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Lyonel Kaufmann blogue…

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Sur la route à moto avec un café

Roadbook

#Gaspésie24 La Maison du pressoir (25.07.2024)

27 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce jeudi 25 juillet, nous avons passé un excellent moment à la Maison du Pressoir sur Montréal nord. Nous avons aussi découvert cette partie moins touristique et moins connue de Montréal Nord ainsi que le parc de l’île de la Visitation. Cette vraie découverte a été rendue possible et organisée par nos amis Jacques et Pascal, un grand merci à eux deux.

Nous avons surtout eu la chance incroyable de bénéficier des connaissances de Stéphane Tessier, historien et conteur, qui nous a tout appris sur cette maison, le pressage du cidre et plus encore sur Montréal nord et son histoire. C’est un vrai connaisseur du patrimoine et de l’histoire locale de Montréal. Il organise aussi des visites urbaines de Montréal. Je vous le conseille si vous êtes de passage soit à la Maison du Pressoir, soit pour une visite urbaine (voir ses références au bas de ce billet).

Passons maintenant à l’histoire de cette maison. Je reprends les informations que vous pourrez trouver sur le panneau situé à l’entrée de la maison.

L’archéologie a permis d’identifier les fondations du pressoir original.

Qu’est-ce que le pressoir du Sault-au-Récollet?

Ce bâtiment, construit vers 1806 par Didier Joubert, sert d’abord de pressoir pour la fabrication du cidre. Deux imposantes machines, issues d’une technologie du Moyen Age, sont utilisées pour presser les pommes et en extraire le jus, transformé en cidre par fermentation. Le mot « pressoir » désigne aussi bien la machine à presser les fruits que le bâtiment qui l’abrite.

Une maquette permet de présenter le pressoir original.

À la fin du XVIIIe siècle, sur l’île de Montréal, on compte quelques pressoirs à cidre appartenant aux communautés religieuses ou à des particuliers. Les Sulpiciens fabriquent déjà du cidre depuis 1705 au Fort de la Montagne et l’on trouve aussi un pressoir dans les dépendances de l’Hôpital général, situé à Callière.

Stephane Tessier, un historien passionné et passionnant. Un grand merci à lui pour sa disponibilité et sa gouaille.

Lors de la restauration du bâtiment, en 1985, les archéologues ont mis au jour les bases de maçonnerie servant d’assises à la machine. Ces vestiges, maintenant visibles, sont les seuls témoins, sur l’île de Montréal, d’un pressoir à pommes de cette époque. Une maquette de la machine, des illustrations et des panneaux explicatifs permettent aux visiteurs de se familiariser avec le processus artisanal de fabrication du cidre.

Pourquoi la maison du Pressoir?

Cette maquette permet d’avoir une idée du bâtiment original de 1806.

La maison du Pressoir est l’appellation retenue car elle évoque les deux fonctions successives du bâtiment : le pressoir et l’habitation.

En 1978, la maison du Pressoir est classée monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Québec. Quatre ans plus tard, la Communauté urbaine de Montréal, aujourd’hui la Ville de Montréal, acquiert la propriété pour l’intégrer au parc.

Adresse : La Maison du Pressoir : 10865, rue du Pressoir, Montréal.

Le site de notre guide du jour : http://stephanetessier.ca. Animation historique, visites guidées patrimoniales, animations muséales, conférences, animations scolaires, évènements, corporatif… sur Montréal.

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#Gaspésie24 La Marquise (Laval)

25 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La marquise est une fameuse crémerie glacée de Laval. Son cône géant a un statut presque légendaire. Nous avons eu l’immense plaisir de tester leurs glaces et sans conteste, c’est un must notamment par la variété des parfums.

L’établissement à été construit en 1946 (d’autres indications indiquent 1955), à l’angle de Sainte-Rose et de la 55e avenue. Elle est passée par plusieurs propriétaires, mais le cône est resté. Ce n’est que plus tard que l’établissement a été rebaptisé La Marquise.

