléaire de Gosgen, seul l’Aar m’en sépare. Pas à dire, en cas de problème, c’est chic d’implanter une telle centrale en pleine zone urbaine de près de 190’000 habitant•es (chiffre de 2020)!

Je fais de jolies découvertes comme le Fricktal dans le canton d’Argovie.

Ma pause de midi se déroule à Kaisten (AG).

Pause de midi à Kaisten

Je passe ensuite le Rhin vers Laufenburg que nous avions découvert en 2021 lors de notre descente du Rhin à moto jusqu’à Rotterdam.

Dès le Rhin franchi des gouttes de pluie font leur apparition. Elles me font craindre le pire, mais le pire ne se produira finalement pas. Je fais cependant attention, car je suis immédiatement dans la forêt et la route est plutôt dégradée pour commencer.

Le temps et l’état de la route m’incite à ne pas suivre aveuglément le GPS et à me rendre directement à Sankt Blasien (Saint-Blaise). Ici, une visite de la cathédrale de St Blasien est recommandée. J’y fais donc halte. La cathédrale est gigantesque relativement à la taille de la localité (4169 habitant·es en 2022). Le cœur de la cité est entièrement occupé par la cathédrale et les anciens bâtiments de l’évêché. Tout est propre et agrémenté de bacs à fleurs. Le pourtour extérieur à la cathédrale est composé de boutiques. Tout est charmant.

Avant d’être une cathédrale, ce fut d’abord une abbaye bénédictine dont la première mention remonte à 858. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Cette dernière connut son apogée avec le prince-abbé Martin Gerbert, qui la dirigea de 1764 à 1793. À partir de 1771, Martin Gerbert fit construire l’impressionnante cathédrale à coupole dans le style baroque, selon les plans des architectes Pierre Michel d’Ixnard et Nicolas de Pigage et du maître d’œuvre Franz Josef Salzmann. En 1806, le monastère fut sécularisé (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien).

Depuis la fin du 19 siècle, St. Blasien est devenue également une station thermale pulmonaire réputée. Parmi les célébrités qui y firent des séjours de convalescence, notons l’écrivain Heinrich Mann (1892), le révolutionnaire russe Maxime Gorki (1921), qui vint à St. Blasien sur recommandation de Lénine, qui séjournait à Zurich avant la Première Guerre mondiale ou encore le futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, qui a séjourné plusieurs fois à St. Blasien, en faisant des randonnées à pied et à vélo, et a passé une partie de sa lune de miel sur place en 1905. L’une des dernières célébrités à avoir séjourné à St. Blasien est le chanteur d’opéra mondialement connu Heinrich Schlusnus et sa femme à la fin de la guerre en 1945. Depuis, la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la splendeur de la ville a progressivement diminué (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien). Il n’en reste pas moins que le décor est charmant.

Après une petite promenade, quelques photos du décor extérieur et de l’intérieur de la cathédrale, je remonte sur ma moto pour rejoindre les gorges de Wutach (Wutachschlucht). La Gorge de Wutach — après la source d’Aach (située à Aach entre la Forêt-Noire et le lac de Constance — est la plus grande source d’Allemagne et a beaucoup à offrir en termes de tourisme et de géologie), disent les infos touristiques de la Forêt Noire.

Je suis d’abord la trace du GPS et j’alterne les bonnes et mauvaises surprises. M’envoyant finalement dans un cul de sac, je reprends les choses en mains avec le tracé rapide. La route serpentera déjà suffisamment pour mon bonheur motocycliste.

A pied ensuite, je m’embourbe proprement dans le sentier forestier suivant le cours de la Wuta. C’est fait !

Le dernier objectif du jour avant l’hôtel à Fribourg-en-Brisgau est le Feldberg qui est le sommet le plus élevé de la Forêt Noire (1493m d’altitude) pour rejoindre ensuite Fribourg-en-Brisgau en passant par Todtnau.

Les paysages sont sublimes et la route tournicote à souhaits. Je kiffe.