Pochette de l’album La Marquise (2012) de Lost Fingers

La Marquise est souvent utilisée dans les tournages de films pour représenter les années 1960-70. Par exemple : l’album de Lost Fingers « La Marquise » (2012), le film Un été sans point ni coup sûr (2008) ou encore, le film Tu Dors Nicole (2014) qui a été vu à Cannes, etc. La série Real Detective, diffusée sur Netflix, présente aussi cet emblématique enseigne ainsi que plusieurs paysages de Laval-Ouest.

Un été sans point ni coup sûr (bande-annonce) durant laquelle La Marquise apparaît.

La page Facebook de l’établissement : https://www.facebook.com/lamarquisecremeglacee/

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#Gaspésie24 Parc Doncaster (Saint-Adèle) Laurentides

24 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce deuxième jour entièrement québécois, nous prenons la direction des Laurentides et de Saint-Adèle pour nous rendre au parc Doncaster.

La rivière Doncaster est un petit affluent de la rivière du Nord qui passe par Sainte-Adèle. Un barrage et une usine de production d’électricité y ont été construits en 1923 par la Laurentian Hydro Company. Le temps est aux entreprises privées d’électricité et aux capitaux canado-anglais. Ces installations sont acquises en 1927 par la Gatineau Power Company. [Source : Le parc de la rivière Doncaster]

Un des deux points de vue proposé par les sentiers de randonnées.

Cependant, en deux étapes, le Québec va procéder à la nationalisation de l’électricité. D’abord, en créant en 1944, la société d’État Hydro-Québec en 1944 et en prenant le contrôle de la Montreal Light, Heat and Power, qui exerçait un monopole impopulaire et décrié sur la vente d’électricité et de gaz dans la région de Montréal. La seconde, lancée en 1962 par le gouvernement Jean Lesage, s’inscrit plutôt dans la foulée des réformes de la Révolution tranquille, dont elle constitue l’un des faits marquants. Pour cette deuxième étape, vous pouvez consulter les archives suivantes de Radio Canada : Archives. Le grand projet de nationalisation de l’électricité de 1962.

Une rivière pleine de remous.

Les installations de Saint-Adèle seront alors reprises en 1963 par Hydro-Québec. La centrale cesse ses opérations en 1974, car la conduite de bois se détériore de plus en plus. Toute les installations sont démolies à partir de 1975 jusque dans les années 1980.

Partout des pêcheurs.

Hydro-Québec et la ville de Sainte-Adèle ont travaillé ensuite ensemble pour mettre sur pied le parc de la rivière Doncaster afin de mettre en valeur la rivière et l’ancien site du barrage. On y trouve aujourd’hui près de 10 kilomètres de sentiers de randonnée pédestre.

Un plage de sable fin, mais pas de baignade. Plein d’endroits pour se poser et pic-niquer.

Plusieurs circuits sont proposés. L’un permet même de longer la rivière pour les personnes à mobilité réduite. Pour notre part, nous avons réalisé un parcours réunissant trois boucles et deux heures de balades.

En pleine nature.

Le parc est ouvert toute l’année et propose différentes activités suivant la saison. Outre les sentiers pédestres, il est possible de pêcher l’été, mais pas de s’y baigner. Plusieurs coins sont aménagés pour le pic-nique.

L’accès aux sentiers est payant à l’entrée à la journée ou par abonnement de saison. L’accès est gratuit pour les résidents de Sainte-Adèle.

L’endroit est magnifique à environ une heure de Montréal. Je vous le recommande.

#Gapésie24 #roadbook #roadtrip #canada #québec #quebec #gaspesie #saintadele #doncaster #laurentides

#Gaspésie24 – Saint-Eustache

23 juillet 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Première journée tranquille, nous visitons en fin de matinée Saint-Eustache juste à côté de Laval.

La localité est connue pour un épisode sanglant de la Rébellion des Patriotes de 1837.

Le 14 décembre 1837, le village de Saint-Eustache a été le théâtre d’une bataille sanglante opposant les patriotes aux soldats de la couronne britannique. 70 patriotes ont trouvé la mort dans l’église du village, où ils s’étaient réfugiés et qui a été bombardée et incendiée.