Le Feldberg offre l’un des panoramas les plus complets d’Allemagne. A l’ouest, au-delà du Rift du Rhin Supérieur, on aperçoit l’ensemble des Vosges du Ballon d’Alsace au Donon et à l’Odilienberg. Derrière elle, vous pouvez parfois voir la forêt du sud du Palatinat ou «Vosges du Nord». Dans le nord est le Hornisgrinde, au nord-est toute la chaîne du Jura souabe, à sa droite les volcans Hegau. On devrait aussi voir le Jura et les Alpes suisses. C’est un peu le Moléson de « chez nous », je me suis dit en lisant les infos touristiques.

Mais pour cela il faudrait rejoindre le sommet du Feldberg avec les remontées mécaniques. Or, il est déjà 17h00. Ce sera pour une prochaine fois.

Il sera 18h15 lorsque j’arrive à l’hôtel. La météo finalement a été meilleure qu’annoncée et la Forêt Noire mériterait plus de temps pour être explorée et visitée. Qu’on se le dise.

Total kilométrique journalier : 355,5 km

Départ 9h20

Arrivée : 18h15

Températures : entre 14 et 22,5 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, ensoleillé, légères pluies.

Hawara : repas du soir

C’est une jolie découverte qui m’attend jeudi soir en atterrissant au restaurant Hawara (Hawara-restaurant.de) à Fribourg-en-Brisgau. Il est ouvert du mercredi au samedi.

Une cuisine raffinée et originale pas trop chères en même temps tel ce tartare à 22€.

La crème brûlée (14€) est elle exceptionnelle dans sa présentation et à la dégustation.

J’aurai même droit à un supplément tout simplement divin.

L’accueil a été impeccable. Je ne peux que vous le recommander.

Vendredi 4 août 2023 : retour maison et variations

En ce vendredi, je démarre la moto à 8h40. Il fait 19 degré. La météo est nuageuse avec une légère bruine. Je reprends la direction de Todtnau par le Schauinsland.

Dans la montée, la température redescend. 11 degrés au sommet avec du brouillard malheureusement pour les photos et le magnifique paysage vu hier. Un légère pluie s’invite à la descente en direction de Todtmoos. A Todmoos, je m’arrête pour un Arrêt café/croissants. Il est 10h00.

Je repars à 10h30. La route et le paysage sont superbes. Je rencontre ma première déviation de la journée en raison de travaux. Ces déviations m’apporteront quelques surprises. Des plutôt bonnes et des moins bonnes aussi.

Finalement, je repasse le Rhin à Laufenburg, mais je ne reprends pas en direction du Fricktal. Je force le GPS à me trouver une variante. J’y gagnerais une surprise avec un passage en forêt sur une route non goudronnée entre Zerkingen et Maisprach. Oups. Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Vers Sissibach, la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Je finis par m’arrêter pour faire le plein et enfiler mon équipement de pluie (pantalon, veste et gants).

A Eptingen, il me faudra finalement prendre l’autoroute en raison d’une fermeture de route. Dommage depuis le temps que je cherchais justement comment l’éviter en revenant de Bâle.

Je me retrouve ensuite en plaine où le ciel se dégage. Je rejoins Soleure, puis Lyss. Il est 13h30 quand je m’y arrête pour une pause d’une heure. Désormais il fait beau. Je peux enlever mon équipement de pluie.

14h38, je remonte sur la moto. Direction Aarberg, puis Morat. Les températures s’élèvent brièvement jusqu’à 24,5 degrés.

A Payerne, un dernier détour en raison de travaux m’attend. Je finis par rejoindre Romont où la pluie reprend. Les températures chutent jusqu’à 13,5 degrés. C’est vraiment pas terrible pour un début août, cela ressemble à une météo du mois de juillet (et encore).

Une dernière pause à Blonay à 16h30 chez Yann pour un café, rédiger le résumé de la journée et lire mon livre.

Finalement, c’est le retour depuis Blonay (3km) qui sera le plus compliqué en raison de l’orage qui s’est ensuite abattu sur la Riviera vaudoise.

Total kilométrique journalier : 287,1 km

Départ : 8h40

Arrivée : 18h00 (16h30 à Blonay)

Températures : minimum 11 degrés, maximum 24,5 degrés. Moyenne autour de 17–19 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, légères à fortes pluies, orage.

#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 3 Le retour

20 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Avant que mon fils parte s’établir à Québec, l’heure est à un dernier roadtrip père et fils à moto de trois jours. A la question : où aimerais-tu aller? La réponse est venue : faire les 48 virages en épingle à cheveux du col du Stelvio (Italie). Bien alors moteur !

Mon fils – Bonaduz

En ce dimanche matin, il s’agit maintenant de rentrer à la maison. Quelques beaux cols et paysages nous attendent. Tôt le matin et rapidement après le départ, le #Julier nous tend les bras. Il est 8h40 et la route est quasiment à nous.

Le Rhin et ses airs de Colorado

Pour remonter ensuite vers l’Oberalpass, nous grimpons sur les hauteurs de #Bonaduz. Nous surplombons le Rhin et ses airs de Colorado.

Capitaine Adventure et Capitaine Tempête dans ce splendide décor – Bonaduz

La pause de midi passée au sommet de l’Oberalp, nous rejoignons le Susten, puis redescendons sur Meiringen, Interlaken et Thoune.

Sommet de l’Oberalp – Repas de midi en terrasse

Le #Gurnigel sera le dernier col du jour et de notre périple.

Dans la descente du Susten

Au final, nous aurons couvert 977 kilomètres des images plein les yeux. Sans compter les courbes et virages.

Dernière photo. Sommet du Gurnigel. Capitaine Tempête et Capitaine Adventure côte à côte

Merci pour votre suivi. A bientôt.

#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 2 Stelvio… mais pas que

19 août 2021 by Lyonel Kaufmann

Avant que mon fils parte s’établir à Québec, l’heure est à un dernier roadtrip père et fils à moto de trois jours. A la question : où aimerais-tu aller? La réponse est venue : faire les 48 virages en épingle à cheveux du col du Stelvio (Italie). Bien alors moteur !

Mon fils au sommet de l’Albula
[Lire plus…] à propos#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 2 Stelvio… mais pas que

Sur la route du Rhin : Laufenburg (jour 3)

19 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette troisième étape, nous zigzaguons entre la Suisse et l’Allemagne jusqu’à Bâle avant de quitter définitivement le Suisse et poursuivre en direction de Strasbourg

Le Rhin proche de déborder à Laufenburg

La découverte du jour côté suisse et allemand nous attend à Laufenburg. A l’image de Saint-Gingolph, cette cité est coupée en deux avec une partie suisse sur la rive gauche du Rhin et la partie allemande sur la rive droite. Un pont les relie.

Laufenburg, côté allemand

Comme beaucoup de cités fondées au Moyen Âge et dans le canton d’Argovie, Laufenburg est une création des Habsbourg qui en 1173 deviennent les avoués du monastère. Rodolphe II de Habsbourg est considéré comme le fondateur de la ville. Rodolphe II donc l’empereur du Saint-Empire qui a sa mort en 1232 amènera trois communautés alpestres à rédiger un pacte…

La séparation politique en deux du village n’intervient elle qu’en 1802. La faute à Napoléon et au traité de Luneville qui établit désormais que la rive gauche de Zurzach à Bâle revient à la Suisse et la rive droite a l’Allemagne.

Article II
La cession des ci-devant provinces belgiques à la République française, stipulée par l’article III du traité de Campo-Formio, est renouvelée ici de la manière la plus formelle, en sorte que Sadite Majesté Impériale et Royale, pour elle et ses successeurs, tant en son nom qu’au nom de l’Empire germanique, renonce à tous les droits et titres aux susdites provinces, lesquelles seront possédées à perpétuité, en toute souveraineté et propriété, par la République française, avec tous les biens territoriaux qui en dépendent.