#roadtrip #roadbook #canada🇨🇦 #québec #quebec #gaspésie #sainteustache #gaspesie

Les Pléiades (18.02.2024)

18 février 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Drôle de mois de février. Nous partons pour les Plélades (1345m). Pas une brique de neige et une température quasi printanière. Le soleil du matin a cependant disparu, un début de mer de brouillard se dessine sur le lac Léman. Agréable, mais très curieux.

Notre moyen de locomotion pour rejoindre les Pléiades.
Vue sur le Lavaux et le Léman. Une mer de brouillard s’installe.
Un fil de brume laisse un trait sur les montagnes.

Roadtrip Forêt Noire (3-4 août 2023)

6 août 2023 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Pour la fin de mes vacances, j’ai planifié une virée de 2 jours à motos en Forêt Noire en partant de Vevey-Montreux.

Le parcours a été planifié avec MyDrive de TomTom et aussi à l’aide du site Portail de la Forêt Noire (https://www.schwarzwaldportal.com/fr/tours-à-moto).

L’idée était de prendre des petites routes et d’éviter les autoroutes. J’ai utilisé le mode « parcours à sensation » et son mode intermédiaire (moyenne montagne et courbes moyennes) pour le planifier.

Jeudi 3 août 2023 : zigzags en Forêt Noire

L’équipement chargé sur la moto, je démarre à 9h20. Le temps sera nuageux à nuageux avec soleil, voire ensoleillé, mais il ventera beaucoup.

La température est de 20 degrés. Durant la journée, elle s’élèvera à maximum 22,5 degrés et descendra en tout cas à 14 degrés. Pas très chaud pour début août.

Comme je pars relativement tard, je prends l’option de l’autoroute jusqu’à Kirchberg et de rejoindre Langenthal le plus rapidement possible.

Par la suite, ce sera pour le reste du parcours en Suisse la version prédéfinie par MyDrive de TomTom. En plus j’arrive dans une partie de la Suisse que je connais peu à moto.

En raison de travaux à Olten, je zigzague tant bien que mal suppléant un GPS désorienté. Je longe un moment entre entre Olten et Aarau, la centrale nucléaire de Gosgen, seul l’Aar m’en sépare. Pas à dire, en cas de problème, c’est chic d’implanter une telle centrale en pleine zone urbaine de près de 190’000 habitant•es (chiffre de 2020)!

Je fais de jolies découvertes comme le Fricktal dans le canton d’Argovie.

Ma pause de midi se déroule à Kaisten (AG).

Pause de midi à Kaisten

Je passe ensuite le Rhin vers Laufenburg que nous avions découvert en 2021 lors de notre descente du Rhin à moto jusqu’à Rotterdam.

Dès le Rhin franchi des gouttes de pluie font leur apparition. Elles me font craindre le pire, mais le pire ne se produira finalement pas. Je fais cependant attention, car je suis immédiatement dans la forêt et la route est plutôt dégradée pour commencer.

Le temps et l’état de la route m’incite à ne pas suivre aveuglément le GPS et à me rendre directement à Sankt Blasien (Saint-Blaise). Ici, une visite de la cathédrale de St Blasien est recommandée. J’y fais donc halte. La cathédrale est gigantesque relativement à la taille de la localité (4169 habitant·es en 2022). Le cœur de la cité est entièrement occupé par la cathédrale et les anciens bâtiments de l’évêché. Tout est propre et agrémenté de bacs à fleurs. Le pourtour extérieur à la cathédrale est composé de boutiques. Tout est charmant.

Avant d’être une cathédrale, ce fut d’abord une abbaye bénédictine dont la première mention remonte à 858. L’histoire de la ville est étroitement liée à celle de l’abbaye. Cette dernière connut son apogée avec le prince-abbé Martin Gerbert, qui la dirigea de 1764 à 1793. À partir de 1771, Martin Gerbert fit construire l’impressionnante cathédrale à coupole dans le style baroque, selon les plans des architectes Pierre Michel d’Ixnard et Nicolas de Pigage et du maître d’œuvre Franz Josef Salzmann. En 1806, le monastère fut sécularisé (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien).

Depuis la fin du 19 siècle, St. Blasien est devenue également une station thermale pulmonaire réputée. Parmi les célébrités qui y firent des séjours de convalescence, notons l’écrivain Heinrich Mann (1892), le révolutionnaire russe Maxime Gorki (1921), qui vint à St. Blasien sur recommandation de Lénine, qui séjournait à Zurich avant la Première Guerre mondiale ou encore le futur président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt, qui a séjourné plusieurs fois à St. Blasien, en faisant des randonnées à pied et à vélo, et a passé une partie de sa lune de miel sur place en 1905. L’une des dernières célébrités à avoir séjourné à St. Blasien est le chanteur d’opéra mondialement connu Heinrich Schlusnus et sa femme à la fin de la guerre en 1945. Depuis, la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la splendeur de la ville a progressivement diminué (Source : https://de.wikipedia.org/wiki/St._Blasien). Il n’en reste pas moins que le décor est charmant.

Après une petite promenade, quelques photos du décor extérieur et de l’intérieur de la cathédrale, je remonte sur ma moto pour rejoindre les gorges de Wutach (Wutachschlucht). La Gorge de Wutach — après la source d’Aach (située à Aach entre la Forêt-Noire et le lac de Constance — est la plus grande source d’Allemagne et a beaucoup à offrir en termes de tourisme et de géologie), disent les infos touristiques de la Forêt Noire.

Je suis d’abord la trace du GPS et j’alterne les bonnes et mauvaises surprises. M’envoyant finalement dans un cul de sac, je reprends les choses en mains avec le tracé rapide. La route serpentera déjà suffisamment pour mon bonheur motocycliste.

A pied ensuite, je m’embourbe proprement dans le sentier forestier suivant le cours de la Wuta. C’est fait !

Le dernier objectif du jour avant l’hôtel à Fribourg-en-Brisgau est le Feldberg qui est le sommet le plus élevé de la Forêt Noire (1493m d’altitude) pour rejoindre ensuite Fribourg-en-Brisgau en passant par Todtnau.

Les paysages sont sublimes et la route tournicote à souhaits. Je kiffe.

Le Feldberg offre l’un des panoramas les plus complets d’Allemagne. A l’ouest, au-delà du Rift du Rhin Supérieur, on aperçoit l’ensemble des Vosges du Ballon d’Alsace au Donon et à l’Odilienberg. Derrière elle, vous pouvez parfois voir la forêt du sud du Palatinat ou «Vosges du Nord». Dans le nord est le Hornisgrinde, au nord-est toute la chaîne du Jura souabe, à sa droite les volcans Hegau. On devrait aussi voir le Jura et les Alpes suisses. C’est un peu le Moléson de « chez nous », je me suis dit en lisant les infos touristiques.

Mais pour cela il faudrait rejoindre le sommet du Feldberg avec les remontées mécaniques. Or, il est déjà 17h00. Ce sera pour une prochaine fois.

Il sera 18h15 lorsque j’arrive à l’hôtel. La météo finalement a été meilleure qu’annoncée et la Forêt Noire mériterait plus de temps pour être explorée et visitée. Qu’on se le dise.

Total kilométrique journalier : 355,5 km

Départ 9h20

Arrivée : 18h15

Températures : entre 14 et 22,5 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, ensoleillé, légères pluies.

Hawara : repas du soir

C’est une jolie découverte qui m’attend jeudi soir en atterrissant au restaurant Hawara (Hawara-restaurant.de) à Fribourg-en-Brisgau. Il est ouvert du mercredi au samedi.

Une cuisine raffinée et originale pas trop chères en même temps tel ce tartare à 22€.

La crème brûlée (14€) est elle exceptionnelle dans sa présentation et à la dégustation.

J’aurai même droit à un supplément tout simplement divin.

L’accueil a été impeccable. Je ne peux que vous le recommander.

Vendredi 4 août 2023 : retour maison et variations

En ce vendredi, je démarre la moto à 8h40. Il fait 19 degré. La météo est nuageuse avec une légère bruine. Je reprends la direction de Todtnau par le Schauinsland.