Sont pareillement cédés à la République française, par Sadite Majesté Impériale et Royale et du consentement formel de l’Empire :

1 – Le Comté de Falkenstein, avec ses dépendances ;

2 – Le Fricktal et tout ce qui appartient à la Maison d’Autriche sur la rive gauche du Rhin, entre Zurzach et Bâle ; la République française se réservant de céder ce dernier pays à la République helvétique.
Source : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Traité_de_Lunéville

Au niveau religieux, Le deux Laufenburg ont toujours été séparés puisque la frontière entre les diocèses de Bâle et de Constance passait par le Rhin. Donc Réformés sur la rive gauche et catholiques sur la rive droite.

Le pont actuel en béton

Le pont de bois, connu dès le haut Moyen Age, fut détruit à d’innombrables reprises par le feu, l’eau ou la guerre. En 1910, lors de la construction de la centrale électrique, il fut remplacé par un ouvrage en béton de Robert Maillart. Un autre pont, situé à environ mille mètres en amont, fut inauguré en 2004.

Économiquement, la ville se développa grâce à des ressources diversifiées: commerce de transit, marché, traitement du fer extrait des mines du Fricktal entre le XIIIe et le XVIIIe s. (fonderies et forges). Mais la principale source de revenus provenait du transport de marchandises sur le Rhin. Laufenburg était aussi considérée comme le plus important lieu de pêche au saumon sur le Rhin.

L’amélioration des routes et l’arrivée du chemin de fer modifie la donne et conduit au déclin économique de la cité. La construction de la centrale électrique en 1910, la plus grande de Suisse alors, a pour conséquence la fin de la remontée des saumons.

Au fond le barrage de la centrale électrique.

Voilà donc pour notre principal arrêt du jour. Finalement la pluie n’est survenue qu’en fin de notre périple et relativement à notre arrivée à Strasbourg à 17h30, ville étape de notre descente du Rhin.

Source : article Laufenburg du DHS.

Sur la route du Rhin : Dissentis – Schaffhouse (jour 2)

17 juillet 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Pour cette deuxième étape, nous rejoignons le lac de Constance où le Rhin se déverse, puis reprend son cours.

Au lever du jour, le temps est entre le gris et la pluie. Les prévisions n’ont cessé de changer. Il est impossible de savoir le temps que nous allons rencontrer sur la route ou de viser une fenêtre météo.

Après un excellent déjeuner, nous chargeons la moto. Il est 9h08 quand nous démarrons. Les quelques rares gouttes de pluie disparaissent rapidement. Nous serons finalement au sec jusqu’à Bad Ragaz.

En descendant sur Coire, nous pouvons tout en roulant observer le Rhin. Il est fort agité et brun. Il charrie les eaux du ciel qui se sont déversées durant la nuit.

Après Coire, brièvement sur les coteaux, nous admirons encore le Rhin. Après, il nous sera grandement enlevé de la vue. Il faudrait systématiquement le traverser de la Suisse au Liechtenstein ou l’Autriche pour l’observer. Ou alors prendre l’autoroute.

Il est midi et quart lorsque nous nous arrêtons à Alstätten. Juste au moment où le ciel se déchaînent. Bien vu. Nous en profitons pour manger au Landgasthof Badhof. L’accueil est sympathique et la nourriture excellente. Le décor de la salle vaut le détour, surtout le plafond.

Quand nous repartons, la pluie revient rapidement nous accompagner jusqu’au premier pont de chute du jour : Fussach. Fussach nous amène à une incursion en Autriche. C’est là que le Rhin se jette dans le lac de Constance soit l’Obersee (« lac supérieur »).

Fussach – le Rhin se déverse dans le lac de Constance

Nous reprenons ensuite la route direction Rheinheck pour longer le lac de Constance sur la rive suisse jusqu’à Stein am Rhein où le Rhin reprend son allure fluviale.

Stein am Rhein – le Rhin reprend son cours

Désormais c’est le Haut Rhin.

Stein am Rhein – direction Schaffhouse

En reprenant la route, la pluie cesse rapidement et c’est au sec que nous atteignons juste avant 17h00 la charmante ville de Schaffhouse pour notre étape du soir. Le Kronehof nous attend.

Schaffhouse – bord d’un Rhin

Nous avons ainsi parcouru près de 290 km. La météo pour le troisième jour s’annonce également compliquée.

Vue depuis la chambre d’hôtel

A suivre…

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