Dans la montée, la température redescend. 11 degrés au sommet avec du brouillard malheureusement pour les photos et le magnifique paysage vu hier. Un légère pluie s’invite à la descente en direction de Todtmoos. A Todmoos, je m’arrête pour un Arrêt café/croissants. Il est 10h00.

Je repars à 10h30. La route et le paysage sont superbes. Je rencontre ma première déviation de la journée en raison de travaux. Ces déviations m’apporteront quelques surprises. Des plutôt bonnes et des moins bonnes aussi.

Finalement, je repasse le Rhin à Laufenburg, mais je ne reprends pas en direction du Fricktal. Je force le GPS à me trouver une variante. J’y gagnerais une surprise avec un passage en forêt sur une route non goudronnée entre Zerkingen et Maisprach. Oups. Mais bon, il faut ce qu’il faut.

Vers Sissibach, la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Je finis par m’arrêter pour faire le plein et enfiler mon équipement de pluie (pantalon, veste et gants).

A Eptingen, il me faudra finalement prendre l’autoroute en raison d’une fermeture de route. Dommage depuis le temps que je cherchais justement comment l’éviter en revenant de Bâle.

Je me retrouve ensuite en plaine où le ciel se dégage. Je rejoins Soleure, puis Lyss. Il est 13h30 quand je m’y arrête pour une pause d’une heure. Désormais il fait beau. Je peux enlever mon équipement de pluie.

14h38, je remonte sur la moto. Direction Aarberg, puis Morat. Les températures s’élèvent brièvement jusqu’à 24,5 degrés.

A Payerne, un dernier détour en raison de travaux m’attend. Je finis par rejoindre Romont où la pluie reprend. Les températures chutent jusqu’à 13,5 degrés. C’est vraiment pas terrible pour un début août, cela ressemble à une météo du mois de juillet (et encore).

Une dernière pause à Blonay à 16h30 chez Yann pour un café, rédiger le résumé de la journée et lire mon livre.

Finalement, c’est le retour depuis Blonay (3km) qui sera le plus compliqué en raison de l’orage qui s’est ensuite abattu sur la Riviera vaudoise.

Total kilométrique journalier : 287,1 km

Départ : 8h40

Arrivée : 18h00 (16h30 à Blonay)

Températures : minimum 11 degrés, maximum 24,5 degrés. Moyenne autour de 17–19 degrés.

Météo : nuageux, nuageux ensoleillé, légères à fortes pluies, orage.

S16 – Première neige montréalaise (16.11.2022)

17 novembre 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En ce mercredi 16 novembre, Montréal a connu sa première journée de chutes de neige de l’hiver 2002-2023.

Dans le vieux Rosemont, je porte mes remiers regards sur le paysage montréalais enrobé de sa première neige de l’hiver près de « chez moi » dans Rosemont.

Cela n’a cependant pas empêché certains de continuer à se déplacer en vélo.

canada🇨🇦 #québec #montréal #rosemont #neige #photographie #roadbook #sonya7rii

#Roadtrip père et fils : Destination #Stelvio – Jour 1 #Coire

18 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


Avant que mon fils parte s’établir à Québec, l’heure est à un dernier roadtrip père et fils à moto de trois jours. A la question : où aimerais-tu aller? La réponse est venue : faire les 48 virages en épingle à cheveux du col du Stelvio (Italie). Bien alors moteur !

Pour ce premier jour (vendredi 13 août 2021), l’objectif consistait à effectuer une manœuvre d’approche qui nous a conduit à Coire. Quatre cols au programme: le Jaun, le Grimsel, la Furka et l’Oberalp.

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Col de la Furka

Sur la route du #Rhin – Étape 8 L’embouchure

17 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. Cette fois-ci nous sommes au bout du bout après 7 jours de voyage et près de 1700km.

Hoek von Holland

Nous sommes sur la plage de #Hoek von Holland. Les vacanciers côtoient les tankers ou presque. Il est même possible de loger au bord de la plage (jusqu’à 6 personnes pour 80€ la nuit par personne, minimum 4 jours).

Hoek von Holland.

Hoek van Holland (littéralement en français Coin de Hollande) est une ville côtière de Hollande-Méridionale, située sur la rive nord du Nieuwe Waterweg à son embouchure sur la mer du Nord. Elle est également un arrondissement de la commune de Rotterdam, mais se trouve beaucoup plus à l’ouest que la ville.

Le bout du bout

Le Nieuwe Waterweg (littéralement la nouvelle voie navigable) est une voie navigable du Delta du Rhin d’environ 7 km. La Nieuwe Waterweg permet le passage des navires entre les régions européennes arrosées par le Rhin et la mer du Nord. Elle a joué un rôle important dans le développement du port de Rotterdam. Ce canal est en fait le dernier tronçon du Rhin.

Hoek von Holland

Tandis que le port de Rotterdam devient de plus en plus important et florissant du 12ème au 16ème siècles, l’économie de la ville et du port reste plus ou moins stable pendant deux siècles et connaît même des périodes de régression. La qualité des voies navigables est en partie responsable de cette stagnation. L’estuaire s’envase au fil du temps, et le passage des navires devient de plus en plus difficile.

Hoek von Holland

Avec la révolution industrielle, des moyens sont mis en œuvre pour que le lit du fleuve soit plus profond. Ce nouveau passage permet alors aux régions du bassin du Rhin, et à la région de la Ruhr, de développer rapidement leur économie et leur commerce. Grâce au Nieuwe Waterweg et aux nouveaux quais, Rotterdam devient alors en quelques décennies le plus grand port de transit de l’Europe.

Hoek von Holland. Bar sur la plage

Nous prenons le temps d’apprécier le décor et la plage, puis nous remontons sur notre monture. Direction maintenant Amsterdam où nous passerons deux jours et demi avant de prendre le chemin du retour. Nous revenons quelque peu sur nos pas et pouvons contempler les kilomètres de serres où poussent nos tomates, nos poivrons et nos fleurs qui prendront ensuite la route pour toute l’Europe. Impressionnant.

Passage en barge à Nesserluis

Nous nous laissons ensuite bercer par les nationales et notre gps pour rejoindre Amsterdam. Nous longeons à nouveau des terres agricoles et des canaux. A un moment donné, raccourcissant notre route, un passage à gué nous attend. Le passage se nomme Nesserluis et accueille des habitués du coin. La barge fonctionne avec un câble tel un funiculaire, mais sur l’eau et à plat. Le marinier est tout surpris de voir passer un touriste par là. Visiblement il ne parle que néerlandais et il me montre le prix du billet sur l’écran de son lecteur de carte… nous profitons ensuite de découvrir le canal en le longeant.

Amsterdam. Première photo.

Vers 15h00, nous arrivons à notre hôtel à Amsterdam où pendant deux jours et demi maintenant nous laisserons CaptainAdventure se reposer, mais pas nos pieds…

Sur la route du Rhin – Étape 7 Delta du Rhin : Emmerich et Rotterdam

7 août 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour cet été 2021, le programme retenu consiste à suivre à moto le cours du Rhin de sa source antérieur de l’Oberalpass à Rotterdam, puis de s’arrêter à Amsterdam avant de rentrer par la Belgique et la France. La fin du parcours le long du Rhin est proche.

En ce 7ème jour, l’avant-dernière étape de notre parcours le long du Rhin se profile. Nous quittons Duisburg pour rejoindre Emmerich am Rhein, dernière commune allemande située sur la rive droite du Rhin avant la frontière avec les Pays-Bas. Les habitants y parlent un dialecte néerlandais, le kleverlands (de). La ville s’est édifiée après l’an mil autour de l’abbaye impériale d’Elten.

Emmerich

Aujourd’hui, son port et sa promenade attirent les badauds. Il est possible d’apprécier le Rhin depuis la terrasse de nombreux établissements publics. Le quai invite à la flânerie. D’autant que le soleil est de la partie.

Après Emmerich am Rhein et l’entrée du fleuve aux Pays-Bas, le Rhin se divise en deux bras, le canal de Bijland et le canal de Pannerden. Ces deux bras se subdivisent à leur tour et le Rhin forme un vaste delta, en partie commun avec la Meuse. Les différents bras du delta portent différents noms.

Mais les inondations de ces derniers jours compliquent quelque peu la situation avant d’arriver à Nimègue Et de poursuivre en direction de Rotterdam. Par ailleurs, il n’est guère aisé de s’orienter si vous ne prenez pas l’autoroute. C’est toujours plus facile en 2021 de s’orienter à vélo et en suivant les pistes cyclables.

Par ailleurs, le Rhin se transforme en delta. Il comporte de multiples canaux.

Nous allons finalement zigzaguer entre les canaux ou les longer dans un cadre la plupart du temps agricole. La région est effectivement peu peuplée et se constitue essentiellement de fermes et de champs. Nul besoin ici de barrières et de clôtures à bétail, car les champs sont quadrillés de canaux. Pratique, mais cela nécessite d’être prudent lors des récoltes…

Cette région se nomme le Groene Hart (en français : Cœur vert). Elle comprend notamment les villes de Zoetermeer, Alphen aan den Rijn, Gouda, Waddinxveen, Bodegraven, Gorinchem, Vianen et Woerden, et est bordé par Rotterdam, La Haye, Leyde, Haarlem, Amsterdam et Utrecht. De par son caractère rural, le Groene Hart forme un pôle opposé au territoire urbain alentour. L’agriculture, la nature et les loisirs sont ses principales fonctions.De nombreuses espèces d’oiseaux y vivent, tels que la barge, le vanneau huppé et l’huîtrier pie. C’est une région qui se prête parfaitement à un tourisme à vélo (Tourisme Groene Hart).

Lek à Schoonhoven

Nous aurons même l’occasion à proximité de Rotterdam de franchir la Lek à Schoonhoven. Historiquement, le Lek est un bras mineur du Rhin. Depuis l’ensablement et le barrage du cours principal du Rhin (aujourd’hui Kromme Rijn, Rhin de Leyde et Vieux Rhin), le Lek est devenu le bras principal du delta du Rhin.

En ce dimanche et en cette période de l’année, Schoonhoven est blindée de visiteurs. En effet, la ville est populaire l’été parmi les voyageurs d’une journée et les touristes à vélo néerlandais. Schoonhoven a deux rues commerciales principales avec une variété de boutiques et de boutiques. Il y a plusieurs restaurants et bars, ainsi qu’un hôtel et une discothèque. C’est aussi une ville réputée pour le travail des orfèvres (or et argent). On la nomme Zilverstad (« Silver City »). Elle dispose en outre d’un centre médiéval. Enfin, la ville est un arrêt populaire pour les navires de croisière intérieure, surtout pendant l’été. Les touristes sont souvent offerts une visite guidée de la ville et de ses musées. Les polders herbeux du Krimpenerwaard, Lopikerwaard et Alblasserwaard entourant la ville de Schoonhoven abritent une magnifique variété d’oiseaux comme des cigognes.

Nous vous recommandons De Burgemeester – Rotterdam

Mais, une fois la traversée faite, nous poursuivons immédiatement direction Rotterdam, histoire de ne pas arriver trop tard pour profiter de la ville. Et nous ne le regretterons pas. A la sortie de l’hôtel, nous découvrons rapidement De Burgemeester où nous prenons l’apéro et même plus.

L’apéro au De Burgemeester

Le soleil est présent et la serveuse d’autant plus sympathique qu’elle parle français et nous conseille judicieusement. Une chouette découverte.

Rotterdam et ses parcs le long des canaux

Nous flânons ensuite le long des canaux et des allées de verdure jusqu’à la zone portuaire, histoire de retrouver le Rhin et d’apprécier ce moment.

Zone portuaire Rotterdam

Nous avons l’occasion de découvrir l’architecture portuaire en pleine évolution.

Zone portuaire Rotterdam

Voilà une journée bien remplie en compagnie du soleil.

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